Cameroun-mort d’un bébé dans la couveuse : Eneo se dit innocente

Dans un communiqué qui date du 28 mars 2023, Eneo rapporte que l’enquête ouverte sur la mort du bébé calciné dans une couveuse à l’hôpital régional de Nkongsamba ne l’implique aucunement.

Le 10 mars 2023, l’opinion nationale était en état de choc après avoir découvert les images d’une couveuse dans laquelle se trouvait un bébé qui a été complètement calciné. Eneo ayant été accusée d’être le responsable de cette tragédie dans un communiqué datant du 11 mars 2023 avait indiqué qu’une enquête sera ouverte pour élucider les causes du drame.

Ainsi, un communiqué d’ENEO daté de ce 28 mars souligne que selon un rapport d’expertise technique réalisé en date du 17 mars 2023 par le bureau d’études Aspen et autorisé par le Procureur de la République auprès du Tribunal de grande instance du Moungo (Région du Littoral) qu’« aucune anomalie susceptible d’être à l’origine de cet incident et émanant tant de la qualité de fourniture d’énergie, que des équipements d’ENEO Cameroon n’a été identifié».

ENEO souligne aussi que le rapport indique qu’il y a effectivement eu des interruptions dans le réseau de distribution d’énergie électrique le 10 mars dernier à Nkongsamba mais «aucune propagation de la surintensité/surtension n’a été matérialisé ni sur les installations de l’hôpital ni dans le voisinage. Le régulateur de tension de la couveuse n’a subi aucun dommage et n’a véhiculé aucune défaillance sur les appareils protégés ».

Selon, « les conclusions de l’expertise autorisée par le procureur de la République près le tribunal de grande instance du Moungo » après le décès de ce bébé « Du rapport d’expertise réalisé en date du 17 mars 2023 par le bureau d’études ASEN spécialisé en la matière, il ressort globalement que la couveuse s’est auto-enflammée suite à un dysfonctionnement de l’une de ses composantes électroniques », annonce l’entreprise publique en charge de la production, de la distribution et de la vente de l’énergie électrique dans un communiqué.

Cameroun : le sous-préfet autorise le MRC à tenir sa manifestation à Nkongsamba

La fédération du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Littoral 2 est  libre de tenir son rassemblement pour installer ses responsables samedi 8 octobre 2022.

Le président national du MRC est attendu samedi 8 octobre 2022 à Nkongsamba, chef-lieu du département du Moungo, région du Littoral. Maurice Kamto va installer les responsables de la fédération de son parti nouvellement installés. Le sous-préfet de de Nkongsamba 3è vient de délivrer à cette fédération, le récépissé de déclaration de réunion et de manifestations publiques. A la lecture de ce document signé Jean Temga, l’événement a lieu samedi 8 octobre 2022. Il se tiendra de 9h à 16h précises à la salle de conférence de l’hôtel Fere.

Ledit récépissé répond à la demande introduite par le secrétaire général de la fédération du MRC Littoral 2, Me Fabrice Tchoumen  le 26 septembre 2022. Il contraint  ce dernier à ne changer ni la date, ni le lieu, ou l’objet de la présente manifestation sans l’accord préalable de l’autorité.

Cette pièce de l’autorité administrative vient  mettre fin à l’attente des militants et responsables du MRC. La cérémonie prévue pour samedi a connu deux reports successifs en raison de l’absence de délivrance du récépissé de déclaration. Le maire de la ville de Nkongsamba a déclaré que les travaux sont imminents sur les lieux initiaux sollicités pour la tenue de ce rassemblement.

Maintenant que le récépissé est disponible, « j’appelle à la forte mobilisation de nos militant afin de réserver un accueil chaleureux à nos hôtes, notamment le président national le prof Maurice  Kamto », lance Me Fabrice Tchoumen dans un communiqué.

Cameroun-Nkongsamba : 13 braqueurs entre les mains des gendarmes

Ils ont été présentés à la presse et aux autorités le 23 août 2022 par la Compagnie de gendarmerie du Moungo à Nkongsamba.

