Selon Dlaminy Zuma, l’UA est « la plus proche des réalités africaines »

La présidente de la Commission de l’Union africaine l’a indiqué hier à Alger, estimant que l’ONU, la France ne sont pas plus efficaces sur le continent

L’Union africaine est « la plus proche des réalités » du continent et la plus adaptée à résoudre ses problèmes, a indiqué jeudi à Alger la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini Zuma.

« Notre sécurité globale est de la responsabilité du Conseil de sécurité des Nations Unies, mais nous, Africains, avons réalisé que l’ONU nous ramène parfois des solutions qui ne sont pas réalistes pour l’Afrique », a affirmé la responsable africaine citée par l’agence APS, à l’issue d’un déjeuner de travail offert par le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra aux chefs de délégations et chefs de diplomatie des pays du Mouvement des non-Alignés, qui s’est clôturé à l’ouest d’Alger.

Cette situation, selon Mme Zuma, fait que « l’UA a décidé d’avoir son propre Conseil de sécurité, et son architecture de paix et de sécurité, afin de faire face aux conflits » qui secouent le continent.

Citant des cas concrets, la haute responsable africaine a argué que « Si vous prenez le cas de la République centrafricaine (RCA), ceux qui souffrent le plus sont les troupes africaines qui sont engagées là-bas. Des troupes françaises y sont aussi. Mais si les troupes africaines n’y étaient pas, ça serait un désastre humanitaire », a-t-elle annoncé.

Selon elle, « l’ONU se contente de débattre, mais l’UA est sur le terrain. C’est le même cas en Somalie », où des troupes africaines y opèrent également.

A propos de la situation en Libye, la présidente de la Commission de l’UA a estimé que la rencontre informelle qui s’est tenue la veille à Alger était une occasion pour « unir nos forces en tant qu’Arabes et Africains pour aider la Libye et son peuple » à parvenir à la stabilité.

Nkosazana Dlamini Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine
cdn.mg.co.za)/n

Ban Ki-Moon: « des gratte-ciels sont construits par le dur labeur des migrants »

Le secrétaire général de l’ONU a participé hier à l’ouverture du Forum mondial sur la migration et le développement

A l’occasion de l’ouverture mercredi du Forum mondial sur la migration et le développement, qui a lieu à Stockholm en Suède, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a rappelé que plus d’une personne sur trente dans le monde est un migrant et que la migration est un phénomène qui touche tous les pays.

« J’ai vu des petits villages dans des pays en développement qui se vident de ses jeunes gens qui partent à la recherche de meilleures opportunités. J’ai vu des villes en pleine croissance où des gratte-ciels sont construits par le dur labeur des migrants et des Etats développés dont l’économie est en partie alimentée par les contributions des migrants », a déclaré M. Ban.

« Ensemble, nous avons travaillé pour saisir les opportunités qu’apporte la migration, pour reconnaître ses avantages et trouver des réponses aux risques qui y sont liées », a-t-il ajouté en saluant la déclaration historique adoptée à l’issue d’un dialogue de haut-niveau de l’Assemblée générale sur la migration et le développement l’année dernière qui reconnait clairement l’importance de la question de la migration

Le chef de l’ONU a souligné que le monde a tout à gagner de la migration si celle-ci est convenablement gérée, mais aussi beaucoup à perdre si elle ne l’est pas. C’est pour cela que M. Ban a exhorté les pays du monde à établir des voies régulières, sûres et ordonnées pour la migration, qui sont respectueuses des droits de l’homme des migrants, quel que soit leur statut.

Ban Ki-Moon a rappelé qu’il a proposé un plan en huit points pour la migration, qui appelle à la protection des droits de l’homme, la lutte contre les exploitations, l’assistance aux migrants qui se trouvent bloqués, la sensibilisation du public, l’intégration de la question des migrants dans le cadre de la préparation du programme de développement, la collecte de données fiables et le renforcement des partenariats.

Pour cela, il est important, selon le secrétaire général de l’ONU, d’assurer la protection des droits des migrants et lutter contre la discrimination, garantir les droits des travailleurs migrants qui sont employés de maison et assurer la protection des enfants.

Ban Ki-Moon: Tout le monde a à gagner de la migration
Droits réservés)/n

Près de 3000 réfugiés centrafricains à Touboro, dans le Nord du Cameroun

Ils fuient les violences en traversant la frontière qui sépare les deux pays dans cette région

Selon les chiffres de la représentation camerounaise du Haut-commissariat des Nations Unies aux réfugiés (Unhcr), 2741 réfugiés centrafricains avaient fui leur pays, au 28 mars 2014, pour trouver refuge dans la localité de Mbaï-Mboum, située à environ 40 km de Touboro, dans l’arrondissement du Mayo-Rey, au nord du Cameroun. Ils devraient être conduits dans le camp de réfugiés de Ngoumi, situé à une soixantaine de kilomètres de la frontière entre le Cameroun et la République centrafricaine, dans cet arrondissement du Mayo Rey. Mesure attendue par les autorités camerounaises qui ont déployé des éléments de la gendarmerie, du Bataillon d’intervention rapide (BIR), de la police des frontières entre autres, pour contrôler les mouvements de va-et-vient des Centrafricains dans cette zone.

Le 28 mars 2014, lors de la première réunion du Comité interministériel mis en place par décret présidentiel pour gérer les situations d’urgence des réfugiés, l’on avait appris que le Cameroun avait déjà recensé 110.000 réfugiés dans son territoire, essentiellement des Centrafricains. L’ONU, le HCR et le Programme alimentaire mondial ont appelé la communauté internationale a mobilisé les fonds pour ces sinistrés qui vivent parfois dans des conditions critiques au Cameroun.

Des jeunes Centrafricains fuyant à travers les plantations
unhcr.fr)/n

Centrafrique: Bernard Acho Muna appelle à éviter le pire

Le président de la commission d’enquête de l’Onu sur la violation des droits de l’Homme en RCA estime que les tueries vont crescendo malgré les efforts de la communauté internationale

Le président de la commission internationale d’enquête de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur la violation des droits de l’homme en Centrafrique, Bernard Acho Muna, a regretté lundi à Bangui, au terme d’une mission d’un mois, la persistance des violences et autres violations des droits de l’homme dans ce pays qu’il qualifie être sur le chemin du génocide. « Après notre première mission, nous avons constaté que les tueries et autres violations des droits humains continuent de s’enregistrer sur le terrain en Centrafrique », a observé l’avocat camerounais lors d’une conférence de presse.

« Je pense que la Centrafrique n’a pas connu un génocide, mais il y a ici dans ce pays, le langage de la haine qui pourrait créer les conditions de ce génocide », a-t-il ajouté. La Centrafrique a connu une recrudescence de la violence en décembre dernier entre les milices anti-Balakas, fidèles au président déchu François Bozizé, et les ex-rebelles de la coalition Séléka qui avaient porté au pouvoir en mars 2013 Michel Djotodia, contraint à la démission il y a trois mois par les dirigeants d’Afrique centrale et la France.

La Croix-Rouge centrafricaine a dénombré au moins 1.400 personnes tuées et 960 blessés depuis la fin de l’année écoulée jusqu’en mars dernier. Environ 625.000 autres continuent de vivre dans des camps de déplacés à cause de la persistance de ces violences. Bernard Acho Muna a appelé à éviter le pire en mettant un terme au langage de la haine qui s’est enraciné parmi les populations musulmane et chrétienne qui vivent séparément aujourd’hui, alors que des milliers de musulmans se sont même imposé un exil forcé dans des pays voisins.

La commission internationale d’enquête sur la RCA a été créée par une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies le 5 décembre 2013, le jour même où les milices anti-Balakas avaient lancé une grande offensive contre les positions des ex-rebelles Séléka à Bangui. Cette commission est notamment chargée d’examiner et d’analyser toutes les informations concernant les violations des droits de l’homme et des exactions commises depuis le 1er janvier. Son premier rapport sera rendu public en juin 2014.

Bernard Muna, l’avocat camerounais préside la Commission d’enquête internationale sur les violations des droits de l’homme en Centrafrique
UN Photo/Jean-Marc Ferré)/n

Ban Ki Moon réaafirme l’envoi de 12.000 casques bleus en Centrafrique

Le Secrétaire général de l’ONU l’a réitéré le week-end lors d’une visite en RCA

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, arrivé samedi à Bangui pour une visite surprise de quelques heures, a réaffirmé la détermination des Nations Unies à déployer 12.000 casques bleus en Centrafrique, pays toujours livré à des violences meurtrières depuis plus d’un an. Cette visite surprise intervient quelques jours avant le vote du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’envoi d’une mission de casques bleus en Centrafrique, afin de succéder aux troupes africaines de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

« Je continue à exhorter la communauté internationale à agir promptement pour le déploiement de ces soldats », a déclaré M. Ban dans un discours au siège du Parlement à Bangui. Au début de décembre 2013, le Conseil de sécurité a autorisé le déploiement de 2.000 soldats français et 6.000 soldats africains pour rétablir l’ordre à Bangui, qui peinent à remplir cette mission, compte tenu de l’obstination des groupes armés dont surtout les milices d’autodéfense anti-Balakas (anti-machettes) à continuer d’entretenir le climat d’insécurité.

Tourmentée par des décennies d’instabilité, la Centrafrique a connu une recrudescence de la violence en décembre dernier entre des milices fidèles au président déchu François Bozizé et les ex-rebelles de la coalition Séléka qui avait porté au pouvoir en mars 2013 Michel Djotodia. Il a été constraint à la démission il y a trois mois par les dirigeants d’Afrique centrale et la France.

La Croix-Rouge centrafricaine a dénombré au moins 1.400 personnes tuées et 960 blessés depuis décembre 2013. Selon Ban Ki Moon, « le peuple centrafricain n’a plus raison de s’entretuer ». le Sg de l’ONU s’est entretenu avec la présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, élue en janvier par le Conseil national de transition (CNT, Parlement provisoire), sur les moyens à utiliser pour mettre fin au cycle infernal de violences inter-communautaires et inter-religieuses dans le pays, avant de rencontrer les membres du Parlement.

Il a également visité le camp des déplacés de l’aéroport et la mosquée centrale de Bangui, qui abrite des populations musulmanes, cible des actions de représailles des milices anti-Balakas contre les ex-rebelles Séléka (à dominance musulmane), qui ont brillé par des pillages et des exactions à l’égard des civils et que ces populations sont accusées de soutenir.

Des soldats de l’ONU
Reuters)/n

«On ne saurait exclure la menace d’autres génocides en Afrique»

Jacques Roger Booh-Booh, l’ancien chef de la Minuar entre 1993 et 1994, revient sur le génocide rwandais dont on s’apprête à en faire la commémoration.

