Par Jerónimo Osa Osa Ecoro, Secrétaire général du Parti démocratique de la Guinée Equatoriale (PDGE)
Le secrétaire général du parti gouvernemental Parti démocratique de la Guinée équatoriale (PDGE), Jerónimo Osa Osa Ecoro, a répondu aux déclarations du président des États-Unis, Barack Obama, lors de sa visite au siège de l’Union africaine (UA), à Addis Abeba (Éthiopie). Lors de son discours, Obama a critiqué le fait que certains mandataires africains restent longtemps au pouvoir.
Osa Osa a répondu à ces propos, justement à un moment où le PDGE, comme le reste de la Guinée équatoriale, est plongé dans les célébrations du 36e anniversaire du «Golpe de Libertad», qui commémore le moment où le chef d’État équato-guinéen, S. E. Obiang Nguema Mbasogo, s’est soulevé contre la situation interne chaotique qui ravageait le pays. Dans sa réponse, Jerónimo Osa a souligné comment la Guinée équatoriale s’est transformé de pays misérable et méconnu sur la carte du monde en un des États les plus avancés de l’Afrique et un exemple de paix et de stabilité, grâce précisément aux 36 années de gouvernement du président Obiang, qui a dirigé le pays vers un état de croissance économique, de démocratie et de cohabitation en paix:
– «Malgré vos excellentes intentions, sans aucun doute, le président des États-Unis manque de connaissances sur la vraie cause africaine. Barack Obama a commis l’erreur habituel de chercher des modèles et des solutions occidentales pour un peuple – le peuple africain – qui a vécu une histoire et une évolution complètement différentes et qui a donc besoin de modèles et de solutions africaines», a affirmé Osa Osa, qui a continué en disant:
– «Nous devons rappeler au président des États-Unis que les Africains ont été exploités par les mêmes habitants de son pays et d’autres parties du monde. Cette période de l’histoire a rogné énormément notre développement, empêchant notre développement à la différence du reste de la population mondiale. Il peut lui-même examiner dans sa propre famille les antécédents d’un crime si brutal contre l’humanité».
Après avoir rappelé que l’Afrique a également subi la colonisation des États occidentaux, Osa Osa a indiqué que les pays africains sont des démocraties très jeunes et en voie de développement et qui ont besoin de leur propre temps: «Nous vivons à la manière occidentale depuis peu de temps, principalement à cause des abus que les peuples occidentaux ont exercé dans notre continent. Par conséquent, à peine cinquante ans après, on ne peut pas nous demander de vivre de la même manière, de sentir le même et de nous organiser comme ils s’organisent par exemple aux États-Unis. Nous demandons au président des États-Unis et au reste de l’Occident de comprendre que chaque pays a besoin de son propre temps et de sa propre évolution».
– «La permanence ou la longévité au pouvoir de S. E. Obiang Nguema Mbasogo n’a jamais été pour qu’il s’est accroché personnellement au pouvoir contre la volonté populaire, mais il s’est toujours soumis à la consultation populaire pour son élection et a renouvelle son mandat comme leader charismatique élu par le peuple», a également déclaré le secrétaire général du PDGE, qui réitère également son souhait de prolonger les 36 années d’Obiang comme président: «Sa permanence a été pour notre pays longue et brève à la fois, qui nous a permis de vivre une stabilité sociale sans précédent, inédite dans notre histoire».
– «Dans ces 36 ans, les habitants de la Guinée équatoriale se sont transformé d’Africains misérables et anonymes en acteurs du sentiment de fierté et de dignité dont le président Obiang a parlé dans son discours devant l’Union africaine», a assuré Osa Osa. «Nous sommes donc l’exemple du fait que les mandats longs, s’ils sont sur la bonne voie, peuvent offrir une période d’établissement, de tranquillité et de stabilité à un pays en voie de développement et de renaissance comme le notre».
Le secrétaire général du PDGE a terminé son discours en déclarant que: «les trente-six années de démocratie, de développement et de liberté de la Guinée équatoriale répondent clairement à l’appréciation erronée de Barack Obama».
Jerónimo Osa Osa Ecoro, SG du PDGE, saluant le président de Guinée Equatorialeguineaecuatorialpress.com)/n
La Guinée équatoriale a abrité le 21 juillet la «conférence internationale de la lutte de l’Afrique contre le virus Ebola». Des engagements de 320 millions de dollars tenus par les pays présents
Le Centre de conférence de Sipopo, à Malabo, a abrité mardi dernier, 21 juillet, la «Conférence internationale de la lutte de l’Afrique contre le virus Ebola». L’événement a vu la présence de certains chefs d’Etat, des représentants de pays africains et d’institutions internationales, des représentants d’autres pays partenaires du continent dans la lutte contre l’épidémie de la fièvre à virus Ebola.
Le président de la Guinée Equatoriale, Obiang Nguema Mbasogo, hôte du sommet, a remercié les délégations venues à Malabo pour trouver des solutions à cette maladie qui touche certains pays d’Afrique de l’Ouest.
Plus de 11.200 personnes sont mortes de l’épidémie de fièvre Ebola, essentiellement dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (Sierra Leone, Guinée et Liberia), depuis qu’elle s’est déclarée en décembre 2013. Le Liberia avait été déclaré le 9 mai 2015 libéré de l’épidémie, mais a connu un nouveau décès lié à la maladie le 14 juillet.
Présent à cette conférence, le président du Zimbabwe et président de l’Union Africaine (UA), Robert Mugabe, a rappelé que: «L’objectif de cette conférence est de réfléchir, pour donner une réponse collective, afin de répondre aux menaces futures concernant cette maladie. Nous avons découvert que les institutions sanitaires de nos pays sont les armes que nous pouvons utiliser pour les recherches et nous ne pouvons rien obtenir sans une réponse collective.»