 

Leur gang se nomme Stopwatch, en référence à la vitesse du chronomètre. Ils ont mené des opérations sur terre, dans les domiciles des victimes, et sur mer. Mais, leur interpellation marque  la fin de leurs forfaits. Les forces de maintien de l’ordre viennent de démanteler ce gang de treize présumés malfrats. Ces derniers menaient leurs agressions dans plusieurs villes des régions du Littoral, de l’Ouest et du Sud-Ouest. Les principales villes cibles sont Souza, Nkapa, Mbanga, Douala, etc.

Durant ces derniers mois, le groupe de Nforteh Francis Ngwa Alias Fun Man a commis plusieurs forfaits et emporté des millions de francs. Le 21 juillet dernier, ils ont attaqué dans la localité de Nkapa, village Nkopmen. Espérant entrer en possession de près de 10 millions de francs, leur incursion dans une famille la nuit, n’a pas été productive. Qu’à cela ne tienne, ils ont poursuivi leurs activités. Mais cette fois, ce ne sera pas pour longtemps.

L’arrestation des membres de ce gang fait suite aux instructions du colonel Pierre Aimé Bekele, commandant de la légion de gendarmerie du Littoral. La collaboration de la population a facilité les opérations des forces du maintien de l’ordre, a précisé le commandant de la compagnie de gendarmerie du Moungo-nord, Mebouinz Fretz Daniel. A présent entre  les mains des forces du maintien de l’ordre, ils attendent de répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes.

Fénassco 2015: plus de 1500 athlètes au rendez-vous sportif à Nkongsamba

Les élèves des établissements secondaires du pays participent aux 17èmes jeux de la Fédération nationale de sports scolaires du Cameroun

Plus de mille cinq cent (1500) athlètes essentiellement des élèves des établissements secondaires du pays, participent dans la ville de Nkongsamba, région du Littoral, aux 17è jeux de la Fédération nationale de sports scolaires (Fénassco) ‘ligue A’ du Cameroun.

Pendant une semaine, ces athlètes vont rivaliser dans une dizaine de disciplines sportives, de l’athlétisme au football en passant par le basket-ball, le hand-ball, le volley-ball, le tennis de table, mais également le rugby (inscrit pour la première fois dans la compétition).

En procédant à l’ouverture des jeux, le Ministre des Enseignements secondaires Louis Bapès Bapès, a invité les participants à faire preuve de «combativité, de discipline et de fair-play dans le respect de l’éthique olympique pour que seuls les meilleurs gagnent».

Une manière de dénoncer «la tricherie sous toutes ses formes», d’autant plus que «la jeunesse d’aujourd’hui est appelée à prendre les rênes du pays dans les prochaines années».

Message réitéré par le président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC), le colonel Kalkaba Malboum, pour qui les athlètes doivent avoir à l’idée que «les jeux scolaires peuvent être le point de départ pour une carrière sportive de haut niveau». Une allusion faite notamment à certains grands champions camerounais à l’instar des footballeurs Roger Milla, Joseph Antoine Bell ou encore Samuel Eto’o Fils, mais aussi, la médaille d’or olympique au triple saut féminin Françoise Mbango Etoné, et la sprinteuse Sarah Etongué, plusieurs fois championne de l’Ascension du Mont Cameroun, qui sont passés par les jeux scolaires avant de devenir des sportifs de haut niveau.

Après les jeux Fénassco ‘ligue A’ cette semaine, prendront le relais, la semaine prochaine, les jeux Fénassco ‘ligue B’ qui concernent des établissements scolaires primaires.


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Cameroun: Noël Ekwabi conduit à sa dernière demeure

La levée de corps a lieu ce mercredi 02 mai à Pontoise et en fin de semaine, l’artiste sera inhumé à Nkongsamba sa ville natale