Vingt ans après, quels sentiments animent un témoin du génocide rwandais qui a vécu ce drame à partir d’un poste d’observation et d’action privilégié ?
Le génocide rwandais a laissé dans son sillage beaucoup de regrets et un gâchis sur le plan humanitaire qui marquera à jamais l’histoire de notre continent. Et pourtant, nous avons eu l’impression, avant que cette catastrophe ne survienne, que les Rwandais avaient réellement pris leur destin en main et voulaient, après plusieurs décennies de méfiance, de violence et de guerres, bâtir enfin une nation démocratique et réconciliée avec elle-même.Un accord de paix a même été signé le 25 août 1993 à Arusha dans ce sens ; la hache de guerre étant enterrée à Arusha, les signataires de cet accord s’engageaient à travailler ensemble dans la concorde et la confiance pour préparer des élections libres et démocratiques afin de mettre en place des institutions républicaines reflétant un large consensus des populations. Le Conseil de sécurité a été impressionné par l’agenda politique des Rwandais et a créé le 5 octobre 1993 une mission d’assistance des Nations unies pour le Rwanda pour appuyer leurs efforts de paix. Malheureusement, pour des raisons toujours non élucidées, les politiciens rwandais ont refusé d’appliquer leurs engagements sur le terrain. Ils ont tourné le dos à la paix, amassé plutôt d’énormes quantités d’armes, y compris des machettes, pour s’entretuer. C’était déplorable, ce spectacle où les Rwandais ont tué d’autres Rwandais à grande échelle et sans état d’âme. Tout cela, comme je l’ai dit plus haut, a été un gâchis à tous égards et une occasion manquée de faire la paix et de reconstruire ce pays économiquement sinistré avec l’aide de la Communauté internationale. Finalement, l’ONU n’a pris aucune mesure pour arrêter le génocide au Rwanda, se contentant d’écrire avec amertume plus tard que « sur une population de 7,9 millions d’habitants, près de 800.000 personnes avaient été tuées, 2 millions s’étaient enfuies dans d’autres pays et jusqu’à 2 millions avaient été déplacées à l’intérieur du pays. » (Voir A.B.C. de l’ONU 2001). Si on ajoute à ces chiffres macabres de l’ONU plus de 4 millions de victimes collatérales du génocide (Congolais et refugiés rwandais) en République démocratique du Congo, on mesure l’ampleur des dégâts occasionnés par le génocide. Les Africains doivent proscrire à jamais toute guerre de génocide en Afrique.

Pensez-vous que l’on a fait ce qu’il fallait, notamment entre africains, pour éviter une telle issue ?
L’Afrique a longtemps retardé l’explosion de violence incontrôlée au Rwanda. Le problème rwandais était inscrit à l’ordre du jour des ministres et chefs d’Etat de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) chaque année, mais ne donnait jamais lieu à un débat de fond car il fallait faire respecter le sacro-saint principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
Par la suite, le président de Tanzanie, Julius Nyere, et son successeur Ali, ont pris ce problème à bras le corps et aidé les Rwandais à conclure l’accord de paix d’Arusha qui a été salué chaleureusement par l’opinion publique internationale comme constituant une base crédible de solution de la crise rwandaise. Mais lorsque le génocide a éclaté en 1994, le leadership de l’Afrique s’est montré plutôt discret politiquement et faible militairement pour pouvoir maîtriser le cours des événements. Vingt ans après le génocide, les crises du Mali, de la République centrafricaine, du Soudan- Sud et de la Libye ont, une fois de plus, mis en exergue l’impréparation de l’Afrique en vue prendre en main les problèmes de sécurité du continent. L’idée de créer une force africaine spéciale d’intervention va sortir du Sommet France-Afrique de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique des 6 et 7 décembre 2013, et non de l’Union africaine à Addis-Abeba. On le voit, les Africains doivent s’unir et mobiliser davantage leurs moyens financiers et militaires pour pouvoir défendre leur liberté et les immenses ressources naturelles du continent ; sinon la re-colonialisation de l’Afrique s’affirmera chaque jour comme une réalité inéluctable. Nos petits-enfants auront toutes les peines du monde pour stopper la brutale spoliation des ressources naturelles du continent par des puissances étrangères.

Fort du recul des années qui ont passé, comment s’expliquer qu’une telle chose advienne dans une société humaine et singulièrement africaine ?
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on ne saurait exclure a priori la menace d’autres guerres de génocide en Afrique, si la situation politique continue de se détériorer du fait de la passivité des Africains et de l’indifférence de la Communauté internationale. Il est vrai que les dirigeants africains avertis et à l’écoute de leur peuple ne pourront jamais être pris de court par les événements de l’ampleur de ceux que le Rwanda a connus en 1994 ; car ils sauront toujours relever les défis du moment en changeant de politique ou de collaborateurs et en évitant le pourrissement des crises anodines au départ, mais qui peuvent être exploitées par les forces étrangères pour déstabiliser le pays. L’Afrique doit s’inspirer de ces expériences qui ont fait preuve d’efficacité dans d’autres continents qui se portent relativement bien. S’agissant plus spécifiquement du Rwanda, je suppose que les populations sont à pied d’ uvre pour prévenir tout retour aux tensions et violences à caractère ethnique qui ont préparé le lit au génocide. Aujourd’hui, les rênes du pouvoir au Rwanda sont tenues par les Tutsi qui représentent 10% de la population. Dans ce pays qui a une longue histoire de luttes violentes des ethnies pour le contrôle du pouvoir, le monopole de la direction politique du Rwanda par une seule ethnie (majoritaire ou minoritaire) annonce toujours des lendemains incertains pour le peuple. C’est pourquoi le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, le 27 mars dernier à New York, a encouragé très diplomatiquement, le peuple et le gouvernement du Rwanda à continuer de promouvoir l’esprit d’ouverture nécessaire pour la guérison des séquelles du génocide et la réconciliation et à approfondir le respect des droits de l’homme. L’approfondissement sincère de la coopération politique entre la RDC, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda, constituerait un facteur de paix et de prospérité dans la région. Il faut donc que le Rwanda s’abstienne de déstabiliser la RDC en finançant la rébellion congolaise M23 et en pillant cyniquement ses ressources minières, comme cela ressort de plusieurs rapports du conseil de Sécurité de l’ONU. Enfin, les défis et humiliations continus que subit la RDC, un pays de plus de 65 millions d’habitants, pourront être chèrement payés par ses voisins le jour où le grand Congo s’éveillera.

Qu’est-ce qu’il vous semble le plus important de faire aujourd’hui : rechercher et établir toute la vérité ou prévenir le renouvellement d’un tel crime ?
Il faut aujourd’hui faire une autopsie sans complaisance du génocide. Les Rwandais doivent cesser de dire que leurs malheurs viennent d’ailleurs, de l’ONU. Le monde veut savoir le rôle que chacun d’eux a pu jouer avant, pendant et après le génocide, et ce qu’il faut faire maintenant pour asseoir durablement la paix et la réconciliation dans leur pays. La Cour pénale internationale d’Arusha a donné sa part de vérité et va bientôt fermer ses portes. En son temps, l’OUA a donné son point de vue à travers un rapport établi par des personnalités de haut niveau. L’ONU, à travers ses publications et celles des organismes spécialisés (Conseil des droits de l’homme), a donné un large et impartial éclairage sur le génocide rwandais. Les grandes organisations non-gouvernementales ont établi des rapports de bonne qualité sur le génocide du Rwanda. Des gouvernements (Belgique, France, Canada, .) ont donné leur point de vue sur le drame rwandais. Aux Rwandais de maintenant prendre en considération tous les rapports sur leur pays, de les décrypter sans complaisance et de déterminer la suite qu’il convient pour une meilleure compréhension des réalités de leur pays. Des informations recueillies ici et là semblent indiquer que de nombreuses élites souhaitent, à l’instar de l’Afrique du Sud, voir s’établir une commission paix, justice et réconciliation au Rwanda. Aux Rwandais d’appliquer les résultats issus d’une éventuelle commission de réconciliation et qu’il soit mis fin à l’impunité. Les Rwandais doivent surtout se rappeler que si l’Accord d’Arusha, qui portait leurs signatures, avait été exécuté de bonne foi, jamais le génocide ne se serait produit à partir du 7 avril 1994.


renaud-bray.com )/n

Ama Tutu Muna plaide pour l’inscription du Port de Bimbia au patrimoine mondial de l’humanité

La ministre des Arts et de la Culture a défendu ce point à l’ONU lors de la Journée internationale de la commémoration des victimes de l’esclavage

La ministre des Arts et de la Culture du Cameroun, Ama Tutu Muna, a participé le 25 mars 2014, au siège de l’Organisation des Nations Unies (ONU), à la Journée internationale de la commémoration des victimes de l’esclavage. Elle a rappelé le rôle et l’incidence de l’esclavage au Cameroun.

Comme on peut lire le compte rendu de cet événement sur le site de l’ONU, Ama Tutu Muna, a expliqué que le Cameroun a toujours contribué à la commémoration de cette Journée internationale parce qu’il a lui aussi souffert considérablement pendant ce chapitre sombre de l’histoire humaine.

Elle a rappelé un fait historique souvent ignoré: le port de Bimbia sur la côte camerounaise a, comme Mina au Ghana ou Gorée au Sénégal, joué un rôle majeur dans l’histoire et l’industrie du commerce transatlantique des esclaves, et ce, dès 1776. La ministre a déclaré que ce site fait désormais partie du patrimoine culturel du Cameroun qui envisage d’y mener des études scientifiques approfondies afin de le faire inscrire sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité établie par l’Unesco.

Bimbia est un petit village juché sur les hauteurs de Limbé, ville balnéaire dans le Sud-Ouest du Cameroun. Pour le moment, seuls la Réserve de la faune du Dja (régions Sud et Est du Cameroun), et le Trinational de la Sangha (complexe transfrontalier à cheval entre le Cameroun, le Congo et la République centrafricaine) font partie des biens inscrits au patrimoine mondial de l’humanité par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco). La Réserve du Dja a été inscrit en 1987 tandis que le Trinational de la Sangha l’a été en 2012. Toutefois, d’autres sites sont déjà répertoriés par l’Unesco sur sa liste indicative

Cette Journée internationale a été commémorée pour la première fois le 25 mars 2007, année du bicentenaire de l’abolition de la traite transatlantique, qui a été pour beaucoup dans l’abolition de l’esclavage. Haïti, ancienne patrie d’esclaves, libérée et devenue indépendante en 1804, a été honorée lors de cette édition avec le thème à elle consacrée : « « Victoire sur l’esclavage; Haïti et au-delà »

Vestige: Canon installé à Bimbia
cameroontraveler.com/)/n

Michel Thierry Atangana s’invite dans l’affaire Lydienne Eyoum

Le Franco-camerounais, libéré récemment sur une grâce présidentielle, a mis en place un comité de soutien pour l’avocate camerounaise incarcérée à Kondengui

Michel Thierry Atangana, libéré le 24 février 2014 suite à un décret présidentiel du 18 du même mois portant commutation et remise de peine d’une certaine catégorie de prisonniers, a lancé hier à Paris le comité de soutien à Me Lydienne Eyoum. Le comité de soutien est d’ores et déjà composé de Maîtres Christian Charrière-Bournazel et Caroline Wasserman, avocats de Lydienne Yen Eyoum en France ; Michel Thierry Atangana lui-même, libéré après avoir passé 17 ans d’emprisonnement au Cameroun ; Dominique Sopo, ancien président de Sos Racisme, celui-là même qui avait aidé à la création du comité de soutien de Michel Thierry Atangana. Le comité de soutien compte à brève échéance déposer une requête à l’Organisation des Nations Unies au moment où l’accusée le voudra.