Les deux leaders ont plaidé pour la création du Centre africain pour la prévention et le contrôle des maladies endémiques en Afrique. Projet émis par les ministres de la santé africains.
Les personnalités présentes à Sipopo le 21 juillet ont procédé à une collecte de fonds qui a permis de récolter des engagements d’un peu plus de 320 millions de dollars (environ 191 milliards de F CFA).
Dans le détail des engagements financiers
Le président de la Guinée équatoriale, Obiang Nguema Mbasogo, a annoncé l’apport de trois millions de dollars par le gouvernement pour les trois pays touchés, ce qui représente un millions de dollars pour chacun.
Parmi d’autres, le président du Bénin, Thomas Boni Yayi, a annoncé l’apport de deux millions de dollars et le représentant du Nigéria a annoncé 4,5 millions de dollars; en plus d’autres aides, comme l’envoi de bénévoles aux pays touchés, du soutien technique et de la formation.
Le président de l’UA, Robert Mugabe (c) le 21 juillet à Sipopoguineaecuatorialpress.com)/n
Le représentant de la République populaire de Chine a souligné l’amitié existante entre le géant asiatique et le continent africain et a assuré un apport économique de cinq millions de dollars et deux millions de dollars pour le Fonds de lutte contre les maladies de l’UA.
Pour sa part, le représentant des États-Unis a annoncé un don de six millions de dollars pour travailler dans le renforcement de la formation des pays touchés, pour répondre aux situations épidémiologiques.
Le représentant de la Banque africaine de développement (BAD) a communiqué que cette institution avait déjà destiné 60 millions de dollars aux pays touchés et 150 millions de dollars pour l’UA. De plus, il s’est engagé à donner 300 millions de dollars qui seront destinés à un réseau de contrôle épidémiologique.
Des participants à la conférenceguineaecuatorialpress.com)/n
Les chefs d’Etat de la sous-région, réunis à Libreville les 05 et 06 mai, ont décidé de renoncer au projet d’Air Cemac. Obiang Nguema nouveau président de la Cemac, la libre circulation autorisée
12ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac – Communique final.
Convoquée en session ordinaire par Son Excellence Monsieur Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, Président en Exercice, la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’est réunie le 06 Mai 2015 à Libreville (République Gabonaise).
Ont participé à ces importantes assises, outre le Président Ali Bongo Ondimba, hôte du sommet:
. Son Excellence Denis Sassou N’guesso, Président de la République du Congo; . Son Excellence OBIANG Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale; . Son Excellence Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad; . Son Excellence Mahamat Kamoun, Premier Ministre, Représentant Son Excellence Catherine Samba-Panza, Présidente de Transition de la République Centrafricaine; . Son Excellence Luc Ayang, Président du Conseil Economique et Social, Représentant Son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun.
Ont également pris part, en qualité d’observateurs :
. Monsieur Ahmad Alam-Mi, Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ; . Madame Christina Martins Barreira, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Gabon ; . Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement;
Monsieur Pierre Moussa, Président de la Commission de la CEMAC, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour.
Outre les membres du Conseil des Ministres de la CEMAC, ont assisté aux travaux de la Conférence la Vice-Présidente et les Commissaires de la CEMAC, le Gouverneur et le Vice-Gouverneur de la Banque Centrale (BEAC), le Président du Parlement Communautaire, le Premier Président de la Cour de Justice Communautaire, le Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), le Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) ainsi que les premiers responsables des Institutions Spécialisées de la Communauté.
La douzième Conférence des Chefs d’Etat a été précédée par la vingt-huitième session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC), tenue le 22 décembre 2014 à Libreville.
La cérémonie officielle de la Conférence a été marquée par l’allocution du Président de la Commission et le discours d’ouverture des travaux du Président en exercice de la CEMAC.
Dans son allocution de circonstance, le Président de la Commission a présenté le contexte sous régional dans lequel se tient la présente Conférence. Celui-ci est caractérisé par la crise politico-sécuritaire en République Centrafricaine ayant entraîné notamment une situation d’errance pour la Commission de la CEMAC. Il est aussi marqué par le développement du terrorisme avec, en particulier, la menace de la Secte Boko Haram. Il est enfin influencé par l’effondrement du cours du baril de pétrole, principal pourvoyeur des recettes budgétaires de la quasi-totalité des pays de la CEMAC. Faisant l’éloge du renforcement de l’intégration, dont une étude montre qu’elle génère 2 à 3 points de croissance supplémentaires, le Président de la Commission a énuméré les acquis enregistrés tout au long du processus de construction d’un espace intégré. De ce point de vue, il a souligné les résultats des réformes au plan de l’intégration monétaire et économique, des politiques sectorielles communes, du Programme Economique Régional (PER) ainsi que du mécanisme de financement de la Communauté, la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI). Achevant son propos, le Président de la Commission a relevé la nécessité d’un renforcement du processus d’intégration, dans les domaines susmentionnés et espéré qu’au cours de leurs assises, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation donneraient des signaux forts pour un nouvel élan au dit processus, lequel reste tributaire d’une volonté politique soutenue ainsi que d’un environnement rasséréné et sécurisé.
A l’entame de son discours d’ouverture officielle des travaux de la Conférence, le Président en exercice de la CEMAC a souhaité la bienvenue à ses Pairs. Après avoir rappelé que la présente session s’ouvre dans un contexte sécuritaire sous régional préoccupant, dominé par la crise centrafricaine, il a rendu un vibrant hommage au Médiateur de ladite crise ainsi qu’à toutes les parties prenantes, pour leurs actions dans le processus de règlement de celle-ci. Il a appelé à la mise en place urgente d’un mécanisme de sécurité et de défense communes et loué les initiatives du Cameroun et du Tchad dans la lutte contre les massacres barbares de la Secte Boko Haram.
