Cameroun-Bamenda : Feicom et Onu-Habitat signent un accord en faveur du changement climatique

Il s’agit de la mise en œuvre du Projet de résilience au changement climatique du quartier Sisia, à Bamenda 3e.

Cette entente a eu lieu en marge de la 9ème édition du Sommet Africités qui s’est tenue du 17 au 21 mai 2022 sous le thème : « le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 de l’ONU et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ».

La signature de cet accord concerne la mise en œuvre du projet de résilience au changement climatique du quartier Sisia, à Bamenda 3e.

Précisément, il s’agit dans le cadre de ce projet de « rendre la ville de Bamenda en général et l’organisation des communautés du quartier Sisia en particulier, inclusives, sûres, résilientes et durables en améliorant notamment la gestion des déchets, la sécurisation des zones de captage d’eau, l’extension des réseaux d’eau sous conduits et leur assainissement qui contribueront à une meilleure qualité de vie pour les populations les plus vulnérables de Sisia et à l’élaboration d’une stratégie pour la résilience urbaine et le développement d’une politique urbaine nationale», indique le Feicom.

Pour mémoire, Africités est une conférence panafricaine organisée par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-A) qui réunit les dirigeants des villes et des gouvernements locaux ainsi que leurs associations pour faire progresser la décentralisation et la gouvernance locale afin d’améliorer le niveau de vie des citoyens.

Cameroun : Yaoundé 5e, commune la plus propre de la capitale politique

Le Jury international chargé d’évaluer et de déclarer les lauréats du Concours Villes Propres 2021, a livré son verdict le 5 octobre 2021 à Yaoundé. A l’occasion de la deuxième édition de cette compétition lancée en 2020.

 

 

 

La remise des prix s’est tenue au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes, en présence notamment de la Directrice Exécutive d’ONU Habitat.
Cette initiative portée par le Minhdu, visait à récompenser les Communes ayant mis en place les meilleures pratiques d’embellissement du milieu urbain. Au terme de la journée, 10 récompenses ont été décernées à différentes communes. La commune d’arrondissement d’ebolowa 2, dans la région du Sud, remporte le premier prix du Concours Villes Propres 2021. Elle est donc la collectivité la plus propre du pays.
Dans ce classement, les communes de la capitale sont peu représentées. Seule la  commune de Yaoundé 5e y figure. Classé en quatrième position, l’arrondissement du maire Bala Augustin est la plus propre de la ville siège des institutions.
Le classement des 10 premiers s’affiche en effet ainsi qu’il suit  : 1er prix Commune d’arrondissement d’ebolowa 2 ; 2e prix Mairie Douala 2éme ; 3e prix Buea ; 4e prix Mairie de Yaoundé 5eme ;5e prix Commune de Mokolo dans l’Extrême-Nord ; 6e prix Mairie De Bangangté ; 7e prix Commune d’Arrondissement de Garoua 2ème ; 8e prix Mairie Bertoua 1er ; 9e prix Commune de Nganha. Un  Prix spécial a été décerné à la Commune de Mbengwi.

La commune d’Ebolowa remporte la somme de 100 millions de FCFA.  La commune de Douala 2e  empoche la rondelette somme de 85 millions de FCFA. Buea reçoit 75 millions de FCFA. Les communes de Yaoundé V et Mokolo dans l’Extrême-Nord prennent respectivement les 4ème et 5ème places pour des récompenses d’une valeur de 70 et 65 millions de FCFA.  Bangangté (6ème) et Garoua II (7ème) bénéficient de 60 et 55 millions de FCFA. Les 8ème et 9ème positions sont consacrées aux communes de Bertoua I et Nganha dans l’Adamaoua avec des primes de 50 et 45 millions de FCFA.

A noter que l’an dernier, le prix du Concours Villes Propres 2020 était revenu à la commune de Limbé, région de Sud-Ouest.

