Burkina Faso : tentative de coup d’Etat déjouée, quatre officiers interpellés

Près d’un an après l’arrivée au pouvoir du Burkina Faso du capitaine Ibrahim Traoré par un coup d’Etat, le gouvernement de transition a affirmé, mercredi 27 septembre en soirée, avoir déjoué la veille une tentative de putsch.

Quatre officiers ont été interpellés au Burkina Faso, soupçonnés d’être impliqués dans un « complot contre la sûreté de l’Etat », a annoncé le parquet militaire, au lendemain de déclaration du gouvernement affirmant avoir déjoué une tentative de coup d’Etat.

Le parquet militaire, « sur base de dénonciation digne de foi faisant état d’un complot contre la sûreté de l’Etat en cours et mettant en cause des officiers dont deux en fuite et quatre interpellés mis à sa disposition, (…) a immédiatement ouvert une enquête circonstanciée pour élucider les faits dénoncés », a précisé le procureur Ahmed Ferdinand Sountoura dans un communiqué consulté, jeudi 28 septembre, par l’Agence France-Presse (AFP).

Le gouvernement avait affirmé mercredi soir qu’une « tentative avérée de coup d’Etat a été déjouée le 26 septembre 2023 par les services de renseignement et de sécurité burkinabés ». Il assurait également vouloir faire « toute la lumière sur ce complot » tandis que le parquet militaire a de son côté lancé un appel à témoigner, « au regard de la récurrence des velléités et autres allégations de déstabilisation ».

En décembre 2022, le parquet avait déjà dénoncé une tentative de déstabilisation du régime et annoncé des arrestations de militaires.

Un an après le coup d’Etat

Mardi soir, des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de la capitale, Ouagadougou, à l’appel de soutiens du capitaine Traoré, pour le « défendre » face aux rumeurs de putsch qui agitaient les réseaux sociaux.

Cette tentative de putsch présumée survient quasiment un an jour pour jour après la prise de pouvoir par un coup d’Etat du capitaine Traoré, le 30 septembre 2022. Il s’agissait alors du deuxième coup d’Etat en huit mois que connaissait le Burkina Faso, miné depuis près de dix ans par des violences djihadistes sanglantes sur une grande partie de son territoire.

La junte au pouvoir a annoncé, lundi, la suspension de « tous les supports de diffusion » du journal français Jeune Afrique (version imprimée et site Internet) à la suite de la parution d’articles évoquant des tensions au sein de l’armée burkinabée.

Source, Le Monde avec AFP

Cameroun : un décret annonce la mise en retraite du Colonel Didier Badjeck

Une trentaine d’officiers issus de différents corps de l’armée camerounaise sont concernés par ce texte du président de la République.

Le chef de la division de la communication au ministère de la Défense fait partie du lot des officiers concernés par ledit décret. En effet, la gendarmerie nationale, l’armée de l’air, l’armée de terre et la marine nationale sont les corps concernés. Dans l’article premier de ce décret, il est précisé que : « les personnels officiers des Forces de défense dont les noms suivent ne concourant plus à l’avancement de grade et devant atteindre la limite d’âge de leurs grades respectifs au courant de l’année budgétaires 2019, sont à compter du lendemain desdites dates, admis à faire valoir leurs droits à la retraite et versés dans la réserve mobilisable pour une période de 3 ans renouvelables ainsi qu’il faut. »

Le colonel Didier Badjeck est censé partir en retraite le 6 avril 2019. Sa période mobilisable va s’étendre jusqu’au 6 avril 2022.

Cameroun: deux officiers tués par Boko Haram

L’armée camerounaise a annoncé lundi que deux commandants des forces gouvernementales ont été tués au cours d’une vaste opération militaire contre le groupe islamiste nigérian

L’armée camerounaise a annoncé lundi, 15 février 2016, que deux commandants des forces gouvernementales ont été tués au cours d’une vaste opération militaire contre le groupe islamiste Boko Haram.

Un porte-parole, le Colonel Didier Badjeck a indiqué que l’un des officiers a été tué après que son véhicule a sauté sur une mine dans la ville de Kerala dans l’Extrême-nord du pays.

« Nous avons détruit un centre de formation et neutralisé plus de 160 islamistes de Boko Haram », a indiqué le Colonel Badjeck.

Depuis cinq jours, les troupes soutenues par les forces spéciales camerounaises ont traversé la frontière vers le Nigeria voisin sous la bannière de la force régionale qui lutte contre Boko Haram.

Selon le Colonel Badjeck, plus de 100 islamistes ont été tués et des dizaines d’otages libérés.

L’armée camerounaise au front.
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Armée camerounaise: L’état major s’enrichit de 45 nouveaux officiers

Ils ont reçu leur parchemin. Cette cérémonie mettait fin au 28ème stage du certificat d’état-major.

Les officiers de nos forces de défense du grade de capitaine au moins viennent ici acquérir des compétences d’emploi nécessaires pour servir dans un état-major de niveau bataillon, ou équivalent.
Capitaine de vaisseau Joseph Tchouatat, commandant l’école d’état major

Tordre le cou au terrorisme, et au grand banditisme ! Tel semble être le leitmotiv des autorités camerounaises. Face à la recrudescence du phénomène des coupeurs de route dans la partie septentrionale du pays, les incursions répétées des pirates dans nos cités balnéaires, à l’exemple du triste feuilleton de Limbé, sans oublié l’audace luciférien des bandits qui narguent les hommes en tenues en pleine capitale politique, l’Etat a décidé de capitaliser les compétences des forces de défenses afin de faire face à ces menaces.

Outre la dotation d’équipements de pointe à certains corps de défenses, l’opérationnalisation de certaines unités spécialisées dans la lutte antiterroriste, notamment le bataillon d’intervention rapide (BIR), la formation des troupes occupe une place importante dans ce vaste chantier. Le stage du certificat d’état major qui vient de s’achever à Yaoundé entre en droite ligne de cette orientation gouvernementale. Pendant leur formation de cinq mois, les 45 nouveaux officiers ont reçu des enseignements spécifiques en stratégie militaire. « Les officiers de nos forces de défense du grade de capitaine au moins viennent ici acquérir des compétences d’emploi nécessaires pour servir dans un état-major de niveau bataillon, ou équivalent » a expliqué le capitaine de vaisseau Joseph Tchouatat, commandant l’école d’état major. Avant de prendre congé de ses pensionnaires, il n’a pas manquer de leur prodiguer ces quelques conseils « Gardez en vous l’esprit d’humilité et de loyauté envers vos chefs. Cultivez les idéaux d’honnêteté, d’objectivité et de professionnalisme ».

Depuis sa création il y a quatre ans, l’école d’état-major, structure autonome du centre d’enseignement militaire supérieur a assuré la formation de 200 certifiés d’état-major et 83 diplômés d’état-major, parmi lesquelles l’on enregistre la présence de huit étrangers, venus de la République Centrafricaine, du Burkina Faso et du Niger.


Journal du Cameroun)/n