Poursuivant son propos, le Président en exercice s’est appesanti sur le contexte économique sous régional marqué par l’effondrement brutal du prix du baril du pétrole, principal levier de la plupart des économies de la CEMAC. Il a invité à une diversification structurelle de ces économies, autant qu’à un approfondissement de l’Intégration. Au regard des conséquences de la signature envisagée d’un Accord de Partenariat Economique global, il a formulé le v u de voir instituer un nouveau mécanisme qui garantisse un financement pérenne de la Communauté et de son Programme Économique Régional (PER).
La Conférence a débuté l’examen des points inscrits à l’ordre du jour par les questions de paix et de sécurité. Dans ce registre, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont salué les efforts consentis par la Communauté internationale, les pays-frères de la CEMAC ainsi que le peuple centrafricain pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans ce pays, en proie à une grave crise sécuritaire et humanitaire aux conséquences dramatiques. Se félicitant de la normalisation progressive de la situation en République Centrafricaine, la Conférence a décidé de la relocalisation immédiate et sans conditions du siège de la Commission de la CEMAC, de l’Ecole Inter-Etats de Douanes (EIED) et de la Carte Rose à Bangui d’une part, du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (GABAC) à Libreville d’autre part. Pour accompagner cette mesure, la Conférence a pris acte de l’engagement des Autorités centrafricaines à renforcer la sécurité des personnels et des infrastructures des structures communautaires ayant leurs sièges à Bangui.
Les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont une fois de plus rendu un hommage appuyé à leur frère, Son Excellence Denis Sassou N’guesso, Président de la République du Congo, pour son rôle de Médiateur dans la crise centrafricaine et l’ont encouragé à persévérer et à ne ménager aucun effort, jusqu’au terme de cette mission. Ils ont émis le souhait que le forum national de réconciliation en cours à Bangui, soit conduit avec sérénité et détermination et éclose d’un processus irréversible vers la sortie définitive de crise et le retour à la paix.
Echangeant sur la question sécuritaire en Afrique Centrale, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont exprimé leur profonde préoccupation quant à l’ampleur et au caractère récurrent des attaques de la Secte Boko Haram ainsi qu’aux incursions d’autres éléments armés sur les frontières et dans les Etats de l’Afrique Centrale. Ils ont décidé de soutenir les Etats de la ligne de front, le Cameroun et le Tchad, en souscrivant aux engagements financiers des Chefs d’Etat de la CEEAC lors du dernier Sommet de Yaoundé. En outre, ils ont décidé d’appuyer le projet du Sommet CEEAC/CEDEAO.
Examinant la question de la libre circulation des personnes, la Conférence a décidé de l’application immédiate de l’Acte additionnel y relatif sur l’ensemble du territoire de la CEMAC. A cet effet, les ressortissants des pays de la CEMAC sont autorisés à circuler sans visa, à l’intérieur du territoire communautaire, munis soit de la carte d’identité biométrique, soit du passeport biométrique, soit du passeport CEMAC biométrique homologué.
Tout en saluant l’élan de solidarité qui s’est exprimé au travers d’une avance à la République Centrafricaine décidée lors de leur Sommet du 25 juillet 2012 à Brazzaville et financée par prélèvement sur le compte «Financement des Projets Intégrateurs de la Zone CEMAC», les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont décidé du remboursement immédiat de cette avance, en s’appuyant sur les mécanismes de débit automatique en vigueur à la Banque Centrale.
Au sujet du financement du budget de la Communauté, la Conférence a rappelé l’obligation faite aux Etats d’apporter sans entrave leurs contributions audit budget et de reverser les produits de la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI), en déconnectant ce mécanisme des Trésors nationaux.
Sur la politique commerciale, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation se sont appesantis sur la situation actuelle des négociations de l’Accord de Partenariat Economique (APE) entre l’Afrique Centrale et l’Union Européenne. A cet effet, ils ont chargé Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA de jouer le rôle de parrain des négociations, assurant le leadership dans le dialogue politique en vue de la conclusion d’un APE régional, complet et équilibré. Ils ont adopté le projet de texte portant création, organisation et fonctionnement du Fonds Régional de l’Accord de Partenariat Economique (FORAPE).
Les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont pris acte de l’état des lieux du Programme Économique Régional (PER), et soutenu sa relecture en vue de son adaptation au contexte actuel.
Dans sa traditionnelle communication aux Chefs d’Etat, après avoir fait un bref aperçu de l’évolution économique de la CEMAC en 2014 et des prévisions pour l’année 2015, le Gouverneur de la BEAC a préconisé aux Etats de la CEMAC d’accélérer la diversification économique déjà amorcée, d’améliorer l’environnement des affaires, de mettre en uvre le PER et de favoriser l’intégration sous régionale. Citant les actions entreprises depuis son installation, le Gouverneur a évoqué l’exécution : de la feuille de route fixée par les Chefs d’Etat de la CEMAC, du Plan d’Action de la BEAC et du FMI, du Plan de réforme et de modernisation de la BEAC à l’horizon 2014, des mesures destinées à renforcer la COBAC et à améliorer le financement des économies de la CEMAC. Sur ce dernier point, il a souligné la récente augmentation du niveau des objectifs monétaires et de crédits de tous les pays de la CEMAC.
A la suite de cet exposé, la Conférence a demandé au Gouverneur de réfléchir sur les mesures d’accompagnement à mettre en uvre par les Etats pour le financement des économies.
Sur la préoccupante question de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont été informés des dispositions communautaires prises pour lutter contre cette épidémie. Ils ont soutenu l’initiative de l’adoption d’un budget spécial destiné au financement du Plan Sous Régional de prévention et de préparation à la riposte face à cette maladie et invité chaque Etat à contribuer à l’exécution de ce Plan. Enfin, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont validé le projet de Décision conjointe CEEAC/CEMAC portant adoption du Programme Régional de Sécurité Alimentaire de l’Afrique Centrale (PRSA – AC).