Cameroun : les solutions de Célestine Ketcha Courtès pour vaincre les bidonvilles

Le sujet était au centre d’un échange le 03 octobre entre les dirigeants d’Onu-Habitat, le ministère  de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu) et les élus locaux. 

 

 

 

Sur la table, la question de la rénovation des villes, au regard de l’avancée fulgurante des bidonvilles. Les assises présidées par le Minhdu,  ont connu la présence de la directrice exécutive de l’Organisation des Nations unies pour l’Habitat, Maimunah Mohd Sharif, et celle de élus locaux.
Au terme du partage d’expériences, le ministre Célestine Ketcha Courtès a invité toutes les parties prenantes à placer les élus locaux au cœur du développement local.
Ainsi, puisque ladite rénovation se passe au niveau des territoires, le Minhdu a demandé aux maires de prendre le problème à bras-le-corps. Elle les exhorte à s’engager résolument afin de bénéficier de l’accompagnement des structures sectorielles.
Les autorités locales ont été appelées à la capitalisation et à la facilitation de l’adoption des bonnes pratiques de restructuration au niveau national. A cet effet,  » les maires doivent impérativement se procurer le nouveau programme des villes pour savoir où nous allons », a insisté Célestine Ketcha Courtes.
En retour, elle a interpellé le Fonds d’équipement et d’intervention intercommunal (Feicom), la Maetur, la Mission d’aménagement et gestion des zones industrielles, le Crédit foncier à accompagner le renforcement des capacités des autorités locales pour accélérer le processus de rénovation urbaine décentralisée.
D’après les experts de la Mission d’aménagement et d’équipement des terrains urbains et ruraux, la ville de Yaoundé accueille chaque jour, environ 430 personnes, celle de Douala, environ 530 nouveaux arrivants. Et 70% des habitants de ces deux grandes villes du pays, et bien d’autres encore, vivent dans des bidonvilles, encore appelés quartiers mal structurés. Cela entraîne une occupation anarchique et un développement désordonné des métropoles.

Développement urbain: Yaoundé reçoit la 2e conférence de l’ICCCASU-II

Les travaux y relatifs se dérouleront du 12 au 17 décembre 2017 sur le thème «Développement urbain intelligent: des actions locales vers le global». Y sont attendus, des experts américains et d’Asie.

Les travaux de la deuxième Conférence internationale sur l’urbanisation durable au Canada, en Chine et en Afrique (ICCCASU-II) se tiendront au Cameroun du 12 au 17 décembre prochains sur le thème «Développement urbain intelligent: des actions locales vers le global». Cette conférence sera, selon le ministère de l’Habitat et du Développement urbain, «une opportunité pour développer des thématiques en relation avec les défis urbains de l’heure au Cameroun (désordre urbain, mobilité urbaine, sécurité foncière, utilisation des TIC…). Des thématiques susceptibles de faire l’objet des travaux de recherche portés par les universités locales, et dont les produits seront utilisés par le politique comme solutions aux enjeux du développement urbain durable dans notre pays»

Une mission d’experts du Programme des Nations Unies pour les établissement humains (Onu-Habitat) et de l’Université d’Ottawa au Canada s’est rendue à Yaoundé au Cameroun du 25 au 29 avril 2017 afin d’amorcer les préparatifs y relatifs. Cette équipe du Comité Scientifique de cet évènement est composée de Huhua Cao de l’Université d’Ottawa, Co-président de l’ICCCASU; Alioune Badiane, Co-président de l’ICCCASU; Claude Ngomsi de ONU-Habitat et Mme Brooke Ward de l’Université d’Ottawa. Durant leur séjour, ils ont échangé avec le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou, sur l’état d’avancement des préparatifs ainsi que les modalités d’organisation de cette conférence internationale.