Le bassiste émérite Noël Ekwabi décédé aux premières heures le 18 avril dernier sera inhumé le samedi 05 mai 2012 à Ekanté son village natal. Une localité située à Nkongsamba, chef-lieu du département du moungo dans la région du littoral. Selon le programme des obsèques, la dépouille mortuaire arrivera à l’aéroport international de Douala le jeudi 03 mai 2012 à 17h par vol Camair-co et sera directement conduite à l’hôpital de la garnison militaire à Bonanjo. C’est à cet endroit qu’aura lieu le vendredi 04 mai 2012 à partir de 8h la levée de corps puis le transfèrement de la dépouille mortuaire dans le moungo. Là-bas, outre l’office religieux, une grande veillée sera organisée avant l’enterrement du lendemain. Cette dernière étape marquera l’aboutissement d’un cérémonial qui a pris corps le samedi 28 avril 2012, avec l’hommage religieux à la mémoire de Noël Emmanuel Ekwabi qui a eu lieu à l’Eglise réformée de l’étoile, 54 avenue de la grande armée, 75017, paris. Dès le lendemain dimanche 29 avril 2012, c’est le monde de la musique qui a rendu un hommage musical à la mémoire de l’illustre disparu. Un évènement sous la coordination de Manu Dibango au lieu-dit: « Le Petit Journal Montparnasse », 13 Rue du Commandant Mouchotte, 75014, Paris. Métro : Montparnasse. C’était certainement l’ultime grande séquence avec ce corps de métier, car ce mercredi 02 mai 2012, entre 08h 45- 09 H 15 la levée de corps se fera à la Morgue du Centre Hospitalier René DUBOS de Pontoise, 6, Avenue de l’île de France, 95303 Pontoise.

On se souvient que l’artiste était rongé par un vilain cancer qui a eu raison de lui. Fils de Jean Ekwabi Ewane et de Victorine Kwin Bossambo, Noël Ekwabi est né le 25 décembre 1960 à Yaoundé. Après des études primaires et secondaires au Cameroun, il rejoint Marseille en 1980 où il entame des études de médecine qu’il abandonne au bout d’un an pour entrer au Conservatoire de musique de Marseille. Persévérant il suit ce cursus prévu pour 7 ans et en sort médaillé d’or après 5 ans. Noël ne fait que peaufiner et raffiner un talent qui s’exprimait déjà avec beaucoup de maestria dès son jeune âge où il jouait la batterie, la guitare et les percussions. A cette époque, il a formé avec ses copains de lycée Jay Lou AVA, Didier MVIE et Yves AKOULOUZE, le premier groupe de jazz crée par des jeunes talents au Cameroun; groupe qui à l’époque, partageait déjà la scène avec plusieurs grands artistes du pays. Noël était considéré comme l’un des plus grands musiciens africains de son temps, et comme l’un des meilleurs bassistes au monde. Brillant artiste musicien au physique d’athlète (ancien handballeur international, footballeur), il avait une présence sur scène qui, cumulée à son jeu, obligeait le spectateur à s’attarder sur le virtuose, car il était « une bête de scène » qui ne ménageait jamais ses efforts et donnait toujours le meilleur de lui-même. Directeur artistique de Manu DIBANGO pendant 10 ans, il avait co-signé pour ce dernier la réalisation et les arrangements de deux albums. Humble, discret et pourtant très sollicité, Noël a touché à travers des collaborations musicales multiples et variées à presque tous les genres musicaux. Il a fait le tour du monde, sa basse sur le dos, et a participé à presque tous les prestigieux festivals de la planète. Noel, surnommé Bibi, Billy Bass, A Dou, Papa Noel, Pa’ No, etc… était un homme chaleureux, jovial, généreux, engagé et d’une extrême gentillesse. En 2009, il avait fondé avec Avline AVA la ARK-Jammers Connection, une ONG basée aux Etats-Unis, dont la mission est de promouvoir la générosité et le dialogue des cultures. En tant que Vice-Président de cette ONG, Noel a, comme tous les autres membres fondateurs de ce groupe, donné de son temps, son énergie et ses ressources pour contribuer à donner au monde, une image plus positive de l’Afrique, et surtout pour pratiquer et promouvoir dans son Cameroun natal, un nouvel esprit de service citoyen. En 1990, il épouse Isabelle Jeanine GAY. De cette union naitront une fille nommée Julia et un garçon nommé Kris. En 1998, il rencontre Avline Ava qui deviendra après son divorce et jusqu’à la fin de sa vie, sa partenaire au travail et sa compagne dans la vie. Noel EKWBI laisse derrière lui, sa mère, ses deux enfants et ses 15 frères et s urs sans compter son immense famille d’artiste.