En matière de transport aérien, au regard des difficultés de démarrage de la Compagnie communautaire Air CEMAC, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont décidé de renoncer à ce projet.
Au titre des mesures individuelles, la Conférence a procédé aux nominations aux postes ci-après :
1. Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) : Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI, de nationalité tchadienne; 2. Vice-Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC): Monsieur Armand Guy ZOUNGUERE- SOKAMBI, en remplacement de Monsieur André NZAPAYEKE, pour la durée du mandat de la République Centrafricaine restant à courir; 3. Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC): Monsieur BOUBAKARY YERIMA HALILOU, de nationalité camerounaise; 4. Secrétaire Général Adjoint de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC): Monsieur Maurice Christian OUANZIN, de nationalité centrafricaine; 5. Secrétaire Général du Parlement Communautaire: Monsieur Parfait ETONG ABENA, de nationalité camerounaise, à compter du 07 Juin 2015.
Par ailleurs, la Conférence a demandé à la Commission de la CEMAC de mener une réflexion approfondie sur les modalités d’application de la rotation, en tenant compte de la sauvegarde des équilibres entre les pays.
La Conférence a salué le travail accompli par l’ensemble des responsables sortants dans l’exercice de leur mandat.
Au titre des Divers, la Conférence a approuvé les conclusions de la concertation prescrite entre le Président du Conseil des Ministres, le Président de la Commission de la CEMAC et le Président du Parlement Communautaire, quant aux conséquences de l’article 17 du Règlement Intérieur dudit Parlement. En outre, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont, à l’unanimité, soutenu la candidature de Monsieur Kordjé BEDOUMRA, actuel Ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad, au poste de Président de la Banque Africaine de Développement. Ils ont enfin décidé de prendre toutes les dispositions pour renouer avec la régularité des Sommets, conformément aux dispositions en vigueur dans la Communauté.
La Conférence a pris connaissance, avec satisfaction, des résultats atteints par la Communauté sous la très haute inspiration de Son Excellence Ali Bongo Ondimba.
Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat,de gouvernementet de délégation ont exprimé leurs sincères remerciements à leur Frère, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, pour ses actions multiformes en sa qualité de Président en Exercice de la Conférence. Ils ont aussi manifesté leur reconnaissance au Gouvernement et au Peuple Gabonais, pour l’accueil hautement chaleureux et fraternel, pour les délicates attentions dont chacun a été l’objet en terre gabonaise ainsi que pour l’hospitalité généreuse qui leur a été réservée tout au long de leur séjour à Libreville.
La Présidence de la Communauté sera assurée, pour compter de ce jour, par Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale, à qui la Conférence souhaite d’emblée pleins succès à la tête de la Communauté et assure son entière disponibilité. A cet effet, une passation des charges a été effectuée avec Son Excellence Ali Bongo Ondimba.
La 13ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC se tiendra à Malabo, République de Guinée Equatoriale.
Les travaux de la douzième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension réciproque et d’entente cordiale. /-
Fait à Libreville, le 06 Mai 2015 Pour la Conférence des Chefs d’Etat, Le Président en exercice, Ali Bongo Ondimba.
Photo officielle de l’auditorium réservé aux chefs d’Etat à Libreville les 05 et 06 mai 2015. Le drapeau du Cameroun, dont le chef d’Etat s’est fait représenter, ne figure pas sur la phototwitter.com/PresidenceGA)/n
A l’issue de la cinquième table de dialogue samedi, un accord a été conclu pour la réforme de nombreuses lois
Après une semaine de débats, en présence du président de la République de Guinée Equatoriale, tous les participants à la cinquième table de dialogue national ont signé l’accord issu de cette rencontre, qui comprend des nombreuses modifications des lois principales concernant les élections et les partis politiques. Aussi bien les représentants du gouvernement que ceux de l’opposition ont montré leur satisfaction avec l’accord. La journée de clôture s’est terminée par le discours du président, qui a comparé la grandeur de ce dialogue de conciliation avec l’acceptation par la Guinée équatoriale pour l’organisation de la prochaine édition de la CAN 2015.
L’accord a été signé aussi bien par le représentant du gouvernement – , le Premier ministre Vicente Ehate Tomi – que par les partis légalisés et tous les groupes politiques et les activistes indépendants qui ont participé à cette table de dialogue jusqu’à la fin.
Même si les factions de l’opposition ont abandonné la table de dialogue lors de la première journée de travail, elles ont repris le dialogue dans les journées suivantes. À ce sujet, certains groupes et activistes de la diaspora ont demandé au gouvernement aussi bien de rendre plus facile la légalisation de leurs partis que la libération de deux prisonnières considérées comme des femmes politiques. Vendredi soir, le Premier ministre Vicente Ehate Tomi a confirmé que ces deux questions avaient également été acceptées par le gouvernement et que, ce jour-là même, les deux femmes emprisonnées avaient été libérées.
Une bonne révision de lois
L’accord issu de la cinquième table de dialogue entre le gouvernement, les partis et les activistes politiques de l’opposition, aussi bien du pays que de la diaspora, comprend des nombreuses réformes de certaines des lois principales régissant les processus démocratiques en Guinée équatoriale. Parmi ces réformes, on trouve le pacte national contraignant conclu entre les partis – signé en 1993 – et ses nombreux révisions postérieures ou la Loi sur les élections au parlement (députés et sénateurs), parmi d’autres documents révisés.