A cette occasion, le ministre Jean Claude Mbwentchou a signé avec ses hôtes, un Memorandum d’entente qui définit les règles devant régir la coopération entre le gouvernement camerounais, Onu-Habitat et l’Université d’Ottawa. Il s’agit entre autre de l’appui scientifique à l’organisation de cette conférence qui regroupera les experts venus d’Afriques d’Europe et de Chine afin e débattre sur la problématique de l’urbanisation durable et d’échanger sur leurs expériences diverses. «Nous comptons rassembler les meilleurs experts du monde, surtout de Chine et du Canada, pour venir partager avec les Africains. C’est un partage triangulaire entre trois continents : l’Afrique, l’Amérique et l’Asie, pour sortir l’Afrique de la pauvreté et pour construire des villes humaines et intelligentes en concordance avec le Nouvel agenda urbain approuvé en octobre 2016 à Quito en Equateur», a indiqué Alioune Babiane, co-président de la conférence.

 

Onu-habitat/Minepat: un accord de contribution signé

Le partenariat a été signé à Yaoundé, mardi 16 février 2016, dans l’optique d’améliorer le paysage urbain et d’assurer le suivi des experts camerounais

A travers une contribution financière évaluée à 173792 euros soit environ 114 millions de Fcfa, l’Onu-habitat s’engage face à l’Etat du Cameroun. Objectif, l’accompagner dans l’élaboration des plans de secteurs aux abords de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, mais également dans les communes de Yaoundé IV, Mfou et Bikok. Ledit accord vise à doter les secteurs concernés d’outils de planification et de contrôle de l’occupation de l’espace pour une plus grande maitrise de leur développement à court et moyen terme.

Le sous-secrétaire général des Nations unies, par ailleurs directeur exécutif d’ONU-habitat, Joan Clos, s’est dit satisfait de la signature de cette convention car la contribution de son institution apportera au Cameroun un appui technique pour la formation des agents de la Maetur. Il sera également question pour l’institution de consulter les populations à la base, et de mener à terme des travaux d’experts au niveau de chaque secteur. Coût total de ces travaux : 1078315 euros soit un peu moins de 707 millions et demi.

Un soutient de plus pour l’urbanisme camerounais.
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Urbanisation: une formule nationale proposée

Le Directeur exécutif de l’ONU-Habitat et les experts camerounais ont procédé mardi, 16 février 2016, au lancement de la formule de la politique urbaine

Les experts camerounais et le directeur exécutif de l’ONU-Habitat Joan Clos ont procédé au lancement de la politique nationale urbaine.

Le document « Politique nationale urbaine » permettra d’inventer, de dessiner et de réaliser la ville de rêve et pour y parvenir, ONU-Habitat apporte son expérience et son appui. Ledit document est un outil qui aidera à prévenir toutes les équations difficiles liés à l’urbanisation: les bidon-villes, l’assainissement, la promiscuité, la voirie, l’espace vert. Un délai de 03 mois a été donné pour la mise en uvre de cette formule.

Pour l’atteinte de cet idéal urbain, le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Jean Claude Mbwenchou s’est voulu rassurant. Des experts camerounais des professions spécialisées notamment les architectes, les urbanistes, les ingénieurs de génie civil, les ethnologues seront associés à ce projet.

Toutefois, des réserves ont été émises sur le model « copier-coller » de l’occident où les villes ont été simplement agrandies. Yimgaing Moyo de l’ordre des urbanistes propose que l’on ne délocalise pas les populations, que l’on puisse leur offrir des villes dans leurs villages, tout en respectant les spécificités de leurs régions, leur mode d’habitat, leurs us et coutumes. Pour sa part, Anne-Marie Medou Nonga représentante des architectes, s’interroge sur l’apport des architectes nationaux dans cette opération, craignant ainsi l’importation de spécialistes influencés par des clichés qui n’ont rien à voir avec la réalité locale. « Partout dans le monde, les architectes sont les créateurs des villes et cela devrait aussi être vrai pour ceux du Cameroun qui ont étudié dans les mêmes écoles étrangères que les autres », a-t-elle fait remarquer.

Il ne reste plus qu’à être patient et à attendre ces changements qui donneront un visage tout autre au paysage urbain camerounais.


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