Centre des Jeunes aveugles de Dschang: l’année 2017 démarre en fête

Une cérémonie d’échanges de v ux a réuni autour du directeur, Paul Tezanou, l’ensemble du personnel de cette institution d’encadrement qui entame sa 42ème année d’existence.

«L’année 2017 sera un peu difficile sur le plan financier, mais nous parviendrons à la traverser grâce à Dieu». C’est la substance du discours tenu par le directeur du Centre des Jeunes aveugles de Dschang, le 18 janvier 2017, dans les locaux de la structure, au quartier Siteu, dans la périphérie nord-ouest de la ville de Dschang.

Le patron a pris la parole à l’occasion de la cérémonie d’échanges de v ux de nouvel an avec tout le personnel qui y travaille. Malgré le contexte qui s’annonce très difficile, l’orateur a appelé tous ses collaborateurs à tout faire pour que les enfants aveugles dont ils ont la charge demeurent «des gens sans problèmes, non pas parce qu’ils n’en ont pas, mais parce qu’on leur apprend à regarder la vie avec espoir». Il en a profité pour remercier toutes les organisations bienfaitrices basées en Suisse et en France qui appuient régulièrement le centre.

Avant la prise de parole de Paul Tezanou, la représentante du personnel du Cejad, Christiane Suele, a tenu un discours de remerciements à l’endroit du directeur pour toute l’attention apportée en 2016. Elle a émis quelques v ux au nom de l’ensemble de ses collègues. Il s’agit dans un premier volet d’une revalorisation salariale souhaitée par tous les travailleurs de cet espace. Le second volet porte sur la construction d’une porcherie moderne dans la mini-ferme du Cejad, en lieu et place de celle qui existe en ce moment.

Le Centre des Jeunes aveugles de Dschang accueille, pour le compte de l’année scolaire 2015-2016, 30 pensionnaires venant de plusieurs régions du Cameroun. 13 personnes les encadrent au quotidien. Parmi ces encadreurs, on trouve des personnes aveugles et d’autres qui ont la vue. La structure comporte un dortoir, une plantation, une petite ferme d’élevage et un atelier d’artisanat. Les aveugles apprennent le braille au centre. Ils sont ensuite inscrits dans les différentes écoles classiques de la ville de Dschang. C’est le Cejad qui s’occupe de l’endossement de leurs épreuves en braille, ainsi que de la transcription en écriture normale de leurs copies, afin d’en faciliter la correction. Ceux qui ne peuvent plus aller à l’école se mettent à l’artisanat. Une boutique réquisitionnée au marché A de Dschang permet d’écouler les produits de cette activité. Le week-end, les pensionnaires s’adonnent aux travaux champêtres et à l’élevage.

Le Cejad célèbre en 2017 sa 42ème année d’existence. Il a vu le jour en mai 1975. C’est Paul Tezanou qui en est le fondateur. Pour sa mise en place, il a bénéficié du soutien financier et logistique de la Croisade des Aveugles de France, une association qui a changé de nom pour devenir «Voir ensemble». Paul Tezanou a vu le jour le 30 mai 1953 à Bafou dans une famille de 07 enfants. Il est né aveugle. Il a une s ur et un frère qui partagent le même handicap. Dès 1985, il dirige l’Association nationale des aveugles du Cameroun. En 2000, il est élu président de l’Union africaine des aveugles.

Depuis 2013, il préside l’Union francophone des aveugles, une association reconnue par l’Organisation internationale de la Francophonie et dont le siège se trouve à Paris. Parallèlement à cette fonction, il est depuis 2015 membre de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun. Il y officie comme chef d’antenne pour la région de l’Ouest. Il est par ailleurs le frère aîné d’Angelina Tezanou, artiste-musicienne, auteure de la chanson à succès «Baccalauréat reggae». Toutes les générations d’aveugles passés par le centre rêvent de réussir comme leur directeur.

photo du centre des jeunes aveugles de Dschang àà l’entame de la rentrée scolaire 2016-2017
Hindrich Assongo)/n

V ux de nouvel an 2017: une cérémonie à l’honneur de Chantal Biya

Près de 1500 personnalités féminines du Cameroun ont présenté leurs v ux à la Première dame samedi, durant une cérémonie tenue au Palais de l’Unité à Yaoundé

La traditionnelle cérémonie de présentation de v ux à la Première dame du Cameroun, Chantal Biya, s’est déroulée samedi, 07 janvier 2017, au palais présidentiel à Yaoundé. Pour la circonstance, près de 1500 convives, personnalités féminines et épouses de membres du gouvernement et du corps diplomatique se sont livrées de poignées de mains, d’accolades, ou de remise de bouquet de fleurs et à es séances photos avec l’épouse du chef de l’Etat.