Après une semaine de débats intenses, qui ont parfois provoqué des tensions parmi les représentants du gouvernement et les représentants de l’opposition, des nombreuses modifications – dont certaines importantes – ont été acceptées ; des modifications qui flexibilisent surtout le travail et le développement des partis politiques et des candidats indépendants. Par exemple, la nécessité de payer une caution de 30 millions pour la légalisation d’un parti politique a été supprimée. De même, il a été supprimé l’obligation d’avoir le soutien de cinq personnalités pour les candidats indépendants à la présidence, une norme qui sera substituée par la présentation de 300 signatures par district.
De plus, le gouvernement a accepté la révision complète de la Loi sur le financement des partis politiques et s’est engagé à améliorer la subvention de tous les mouvements et de renforcer la commission de contrôle du pacte national contraignant ; une structure créée justement pour contrôler le bon fonctionnement et le dynamisme des partis politiques.
Concernant les médias, des normes ont également été introduites afin que les médias de l’État réservent des espaces gratuits pour la publicité des différentes factions démocratiques et s’engagent à réaliser un traitement des informations proportionnel et neutre.
Le document se termine par l’acceptation à l’unanimité, par toutes les personnes présentes, de toutes ces modifications, de même que par leur expression de satisfaction pour la réalisation de cette table de dialogue. Ce texte comprend également les remerciements des participants au président, pour avoir convoqué cette rencontre historique.
Un aperçu de la salle, au Palais des conférences de Sipopoguineaecuatorialpress.com)/n
La grandeur d’un peuple
Le chef d’État a félicité tous les participants à ce dialogue «pour la haute qualité des discussions et pour la maturité politique des débats» ; même s’il a regretté «le manque de participation et le retrait volontaire de certains groupes politiques à cause de certaines exigences qui ne respectaient pas la Loi ni l’ordre juridique en vigueur et qui ne constituaient pas l’objectif fondamental pour lequel ce dialogue a été convoqué. Nous croyons que le consensus atteint a une portée nationale et bénéficiera le développement de la démocratie dans notre pays», a déclaré Obiang Nguema Mbasogo.
Le chef d’État a profité de l’occasion pour annoncer la célébration de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2015), qui aura lieu en Guinée équatoriale, et a réitéré l’importance d’affronter ce fait: «Hier, nous avons reçu une importante délégation africaine de la CAF qui est venue pour demander à la Guinée équatoriale d’accueillir les compétitions africaines de cette année-là, car il n’y a aucun pays voulant les accueillir. Et la Guinée équatoriale a accepté, car nous pouvons accepter ces jeux africains. Cette volonté élèvera de plus en plus le nom et les bénéfices de la Guinée équatoriale. Et c’est cela ce que nous devons faire, parce que la grandeur ne dépend pas des dimensions du pays, mais des habitants et de la volonté des fils de ce pays. La preuve de cela c’est justement la conclusion de ce dialogue. C’est pour cela que je vous félicite tous».
La journée- dont la date est inscrite dans l’histoire de la Guinée équatoriale- s’est terminée par la photo de groupe de tous les acteurs politiques.
De la part des partis légalisés, ceux qui ont signé l’accord sont les suivants: Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) ; Union populaire (UP) ; Convention libérale démocratique (CLD) ; Parti social-démocrate(PSD) ; Alliance démocratique progressive (ADP) ; Union démocratique sociale (UDS); Convergence sociale démocratique et populaire (CSDP); Parti de la coalition sociale démocrate(PCSD) ; Action populaire de la Guinée équatoriale(APGE); Union démocratique nationale(UDENA) ; Parti socialiste de la Guinée équatoriale (PSGE) et Parti libéral(PL).
Dans le cadre des partis non légalisés qui ont signé l’accord, on retrouve: l’Union de centre droite (UCD); Candidature indépendante (CI); Convergence pour la démocratie sociale rénovée (CPDSR); Mouvement pour l’autodétermination de l’île de Bioko (MAIB); Union populaire (UP); Parti national démocratique (PND); Front national de libération de la Guinée équatoriale (FRENALIGE) et Faction d’action populaire de la Guinée équatoriale (APGE). Parmi les activistes indépendants, on trouve Ramón Ecoro, de la Suède, ou le groupe de la société civile provenant du Gabon.
Photo de groupe à la fin de la table de dialogue nationalguineaecuatorialpress.com)/n
Monsieur le Président aux abois, Monsieur le Président vomi, exécré, vous par qui la révolte contre les dictateurs a commencé, oui, Blaise qui n’êtes plus à l’aise dans vos 27 ans de règne, voilà, le peuple vous demande de partir, et moi aussi.
Vous confondez Royaume et République, vous avez pris le pouvoir en assassinant Thomas SANKARA, une référence, un modèle, et vous croyiez que le peuple l’avait oublié? Vous avez essayé de vous faire un nom, croyant que votre longévité à la tête du pays allait effacer le sang indélébile de SANKARA qui est sur vos mains, le sang d’un frère et d’un ami que vous avez trahi. Vous avez sonné le glas pour vos collègues africains, ceux qui se maintiennent eux aussi au pouvoir en bidouillant les constitutions de leur pays, y semant la terreur et instituant une corruption qui nourrit leur entourage, appauvrissant leur pays.
Savez-vous que La France vous a déjà lâché, oui, elle est comme ça avec ses amis dictateurs africains. Souvenez-vous de BOKASSA, votre modèle, qui s’était auto proclamé Président à vie, puis Empereur. La France, sous de Gaule, Pompidou et Giscard l’avait accompagné dans ses folies, y trouvant même une manne en organisant le sacre impérial de la honte. Mais c’est la même France qui l’a jeté en pâture, faisant de lui par ses médias un objet de moqueries, cultivant sciemment racisme et mépris, l’élevant comme le symbole d’un Président d’une République bananière.