Noël Ekwabi est décédé le 18 avril 2012

Ndedi Eyango: Le captivant parcours de l’enfant de Ngalmoa

Chanteur camerounais du milieu des années 80, prince Ndedi Eyango a choisi envers et contre tous de faire de la musique

Plus connu sous le pseudonyme de Prince Eyango, Ndedi Eyango est un artiste -musicien camerounais de renommée internationale, originaire du département du Moungo dans la région du Littoral plus précisément de Ngalmoa (près de Nkongsamba). Si on l’appelle Prince c’est parce que son grand-père était roi des ngalmois mais surtout parce qu’il est le premier à chanter et à moderniser le folklore du Moungo «Je me rappelle qu’un jour lorsque je faisais des concerts scolaires, je n’avais pas encore d’album je me produisais au club municipal de Nkongsamba, j’ai été introduit de cette manière par un imprésario qui m’a présenté comme le prince des montagnes, je me suis alors dit que ça sonnait bien», affirme l’enfant de Ngalmoa. Fils de pasteur, il a commencé à chanter à l’âge de cinq ans. Des années plus tard, à seize ans et demi, il fait connaissance avec la guitare qui ne le quittera plus. Prince devient tout de suite le chouchou du village Ngalmoa et ses environs. C’est le début d’une longue et glorieuse carrière qui se dessine pour ce jeune prodige qui quitte le lycée technique de Nkongsamba en classe de quatrième année pour aller à la conquête de la grande métropole économique du Cameroun Douala.

Toute sa famille s’était retournée contre lui parce-qu’ il avait abandonné ses études. Personne ne voulait le loger. Seule sa s ur aînée (Blandine Eyango) a été d’un grand soutien. Dans la ville portuaire Prince Eyango côtoie les grands noms de la musique camerounaise tels que: Nkotti François, qui lui a d’ailleurs donné la chance de s’exprimer au sein de son orchestre dans un bar-cabaret bien connu de la place. «Nkotti François m’a donné le courage simplement parce qu’il m’a d’abord ouvert sa porte et a cru en mon talent. Il m’a offert le privilège de remplacer temporairement le rythmeur des Black Styles, Mouelle Jean» déclare le montagnard. Dans les années 80 et grâce à son talent assez perceptible, il finit par être le guitariste de toutes les stars de la musique camerounaise de l’époque: Dina Bell, Moni Bilé, Joe Mboulé, Pierre de Moussi, Missé Ngoh, Penda Dallé, Axel Mouna, Tim et Foty, Ashanti Tokoto, Nkotti François… En 1983, il sort son 1er album intitulé «Nweringa», album qui n’a malheureusement pas connu de succès, mais a eu le mérite de retenir l’attention des critiques. En fin 1985, il s’envole pour la France d’où il revient trois mois après avec dans les valises, un nouvel album intitulé «Service Libre». Produit par Essaka Ekwalla cet album a connu un succès total et c’est le début de la gloire.

Le Prince des Montagnes
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A la fin de l’année 1999, il met sur pied une maison de production dénommée Prya music. Prince voulait ainsi donner un coup de pousse aux jeunes qui ont du talent. Grâce à sa capacité de détection des jeunes talents, tous les artistes qui ont été produits par cette prestigieuse et, aujourd’hui «défunte» maison de disque, ont eu du succès. L’on connaît Longuè Lnoguè, Jacky Kingue, Tanus Foé, Marole, Papa Zoé, Devi’s Mambo, Rosy Bush et bien d’autres. En près de trente années de carrière solo, Prince Eyango a une discographie conséquente, 12 albums au total; le dernier date de 2010 avec pour titre phare «école d’amour». Plusieurs distinctions honorifiques marquent de façon croissante la carrière artistique du Prince des Montagnes à travers le monde, ainsi que ses pensées positives et ses actions citoyennes pour son pays d’origine le Cameroun dont il a toujours su porter et hisser le flambeau au plus haut.

Ndedi Eyango et sa chère guitare
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L’artiste désormais sacré monument de la culture camerounaise, au regard de la richesse de ses uvres musicales, se lance dans un nouveau chantier: la promotion du développement du Cameroun. A travers le Groupe Eyango, il assure la continuité de sa vision d’ uvrer à la détection et à la promotion des futures étoiles de la musique camerounaise. Il est par ailleurs promoteur évènementiel. C’est dans le cadre de cette activité qu’il a fait vibrer Nkongsamba aux rythmes du festival des Arts, du Tourisme, de la Culture et des Coutumes du Moungo. A travers cet évènement fédérateur des peuples du Moungo dénommé Ebomba, le Prince des Montagnes entend contribuer de manière effective et réaliste à la revalorisation de la culture et de l’identité de ce département qui l’a vu naître et au développement du Cameroun en général.