Les épouses des membres du Corps diplomatique accrédité au Cameroun se sont en premier lieu prêtées à cet exercice. Un moment de communion singulière entre la Première dame et ses partenaires du volet diplomatique du Cercle des amis du Cameroun (Cerac). Chaleureuse et détendue, l’épouse du chef de l’Etat a partagé un verre d’amitié avec ces dames impliquées dans les uvres humanitaires.

Le deuxième tableau a invité sur la scène les délégations des épouses des membres des deux chambres du Parlement camerounais, celles des membres du gouvernement, de la Cour Suprême, ainsi que des responsables de l’administration centrale et des Etats-majors centraux du ministère de la Défense. Les épouses des responsables de la présidence de la République, des autorités administratives et des responsables des entreprises publiques et parapubliques leur ont emboitées le pas.

Dans ce ballet, on pouvait aussi reconnaitre, les femmes maires, les membres du bureau national de l’Organisation des Femmes du RDPC, ainsi que les membres des ONG. Enfin, les femmes d’affaires et les invités spéciaux ont aussi conduit des délégations auprès de Chantal Biya. De tous ses invités, dans la bonne humeur habituelle, la Première dame, infatigable, a serré la main.

Le côté festif de la cérémonie s’est déroulé autour d’un déjeuner, sous un air de variétés musicales. Au fil des heures, la cérémonie a pris la dimension d’une fête populaire avec l’entrée en scène d’une belle brochette d’artistes interprétant en live des titres à succès.


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Le chef de l’Etat camerounais reçoit les v ux de nouvel an

La cérémonie y relative se déroule vendredi au Palais de l’Unité de Yaoundé. Y prennent par des membres du gouvernement et autres corps constitués

Le palais présidentiel du Cameroun sis à Yaoundé abrite ce vendredi, 06 janvier 2017, la traditionnelle cérémonie de présentation des v ux de nouvel an au chef de l’Etat Paul Biya.

Sur ordre protocolaire, les membres du corps diplomatique ont ouvert le bal des échanges des poignées de mains avec le président. Ils sont suivis par les corps constitués nationaux et de la Cour suprême ainsi que des autorités militaires et religieuses du pays.

Les corps constitués nationaux retenues sont composées de 16 délégations à savoir le bureau du Sénat, les membres de la Commission nationale anti-corruption (Conac), des services de la présidence, de la délégation à la sureté nationale.

Les ambassadeurs et les membres du gouvernement camerounais ont également participé aux activités tenues au Palais de l’Unité. C’est le cas notamment du Premier ministre, Philémon Yang, du ministre des Finances, Alamine Ousmane May, de celui des Sports et de l’Education physique? Bidoung Mkpatt, et du ministre des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Comme à l’accoutumée, les personnalités retenues pour la circonstance arborent des costumes sombres et des tenues traditionnelles d’apparat pour les hommes, ainsi que des tailleurs et des robes pour les femmes.


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Afrique: les v ux de nouvel an de l’ASBL

Par le Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine (Cebaph)

Chers citoyens et citoyennes du monde, compagnons de la justice, l’égalité et la paix. C’est un honneur pour nous en tant qu’organisation de défense et de promotion humaine de nous adresser à vous en tant que militants, amis, sympathisants, partenaires de la société civile et partis politiques amis de notre association pour souhaiter à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2017!

Que l’année nouvelle soit meilleure que la précédente en matière de promotion des droits humains, de respect et de partage dans le monde entier. Qu’elle soit une belle occasion de paix des c urs et de concorde.

Le Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine, votre allié inconditionnel dans tous les combats multiformes pour la dignité et l’amour, demeure à vos côtés à tous, en tout, partout, et ce, en partenariat solidaire avec toutes les forces démocratiques et de progrès dans le monde, notamment nos organisations partenaires et nos amis…

Le Cercle Belgo-Africain pour la Promotion Humaine, fidèle à ses convictions, salue, félicite, remercie et encourage les défenseurs des droits humains et les partisans à demeurer au front des combats pour la liberté, la Paix et le développement durable.