En ce moment, tous vos comptes bancaires en France en Suisse et ailleurs sont en train d’être bloqués. Tout ce que vous avez détourné pendant vos 27 ans d’usurpation de pouvoir et que vous avez caché à l’étranger, en Occident, vos amis perfides y font main basse en ce moment même, comme ils l’ont fait avec BOKASSA, avec MOBUTU, et ils feront bientôt la même chose avec SASSOU NGUESSOU, ainsi que OBIANG NGUEMA et PAUL BIYA.
Oui, vos camarades et collègues africains champions de la longévité présidentielle, du bidouillage constitutionnel, et du trucage des élections présidentielles sont eux aussi aux abois. Ils vous en veulent d’ailleurs très fort, car ils ont très peur que cette révolte se propage et se contamine en Guinée équatoriale, au Cameroun, dans les deux Congo, et aussi dans des pays africains où l’on transmet la fonction de chef d’Etat de père en fils.
Quant à vous, Monsieur SASSOU, il ne vous est pas conseillé de provoquer une autre guerre civile comme vous le fîtes du temps des ninjas et des cobras. Votre ami perfide Chirac n’est plus en forme pour légitimer votre illégitimité présidentielle comme ce fut le cas; 12 ans, puis 17 ans de pouvoir, il est temps de laisser le Congo respirer.
Et vous, OBIANG NGUEMA, ce n’est pas la peine de continuer vos man uvres qui ne trompent personne. Vous avez fait un coup d’Etat à votre sanguinaire d’oncle, l’ancien président. Vous vous préparez à vous faire remplacer par votre fils le dépensier, et vous demandez aux opposants de rentrer… 32 ans de pouvoir totalitaire, ça suffit, ça bouge au Burkina!!!
En ce qui vous concerne, Monsieur Paul BIYA, les votres sont en train d’essayer vainement de légitimer vos 33 ans de règne. Votre sagesse, votre prise de pouvoir non tâché de sang, et la paix qui n’est plus tout à fait votre référence depuis que vous avez déclaré la guerre à «Boco bandits», ces arguments ne tiennent pas du tout, et vous tremblez certainement comme vos confrères en ce moment. Faites comme votre prédécesseur, démissionnez tant qu’il est encore temps.
Messieurs les Présidents africains de la honte, vous qui, pendant des décennies, avez enfoncé votre peuple dans la frustration, la honte, et la corruption, vous qui avez bidouillé d’une façon ou d’une autre les constitutions, les lois et les résultats électoraux, qui êtes prêts à mettre à feu et sang vos pays pour garder vos fonctions éternellement, JE NE VOUS SALUE POINT.
André Bationo, du Burkina Faso; Hossein Baharvand de l’Iran; et l’Institut de médecine tropicale von Humboldt (IMT) du Pérou sont retenus cette année
L’Unesco a publié hier liste des lauréats de la deuxième édition du prix Unesco-Guinée Equatoriale pour la recherche en sciences de la vie. Il s’agit des chercheurs André Bationo, du Burkina Faso ; Hossein Baharvand de l’Iran ; et de l’Institut de médecine tropicale von Humboldt (IMT) de l’Université Cayetano Heredia au Pérou. La remise des prix aux lauréats aura lieu le 15 septembre prochain au Palais des conférences de Sipopo, à Malabo en Guinée Equatoriale. Les trois heureux gagnants recevront chacun un un chèque de 100 000 dollars, un diplôme et une statuette du sculpteur équato-guinéen Leandro Mbomio Nsue.
Le prix Unesco-Guinée Equatoriale est financé par le chef de l’Etat Obiang Nguema Mbasogo. Depuis son lancement en 2012, il s’est donné pour objectif de récompenser les projets et les activités des personnes, des institutions, d’autres entités ou organisations non gouvernementales, pour la recherche scientifique en sciences de la vie, dans le but d’améliorer la qualité de vie humaine.
Le Burkinabé André Bationo, retenu cette année est spécialisé en chimie et en fertilité du sol. I «Son travail a permis d’améliorer les techniques pour la production agricole en Afrique»], affirme l’Unesco. Le professeur Hossein Baharvand d’Iran est quant à lui spécialisé dans les cellules souches et en biologie du développement. Ses travaux, relève l’Unesco, ont contribué à développer de nombreuses et nouvelles applications dans la médecine régénératrice. Enfin, L’Institut de médecine tropicale von Humboldt (IMT), de l’Université Cayetano Heredia, du Pérou «a réalisé un travail de haute qualité, qui a contribué au contrôle des maladies telles que la tuberculose, la malaria, la leishmaniose, la leptospirose et le VIH/SIDA, entre autres», renseigne l’institution internationale des Nations-Unies.
Le chef de l’Etat camerounais est rentré le samedi 28 juin dernier, après deux journées passées à Malabo, en Guinée Equatoriale. Ce qu’il y a fait
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, et son épouse se sont rendus en Guinée Equatoriale le 26 juin 2014 pour prendre part, le même jour, à la cérémonie d’ouverture du 23ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine (UA). La deuxième et dernière journée de ce sommet organisé à Malabo a été marquée par une activité diplomatique du Chef de l’Etat.
Concertation sur la situation en RCA
La RCA est un sujet de préoccupation permanente des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la sous-région. C’est ainsi qu’en marge du 23ème sommet de l’Union Africaine de Malabo, le président Paul Biya a pris part levendredi 27 juin 2014, à une nouvelle concertation des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) sur la situation en République Centrafricaine.
Outre le Chef de l’Etat, les Présidents suivants ont participé à cette réunion: Denis Sassou Nguesso du Congo, Ali Bongo Ondimba du Gabon, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale, Miguel Trovoada de Sao Tomé et Principe, Catherine Samba-Panza de RCA, Idriss Deby Itno du Tchad, président en exercice de la CEEAC, qui dirigeait les travaux. La RD Congo était représentée par son Premier ministre, M. Matata Pognio. L’Angola et le Burundi étaient aussi représentés.