L’avocate Lydienne Eyoum fait l’objet de poursuites judiciaires depuis 2010. Suite à une affaire conduite pour l’Etat du Cameroun, elle est accusée d’avoir gardé par devers elle plus d’un milliard de F CFA d’une somme totale de 2,155 milliards de F CFA reçue de la Banque des Etats de l’Afrique centrale et destinée au Trésor public. Elle se dit « non coupable ». Poursuivie en coaction avec cinq autres accusés dont Polycarpe Abah Abah, ex-ministre de l’Economie et des Finances, Lydienne Eyoum sollicite, depuis décembre 2013, l’arrêt des poursuites à son encontre afin de négocier avec l’accusation.

Dans une interview accordée à Radio France internationale (Rfi), le 5 mars 2014, Michel Thierry Atangana présentait Lydienne Yen Eyoum comme une avocate « franco-camerounaise » (comme lui, ndlr). Il eut à mettre une emphase particulière sur la situation de l’avocate : « Les otages, il faut en parler. Les prisonniers, il faut en parler. Lydienne Eyoum, il faut en parler. Cette femme souffre énormément, il faut en parler tout le temps », s’était-il- exprimé.

Contrairement à Michel Thierry Atangana qui a passé sa réclusion dans une cellule du Secrétariat d’Etat à la défense (Sed) qu’il a décrit comme une cave où il n’y avait pas de lumière à son arrivée, Lydienne Yen Eyoum est détenue à la prison centrale de Yaoundé à Kondengui. L’avocate de Lydienne Eyoum en France, Caroline Wassermann, décrit quant à elle Kondengui, « avec 800 places pour 4 000 détenus [comme] une prison très surpeuplée. Les détenus sont sous-alimentés. J’espère qu’elle va pouvoir sortir de cet enfer le plus vite possible ».

Michel Thierry Atangana libéré, on se rend compte que la grâce présidentielle du 18 février 2014 semble avoir ouvert la boite de pandore pour de nombreux autres détenus dont les soutiens comptent sur la pression extérieure. Kofale Kale, l’un des avocats de l’ancien Secrétaire général de la présidence de la République Marafa Hamidou Yaya, s’est récemment félicité du rapport 2013 du département d’Etat des Etats-Unis sur les droits de l’homme au Cameroun. Ce rapport considère Marafa Hamidou Yaya comme un prisonnier politique. Michel Thierry Atangana a reconnu lui-même avoir bénéficié de pressions de la France sur le Cameroun pour sa mise en liberté.

Lydienne Yen Eyoum Loyse
news.fr.msn.com)/n

La lutte contre le terrorisme au Nigéria préoccupe le HCR

Des dizaines de milliers de déplacés sont déjà recensés à l’intérieur du Nigéria ainsi que dans les pays voisins : Niger, Tchad, Cameroun

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR) s’est déclaré mardi de plus en plus inquiet de l’impact humanitaire de la violence dans le nord-est du Nigéria.

« Des réfugiés récemment arrivés et interrogés par nos employés au Niger ont parlé d’atrocités dans les îles et sur les rives du lac Tchad dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigéria », a dit un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d’un point de presse à Genève.

Les récentes attaques qui ont été signalées ont commencé mi-février et continuaient encore il y a cinq jours, a-t-il ajouté. Au total, environ 2.000 personnes se sont réfugiées dans la région de Diffa, au Niger, au cours des quatre dernières semaines, selon un partenaire du HCR, le Comité international de secours.

« Le HCR redit à toutes les parties au conflit dans le nord-est du Nigéria qu’il est d’une importance cruciale de protéger les civils. L’insurrection actuelle dans les trois Etats du nord-est du Nigéria – Yobe, Adamawa et Borno – ont déjà entraîné le déplacement de plus de 470.000 personnes à l’intérieur du Nigéria. A cela s’ajoutent les réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger », a dit Adrian Edwards.

Depuis que le Nigéria a déclaré l’état d’urgence en mai 2013 dans les Etats d’Adamawa, de Yobe et de Borno, plus de 57.000 personnes ont fui vers les pays voisins. Le Niger accueille la majorité de ces réfugiés, soit 40.000 personnes concentrées dans la région de Diffa.

« Le HCR est reconnaissant envers le gouvernement du Niger pour sa politique de portes ouvertes à l’égard des personnes déplacées de force du Nigéria et envers la population locale pour partager ses maigres ressources avec un nombre toujours croissant de réfugiés », a dit le porte-parole.

Un homme devant sa maison détruite à Baga dans l’état de Borno au Nigéria
un.org)/n

Centrafrique: Le Conseil de sécurité envisage le déploiement de 12.000 casques bleu

Un rapport du Secrétaire général qui le préconise a été examiné jeudi par le Conseil de sécurité de l’ONU

Ce rapport a été présenté au Conseil de sécurité par le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous.

« Bien que la situation à Bangui se soit quelque peu stabilisée grâce aux efforts acharnés de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), Sangaris et le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA), des civils continuent d’être tués tous les jours par d’autres civils et groupes armés du fait de leur appartenance religieuse », a dit M. Ladsous devant les membres du Conseil de sécurité.

« La crise en République centrafricaine requiert une approche unifiée et intégrée par le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix, la protection des civils devant constituer sa première priorité », a-t-il indiqué.

« Les Nations Unies ont le pouvoir de déployer et maintenir une opération de maintien de la paix multidimensionnelle dotée de toutes les capacités requises pour traiter de la nature profonde de la crise complexe qui se déroule actuellement en République centrafricaine », a ajouté M. Ladsous.

Dans son rapport, le Secrétaire général recommande au Conseil de sécurité d’autoriser, sous l’empire du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le déploiement de 12.000 casques bleus. Il s’agirait de transférer les principaux éléments de la MISCA dans cette opération de maintien de la paix des Nations Unies.

Selon Hervé Ladsous, l’établissement d’une telle opération prendra approximativement six mois.

De leur côté, la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, Valerie Amos, et le Haut-Commissaire aux réfugiés, Antonio Guterres, ont fait part devant le Conseil de sécurité de leurs réflexions après leurs récentes visites en République centrafricaine.

« La situation en République centrafricaine est désastreuse et il faut faire davantage pour garantir un soutien aux efforts du gouvernement de transition, des travailleurs humanitaires, et des troupes de Sangaris et de la MISCA », a dit Mme Amos.

Plus de 650.000 personnes sont toujours déplacées à travers le pays, dont plus de 232.000 rien que dans la capitale Bangui. Plus de 290.000 personnes ont fui dans les pays voisins, principalement au Cameroun.

Pour sa part, M. Guterres s’est dit profondément choqué par la brutalité et l’inhumanité de la violence en République centrafricaine. »Les efforts nationaux et internationaux pour répondre à la crise actuelle doivent donc prendre en compte toute la République centrafricaine », a-t-il souligné.

Casques bleu tanzaniens
Droits réservés)/n

La crise en Centrafrique préoccupe aussi auTchad

L’Organisation des Nations-Unies cherche les ressources pour l’assistance humanitaire des milliers de Centrafricains réfugiés au Tchad

Des dizaines de milliers de personnes qui ont fui les violences en République centrafricaine vers le Tchad sont dans un besoin urgent d’assistance humanitaire, a prévenu mardi le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

« Ces personnes vulnérables continuent de souffrir après avoir survécu au carnage dont nous sommes témoins en République centrafricaine. Nous avons urgemment besoin de plus de ressources pour les aider », a déclaré Thomas Gurtner, le Coordonnateur de l’action humanitaire au Tchad. « Le monde doit se rendre compte de cette tragédie humaine. »

Depuis la dernière vague de violence en République centrafricaine, qui a commencé en décembre 2013, le gouvernement du Tchad et les Nations Unies ont déjà enregistré plus de 80.000 personnes en provenance de la RCA, et les chiffres continuent d’augmenter. Alors que quelque 8.000 personnes ont été identifiées comme étant des réfugiés, la majorité des arrivées est constituée de familles tchadiennes qui ont vécu en RCA pendant plusieurs générations. Ce sont principalement des femmes et des enfants qui ont quitté leurs maisons et leurs villages avec peu ou pas de biens, fuyant les pillages, assassinats et viols.

« Beaucoup sont blessés, traumatisés, malades ou malnutris. Près de 1 000 enfants sont non accompagnés ou séparés de leurs familles », a déclaré M. Gurtner. « Ils ont tous besoin d’assistance sous forme de protection, d’abris, d’eau potable, de nourriture et de soins de santé pour survivre. »

Les sites de transit à N’Djamena et au sud du Tchad sont surpeuplés, abritant jusqu’à 10.000 personnes tandis que les services de bases sont insuffisants. Les conditions de vie sont sinistres, avec peu ou pas d’eau potable disponible et des latrines qui débordent ; une situation qui laisse craindre des maladies d’origine hydrique telles que le choléra.

« Le gouvernement du Tchad, les agences des Nations Unies et les partenaires humanitaires font tout ce qu’ils peuvent. Mais tous les acteurs atteignent leurs limites et manquent de ressources », a déclaré M. Gurtner. « Seul davantage de financement nous permettra de couvrir les besoins humanitaires les plus urgents. »

L’ONU et ses partenaires humanitaires ont élaboré un plan de réponse d’urgence de six mois, d’un montant de 33 millions de dollars américains pour couvrir les besoins immédiats d’environ 150.000 personnes. À ce jour, seulement 6 millions dollars ont été mobilisés, dont 4,3 millions du Fonds central d’intervention d’urgence des Nations Unies (CERF).

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé sa préoccupation croissante sur les besoins immédiats des réfugiés centrafricains et sud-soudanais arrivant dans les pays voisins, en particulier au Tchad, au Cameroun et en Ethiopie.

« Nous appelons nos partenaires et les gouvernements de ces pays à aider à accélérer l’aide à ces populations qui, bien que relativement limitées en nombre, ont néanmoins d’urgence besoin d’assistance », a indiqué la porte-parole du HCR, Melissa Fleming, lors d’une conférence de presse à Genève.

En République centrafricaine, on compte un peu plus de 700.000 personnes déplacées. Par ailleurs, 290.000 réfugiés centrafricains ont rejoint d’autres pays. Plus de la moitié sur 4,6 millions de personnes ont actuellement besoin d’une aide humanitaire.

« Au Tchad, au Cameroun, en Ethiopie et dans d’autres pays où sont arrivés des réfugiés, l’effort d’aide pour ces personnes ayant fui des conflits doit s’intensifier de toute urgence », a déclaré Melissa Fleming.

« Beaucoup d’enfants âgés de moins de cinq ans souffrent, à divers degrés, de malnutrition qui est également liée à une pénurie de vivres en RCA. Ce week-end, 15 enfants souffrant de malnutrition sont morts avant d’avoir pu recevoir des soins. Les communautés locales sont également mises à rude épreuve du fait de l’afflux. Une aide est également nécessaire pour eux », a souligné la porte-parole.

De son côté, l’Experte indépendante sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine, Marie-Thérèse Keita Bocoum, qui a été récemment nommée par le Conseil des droits de l’homme, effectue sa première mission dans le pays du 4 au 14 mars 2014.

Cette mission a pour but de suivre la situation des droits de l’homme et d’identifier les domaines d’assistance technique et de renforcement des capacités qui aideront le pays à remplir ses obligations en matière de droits de l’homme.

Au cours de sa mission de dix jours, Mme Keita Bocoum s’entretiendra avec des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des membres des agences des Nations Unies et du corps diplomatique. Elle se rendra également à l’intérieur du pays.