Au cours de cette année 2016, les violations des droits de l’Homme, l’impunité ainsi que des situations dans lesquelles l’instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes est flagrante, se sont amplifiées au Cameroun, Tchad, Togo, Congo RDC, Lybie, Guinée, Mali, Centrafrique, Nigéria, Guinée Equatoriale, etc.
Il est temps que les communautés nationales rendent justice dans leur différent pays respectif en soutenant résolument leur peuple respectif dans leur quête légitime d’adoption et de mise en uvre consensuelles des réformes politiques.

A l’aube de l’année 2017, nous demeurons convaincus que les populations diverses qui, dans leur ensemble, comprennent et appuient nos actions, n’entendent plus se laisser entraîner dans des querelles partisanes et inutiles sur Internet et plus précisément dans les fora, qui n’avancent pas nos causes respectives.

Nous saisissons cette occasion pour renouveler à vous tous, nos sincères remerciements et nos compliments pour votre disponibilité et votre engagement citoyen pour les recherches des solutions idoines au triomphe de la liberté et de la vérité.

En saluant le sens de l’honneur et de la dignité de chacun et de chacune de vous, nous vous réitérons de rester vigilants, mobilisés et résolus à empêcher toute forme d’entrave à la démocratie et aux droits humains partout où vous vous trouverez.

Bonne fête et bonne année à tous.
Bonne et heureuse année 2017


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Message de nouvel an 2016 de l’UPC

Par l’Union des populations du Cameroun (UPC)

Kamerunaises, Kamerunais, C’est la fin de l’année, l’heure des bilans. Tout citoyen, chaque groupe organisé est interpellé d’une façon ou d’une autre dans cet exercice, qui témoigne du sérieux de la personne ou de l’organisation. L’UPC n’échappe pas à cette exigence ; c’est pourquoi au nom de tous mes camarades, je vous invite ici à partager des préoccupations qui nous semblent d’intérêt, en même temps que quelques perspectives viables pour notre pays.

Chers compatriotes,

Parmi les défis relevés en début d’année 2015, l’UPC avait insisté sur la réalité désormais largement partagée par les kamerunais : que pour véritablement améliorer les conditions de vie des populations, il ne fallait pas attendre grand-chose du pouvoir en place, fatigué, corrompu jusqu’à la moelle et qui a depuis longtemps montré ses limites ; mais, qu’il fallait poursuivre les luttes politiques et sociales ; qu’il fallait que les « progressistes » s’organisent davantage et soient plus solidaires dans l’action, afin de modifier le rapport de forces en faveur du changement véritable que les populations kamerunaises appellent de leurs v ux renouvelés.

Des luttes, il y en a eu tout au long de l’année et l’UPC a soutenu la plupart des combats menés par les kamerunais, pour la défense de leurs droits. Que ce soit, les étudiants, les journalistes, les déguerpis, les handicapés, les marins marchands, les retraités, les victimes de l’insécurité notamment dans les régions septentrionales du pays, les défenseurs des droits humains, les dirigeants et organisations politiques menacés dans l’exercice de leurs activités., chaque groupe s’est fait entendre et malheureusement encore, à tous les coups, le pouvoir a répondu par la répression.

L’année s’achève osons le dire, en apothéose, avec la 2ème audience du procès de Jean Marc Bikoko le 23 décembre 2015, au tribunal de 1ère Instance de Yaoundé, par un renvoi inédit : « .le 09 mars 2016, à la demande du Procureur, pour comparution du Sous-préfet et du Commissaire de police. » impliqués dans l’agression barbare qu’ont subie Bikoko et ses compagnons.

C’est une première en matière de décision de justice au Kamerun. Quel que soit le verdict final, il s’agit bel et bien d’une victoire dans la marche vers le respect du droit et des libertés publiques. Il est opportun de relever à cette occasion la pugnacité des avocats de la défense, Me Moualal Ruben et ses confrères, tout aussi bien que les dispositions encourageantes des magistrats en charge de l’affaire. Tout ceci montre que la lutte paye toujours, et augure des perspectives intéressantes pour l’année 2016.