Ebomba 2011: «Retour aux sources»

La ville de Nkongsamba abritera du 15 Avril au 1er Mai 2011 le festival culturel et traditionnel du peuple Ngoh Ni Nsongo

La nouvelle dynamique agissante pour la revalorisation de la culture Ngoh-Nsongo impulsée par le Prince Ndedi Eyango avec le soutien inconditionnel des autorités administratives et traditionnelles, des élites intérieures et extérieures; et l’adhésion massive des populations s’inscrit dans la démarche de retour aux sources d’une communauté à la quête de son identité. Après une première édition (08 au 14 février 2010) riche en émotion, en sons et en couleurs, Ebomba 2011 est un mouvement fédérateur du peuple des montagnes, qui ambitionne d’affirmer la volonté de toute une communauté de s’émanciper culturellement et économiquement sur la scène nationale. Tout en restant fidèle à son originalité, à ses options fondamentales de rassemblement, de pérennisation des valeurs traditionnelles et culturelles du peuple Ngoh Ni Nsongo, Ebomba 2011 sera aussi le carrefour d’affaires pour les entrepreneurs opérant dans les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la formation professionnelle et des technologies de l’information et de la communication. L’évènement regroupera à la fois les activités traditionnelles, professionnelles et grand public.

Ce sera l’occasion pour tous les participants d’allier réflexions (forums, séminaires, conférences), les cérémonies (cérémonie solennelle d’ouverture, messe cuménique), activités traditionnelle (bénédiction des chefs traditionnels à l’ouverture, rites, danses), activités sportives (marche sportive, lutte traditionnelle, mini tournoi de football, tour cycliste), activités culturelles (carnaval Ebomba, concerts géants, animations traditionnelles, concert de musiques religieuses, élection Miss Ebomba 2011, journée gastronomique, concours du meilleur orchestre scolaire, conférences Forum sur le tourisme), activités sociales (les journées de santé, du paysan, de la solidarité) et activités économiques (foire exposition et vente des produits artistiques et culturels Ngoh Ni Nsongo ainsi que d’autres produits de consommation courante et de première nécessité).

Ebomba puise son essence dans la tradition ancestrale du Moungo qui avait érigé en institution l’instant de rencontre des sages sous l’arbre à palabre du village agrémenté des sons de tam-tam, des chants et des danses. A cette occasion les grands dignitaires, sous la conduite du chef, dressaient le bilan de leurs actions et se fixaient de nouveaux objectifs à atteindre pour le bien être de leurs populations. Les objectifs de ce festival sont de revaloriser, promouvoir et pérenniser toutes les formes d’expressions culturelles du peuple Ngoh Ni Nsongo, bâtir un socle dynamique et efficace d’unité, de rassemblement, de fraternité et de solidarité entre les filles, fils et sympathisants, faire du paysage pittoresque de ce peuple un véritable pôle d’attraction touristique, impulser une nouvelle dynamique de développement au sein du peuple. Le groupe Eyango est une association à but non lucratif qui s’est donnée pour mission d’ uvrer pour la promotion du développement social et culturel au Cameroun à travers des actions spécifiques : l’information et la sensibilisation des populations sur les fléaux et les pandémies qui minent notre société, la prise en charge, la formation et l’insertion des jeunes démunis, la vulgarisation des TIC (Techniques de l’Information et de la Communication), la promotion de la culture Camerounaise.