Des enfants déplacés par la violence en République centrafricaine
un.org)/n

Violation des droits de l’homme en Centrafrique: L’ONU bientôt sur le terrain

Bernard Muna, le président de la commission internationale mise sur pied à cet effet, a décliné la méthode de travail des enquêteurs

Bernard Acho Muna, le président de la Commission d’enquête internationale sur les violations des Droits de l’Homme en République centrafricaine, se rendra à Bangui ce mercredi 26 février 2014.

Les mesures de sécurité, les autres formalités diplomatiques et administratives ont déjà été réglées pour l’avocat camerounais et ses deux collègues qui composent le trio de cette commission internationale de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

« Avec mes collègues, l’ancien ministre mexicain des Affaires étrangères et l’avocate mauritanienne, nous allons descendre sur le terrain. Nous allons rencontrer les représentants de l’Union africaine, ceux des Nations-Unies et tous ceux qui peuvent témoigner sur ce qui se passe », a assuré Bernard Acho Muna dans le quotidien public Cameroon Tribune du 25 février 2014.

Par ailleurs, a-t-il indiqué, « Il s’agira ensuite d’établir les responsabilités collectives et individuelles des acteurs de cette violence. Nous allons également échanger avec l’équipe actuelle au gouvernement. Il s’agira de savoir comment on est parti d’un simple coup d’Etat à toutes ces tueries qui ont été enregistrées ».

La commission d’enquête mise sur pied en Centrafrique par la résolution 2127 du Conseil de sécurité des Nations Unies du 5 décembre 2013, a une durée d’un an. Elle est composée d’un secrétariat et de trois experts.

Bernard Acho Muna, qui en assume la présidence est avocat. Ancien magistrat, il a été Procureur adjoint du Tribunal pénal international pour le Rwanda de 1997 à 2002. Il a par ailleurs présidé le Barreau des avocats du Cameroun.

La Mauritanienne Fatimata Mbaye est avocat des droits de l’homme et Présidente de la Commission des droits de l’homme de l’Association mauritanienne des droits de l’homme. Elle est en outre la Vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l’homme.

Le Mexicain Jorge Castañeda est universitaire et auteur de nombreux ouvrages en droit international humanitaire. Il a été secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères du Mexique.

Selon le Conseil de Sécurité des Nations Unies, les trois experts de la Commission auront pour mission de: « réunir des informations, aider à identifier les auteurs de ces violences et atteintes, mettre en lumière leur éventuelle responsabilité pénale et aider à faire en sorte que les responsables répondent de leurs actes »

Bernard Muna, l’avocat camerounais préside la Commission d’enquête internationale sur les violations des droits de l’homme en Centrafrique
Droits réservés)/n

Douala accueille un atelier des journalistes sur la paix du 26 au 28 novembre

Organisé par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale basé à Libreville

Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC) et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) basé à Libreville (Gabon), organisent un atelier sous-régionale sur l’éducation à la paix et aux droits de l’homme à l’intention des professionnels de l’information, du 26 au 28 novembre 2013 à Douala, la capitale économique du Cameroun, selon un communiqué de l’UNOCA parvenu mercredi à l’AGP. Une trentaine de journalistes de 9 pays (Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, Rwanda, et Tchad) y sont attendus.

L’activité, qui bénéficie de l’appui technique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), permettra aux participants d’accroître leur niveau de compréhension des normes et principes régionaux et internationaux en matière de droits de l’homme. Ils seront également sensibilisés sur les enjeux et les mécanismes de prévention et de gestion des conflits en Afrique centrale. Par ailleurs, dans une approche interactive, ils débattront de leur rôle dans la promotion des droits de l’homme, de la paix et de la démocratie. De même, ils partageront leurs expériences dans le domaine de la couverture des sujets relatifs à ces valeurs et évoqueront leur implication éventuelle dans les reportages dans les pays en situation de crise politique ou de conflit.

Les questions liées au respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle seront aussi abordées au cours de cette session. Elle sera animée, entre autres, par des spécialistes et experts du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, de l’UNOCA, de la CEEAC, de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), etc.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, M. Abou Moussa, le Représentant régional de la Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, M. Ahowanou Agbessi et le Ministre camerounais de la Communication, M. Issa Tchiroma Bakary, présideront la cérémonie d’ouverture de cet événement. Le Secrétariat général de la CEEAC y a été également convié.

Le Bureau Régional des Nations Unies pour L’Afrique Centrale (UNOCA) à Libreville
UNOCA )/n

Mali: Des Casques bleus tchadiens seraient impliqués dans un viol

Selon un document de l’ONU, des accusations d’abus sexuel ont été portées contre des soldats de la Minusma à Gao

Selon le site internet de l’ONU, La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a indiqué le 23 septembre, que des allégations de mauvaise conduite ont été portées la semaine dernière à l’encontre de certains de ses Casques bleus, notamment d’un cas d’abus sexuel. Et si l’on se fie aux informations publiées par RFI, les soldats tchadiens feraient en partie, les auteurs de cet acte. Selon ce media, quatre d’entre eux seraient toujours retenus et entendus par la mission. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU a affirmé que Ban Ki-moon examine ce problème avec le plus grand sérieux.

D’après le document de presse de l’ONU, le viol se serait produit les 19 et 20 septembre à Gao, une ville du nord-est du pays. La Mission a immédiatement entrepris de déterminer les faits et réunir des éléments de preuve, tout en prêtant assistance à la victime déclarée. Aucune information n’a été révélée sur la victime déclarée. Le document ne fournit pas, pour l’instant, d’indication sur les autres cas de mauvaise conduite, ou le nombre de Casques bleus concernés. Le porte-parole de Ban Ki-moon, Martin Nesirky a déclaré que les pays contributeurs de troupes portent la responsabilité d’ouvrir une enquête et de veiller à prendre les mesures disciplinaires et judiciaires appropriées si les allégations s’avéraient fondées Il précise que la Minusma adhère au code de conduite le plus élevé possible pour tous ses personnels, militaires, policiers et civils. Le Secrétaire général a une politique de tolérance zéro pour toute forme d’abus et d’exploitation sexuels.

Pour RFI, il revient au Tchad de mener une enquête sur ses soldats. En effet, le groupe de 165 soldats tchadiens qui avait quitté leur base de Tessalit en signe de protestation contre le non-paiement de primes est de retour au Tchad. Et le pays a été officiellement averti par l’ONU de l’existence de ces allégations. En tant que pays contributeur de ces troupes, c’est à lui de mener les enquêtes et, si les allégations sont avérées, de prendre les sanctions nécessaires affirme RFI. C’est le 25 avril dernier que la Minusma a pris fonction au Mali. Elle a pour objectif de stabiliser le nord de ce pays, et d’intégrer dans ses rangs les forces africaines déjà présentes sur le terrain dans le cadre de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).

Des Casques bleus tchadiens seraient impliqués dans un viol
un.org )/n

Ban Ki-moon contre le coup d’Etat militaire en République centrafricaine

Le SG de l’ONU Ban Ki-moon a fustigé le coup d’Etat des rebelles en RCA et appelé «à la restauration rapide de l’ordre constitutionnel»

«Le secrétaire général condamne le coup d’Etat anticonstitutionnel perpétré en République centrafricaine (RCA) le 24 mars 2013 et appelle à la restauration rapide de l’ordre constitutionnel», indique un communiqué officiel en anglais publié dimanche. Les rebelles se sont emparés de la capitale de la RCA, Bangui, après la fuite du président François Bozize du palais présidentiel, d’après des informations publiées dimanche.

La prise de Bangui constitue l’étape la plus importante à ce jour dans la guerrila des rebelles qui se font appeler «Seleka», un terme de la langue sango qui signifie «alliance». Le secrétaire général «réitère que les Accords de Libreville, négociés par les chefs d’Etat et de gouvernements de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), demeure le cadre le plus fiable pour garantir une paix et une stabilité durables dans le pays», indique le communiqué.

Le SG des Nations unies, Ban Ki-moon

L’ONU opte pour la graine de quinoa dans sa lutte contre la malnutrition

Cette céréale venue des Andes est devenu très populaire chez les amateurs de la nourriture bio

L’Assemblée générale des Nations unies vient de déclarer 2013 année internationale du quinoa. Ceci dans le but de promouvoir cette graine comme une réponse à la malnutrition. Ce choix se justifie selon Ban Ki-Moon par le fait que cette graine a toutes les vertus. Le quinoa s’adapte à tout. On peut le faire pousser dans presque toutes les conditions, même dans les terrains les plus secs. C’est très important, alors que le réchauffement climatique provoque de plus en plus de désertification, affirme-t-il. Par cette déclaration, l’ONU veut que le quinoa ne reste pas cantonné aux magasins bios et au commerce équitable, mais que la culture de cette super-graine riche en protéines contribue à réduire le milliard d’individus qui souffre de malnutrition et aide les petits paysans à rester sur leurs terres. Le président bolivien Evo Morales, lui-même ancien cultivateur de quinoa, a fait le déplacement de New York pour l’occasion. Avant ça, l’Assemblée générale de l’ONU avait déjà proclamé l’année internationale de la pomme de terre ou des fibres naturelles.

Le quinoa de son nom scientifique Chenopodium quinoa est une graine très digeste, sans gluten, pauvre en lipides, mais riche en fer alimentaire, en oméga-3 et en protéines. En moyenne, le quinoa contient 16 à 18 % de protéines. Il contient également tous les acides aminés essentiels à la vie humaine. Sa graine rappelle le millet. Il a une texture de caviar et un goût léger de noisette. Il se cuisine facilement au salé comme au sucré. Pour le consommer, il faut le rincer dans l’eau pour éliminer son goût amer. On le fait de préférence cuire dans trois fois son volume d’eau bouillante. On laisse mijoter à feu doux jusqu’à l’apparition du germe (environ 20 minutes). Ensuite, on couvre pendant quelques minutes et on laisse le quinoa absorber l’eau restante. Il peut remplacer en accompagnement le riz, la semoule ou les pâtes. La farine de quinoa permet de faire de nombreuses préparations habituellement réalisées avec du blé, comme les crêpes… à condition d’en réduire la quantité de moitié, car cette farine a un pouvoir d’absorption plus important. À cause de la saponine, le quinoa est déconseillé aux enfants de moins de deux ans.

Cette céréale venue des Andes est devenu très populaire chez les amateurs de la nourriture bio
forums.supertoinette.com)/n

Lapiro de Mbanga écrit à Ban Ki-Moon, Secrétaire général de l’Onu

Lambo Sandjo Pierre Roger, alias Lapiro de Mbanga veut que le gouvernement camerounais répare des dommages causés lors de son incarcération

=Excellence monsieur le Secrétaire général

J’ai l’honneur de venir auprès de votre haute personnalité solliciter votre intervention urgente au chef du Gouvernement Camerounais pour exécution.de l’AVIS n° 32/2011 (Cameroun).

En effet excellence monsieur le Secrétaire général, au vu d’une plainte que j’ai porté contre l’Etat du Cameroun devant le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme à Genève et dont communication a été adressée au Gouvernement camerounais le 26 janvier 2011, le Groupe de Travail sur la détention arbitraire a lors de sa soixante et unième session du 29 août au 2 septembre 2011 rendu l’Avis n° 32/2011 (Cameroun).

Excellence monsieur le Secrétaire général, il ressort de cet Avis que le groupe de travail demande entre autres au Gouvernement camerounais de prendre une décision pour réparer les dommages qui m’ont été causés par les actions arbitraires dénoncées dans l’Avis rendu.