Par ailleurs, avec d’autres organisations politiques et de la société civile, nous avons engagé la construction d’un pôle de refus du diktat du pouvoir réactionnaire de Yaoundé. Nous sommes fiers de reconnaître en certaines d’entre elles, des partenaires constants avec lesquels, nous posons clairement la revendication pour une transition démocratique dans notre pays, maintenant ! Dans le même temps, nous assurons avec ces partenaires et d’autres encore, la veille pour la défense des libertés publiques et l’incontournable nécessité d’élections libres, justes et transparentes.

Nous avons étendu nos relations jusqu’aux confins de l’acceptable, établissant même un cadre de travail commun avec nos « homonymes de l’UPC » qui ont signé une alliance avec le pouvoir en place ; notre souci est de ratisser large en vue de la recherche de solutions pour le changement véritablement positif dans le pays.

Ainsi, malgré quelques gains non négligeables, une prise de conscience accrue dans la population, 2015 n’a pas été l’année déterminante pour ce changement.

Par ailleurs, attentifs à la marche en avant de l’Afrique dans un monde qui bouge, notre souci à l’UPC en 2015, a été de soutenir, constamment, à la hauteur de nos moyens, les peuples en lutte pour leur souveraineté et leur bien-être. Il en a été ainsi, en particulier à l’endroit du peuple Burkinabé dont la révolution est en marche et mérite de tous les patriotes africains, solidarité, vigilance mais également patience et compréhension.

Ce qui manque .

Face à un pouvoir qui continue de se recroqueviller sur lui-même, ne suit que son propre agenda, n’écoute aucune autre voix, ignore dans un cynisme méprisant les cris du peuple en détresse, y compris ceux réprobateurs de son propre parti le Rdpc rattrapé par des man uvres électorales malsaines régulières ;

Face à un pouvoir dont les projets de développement consistent essentiellement en un grand marché de prébendes dans lequel les différents clans et copains se partagent les retombées, au mépris de la détresse d’une jeunesse en perdition, livrée à des aventures périlleuses ou perverses ici même ou vers des horizons incertains ; au mépris d’une population paysanne progressivement dépossédée de sa terre ancestrale ;

Face à un pouvoir qui n’a plus que l’alibi de l’insécurité à brandir pour justifier les hausses répétées de prix des denrées de première nécessité, le désengagement continu des services publics et la privatisation du peu qui reste dans le portefeuille de l’Etat ;

Oui, face à tout cela.Il faudrait une force organisée plus construite et plus conséquente, au service du peuple mobilisé pour l’amélioration de ses conditions de vie et la reprise en main de son pouvoir confisqué.

Il faudrait davantage d’engagement, de détermination, de constance et de dynamisme dans l’action.

C’est à ce prix et à ce prix seulement, que le rapport de forces s’établira en faveur du changement véritable dans notre pays.
Alors qu’elle année 2016 ?

La revendication pour une transition démocratique, maintenant, doit être l’arme fatale pour sortir le peuple kamerunais de ce bourbier. Il en sera fortement question cette année, sous le nom de « la Dynamique Sauvons le Cameroun ».

Cette transition en marche, propose au peuple kamerunais de se donner lui-même les moyens de poser les fondements d’une transformation de notre société sur une base consensuelle et démocratique, avec des institutions légitimes pour le bien-être des populations.

Elle consistera en la mise en place d’un Gouvernement de Transition dont le cahier de charges pourrait comporter, dans un délai raisonnable à convenir, des dispositions parmi les suivantes :

1. La restauration effective et immédiate des droits et libertés fondamentales ;

2. La refonte du système électoral afin de garantir des élections crédibles, incluant la nécessité d’une Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ;

3. L’amorce de la restauration de la mémoire collective des luttes du peuple kamerunais (nouvel adressage des rues et lieux publics, récupération des archives, etc.) ;

4. L’organisation d’une redéfinition collective des lois fondamentales qui régissent la vie de la Nation.

5. La mise en place d’une série de premières mesures sociales et économiques assurant des services de base pour les populations.

L’UPC, toujours soucieuse du devenir de notre pays et jalouse de la souveraineté du peuple kamerunais, est partie prenante de cette initiative. Elle invite tous les kamerunais où qu’ils se trouvent à s’y intéresser et à se mobiliser pour contribuer à sa réussite.