Le président de la Mauritanie, Mohammed Ould Abdel Aziz, prenait également part à cette concertation en sa qualité de président en exercice de l’Union Africaine, ainsi que le Secrétaire Général de la CEEAC, qui a présenté le rapport de l’organisation sur la situation en RCA, et les représentants spéciaux des Nations Unies et de l’Union Africaine.
Dans son propos liminaire, le Président Idriss Deby Itno a relevé que la situation en RCA demeure préoccupante malgré les efforts déployés par la CEEAC et le reste de la communauté internationale. Il a appelé les Etats membres de la CEEAC à continuer d’agir en faveur de la RCA afin de favoriser le dialogue et la réconciliation entre tous les fils et filles de ce pays.
L’objectif de cette concertation de Malabo était de dégager des pistes de solution en vue de l’adoption d’un nouveau cadre politique en RCA pour sauvegarder les acquis de la transition et parvenir à la tenue des élections en février 2015.
La présidente de transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza a présenté aux chefs d’Etat le point complet de la situation dans son pays au plan sécuritaire, humanitaire, politique et économique. Il en ressort que si globalement la RCA sort progressivement du chaos, les défis restent nombreux notamment au plan de la sécurité et de l’humanitaire.
Lors de leurs débats tenus à huis clos et qui ont duré plusieurs heures, Paul Biya et ses pairs ont fait des propositions constructives pour la pacification totale de la RCA.
Audiences
Après la concertation sur la RCA, le Chef de l’Etat camerounais s’est longuement entretenu avec le Président Obiang Nguema. Occasion pour le président de la République de féliciter son homologue pour la bonne organisation de ce 23ème sommet de l’Union Africaine et d’aborder d’autres sujets d’intérêt commun. Le chef de l’Etat s’est également entretenu avec son homologue béninois Thomas Yayi Boni.
Paix et sécurité en Afrique
Le Président de la République a pris la parole lors de la session publique consacrée aux problèmes de paix et de sécurité en Afrique. Dans son intervention, le Chef de l’Etat s’est appesanti sur la menace du terrorisme sur le continent. Il a souligné qu’aucun pays ne doit se sentir épargné par ce nouveau malheur. Il n’est que temps de faire barrage à l’avancée de ces nouveaux envahisseurs. Eh, bien entendu, notre organisation continentale a un rôle crucial à jouer en la matière.
Paul Biya a pris part au 23ème Sommet de l’UA à MalaboPRC)/n
Depuis la découverte du pétrole dans son sous-sol, elle réclamait plus de responsabilités dans la marche et la gestion des dossiers de la sous région
Il n’existe aucun Équato-guinéen dans l’équipe dirigeante. La Guinée équatoriale compte certes des directeurs, mais quand les grandes décisions se prennent au sein de la BEAC, nous ne sommes représentés par aucun de nos ressortissants. L’état-major de la BEAC est composé d’un gouverneur gabonais, d’un vice-gouverneur congolais et d’un secrétaire général tchadien.
Theodoro Obiang Nguema, Président de la Guinée équatoriale au lendemain de la réunion des chefs d’États de mars 2006
Lorsqu’a commencé l’exploitation du pétrole, le pays choisi de placer les retombées de cette activité dans des banques étrangères. Il critiquait déjà l’incompétence des dirigeants d’une institution (BEAC) qui l’avait snobée pendant plusieurs années. Un rapport du congrès américain critiquant la gestion faite par la Guinée de ses avoirs, pousse le président Obiang Nguema à déposer ses réserves de change à la BEAC. Celles-ci constituent aujourd’hui 50% des réserves de change de la sous région. Avec la nomination d’un de ses ressortissants à la tête de la Béac, on peut parler de Pari réussi pour Teodoro Obiang Nguema le président de la Guinée Equatoriale.
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Au Cameroun de nombreux intellectuels estiment, qu’avec la moitié de la population de la sous région, les meilleurs ressources humaines de la communauté et l’essentiel du potentiel de création de richesse des six États, le Cameroun aurait pu avoir mieux que les fonctions de second rôle que l’on réserve désormais à ses ressortissants dans les institutions de la sous-région. Mais d’un autre côté, on apporte une justification cohérente à cette situation. Certains analystes pensent qu’en confiant les commandes de la réforme à Obiang Nguema, les chefs d’Etat de la CEMAC envoient un signal fort sur le devenir de la sous région. Contrairement aux autres Etats de la sous région, la Guinée Equatoriale n’a pas été colonisée par la France et donc en subit moins les influences, contrairement au Cameroun, au Gabon et autres.
Et si la Guinée Equatoriale était la solution face à la France
La tâche sera grande pour le nouveau gouverneur de la BEAC et donc pour la Guinée Equatoriale. En 2006, une modification de la convention des comptes d’opérations a été signée entre la France et la BEAC. La réforme consistait à abaisser progressivement (en trois étapes, du 1er juillet 2007 au 30 juin 2009) de 65 % à 50 % la quotité des avoirs extérieurs de la BEAC obligatoirement déposés sur le compte d’opérations au Trésor français, et à n’appliquer les avantages consentis sur le solde créditeur en compte d´opérations qu’à cette seule quotité. L’intérêt de cette réforme était de donner une plus grande autonomie à la BEAC dans la gestion de ses avoirs et de ses réserves de change. Jusqu’à présent, aucun rapport n’a été rendu public sur la question, pourtant, il est un des points les plus critiqué dans la coopération financière entre la France et les pays de la zone Franc. En 2006, Obiang Nguema avait déjà demandé au gouvernement français de rémunérer ces dépôts. Une disposition difficile. Mais elle a finalement été acceptée. Actuellement, la Guinée attend de voir quel taux d’intérêt leur sera accordé. Les bénéfices que peuvent générer les avoirs des pays membres à la BEAC pourraient servir à financer d’importants projets notamment pour les pays dépositaires et pour la sous région.