Excellence monsieur le Secrétaire général, j’ai saisi par courrier le président de la République, le Premier ministre chef du gouvernement, le ministre des Relations extérieures, le ministre de la Justice et le président de la Commission nationale des Droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun pour exécution de cet Avis; le Président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun a à son tour saisi par écrit le Premier ministre, chef du gouvernement et le ministre des Relations extérieures, pour exécution dudit Avis; je mets à votre disposition les copies de ces différentes correspondances; malheureusement, le Gouvernement camerounais refuse d’exécuter cette décision du groupe de travail des Nations-Unies; raison pour laquelle je viens à vous pour emmener le Gouvernement camerounais à respecter cette décision souveraine des Nations-Unies.

Excellence monsieur le Secrétaire général, l’une des demandes du Groupe de Travail au Gouvernement camerounais dans son Avis est que des mesures de protections de sécurité soit prises en ma faveur; faute d’exécution de cette autre demande du Groupe de Travail et me sentant vulnérable et en insécurité dans mon pays, j’ai été contraint de demander l’asile politique aux Etats-Unis d’Amérique pour moi-même et ma famille où je suis installé depuis le 12 septembre 2012 à Buffalo New York.

Excellence monsieur le Secrétaire général,

votre prompte et énergique réaction amènera à coup sur le pouvoir politique de Yaoundé à respecter les résolutions des Nations-Unies que le Cameroun a ratifiées afin de cesser de mettre impunément en prison les citoyens en violation flagrante des lois nationales et internationales comme c’est le cas pour plusieurs individus qui croupissent dans les prisons Camerounaise en ce moment pour des règlements de comptes politiques.

Excellence monsieur le Secrétaire général, le Cameroun doit cesser d’être un Etat voyou. Si le Cameroun est heureux et fier de la décision des Nations- Unies qui lui ont rétrocédé la péninsule de Bakassi, le Cameroun doit aussi savoir exécuter les décisions rendues contre lui par cette même haute instance surtout lorsqu’il s’agit des droits de l’Homme pour lesquels les politiciens au pouvoir de ce pays n’ont aucun respect. Veuillez croire, Excellence monsieur le Secrétaire général des Nations-Unies à l’expression de mon profond respect.

Lambo Sandjo Pierre Roger, alias Lapiro de Mbanga

Paix et Stabilité: Le représentant de l’ONU sera au Cameroun

Abou Moussa vient poursuivre les échanges entamés avec le président de la confédération Africaine de football et aussi rencontrer les autorités camerounaises

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA), M. Abou Moussa, effectue une visite de travail au Cameroun du 16 au 20 octobre. Son agenda prévoit une réunion à Yaoundé le 18 octobre avec le Président de la Confédération africaine de football (CAF), M. Issa Hayatou. Après une première rencontre à Libreville le 07 février en marge de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), les deux responsables avaient convenu de poursuivre les discussions sur les modalités d’un partenariat devant permettre d’entreprendre des actions communes pour promouvoir la paix et la stabilité en Afrique centrale. « La paix est une noble cause. La CAF sera à vos côtés pour la garantir, la consolider ou la promouvoir », avait assuré Monsieur Hayatou, le Président de la CAF. Abou Moussa avait transmis à Issa Hayatou les encouragements de Ban Ki-moon « pour son leadership au service du développement du football continental et son investissement dans les causes humanitaires ». Le chef de l`UNOCA a également salué l’état d’esprit qui règne depuis le début de la CAN 2012. « Les joueurs, les spectateurs et tous les autres acteurs impliqués dans l’organisation du tournoi ont jusqu’ici fait preuve d’un fair-play remarquable. Le climat de paix qui en découle fait honneur au continent en général et à l’Afrique centrale en particulier », avait-il affirmé.

Monsieur Abou Moussa devrait aussi rencontrer les autorités camerounaises avec lesquelles il fera le point sur la préparation de la 35e réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) dont l’UNOCA assure le Secrétariat depuis mai 2011. L’événement, aura lieu en même temps que le 20e anniversaire de l’UNSAC. Il est prévu à Brazzaville (Congo) du 3 au 7 décembre 2012. Ce comité se réunit généralement deux fois par an et permet de faire une évaluation de la situation géopolitique dans la sous-région. Il regroupe en plus des cinq pays membres de la CEMAC, l’Angola, la République démocratique Du Congo, Sao tome et Principe. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale aura enfin une séance de travail avec les représentants du Système des Nations Unies au Cameroun et une autre avec les membres du corps diplomatique. C’est la deuxième visite officielle de M. Abou Moussa au Cameroun, après celle effectuée du 28 juillet au 03 août 2011 dans le cadre de sa prise de contact avec les autorités de la sous-région. Il avait été reçu en audience par le Ministre d’Etat Secrétaire général de la Présidence de la république et le Premier ministre. Ils lui avaient exprimé leur satisfaction par rapport à la création de l’UNOCA ainsi que le soutien du Cameroun dans l’exécution de son mandat.

Abou Moussa, représentant de l’ONU, sera au Cameroun
un.org)/n

Mali: L’ONU étudie sa possible intervention

Le Conseil de sécurité de l’ONU tient ce 03 octobre 2012, ses premières consultations sur la demande d’intervention militaire dans le nord du pays

C’est le premier pas fait par l’ONU dans le dossier de la crise au Mali. Ce jeudi 03 octobre en après-midi, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, sous la présidence de l’ambassadeur du Guatemala Gert Rosenthal, devraient étudier en profondeur, l’opportunité d’une intervention militaire au Mali. Si les membres du Conseil s’accordent généralement à considérer que la situation dans le pays, ne peut durer ; cette demande d’intervention laisse, selon M. Gert Rosenthal les membres du Conseil perplexes. Précisant également qu’il faudra du temps au Conseil pour adopter éventuellement une résolution soutenant une intervention, comme le demandent Bamako et la Cédéao (Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest), qui doit fournir les troupes. Par ailleurs, la Cedeao devrait être invitée à la deuxième réunion du Conseil de sécurité, sur la question, dont la date n’est pas encore fixée. Au mois de septembre dernier, le Président malien Dioncounda Traoré et son Premier ministre Cheikh Modibo Diarra demandaient, dans une lettre au Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, une résolution du Conseil de sécurité autorisant [i l’intervention d’une force militaire internationale afin d’aider l’armée malienne à reconquérir les régions du Nord occupées.] Une armée qui n’arrive toujours pas à venir à bout de l’occupation islamiste dans le Nord du pays.

Pour les membres du Conseil de sécurité de l’ONU, le plus important pour l’heure est de savoir qui fait quoi, quelle est l’ampleur de l’opération, à quoi elle va ressembler, quelles en sont les implications budgétaires a souligné M. Gert Rosenthal. Si des stratèges de la Cédéao planchent sur la formation d’un contingent d’environ 3300 hommes, épaulé en matière de logistique et de renseignement par des partenaires européens -France en tête- comme par les Etats-Unis, rien pour l’instant n’est dit. Des décisions prises par le Conseil de sécurité de l’ONU, que le Mali espère favorables. Car pour le pays, il faut vite agir afin d’éviter une emprise sur les deux-tiers nord du Mali d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et des ses satellites qui sont le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest, ou Mujao, et Ansar Eddin. Au-delà du sort des civils asservis d’Aguelhok, Kidal, Gao ou Tombouctou, le fait accompli est intolérable pour toute la sphère sahélo-saharienne. En attendant que les promesses se concrétisent en actes, des habitants ont formé des groupes d’auto-défense, pour résister sur le terrain, face à ces groupes islamistes. A Gao, au mois d’août dernier, des manifestants ont ainsi empêché l’amputation de la main d’un voleur.

Le Conseil de sécurité de l’ONU tient ce 03 octobre 2012, ses premières consultations sur la demande d’intervention militaire dans le nord du Mali
lefigaro.fr)/n

L’Assemblée générale de l’ONU en conclave

Les dirigeants de plus de 120 Etats sont attendus ce 25 septembre à New York, où s’est ouverte la 67ème session annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies

Avec ses 193 Etats membres, l’Assemblée générale est le principal organe représentatif de l’ONU. Tout en gardant à l’esprit que l’accent devra être mis lors de cette rencontre, non seulement sur l’atteinte des huit objectifs de lutte contre la pauvreté connus sous le nom d’Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), mais également sur l’après-2015 ; ce vaste forum de discussions et d’échanges aura fort à faire pour sa 67ème session ordinaire. Car, ils sont nombreux les points chauds de débats. Et en bonne place figurent ceux du continent africain. Tout d’abord la crise malienne. Elle tiendra une place importante dans le discours du Président français, qui sera ce mardi 25 septembre à la tribune du palais des Nations unies. François Hollande devrait ainsi appeler à soutenir le déploiement d’une force africaine au Mali pour aider à combattre les islamistes armés qui tiennent le nord du pays. Le Mali où, la prise de contrôle du Nord du pays par des groupes liés à Al-Quaïda s’est ajoutée à une pénurie alimentaire affectant 18,7 millions de personnes dans neuf pays, du Tchad à la Mauritanie. A cet effet, en marge des travaux de cette 67ème session, Le président français, François Hollande, et la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, participent, mercredi, à un sommet qui devrait déboucher sur l’annonce par l’ONU d’une stratégie globale et de la nomination d’un envoyé spécial pour le Sahel. Ce lundi 24 septembre déjà, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon évoquait la possibilité de nommer un émissaire de l’ONU pour le Mali.

Le cas de la République Démocratique du Congo sera également en étude. Les présidents congolais et rwandais, Joseph Kabila et Paul Kagame, doivent participer jeudi à une réunion sur la RDC et plus largement la région des Grands Lacs. Kinshasa et des experts de l’ONU accusent le Rwanda, qui dément, de soutenir en RDC les mutins du mouvement M23, un groupe rebelle constitué de Tutsis. Plus de 500 000 personnes ont été déplacées de l’Est du pays à cause de combats dans cette zone depuis longtemps instable, où l’ONU a déployé une force de 17 000 hommes (Monusco) pour protéger les civils. L’élection du nouveau Président somalien Hassan Cheikh Mohamoud, devrait être notamment saluée lors ce cette Assemblée générale ; une réalité qui traduit l’aboutissement d’une transition politique complexe parrainée par l’ONU depuis 2000. Ce 25 septembre, le Président béninois Yayi Boni, s’adressera, au nom du Continent africain, à l’Assemblée générale des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Organisation des Nations Unies. En sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, il dirigera d’une part, le 26 septembre 2012, une réunion de haut niveau pour la mise en uvre de la feuille de route de l’Observatoire du Sida en Afrique sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale, dans le cadre d’une riposte au Sida, à la tuberculose et au paludisme en Afrique, et d’autre part, une rencontre sur le « Partenariat pour un Avenir Egalitaire », initié par le Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, destiné à accroître les opportunités économiques des femmes et à assurer leur meilleure représentation politique et civique aux niveaux local, municipal et national, dans les cercles de prises de décisions. Autre discours attendu ce mardi, c’est celui du Chef d’Etat sénégalais Macky Sall, son intervention à la tribune du monde interviendra à la suite du Rwanda, de la Suisse et de l’Argentine. Pour le nouveau chef de l’Etat, il s’agira de décliner les nouvelles ambitions du pays et la posture nouvelle du Sénégal sur la scène géopolitique mondiale. Rappelons qu’un appel urgent lancé par le président de l’AG, le Serbe Vuk Jeremic, en faveur de la coopération, afin de lutter contre l’incertitude économique et politique enregistrée dans de nombreuses régions du monde et de s’assurer qu’il existe des solutions pacifiques aux conflits internationaux. La paix et la sécurité sont une condition préalable à la stabilité nécessaire pour financer la croissance économique, le développement durable et le progrès social a dit M. Vuk Jeremic, à la cérémonie d’ouverture de la session à New York.