Tel est, chers compatriotes, l’un des principaux enjeux que l’UPC souhaite partager avec vous à l’aube de la nouvelle année, pour l’avènement dans notre pays d’une société de liberté, de souveraineté, de progrès et de justice, dans une Afrique unie et la coopération saine avec tous les autres peuples de monde.

« Un autre Kamerun est possible, d’autres choix sont nécessaires ».
Bonne année 2016 à toutes et à tous !

Douala, le 30 décembre 2015.


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Face au terrorisme, Paul Biya salue l’action de certains pays occidentaux et critique l’UA

Le chef de l’Etat répondait au discours du doyen du corps diplomatique jeudi, lors de la réception des v ux de Nouvel An 2015

Un peu moins de 24 heures après la diffusion sur Internet d’une vidéo attribuée au chef de Boko Haram et menaçant explicitement le Cameroun, le Président de la république a évoqué les actions de la secte, estimant qu’elle est «capable de revenir à la charge» quoiqu’«affaiblie» par les coups de l’armée.

A l’occasion d’un discours prononcé ce 08 janvier au Palais de l’Unité, lors de la cérémonie de présentation des v ux 2015 au Président de la République par le corps diplomatique, Paul Biya a adopté cette fois une posture moins triomphaliste par rapport aux propos tenus le 31 décembre dernier. Le chef de l’Etat indiquait notamment que Boko-Haram devrait «tirer des leçons» face aux pertes enregistrées à l’Extrême-Nord.

Considérant que ce groupe terroriste bénéficie de ramifications à travers le monde, et que la question de la lutte contre le terrorisme devrait être adressée ainsi de manière «globale», Paul Biya a particulièrement indexé l’Union Africaine. «A menace globale, riposte globale. Telle devrait être la réponse de la Communauté internationale, et notamment de l’Union africaine et de nos organisations régionales», a estimé Paul Biya, qui a par la suite donné les noms de certaines puissances internationales qui accompagnent le Cameroun.

L’extrait du discours de Paul Biya
«Je voudrais aujourd’hui insister sur le caractère global de la menace dont nous sommes l’objet. Ceux qui ont tenté d’asservir le Mali, ceux qui s’en prennent périodiquement à notre territoire national, ceux qui probablement ont influencé certaines factions en Centrafrique et ceux qui ont créé le chaos en Somalie, poursuivent les mêmes objectifs: Etablir leur pouvoir sur la bande sahélienne, de l’Atlantique à l’Océan Indien et y installer leur régime obscurantisme et impitoyable.

A menace globale, riposte globale. Telle devrait être la réponse de la Communauté internationale, et notamment de l’Union africaine et de nos organisations régionales. Nous ne devons pas nous bercer d’illusions. Bien qu’affaibli par les pertes qui lui ont été infligées, notre adversaire n’en reste pas moins capable de revenir à la charge. Ses coups de main au Nord du Mali, et ses attaques répétées contre notre territoire sont là pour nous en convaincre.

Il faut que l’on sache que la distance qui peut séparer un pays des zones de combat n’est pas une assurance tout risque. Pour ma part, je persiste à croire que la menace que représente les djihadistes : Boko-Haram et autres Shebab ne pourra être levé que par une mobilisation au niveau international. Beaucoup l’ont compris. Il reste à en tirer les conséquences. C’est le lieu pour moi de me féliciter du soutien multiforme que nous apporte non seulement l’Organisation des Nations-Unies, mais aussi certaines grandes puissances notamment les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Chine, la Russie et l’Allemagne. Nous les remercions de leur engagement déterminé à nos côtés dans cette lutte.»

La lutte contre Boko-Haram vue par les diplomates accrédités au Cameroun
Paul Biya prenait la parole jeudi à la suite du discours prononcé par le doyen du corps diplomatique au Cameroun, l’ambassadeur algérien Taoufik Malik. Ce dernier a également appelé à une action globale tout en saluant la «responsabilité» du Cameroun.

«L’année 2014 aura été malheureusement celle de l’acharnement aveugle d’un terrorisme abject sur le Cameroun dans sa partie septentrionale. A l’agression et aux assauts de la secte sans foi ni loi Boko Haram, sont venus s’ajouter les enlèvements de paisibles citoyens et innocents ressortissants étrangers. Je voudrais relever ici, au nom de mes pairs du corps diplomatique, que dans ce combat, le Cameroun a agi avec responsabilité et détermination, ne cédant à aucun chantage, et n’offrant aux criminels aucune opportunité de réaliser leur dessein. Nous nous réjouissons de cette mobilisation et de votre engagement sans cesse renouvelé à mener une lutte implacable contre le terrorisme, une lutte dans laquelle le Cameroun ne devrait pas se sentir seul, car le terrorisme lui est global, ne connaissant pas de frontières et exige ainsi une solidarité et une riposte toute aussi globale», a relevé Son Excellence Taoufik Malik.