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Le salon international de l’entreprenariat s’ouvre ce 1er mars à Nkongsamba

Le programme des manifestations, avec exposition-vente, conférences, foire commerciale, s’étend jusqu’au 13 mars prochain

Mardi 02 mars 2010
14H00: Ouverture du salon par le Sous-préfet de Nkongsamba 1er
16H00: Conférence sur le thème: «Les collectivités locales décentralisées pourvoyeuses d’emplois» ; Lieu: Institut Supérieur du Management du Manengouba (ISMAM)
Intervenants: 1- Fenkeu Jean François (Secrétaire Général de la Commune de Loum); 2- Djouamadji Joseph (Chargé d’étude à la Communauté Urbaine de Nkongsamba); 3- Ngongang Claude (Président de l’Association des Planteurs et Agriculteurs du Moungo); Modérateur: Messia Georges Francis (Rédacteur en Chef du journal La Vision du Moungo)

Mercredi 03 mars 2010
16H00: Conférence sur le thème: «Le rôle de la société de l’information dans le développement économique»; Lieu: Institut Supérieur du Management du Manengouba (ISMAM);
Intervenants: 1- Yves Mbeuntcha Yopa (Directeur Général Nations TV/Vision 4 Télévision); 2- Jean-Claude Noumbissi (Communicateur Port Autonome de Douala); 3- André Tatchum (Fondé de Pouvoir Communauté Urbaine de Nkongsamba/Consultant); 4- Sylvain Timamo (Commissaire du SIE2010, Dp journal SCORES2000); Modérateur: Jacques Ndounla Kwete (Rédacteur en Chef du journal de l’ISMAM)

Vendredi 05 mars 2010
14H00: Table Ronde sur les circuits de commercialisation et l’industrie au Cameroun animé par le Délégué Régional du Mincomerce
16H00: Inauguration officielle par le représentant du Gouvernement

Lundi 08 mars 2010
Journée Internationale de la femme (défilé)
19H00: Défilé de mode avec LE CLUB MODÉLISTE-COUTURIERS DU MOUNGO, les Confections MOUSSA et CHETOU

Mercredi 10 mars 2010
Tournoi de Bras de Fer et du jeu des dames avec l’appui de la Ligue Départementale du Sport pour Tous

Jeudi 11 mars 2010: Tirage au sort de la Grande Tombola du SIE-EDITION 2010

Vendredi 12 mars 2010 à 19H00: Prix des meilleurs artisans, meilleurs créateurs et Grand Concert de musique

13 mars 2010
9HOO: Excursion à la chute d’Ekom-Nkam
16H00: Remise des distinctions et diplômes de participation
21H00: Clôture du Salon

Image d’illustration
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Disparition du franco camerounais Ange Badou: la famille exige l’aide de la France dans les recherches

Le Procureur de Nkongsamba prêt à accepter l’aide française

Voilà plus d’un mois que le franco-camerounais Ange Badou a disparu au cours d’un voyage dans son pays d’origine, le Cameroun et précisément dans la ville de Nkongsamba dans la région du littoral. Au sein de la famille, c’est toujours l’incompréhension et la désolation de constater que les recherches n’avancent pas aussi vite. C’est d’ailleurs pour demander plus d’implication des autorités françaises dans les recherches, qu’un grand rassemblement s’est tenu samedi, 24 octobre 2009, au lieu dit Place de la République. Une centaine de personnes, membres de la famille, amis et proches du disparu ont répondu à cet appel de la famille Badou. Sur la banderole brandie sur le site de la manifestation, la famille exige désormais l’aide de la France, compte tenu de la nationalité française de Ange Badou. Depuis sa disparition en septembre 2009, « que fait la France ? », s’interroge la famille, dont Ekia Badou, la s ur aînée du disparu et également porte-parole de la famille dans cette douloureuse épreuve. Elle insiste sur le fait qu’il est important de rappeler que son frère possède la nationalité française et celle-ci ne doit souffrir d’aucune contestation, aux vues de certaines incertitudes sur le sujet.

La France a réagi
L’Elysée via son service Afrique, a réagi il y a quelques jours, suite à la correspondance adressée par la famille Badou à Nicolas Sarkozy, pour l’informer de la situation au lendemain de disparition du jeune homme au Cameroun. L’Elysée affirme avoir proposé l’aide de la France à la justice camerounaise, dans le but de jumeler les forces nécessaires pour trouver Ange Badou. Dans le courrier électronique adressé à la famille, l’Elysée indique que l’ambassade de France tout comme son consulat général au Cameroun, est disposés à se joindre au Procureur Général de la ville de Nkongsamba, pour poursuivre les recherches au cas où le besoin est exprimé. En effet, le Procureur n’a pas demandé l’aide française que ce soit sur les plans technique, judiciaire, ou concernant la police scientifique, selon le conseiller diplomatique adjoint en charge du continent africain. Une situation qui pourrait s’expliquer par le fait que récemment à l’ambassade de France à Yaoundé, l’on a affirmé être dans l’impossibilité de mettre les moyens humains et matériels pour rechercher le disparu, selon Ekia Badou. Mais apparemment, l’attitude de l’ambassade a changé entre temps, tout comme du côté du Procureur de la République de Nkongsamba, qui serait prêt à accepter toute l’aide venant des autorités françaises, selon Ekia Badou.