Yves Rocher)/n

18 juillet: Journée internationale Nelson Mandela

Le secrétaire général de l’Onu appelle tout le monde à consacrer 67 minutes ce mercredi à aider autrui

Dans un message vidéo disponible sur le site de l’Onu, le secrétaire général de l’organisation évoque la journée internationale Nelson Mandela, qui se célèbre chaque 18 juillet. Je me joins à la fondation Nelson Mandela pour exhorter chacun de nous à consacrer 67 minutes de son temps à aider la communauté, à l’occasion de la Journée internationale Nelson Mandela, soit une minute pour chaque année où Madiba a servi l’humanité de façon aussi remarquable, a indiqué M. Ban dans son message. Souhaitant un joyeux anniversaire à Mandela, qui fête ses 94 ans ce mercredi, il a décrit l’ancien chef sud-africain comme un guérisseur des nations, un mentor pour des générations de dirigeants aussi bien que pour des hommes et des femmes de tous horizons, partout à travers le monde. Le chef de L’ONU a noté que Mandela avait consacré 67 ans de sa vie à apporter le changement au peuple d’Afrique du Sud, ajoutant : En guise de cadeau, nous pouvons et nous devons nous efforcer nous aussi de construire un monde meilleur.

M. Ban ki Moon a demandé a tous les citoyens du monde de participer au mouvement Mandela afin de faire de ce monde un monde meilleur, par exemple en adoptant un enfant, en nourissant les affamés, en prenant soin de l’environnement, ou en travaillant bénévolement dans un hôpital ou un centre communautaire. Le président Mandela a donné 67 ans de sa vie, nous pouvons bien essayer d’utiliser 67 minutes de notre vie pour changer et améliorer le monde, a déclaré l’ex-président finlandais Martti Ahtisaari, membre du groupe des Anciens, un rassemblement indépendant d’anciens dirigeants internationaux formé en 2008 par Nelson Mandela. Pour sa part, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a toujours salué l’intégrité et la force d’esprit de l’homme, déclarant à propos de cette journée que personne ne mérite mieux que lui cette reconnaissance internationale sans précédent.

La journée internationale Nelson Mandela a été décidée par l’Organisation des Nations Unis (ONU) en novembre 2009, ceci pour rendre hommage le 18 juillet de chaque année au premier président noir d’Afrique du Sud, prix Nobel de la paix et héros de la lutte anti-apartheid. A l’ONU, c’est une journée consacrée à la résolution des conflits, à la réconciliation raciale et au service rendu aux autres. Pour cette édition comme pour toutes les autres à venir et selon les recommandations de la fondation Mandela, il s’agit pour chaque citoyen du monde, de consacrer 67 minutes de son temps à des actions de bénévolat, Mandela ayant consacré 67 années de sa vie à mener un dur combat politique.

Nelson Mandela fête ses 94 ans cette année

Conflits entre les deux Soudan: L’ONU lève le ton

L’organisation exige l’arrêt des affrontements et se montre inquiète des tensions qui augmentent entre les deux pays frères

Le Conseil de sécurité de l’ONU a «exigé», mardi 6 mars, l’arrêt des hostilités et des attaques menées dans les zones frontalières entre le Soudan et le Soudan du Sud. Les quinze pays membres du Conseil se sont aussi dit «extrêmement inquiets» des tensions grandissantes entre les deux pays, et exigent désormais que les deux parties cessent les opérations militaires dans les zones frontalières. Sur le terrain, les négociations semblent dans une impasse. Les deux parties ont une fois encore engagé, mardi, à Addis Abeba de nouvelles discussions sur leurs nombreux différends. Les discussions ont notamment porté sur le partage des revenus du pétrole qui sont au c ur des causes de ces affrontements, mais aussi sur la démarcation de la frontière et la définition de la nationalité, autres sujets de contentieux depuis la proclamation de l’indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011 dernier. Je ne crois pas qu’il y ait eu aucun développement positif depuis les précédentes négociations infructueuses tenues en janvier, à Addis Abeba, a déclaré à la presse le négociateur en chef pour le Soudan du Sud, Pagan Amum selon des informations rapportées par de nombreux médias.

Les négociations, qui doivent se poursuivre jusqu’au 16 mars, sont menées avec la médiation de l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki. Les deux parties, qui se sont livrées des décennies de guerre civile avant les accords de paix en 2005 s’accusent mutuellement d’alimenter une rébellion l’un sur le sol de l’autre. Le Soudan du Sud a hérité des trois quarts de la production de brut du Soudan d’avant la sécession (soit environ 350 000 barils/jour), mais le nouvel Etat reste dépendant du Nord pour pouvoir vendre ce pétrole. Les deux parties ne sont pourtant pas parvenues à s’accorder sur les frais de passage. Dans le Soudan du nord, Khartoum exige de se faire payer en nature à raison d’une valeur de 36 dollars par barils. Une proposition que le sud Soudan ne veut pas entendre. Il propose environ 6 dollars US par baril. Face à la difficulté de s’accorder avec son voisin du nord, le Sud Soudan a décidé de signer en janvier un accord avec le Kenya, en vue de bâtir un oléoduc qui passerait par ce pays jusqu’au port de Lamu, sur l’océan Indien. Ce que Khartoum considère comme une violation des accords d’indépendance. La semaine dernière apprend-t-on, un champ pétrolier a été bombardé au sud Soudan qui accuse naturellement son voisin du nord, qui lui aussi dément. La résurgence des conflits entre les deux pays aurait déjà fait plusieurs centaines de morts dans la population civile. L’union africaine (UA) a invité les deux pays à montrer le degré nécessaire de compromis et de volonté de bon voisinage, afin de mener rapidement à leur terme les négociations sur toutes les questions en suspens.

Le négociateur en chef de l’UA pour le Soudan du Sud, Pagan Amum
gurtong.net)/n

Nigeria: Récompense pour retrouver l’auteur d’un attentat contre l’ONU

La police nigériane offre 25 millions de nairas soit 160.000 dollars pour des informations sur le cerveau de l’attentat du 26 août

Les Services de sécurité de l’Etat (SSS) souhaitent avoir des informations qui puissent permettre d’arrêter et d’inculper Mamman Nur, identifié comme le cerveau de cette attaque. Les personnes susceptibles d’être en possession de telles informations doivent se rendre au poste de police le plus proche ou dans des locaux militaires ou, ceux des agences de sécurité. Une attaque suicide a visé le 26 août les locaux des Nations unies à Abuja, tuant 23 personnes et en blessant plus d’une centaine. Cet attentat a été revendiqué par Boko Haram, une secte islamiste nigériane soupçonnée d’avoir des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). D’après le SSS, le planificateur de cette attaque serait un homme lié à Boko Haram et à Al Qaïda, Mamman Nur, récemment revenu de Somalie. Le général Carter Ham, chef du commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), a affirmé cette semaine que Boko Haram, Aqmi et les islamistes shebab de Somalie avaient l’intention de collaborer plus étroitement ensemble et de synchroniser leurs actions. Une vidéo, obtenue et qui aurait été réalisée par Boko Haram, montre l’auteur présumé de l’attentat suicide. Le suspect y explique son geste à sa famille. Mince, souriant, s’exprimant calmement, le jeune homme à la tête enturbannée tient la plupart du temps une AK-47.Un homme se présentant comme un porte-parole de la secte islamiste, Abu Qaqa, a affirmé, dans un entretien téléphonique avec l’AFP, qu’il s’agissait de Mohammed Abul Barra, un mécanicien de 27 ans, marié et père de famille, qui vivait à Maiduguri, ville du nord-est du pays où Boko Haram est particulièrement active.

Une autre vidéo, également diffusée par l’AFP, montre un homme présenté comme l’auteur d’une attaque suicide contre le siège de la police à Abuja en juin qui avait fait au moins deux morts. Ces vidéos contiennent des interventions d’un homme qui serait le numéro un de Boko Haram, Abubakar Shekau. Une insurrection de la secte en 2009 dans le nord-est du pays avait été violemment réprimée par les forces de l’ordre, faisant des centaines de morts, mais cela n’a pas mis fin à ses activités. L’attentat n’a pas été revendiqué mais une secte islamiste appelée Boko Haram a revendiqué plusieurs attaques à la bombe dans le passé, cependant jamais de cette ampleur. Le siège de la police nationale à Abuja avait été la cible en juin d’un attentat à la bombe ayant fait deux morts, revendiqué pas Boko Haram. Une employée des Nations unies a affirmé que beaucoup de personnes avaient été prises au piège à l’intérieur du bâtiment de plusieurs étages. Une partie de la façade de l’immeuble semblait ravagée selon des images montrées à la télévision. Le siège de l’ONU à Abuja abrite plusieurs agences onusiennes opérant au Nigeria, parmi lesquelles l’Unicef, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une porte-parole de l’Office de coordination des affaires humanitaires (OCHA), également une agence de l’ONU.

La tête de Mamman Nur, mise à prix
gbooza.com)/n

L’ONU invite les journalistes à la responsabilité lors de la présidentielle

Le message a été donné mardi par le représentant spécial du secrétaire général de cette organisation lors d’une rencontre avec la presse

L’ONU souhaite des journalistes responsables
Des journalistes responsables lors des élections présidentielles à venir au Cameroun, c’est en substance ce message que monsieur Abou Moussa qui rencontrait la presse locale a tenu à faire passer. Je ne vous demande pas de mentir, mais je pense que c’est une vraie chance lorsque nous vivons dans un climat de paix. Je vous invite donc à surveiller les actions que vous entreprendriez, pour qu’elles ne soient pas de nature à perturber la stabilité de ce pays a-t-il fait savoir. Récemment nommé Représentant Spécial du Secrétaire Général, Chef du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA), il achève ce mercredi au Cameroun 03 août 2011, une visite officielle entamée le 20 juillet dernier. Au cours de son séjour, il aura rencontré des responsables diplomatiques, les membres du gouvernement et aussi la presse. Ce haut fonctionnaire des Nations Unies a aujourd’hui acquis une grosse expertise en matière de gestion de conflits internes. Au cours de sa carrière au sein de l’institution, il aura notamment servi au Libéria et en Côte d’Ivoire, deux pays qui ont été marqués par de violents troubles sociaux.

Pas de mandat opérationnel en rapport avec les prochaines présidentielles
Pourtant Abou Moussa s’est refusé à admettre cette allusion. Il a notamment fait savoir que son mandat à la tête de l’ONU en Afrique centrale était purement politique et non opérationnel. Je n’ai pas dans mon cahier de charge toute mission en rapport avec les élections au Cameroun a-t-il précisé. Avec les missions spéciales en République Démocratiques du Congo et en république centrafricaine, cela fera 3 bureaux de l’ONU pour l’Afrique centrale. Le représentant de Ban ki-Moon précise que cela ne constitue aucunement un sureffectif.