Paul Biya, Président de la République du Cameroun
DR)/n

V ux de nouvel an du président de Conscience du Cameroun, Corantin Talla

Par Corantin Talla président de l’ONG Conscience du Cameroun

Chers concitoyens de l’intérieur et de la diaspora,chers jeunes camerounais des deux sexes, L’ONG Conscience du Cameroun, par la voix de son promoteur, basé aux États-Unis, vous adresse à toutes et à tous ses v ux les meilleurs pour l’année 2013. Conscience du Cameroun est une organisation non gouvernementale (ONG) engagée dans la sensibilisation des jeunes à la prise de conscience de leur part de responsabilité dans l’édification d’un Cameroun et d’une Afrique meilleurs. Or cela passe par l’évaluation objective de nos problèmes actuels, de leurs causes et des conséquences qui en découlent, afin de rechercher ensemble les voies et moyens de solutionnement de la crise multidimensionnelle qui mine notre pays et dont les aspects les plus saillants sont le sous développement, le chômage, la fuite des cerveaux, le manque de patriotisme, le tribalisme, l’abandon du terrain politique aux personnes du troisième âge, l’éruption d’une société de classes antagonistes, les inégalités criardes, etc.

L’ONG Conscience du Cameroun nous exhorte, jeunes camerounais de l’intérieur et de la diaspora à prendre Conscience du potentiel que nous représentons, de la force qui sommeille en nous. Nous avons l’obligation d’impulser une nouvelle donne sur les plans politique, économique, social, et culturel en nous engageant résolument à opérer les transformations dont notre pays a besoin pour s’affirmer dans le concert des nations et restaurer sa dignité. Il est grand temps pour nous, jeunesse camerounaise, de donner un contenu palpable, valable et futuriste à l’expression « fer de lance de la nation » très souvent utilisée comme assaisonnement des discours du politique. Pour cela, nous devons nous émanciper du stade des revendications passives d’un avenir meilleur, du pouvoir pour nous élever rationnellement, mais résolument vers la réalisation effective de nos rêves les plus osés, vers la conquête effective de ce pouvoir dans notre pays et partout où nous nous trouvons dans le monde.

Oui cela est possible si et seulement si nous rompons définitivement d’avec la dépravation des m urs qui gangrène tout le corps social camerounais et dont les corollaires sont la corruption, les détournements de deniers publics, le trafic d’influence, les fraudes électorales, l’homosexualité, le grand banditisme, la prostitution, etc. Oui, l’avenir peut être radieux, à condition que nous décidions de dompter et de néantiser l’inertie, à condition que nous refusions de mimer ces « élites » qui ont, des décennies durant, prêché la médiocrité et l’incompétence, qui ont fait de la tricherie leur mode opératoire de prédilection. Jeune fille, jeune femme, jeune homme de nationalité camerounaise de la diaspora et de l’intérieur, tu es personnellement responsable du devenir du Cameroun et de l’Afrique, tu es le principal garant de la paix au Cameroun et en Afrique. Evalue ce que le pays de tes ancêtres, les héros et martyrs de notre indépendance ont fait pour toi. Alors tu comprendras que tu dois beaucoup à ton pays. Que chaque jeune camerounais, du nord au sud, de l’est à l’ouest, émancipé des chaines du tribalisme et du clientélisme politicien, se lève et participe activement à la transformation de notre pays.