Grande mobilisation sur Internet
Pour mémoire, Ange Badou, de nationalité française et originaire du Cameroun, a disparu le 14 septembre 2009 à Nkongsamba, située à près de 200 km de Douala. Une disparition qui a fait perdre le sommeil à la famille Badou. Sur Internet, nombreuses sont les personnes émues par cette disparition comme le témoignent les près de 8 000 membres qu’on retrouve sur la page facebook de Ange Badou. De même, la famille Badou annonce pour bientôt, la création d’un blog qui sera entièrement consacré à Ange.
Affaire à suivre.

Marche du 24 octobre
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Nkongsamba: La campagne caféière bat son plein

Notre reporter a suivi une famille en pleine récolte pendant les fêtes.

La cueillette de café…
Ici, le jour se lève à 4h. Joël Kamguep étudiant à l’Ecole Supérieure de Gestion à Douala qui vient d’arriver pour donner un coup de main à son père raconte: « généralement c’est le père qui se réveille le premier et nous réveille. Nous courons alors appeler les amis du quartier qui ont accepté la veille de venir cueillir le café dans notre champ. On les appelle les « Pambé », parce qu’ils sont payés au sac ». Une trentaine de minutes après, tout est fin prêt. Et le bataillon peut se mettre en marche, dans la nuit noire, sous les cris des crapauds, grillons et autres animaux nocturnes. La plantation où ils se rendent ce mercredi 31 décembre est située à plus de 24 km de leur maison sise au quartier 8 bis. La mère de la maison ne s’y rend jamais, à cause de la distance jugée trop longue. « Des pick-up se rendent souvent à Ntoa. Mais elles s’arrêtent à la moitié du trajet. Et il faut payer 200Fcfa, puis continuer à pieds », révèle pour sa part Julio, le benjamin de la famille, élève en classe de troisième au lycée de Nlonako. Depuis l’enfance, ses deux frères et lui sont habitués à cette longue marche. Ce n’est pas le cas de Vasco, un voisin venu la veille. Ce matin, il ne s’est pas levé, se plaignant de la fatigue de la marche de la veille. Vers 8h, après près de quatre heures de marches, le groupe arrive devant la plantation, en pleine forêt. Deux femmes les y attendent avec des paniers. Ce sont des autochtones du coin. Elles sont aussi venues pour le « Pambé » (cueillir le café, Ndlr). Le père, Kemajou Daniel Apollinaire, infirmier chef retraité, se dirige vers un bosquet. Il en ressort avec un régime de bananes mures qu’il partage. Il s’en va ensuite à la limite sud du champ où il positionne chacun sur sa ou ses rangées. Le travail peut commencer. Pendant ce temps, il doit pulvériser les pieds de caféier infestés de fourmis avec un insecticide devant les cueilleurs.

La cueillette
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…Une partie de soupirs
La cueillette du café est loin d’être une mince affaire. « En dehors des fourmis à la morsure douloureuse et qui ne meurent jamais toutes après la pulvérisation, figurent des insectes qui sucent le sang et d’autres qui pénètrent dans les yeux, les oreilles juste pour gêner les travailleurs. C’est pourquoi certains s’enveloppent le visage avec des vêtements ou des herbes », révèle Julio. Les plus expérimentés s’en passent. Vers 15h, le travail s’arrête. C’est l’heure des comptes. Chaque « Pambé » est payé à 600 Fcfa par sac de cafés cueillis. Pendant que Julio et ses frères ont à peine un sac, les « Pambé » présentent entre 2 et quatre sacs. Certains « Pambé » sont payés sur le champ. D’autres le sont après toute la cueillette. Au moment de rentrer, il faut chercher de la nourriture, abondante dans ce champ. Chaque enfant fait son petit sac et l’on prend le chemin du retour, toujours à grandes enjambées.