Dans une partie de l’opinion publique camerounaise, l’institution ne jouit plus d’une grande crédibilité, depuis son rôle dans le cadre du conflit ivoirien. De nombreuses personnes soupçonnent donc les Nations Unies de vouloir jouer les arbitres en vue de l’élection présidentielle qui devra avoir lieu au Cameroun dans les prochains mois. Des élections qui aujourd’hui sont au c ur d’un profond débat politique. Sa date est incertaine, ses grands candidats ne sont pas encore connus, son organisation est fortement critiquée, certains acteurs politiques demandent son report et l’opinion semblent entrevoir des man uvres étrangères, entre pro et anti Paul Biya. Se dédouanant de la question de l’opportunité qui justifie son arrivée dans ces circonstances, Monsieur Abou Moussa a indiqué que sa mission relève des actions supranationales. Nous nous occupons des aspects transversaux de la sécurité, assurons la coordination des entités sous-régionales et effectuons un plaidoyer pour le développement des peuples, a-t-il fait savoir.

Le ministre Adoum Gargoum, Ministre délégué auprès du ministre des Relations Extérieures (à gauche) et Abou Moussa le représentant de Ban Ki-Moon en Afrique centrale (à droite), lors du point de presse
Journalducameroun.com)/n

Opérations de maintien de la paix, le métier de Sisyphe de l’Assemblée Générale des Nations Unies

L’organisation est déployée dans toutes les parties du monde. Plongée au coeur du système

C’est au lendemain de la seconde guerre mondiale en 1948 que le conseil de sécurité autorise le déploiement d’observateurs militaires au Proche-Orient afin de superviser la mise en uvre de l’accord d’armistice signé entre Israël et ses voisins arabes. La première mission de maintien de la paix de l’ONU voit ainsi le jour. Plus d’un demi-siècle plus tard, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. L’assemblée générale est le principal organe délibérant, directeur et représentatif de l’ONU. Créée par la Charte des Nations Unies en 1945 et composée des représentants des 192 états membres de l’organisation, elle est un forum multilatéral de discussion unique sur tout l’éventail des questions internationales abordées dans la Charte. En outre, elle joue un rôle important dans l’établissement de règles et la codification du droit international. L’assemblée tient chaque année une session ordinaire intensive de septembre à décembre, qui peut au besoin se prolonger au-delà de cette période.

Les fonctions de l’ONU
Au rang de ses fonctions et pouvoirs, on cite l’étude des principes généraux de coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale, y compris les principes régissant le désarmement, et faire des recommandations sur ces principes. Il en est de même de toutes les questions se rattachant au maintien de la paix et de la sécurité internationale et les recommandations sur ces questions, sauf lorsqu’un différend ou une situation est en cours d’examen au conseil de sécurité. L’assemblée générale des Nations Unies discute également des questions rentrant dans le cadre de la Charte ou se rapportant aux pouvoirs et fonctions de l’un des quelconques organes de l’organisation et, avec la même exception, faire des recommandations sur ces questions. Elle demande également la réalisation d’études et fait des recommandations en vue de développer la coopération internationale dans le domaine politique; d’encourager le développement progressif du droit international et sa codification, de faciliter pour tous la jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales et de favoriser la coopération internationale dans les domaines de l’économique, du social, de l’humanitaire, de la culture intellectuelle, de l’éducation et de la santé publique.

Recommander des mesures propres à assurer l’ajustement pacifique de toute situation de nature à compromettre les relations amicales entre nations; recevoir et étudier les rapports du Conseil de sécurité et des autres organes de l’organisation; examiner et approuver le budget de l’ONU fait aussi partie des pouvoirs de l’assemblée générale des Nations Unies qui détermine également la répartition des contributions entre les états membres et élit les membres non permanents du conseil de sécurité et les membres d’autres conseils et organes de l’organisation et, sur recommandation du conseil de sécurité, nomme le secrétaire général. Par ailleurs, l’A.G peut également prendre des mesures si le conseil de sécurité ne parvient pas à une décision en raison du vote négatif d’un membre permanent, dans tout cas où paraît exister une menace contre la paix, une rupture de la paix ou un acte d’agression. L’assemblée peut examiner immédiatement la question afin de faire aux membres les recommandations appropriées sur les mesures collectives à prendre pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationale. Il faut tout de même préciser que l’assemblée ne peut adresser que des recommandations aux états sur les questions internationales relevant de sa compétence, qui n’ont pas force exécutoire, elle a néanmoins pris des initiatives – dans les domaines de la politique, de l’économique, de l’humanitaire, du social et du juridique – qui ont touché directement des millions de personnes dans le monde entier.


Agropolis.fr)/n

L’évolution des missions de maintien de la paix
L’historique déclaration du millénaire adoptée en 2000, et le document final du sommet de 2005 témoignent de la volonté des états membres d’atteindre des objectifs précis pour faire régner la paix et la sécurité, progresser vers le désarmement et favoriser le développement et la lutte contre la pauvreté; défendre les droits de l’homme et promouvoir l’état de droit, protéger l’environnement, répondre aux besoins particuliers de l’Afrique et renforcer l’organisation des Nations Unies. La recherche du consensus fait également partie des missions de l’assemblée générale. Chaque état membre dispose en effet d’une voix à l’assemblée. Les décisions sur certaines questions importantes, telles que les recommandations relatives à la paix et à la sécurité, et l’élection des membres du Conseil de sécurité, sont prises à la majorité des deux tiers des états membres, mais les décisions sur les autres questions sont prises à la majorité simple.

Ces dernières années, les états membres ont fait un effort particulier pour prendre les décisions par consensus, plutôt que de les mettre aux voix, ce qui a contribué à élargir le soutien apporté aux décisions de l’assemblée. À cet effet, le président consulte les délégations pour déterminer si elles sont prêtes à adopter une résolution sans vote. Le maintien de la paix des Nations Unies est un instrument unique et dynamique conçu par l’organisation en vue d’aider les pays en proie à des conflits à créer les conditions d’une paix durable. En réalité, une définition ne pourrait cerner toute la portée du terme maintien de la paix. Et ce d’autant plus qu’il ne figure pas dans la Charte des Nations Unies. Cependant, le deuxième secrétaire général des Nations Unies, Dag Hammarskjöld, sous le mandat duquel la première mission a été autorisée, a fait référence au maintien de la paix comme s’inscrivant sous le chapitre six et demi de la Charte, entre les méthodes traditionnelles de résolution pacifique des différends, telles que la négociation et la médiation placées sous le chapitre VI, et les actions plus coercitives autorisées sous le chapitre VII.


WordPress.com)/n

L’ONU évolue et s’adapte à son époque
Au fil des ans, le maintien de la paix des Nations Unies s’est adapté à l’ère du temps. Autrement dit, il a évolué de manière à répondre aux exigences posées par différents conflits et un paysage politique changeant. Né à l’époque où les rivalités de la guerre froide paralysaient régulièrement le conseil de sécurité, le maintien de la paix avait comme principaux objectifs le maintien de cessez-le-feu et la stabilisation des situations sur le terrain afin que les efforts entrepris au niveau politique puissent aboutir à un règlement pacifique des conflits. Ces missions étaient composées d’observateurs militaires et de troupes légèrement armées ayant des fonctions de supervision, de préparation de rapports et d’établissement de la confiance en appui aux cessez-le-feu et à des accords de paix limités. Avec la fin de la guerre froide, le contexte stratégique du maintien de la paix des Nations Unies a profondément changé, conduisant l’organisation à modifier et étendre ses opérations sur le terrain de missions traditionnelles impliquant des tâches strictement militaires à des entreprises pluridimensionnelles complexes destinées à veiller à la mise en uvre d’accord de paix globale et à aider à bâtir les fondations d’une paix durable.

Aujourd’hui, les soldats de la paix entreprennent une grande diversité de tâches complexes, allant de l’appui à la mise en place d’institutions de gouvernance durables, la surveillance des droits de l’homme, la réforme du secteur de la sécurité au désarmement, à la démobilisation et la réinsertion des anciens combattants. La nature des conflits a également changé au cours de ces dernières années. Initialement conçu comme un moyen de régler des conflits entre les états, le maintien de la paix a progressivement été appliqué aux conflits intra étatiques et aux guerres civiles. Bien que les soldats demeurent l’épine dorsale de la plupart des opérations de maintien de la paix, celles-ci se composent également d’administrateurs, d’économistes, de policiers, d’experts juridiques, de démineurs, d’observateurs électoraux, d’observateurs des droits de l’homme, de spécialistes dans les domaines des affaires civiles, de la gouvernance ainsi que des employés humanitaires et des experts en communication et en information publique. Le maintien de la paix des Nations Unies continue d’évoluer, tant sur le plan conceptuel qu’opérationnel, afin de relever les nouveaux défis et réalités politiques. Face à la demande croissante pour des opérations de paix de plus en plus complexes, les Nations Unies ont vu, ces dernières années, leurs capacités utilisées à leurs limites d’une manière qui est sans précédent. L’organisation s’est activement employée à renforcer ses capacités de gestion et d’appui aux opérations sur le terrain et, de cette façon, a contribué à la fonction la plus importante des Nations Unies: Le maintien de la paix et de la sécurité.


Culturezap.fr)/n

Epoustouflante rencontre entre Michelle O. et la première dame du Cameroun

La rencontre Michelle – Chantal Biya en marge de la tenue de l’assemblée générale de l’ONU a retenu l’attention des médias

Le fait est rapporté par le site anglais mailonline. A l’occasion de la venue des chefs d’Etats et de gouvernements à l’AG des Nations unies, Michelle Obama a tenue à recevoir les dames des présidents présents au sommet. Elle recevait à cet effet la première dame du Cameroun Mme Chantal Biya. Comme à l’accoutumée, la presse est revenue sur la tenue vestimentaire et la coiffure de la «femme-lion» du Cameroun.

Michelle Obama rencontre la première dame du Cameroun, Chantal Biya
AFP/Getty images)/n

Mme Chantal Biya est connue pour son style de coiffure «banane» de couleur orange accompagné pour l’occasion d’un tailleur pantalon pourpre brillant. Très sportive elle avait chaussé des talons hauts noirs. Tout est dans l’allure en ce début d’automne. Le site estime que cette panoplie contraste avec le style le Mme Obama tout à fait neutre et en ballerines. Dans la foulée, les deux dames ont visité le Stone Barns Centre dans les collines de Pocantico près de New York. Elles ont pu ainsi prendre un déjeuner très nutritif composé des produits aliments de la ferme et du jardin de la Maison Blanche. Au cours de sa visite Mme Biya a été rejointe par ses les premières dames de la Mongolie, du Swaziland et de la Lettonie. En attendant, la presse est revenue sur les prochaines élections prévues au Cameroun en 2011.