Commençons par nous inscrire massivement sur les listes électorales, faisons de la détention de notre carte électorale une question d’honneur et donnons l’orientation que nous voulons aux futures échéances électorales auxquelles nous ne devons participer que si les conditions de transparence électorale sont réunies. Faisons voir, faisons peser et faisons valoir ce que vaut la masse électorale jeune, afin que nul n’en n’ignore. C’est la condition sine qua non pour pacifiquement mettre hors d’état de nuire les politiques ripoux du pouvoir central et de l’opposition. L’heure de l’Afrique est arrivée. Oui l’heure du Cameroun est arrivée. Ne restons pas à la marge des grands bouleversements internationaux. Pas à pas, et de manière constante, assainissons la devanture de nos quartiers et villages respectifs et tout le pays s’en trouvera propre. Mettons notre substance grise, notre force physique à contribution pour construire l’avenir, c’est notre devoir le plus élémentaire. Mettons sur pied des stratégies efficaces pour prendre part au pouvoir et diriger autrement, c’est notre droit le plus légitime. Pour en jouir, nous devons le mériter. Pour le mériter, nous devons y travailler jour après jour. Pour y travailler nous devons nous organiser dans et à travers Conscience du Cameroun basée au Cameroun, aux USA et en Europe.
Dieu bénisse le Cameroun et ses enfants.
Bonne année 2013
Le Président

Corantin Talla président de l’ONG Conscience du Cameroun
Cameroo-Info-Net)/n

Message: Paul Biya s’adresse à la Nation ce soir

C’est dans le cadre des traditionnels v ux qu’il adresse à ses compatriotes

Il sera 20 heures ce soir. Comme tous les 20 heures des 31 Décembre. Paul Biya fera un discours radio et télédiffusé. Un rituel auquel les camerounais s’en sont habitués. Au point de s’en lasser, pour certains, tant il est vrai que son traditionnel discours est devenu un discours traditionnel.

Le schéma restera sans aucun doute le même: retracer les grandes lignes de l’actualité nationale à travers une esquisse de bilan. Annoncer les grandes lignes de l’action gouvernementale pour l’année qui s’ouvre et émettre des souhaits pour le nouvel an qui s’ouvre. Pour ce qui est du bilan, l’on peut légitiment s’attendre à ce qu’il revienne sur les émeutes « de la faim » du mois de Février 2008. Au fort des émeutes, Paul Biya avait fait une sortie médiatique pour le moins martial, jugeant que les jeunes camerounais, descendus dans la rue, avaient été « manipulés » par des « apprentis sorciers ». Quelques semaines plus tard il demandait à son gouvernement ce qui avait été fait pour anticiper de tels événements et « répondre aux préoccupations » des camerounais. Le président camerounais avait alors pris des mesures dans le sens de rehausser le pouvoir d’achat et provoquer la baisse des prix dans les marchés. Mais, l’efficacité de ces mesures reste mesurée. En outre, la récente modification de la constitution devrait figurer dans les grandes lignes du discours présidentiel. Le 31 Décembre 2007, il avait déclaré que la limitation des mandats « est une limitation à la volonté populaire ». En Mars 2008, le parlement a levé cette limitation des mandats présidentiels.
Le sujet est resté à l’ordre du jour, tant cette révision constitutionnelle semblait avoir été taillée à la mesure du président. La rétrocession de Bakassi au Cameroun ne saurait aussi échapper au discours du président. Tant, cette rétrocession a été précédée d’une intense bataille militaire, diplomatique et judiciaire. En abordant le sujet ce soir, Paul Biya devrait se garder de tout triomphalisme mais devrait en user à titre des bénéfices politiques. La mise en place progressive d’Elecam et la nomination récente des membres du conseil électoral sont aussi un élément qui pourrait alimenter le message du président. A cet effet, même si une certaine opinion considère que la commission électorale a été confiée au parti au pouvoir, dont les membres ont été nommés dans le conseil électoral, Paul Biya devrait évoquer la mise en place d’Elecam comme une avancée démocratique. Tout comme le processus de décentralisation qui a connu une évolution à travers la signature des textes y afférents et la réorganisation administrative du Cameroun.


A titre d’annonce, la mise en place du sénat, du conseil constitutionnel, la professionnalisation du système éducatif, la lutte contre le chômage etc. Sera-t-il écouté ? A l’observation, le désintérêt des camerounais pour ces messages de fin d’année ne cesse de grandir. Entre les églises, les festivités de toutes sortes, les camerounais semblent s’adonner à d’autres activités. Quoiqu’il en soit, la mobilisation est perceptible dans les médias. Des programmes spéciaux ont été aménagés pour recevoir des acteurs de la vie sociale. Afin de faire le bilan de l’année 2008, et aussi pour commenter le message du chef de l’Etat. Un message qui, quoiqu’on puisse penser, revêt une importance capitale pour l’avenir des institutions.


journal du Cameroun)/n

Bonne année 2009

La rédaction de Journal du Cameroun vous souhaite une bonne année 2009.