Malgré les baisses successives qu’a connu le prix du sac de café, le métier continue quand même de nourrir son homme. Elle permet à l’infirmier retraité de payer la pension de ses deux fils dans des écoles d’enseignement supérieur privés et celui de son du dernier enfant du secondaire. Seulement, les choses se passent parfois mal. « Les voleurs de cafés rôdent dans les champs en cette période et transportent le café déjà cueillis et gardés. C’est pourquoi, il est désormais rare de voir les planteurs sécher leur café au champ. On transporte le café quand il est encore mouillé », précise Kemajou Daniel Apollinaire. Cette précipitation rend la tâche de l’agriculteur pénible. Car le café, lorsqu’il n’est pas séché, est lourd.

Pour les jeunes, la période constitue une aubaine. C’est pratiquement la seule source de revenue qui leur permet de se remplir les poches en périodes de fêtes et par conséquent de bien fêter. Seulement, dans cette ambiance de célébrations, la ville de Nkongsamba, autrefois 3e ville du Cameroun, ne cesse de dépérir.

Le repos sous les bananiers
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Nkongsamba: Un homme meurt après avoir consommé quinze sachets de whisky

Agongang Arnaud avait empoché 5000 Fcfa après un pari

Il était en train de boire dans un bar au niveau du carrefour jean 23 avec des amis dans la nuit du 19 au 20 décembre. Un homme est arrivé et a proposé le pari. Il s’est proposé et a avalé les quinze sachets de « fighter ». La soirée s’est poursuivie sans problème, mais le matin, on l’a ramassé presque inconscient au bord de la route toujours dans ce secteur
Eric, voisin

Un conducteur de moto taxi meurt après avoir consommé quinze sachets de whisky: la nouvelle, plutôt incroyable a fait le tour de la capitale du département du Moungo durant les fêtes de fin d’année. Selon des voisins du jeune homme qui était conducteur de moto taxi, tout est parti d’un pari passé dans un bar avec un autre monsieur. « Il était en train de boire dans un bar au niveau du carrefour jean 23 avec des amis dans la nuit du 19 au 20 décembre. Un homme est arrivé et a proposé le pari. Il s’est proposé et a avalé les quinze sachets de « fighter ». La soirée s’est poursuivie sans problème, mais le matin, on l’a ramassé presque inconscient au bord de la route toujours dans ce secteur », révèle Eric, le voisin. La maison où louait l’infortuné avec sa femme vidée de son contenu.

Au domicile de son père sis toujours au quartier 8 bis Terre blanche, la porte est fermée. Un tableau donnant le programme des obsèques est disposé devant la porte. « Ils sont encore au village pour l’enterrement », révèle un autre voisin ce dimanche 28 décembre 2008. Ce voisin nous indique toutefois le salon de coiffure où la femme du conducteur de moto taxi de 28 ans décédé peut se trouver. Là aussi, malheureusement, on nous apprend qu’elle n’est pas encore revenue du village Bamena. Toutefois, Carole, une collègue, semble bien informée sur le sujet: « le docteur a fait une autopsie de son corps. Il a diagnostiqué la présence du poison dans son corps. On dit que trois des quinze sachets contenaient de la cide. C’est ça qui l’a tué. Parce que je connais bien des gens qui boivent plus de whisky que ça et n’en meurent pas », dit-elle. Et de préciser: « la police a appréhendé le gars qui a passé le pari avec lui. Il se dit même que c’était un ancien prisonnier qui venait de sortir de taule. Et qu’il a fait ça à une autre personne avant. Seulement, le gars remarquant que sa gorge chauffait trop, il a bu de l’eau. Ce qu a estompé les effets de la cide. Mais cette fois, il a exigé que le gars reste devant lui et ne boive rien après ».

Quels étaient les mobiles de cet acte macabres? La question continue de tarauder les esprits des populations consternés de Nkongsamba. Certains s’avancent qu’i voulait le tuer pour le dépouiller, d’autres qu’il l’a fait par méchanceté. Mais le fait qu’il ait attendu dans la ville après son forfait réfute ces thèses. Quoi qu’il en soit, la justice permettra bientôt de faire la lumière sur cette affaire.

Nkongsamba, département du Moungo
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