Omar Bongo, Denis Sassou-Nguesso et Theodoro Obiang Nguema sont au c ur d’une affaire judiciaire liée à leurs fortunes et celles de leurs proches
C’est une première en France. La juge du pôle financier de Paris, Françoise Desset, a jugé recevable la plainte de détournement de fonds publics déposée par une ONG et qui vise trois chefs d’Etats africains. Denis Sassou Nguesso, président du Congo, Omar Bongo, président du Gabon, et Teodoro Obiang Nguema, président de la Guinée Equatoriale, sont soupçonnés de posséder à Paris et sur la côte d’Azur des biens immobiliers et mobiliers qui auraient été financés par de l’argent public détourné. Dans la journée de mardi, Françoise Desset, estimait que la justice française devrait enquêter sur la manière dont les trois chefs d’état africains ont constitué un important patrimoine dans l’hexagone (appartements, maisons, voitures de luxe). La décision de la magistrate, attendue depuis mars, fait suite à une plainte déposée en décembre 2008, pour « recel de détournement de fonds publics, blanchiment, abus de bien social, abus de confiance et complicités » par un citoyen gabonais, Gregory Ngnwa Mintsa, et Transparancy international (TI, France), une prestigieuse association de lutte contre la corruption et le blanchiment. La plainte de Gregory Ngnwa Mintsa est rejetée, mais pas celle de TI France. Cette position de la juge française fait déjà l’objet d’une discorde judiciaire en France, discorde qui cache en fait mal l’émergence d’une gêne politique. En effet sa position va à l’encontre de celle du parquet français c’est-à-dire l’instance représentant l’Etat français dans un procès criminel. En effet Le 20 avril dernier le procureur, c’est-à-dire le représentant de l’Etat français, s’était prononcé contre l’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire dite des Biens Mal Acquis(BMA). Le procureur estimait que les plaignants, les associations Transparency International France, Sherpa, ainsi qu’un ressortissant gabonais n’avaient pas juridiquement intérêt à agir.
D’après la chaine de télé TF1 qui rapporte aussi l’information, Me William Bourdon l’avocat des plaignants, aurait cependant salué cette décision qui est sans précédent parce que c’est la première fois qu’une enquête judiciaire est ouverte concernant le détournement d’argent public imputé à des chefs d’Etats en exercice. Est désormais possible l’identification et la poursuite de ceux qui, inlassablement et sournoisement, appauvrissent leurs pays, a-t-il commenté. A ses yeux, la décision met en lumière l’inanité du projet de l’Elysée de supprimer le juge d’instruction. Si le juge d’instruction était supprimé dans ce pays, une telle enquête n’aurait jamais eu une chance d’aboutir. L’appel est probable et le parquet devra alors assumer d’apparaître comme ce qu’il est, le bras armé de la raison d’Etat, a-t-il ajouté. En effet en se prononçant pour la recevabilité des plaintes, la juge fait un premier pas – hautement symbolique – vers une enquête approfondie, confiée à un magistrat instructeur, afin de connaître l’origine de l’argent déboursé en France. Si sa démarche aboutissait, cela ferait une jurisprudence importante pour les questions d’acquisition de patrimoine en France avec l’argent public des pays africains.
La discorde judiciaire qui parait aujourd’hui étonne bon nombre d’observateurs. Bien que la justice française n’accorde pas ses violons sur la démarche à adopter, une enquête aussi vaste que compromettante a été ouverte sur la question. Pour mesurer l’ampleur du scandale BMA, il faut revenir en mars 2007 et au dépôt, à Paris, d’une première plainte. Les poursuites émanent de trois associations: la Fédération des Congolais de la diaspora, Survie et Sherpa, un groupement de juristes. Leur démarche s’appuie en partie sur un rapport du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), intitulé Biens mal acquis… profitent trop souvent. Fort de ces éléments, le parquet demande à l’office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) d’enquêter. D’après le magazine l’Express, les policiers ont dressé la liste des présidents et de leurs proches, ils ont aussi recensé des adresses françaises, des comptes bancaires, des voitures, et un dossier d’une extrême richesse, au propre comme au figuré a été ainsi monté. Les avocats des personnes impliquées sans nier l’authenticité des découvertes vont plutôt faire de l’ergotage sur les droits de leurs clients. Par exemple comment comprendre qu’un fonctionnaire africain fusse-t-il le plus haut puisse posséder des biens à près de 300 000 Euros ?
Si complètes soient-elles, les investigations ne suffisent pas à convaincre le parquet d’aller plus avant dans les recherches. Le 12 novembre 2007, la plainte est classée sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée. Sous-entendu: Rien ne prouve l’origine frauduleuse de l’argent ayant permis ces dépenses, dont les intéressés eux-mêmes ne font d’ailleurs pas mystère. Les plaignants ont beau assurer que les présidents ne perçoivent pas des salaires compatibles avec un tel train de vie et que la plupart de leurs proches sont sans profession, le parquet estime, lui, qu’il n’y a pas matière à fouiller. Les dirigeants africains concernés crient au scandale pourtant les faits seraient très accablant. Quoiqu’il en soit avant qu’une information judiciaire soit ouverte, c’est-à-dire avant que la justice puisse enquêter, il va falloir attendre de savoir si le procureur fait appel ou non. On pourrait être fixé d’ici la semaine prochaine, mais pour sûr comme dans un feuilleton télévisé, une nouvelle saison commence avec son lot de rebondissement.
Les trois présidents mis en Causejournalducameroun.com)/n