A 14h ce mardi 23 décembre 2008, le marché du Mfoundi grouille de monde. Il est quasiment difficile de circuler. Des camions et autres gros véhicules approvisionnent sans cesse les magasins sous les décibels de la musique qui emplit l’espace. Les clients ne cessent de garer leurs véhicules. En famille, en couple, en solo, tout le mode fait des emplettes comme si l’on avait attendu la fin d’année pour recommencer à vivre. Et devant cette soudaine affluence de la demande, les commerçants se frottent les doigts. Les prix ont grimpés. Ce qui ne rend pas la tâche facile aux consommateurs : « Tout coûte cher ici aujourd’hui. Je regrette d’avoir attendu ce moment pour faire mes achats », regrette Rica, présidente d’un établissement de service traiteur ». Même chanson chez Sylvie, hôtelière, qui dit être confrontée à une pénurie de poisson.

Mais les bouchers, eux, déplorent une diminution des acheteurs. « Les affaires vont moins bien que par le passé. A pareil moment l’an dernier, il y avait affluence devant nous », se plaint Zackari. Si la viande est peu sollicitée, les habits attirent particulièrement. Abdou, revendeur de pantalons jean déconseille de « s’approvisionner en cette période. Il faut attendre que les fêtes passent, les prix vont redescendre puisque les clients se feront rares », dit -il. Mais les citadins semblent tous atteint par une fièvre de l’achat. Et les adeptes des métiers circonstanciels disent en tirer grand profit. Marc est entouré de plusieurs de sapins synthétiques aux couleurs de différents verts. Certains sont foncés, d’autres clairs. Les prix, selon ses dires, varient de 1500 Fcfa à 6000 Fcfa. Il vend aussi des guirlandes de couleurs variées à 100 Fcfa l’unité. Un autre métier qui suscite la joie de ceux qui les pratiquent, celui de porteur. Stéphane, élève en classe de 4e, qui le pratique depuis la semaine surpassée dit gagner en moyenne 2500 Fcfa par jour. Seulement, l’arrivée massive des autres élèves au marché a diminué les sollicitations des clients. Dans cette atmosphère de préparatifs, il est une autre catégorie qui se fait beaucoup d’argent, dans les poches des clients distraits. Les pickpockets rôdent plus que jamais.


Journal du Cameroun)/n

Dans les supermarchés, bien qu’autant sollicités que les marchés, les pickpockets semblent heureusement absents. Les parents peuvent alors y acheter les jouets de leurs enfants en toute quiétude. Mais il faut payer le prix. Selon le responsable du supermarché Skt, une véritable ruée sur les jouets de son établissement est perceptible depuis quelques jours. «Tout passe. Les poupées, les voitures, les grands et les petits jouets, les jouets éducatifs, les petits ordinateurs. mais les affaires ne passent pas encore bien. On espère que ça va aller », espère t-il. A la Poste Centrale, jouets, Cd, livres et autres bouquins s’entremêlent désormais sur les stands. Là aussi, les parents affluent. Pelagie, gardien de prison est de ceux-ci : « Je paye en fonction des commandes des enfants. Mais il est des jouets que je ne puis acheter comme des pistolets. Nous avons choisi des jouets qui peuvent servir à l’évolution de l’enfant. C’est le cas de ces « games ». L’enfant a l’habitude de jouer avec mon téléphone. Je lui donnes donc ceci pour qu’il laisse désormais mon téléphone. Un autre a demandé une voiture télécommandée. J’ai vu que ça correspond au souci d’éducation. C’est pourquoi je le lui achète », précise t-elle.

Trafic dense
Une autre image de cette veille de Noël, c’est celle des fonctionnaires faisant le pied de grue devant les banques pour retirer leurs salaires. C’est également la longue attente des fonctionnaires sur les bordures des routes. Les véhicules de transport en commun sont pleins à craquer. Les taxis forts sollicités se raréfient. Et les conducteurs de taxi de se bomber le torse : « les gains ont augmenté. N’eurent été ces embouteillages, nous aurions des gains vraiment arrondis en ces périodes de fêtes », signale Cyrille, assis dans son taxi.


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