Les talons de Mme Biya et ses cheveux se combinent pour une différence dans la hauteur – et la luminosité – entre les deux femmes
mailonsunday.co.uk)/n

Désarmement: Une présidence camerounaise sur fond d’impasse

Le Cameroun était représenté à cette réunion par le ministre Eyebe Ayissi en charge des relations extérieurs, il a plaidé pour une réallocation des dépenses militaires

Henri Eyebe Ayissi: Réduire les dépenses militaires au profit de la lutte contre la pauvreté
Aucun chef d’Etat n’est directement intervenu lors de la rencontre de haut niveau sur le désarmement tenu à New York ce vendredi 24 septembre 2010. Ce sont les ministres des relations extérieures qui ont pris la parole au nom de leurs pays. Le Cameroun lors de cette réunion était représenté par le ministre Henry Eyebe Ayissi, en charge des relations extérieures. Il a laissé transparaitre dans son intervention, que la question du désarmement est plus une question qui concerne les pays occidentaux, dont les stocks en armes sont les plus importants. Il a par ailleurs rappelé que le Cameroun, depuis son indépendance, n’a cessé de cultiver les initiatives, en vue de désamorcer les tensions dans le monde et de préserver la paix. Le Gouvernement du Cameroun a ainsi pu résoudre son différend frontalier avec le Nigéria. Le problème du désarmement est très largement entre les mains des grandes puissances, a-t-il déclaré, estimant que cela explique la «sage lenteur» des grandes négociations multilatérales. Le Ministre camerounais a néanmoins marqué son optimisme, expliquant que le lien qui existe entre l’armement et le développement, fait référence au Sommet sur les Objectifs du Millénaire pour le développement qui vient de se tenir à New York. Si l’on rapproche le montant des contributions nécessaires pour réduire la pauvreté dans le monde, dans cinq ans, de celui que les États ont consacré aux dépenses militaires (1 535 milliards de dollars pour 2009), une faible partie pourrait faire disparaître ces autres armes de destruction massive que sont la faim, la maladie, l’analphabétisme et la misère, a-t-il conclu. Dans l’ensemble, les participants à cette rencontre de haut niveau n’ont pas sorti la conférence sur le désarmement (CD), de l’impasse dans laquelle elle se trouve depuis 13 ans déjà.

Nécessité de relancer les négociations multilatérales
La solution camerounaise, d’envisager une réallocation d’une petite partie des dépenses militaires à la résolution des problèmes de santé et de pauvreté dans le monde, semble n’avoir pas fait l’unanimité, comme d’ailleurs plusieurs autres solutions proposées par d’autres délégations. Un seul point a fait l’unanimité. Tous les participants ont tenus à réaffirmer avec force l’importance de poursuivre les efforts déployés dans les domaines du désarmement et de la non-prolifération nucléaire pour renforcer la sécurité mondiale et promouvoir la stabilité internationale. Faisant le résumé du débat en clôture de la réunion, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a lui aussi mis en avant le consensus existant autour de l’importance du multilatéralisme. Nous avons une vision commune, a-t-il souligné, qui se traduit aussi par la volonté unanime des Etats de bâtir un monde sans armes nucléaires. Mais la plupart des délégations ont salué les évolutions positives récemment survenues en matière de contrôle des armements, comme l’Accord américano-russe du 8 juillet 2009 (START), la résolution 1887 du Conseil de sécurité du 24 septembre 2009, le Sommet sur la sécurité nucléaire de Washington, qui a eu lieu au mois d’avril 2010, ou encore l’entrée en vigueur de la Convention sur les armes à sous-munitions. Le Cameroun assure la présidence tournante de la conférence sur le désarment depuis la fin du mois d’Août dernier. Il occupera cette position jusqu’à la fin du mois de janvier 2011. L’histoire retient que ce n’est pas sous son influence diplomatique que la question du désarmement aura été réglée. Mais au moins de nombreux engagements sont en train d’être pris dans ce sens. Mise en place en 1979, la conférence du désarmement réunit 65 pays.

Lors de la conférence sur le désarmement le Cameroun était représenté par Eyebe Ayissi au fond
ONU/Mark Garten)/n

Cameroun: Ban Ki Moon reçu par Paul Biya

Le président camerounais l’a invité à soutenir une présence plus importante de l’Afrique au conseil de sécurité de l’ONU

Ban Ki Moon salue le soutien du Cameroun aux réfugiés
Le secrétaire général qui effectue une visite de travail au Cameroun, vient d’être reçu par le Président de la république Paul Biya. Après le tête à tête entre les deux hommes, le couple présidentiel a offert un déjeuner d’Etat au secrétaire général et son épouse. Dans son discours Paul Biya est revenu sur une position qui est désormais la sienne depuis quelques temps, celle de la revalorisation de la place de l’Afrique dans le système des nations unies.

J’ai le sentiment que le consensus se fait sur la réparation de l’anomalie que représente l’absence d’une place permanente de l’Afrique au conseil de sécurité des nations unies.
Paul Biya, Président du Cameroun

En réponse à cette interpellation du Président camerounais, Ban Ki Moon qui a été décoré grand chevalier a déclaré qu’en tant que pilier de l’Afrique centrale, le Cameroun était une destination évidente. Il est aussi revenu sur l’accueil par le Cameroun de nombreux réfugiés issus des conflits des pays voisins. Ban Ki Moon a continué son propos en saluant les efforts engagés par les dirigeants camerounais dans la lutte contre la corruption. Il a aussi invité le Président camerounais à permettre l’expression d’une démocratie dans laquelle les divergences politiques doivent se régler par le dialogue.

Appel à la libération de Lapiro de Mbanga
Dans une lettre datée du 07 juin dernier, l’association américaine Freedom Now qui lutte à travers le monde pour la libération des prisonniers d’opinion, a saisi l’occasion de sa présence au Cameroun, pour solliciter sa médiation auprès des autorités nationales, afin que l’on libère l’ex chanteur devenu homme politique et opposant au régime en place. Maran Turner, la directrice exécutive de Freedom Now explique dans la lettre que le prisonnier Lapiro n’aurait pas bénéficié d’un procès équitable conformément aux lois nationales et autres conventions internationales que le Cameroun a ratifiées. L’ONG américaine qui précise que Lapiro est simplement victime de sa liberté d’expression, indique que Lapiro de Mbanga est détenu dans des conditions inhumaines et souffrirait de Typhoïde et d’infection respiratoire. Des sources proches de la présidence ont rapporté qu’il aurait été très mécontent de l’affaire Bibi Ngota, le journaliste récemment décédé en prison. Dans le cas de Lapiro, ce dernier avait refusé l’idée de demander une grâce présidentielle, préférant attendre le procès en cassation. Dans une interview accordée en 2009, Maran Turner de Freedom Now indiquait que les musiciens qui comme Lapiro de Mbanga utilisent leur musique pour dénoncer les imperfections du système au Cameroun, sont plus important qu’on ne peut l’imaginer.

Visite à Mbalmayo et discours devant le parlement
Avant la rencontre avec le Président camerounais, Le secrétaire général de l’ONU tôt dans la journée a rencontré l’ensemble de ses collaborateurs du système des Nations unies en poste au Cameroun. Ban Ki-Moon a abordé avec ses collaborateurs une évaluation globale des initiatives de l’ONU dans la sous région Afrique centrale. Le Cameroun abrite de nombreuses représentations sous régionales du système des Nations unies. Le secrétaire général Ban Ki Moon se rend cet après-midi à Mbalmayo, une localité située à 45 kilomètre au sud de Yaoundé, pour y visiter un ensemble de projets soutenu par l’organisation. Il devrait aussi visiter une station d’épuration d’eau dont la réhabilitation a été financée par le programme des Nations unies pour le développement. Ban Ki Moon va terminer sa journée devant l’assemblée nationale camerounaise.

Paul Biya et Ban ki moon au siège des Nations unies
www.un.org/fr)/n

Ban Ki Moon: 35 ans au service des Nations unies

Le 8e secrétaire général de l’Organisation des Nations unies a débuté sa carrière à l’ONU à seulement 31 ans

Auteur de réformes importantes
Ban Ki-Moon (prononcé [pan gi Mun]) est un diplomate et homme politique sud-coréen. M. Ban a commencé à travailler avec l’Organisation des Nations Unies en 1975, lorsqu’il était fonctionnaire à la Division des Nations Unies du Ministère coréen des affaires étrangère. Ses liens avec l’ONU se resserrent au fil des années, quand il a été nommé Premier Secrétaire de la Mission permanente de la République de Corée auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York, puis Directeur de la Division des Nations Unies au Ministère à Séoul, et enfin Ambassadeur à Vienne, ce qui l’a amené à présider la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires en 1999. En 2001-2002, en tant que chef de cabinet du Président de l’Assemblée générale, il facilitera l’adoption rapide de la première résolution de la session, qui condamnait les attentats terroristes du 11 septembre, et a pris un certain nombre d’initiatives visant à améliorer le fonctionnement de l’Assemblée, si bien qu’une session ouverte dans la crise et la confusion a finalement été marquée par l’adoption d’un certain nombre de réformes importantes ; lorsqu’il est élu Secrétaire général de l’ONU, M. Ban était Ministre des affaires étrangères et du commerce de la République de Corée.

Un diplomate animé d’une volonté de paix
Au cours de sa longue carrière au Ministère coréen des affaires étrangères qui l’a emmené à New Delhi, Washington et Vienne, il a occupé des postes de plus en plus prestigieux – conseiller du Président en matière de politique étrangère, conseiller principal du Président en matière de sécurité nationale, Vice-Ministre chargé de la planification de la politique, Directeur général aux affaires américaines. Il a toujours défendu la vision d’une péninsule coréenne pacifique, assumant un rôle de plus en plus important en faveur de la paix et de la prospérité dans la région et dans le monde. Sur ce dernier point, il s’est beaucoup investi dans les questions ayant trait aux relations intercoréennes. En 1992, en tant que conseiller spécial du Ministre des affaires étrangères, il a été Vice-Président du Comité mixte nord-sud de contrôle nucléaire, à la suite de l’adoption historique de la Déclaration commune sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne. En septembre 2005, en sa qualité de Ministre des affaires étrangères, il a joué un rôle de premier plan dans les efforts qui ont abouti à un autre accord historique pour la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne, à savoir l’adoption, lors des pourparlers à Six, de la Déclaration commune sur la résolution de la question nucléaire en République populaire démocratique de Corée. M. Ban a obtenu sa licence en relations internationales à l’Université nationale de Séoul en 1970. En 1985, il a obtenu une maîtrise en administration publique de la Kennedy School of Government de l’Université Harvard. En juillet 2008, il a reçu le titre de Docteur honoris causa de l’Université nationale de Séoul.

Ban Ki Moon
www.unspecial.org)/n

Un bilan difficile comme Secrétaire général de l’ONU
Lors de sa première année à la tête des Nations Unies, dont 132 jours passés en visites diplomatiques sur six continents, le Secrétaire général, Ban Ki-Moon, avait redéfini ses priorités, de la réforme de l’ONU au changement climatique et des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) aux conflits. Sur la réforme des Nations Unies, Ban Ki-Moon rappelait la nécessité de « changer la culture de l’ONU » et de l’adapter pour réagir plus rapidement et efficacement. Sur la question du changement climatique, Ban Ki-Moon avait déclaré qu’il s’agissait de sa « première priorité ». Un engagement qu’il a démontré lors du dernier sommet de Copenhagues. Sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), « nous sommes à mi-chemin d’une vaste campagne pour mettre fin à la pauvreté », rappelle le Secrétaire général qui a mis en place cette année un Groupe de pilotage sur l’Afrique, où vivent le « Milliard des plus pauvres » Enfin sur le plan de la sécurité mondiale, le Secrétaire général a sollicité et obtenu le renforcement de la Mission de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Les difficultés débutent dès sa prise de fonction à la tête de l’ONU. Ban Ki-Moon interrogé sur l’éventualité de la pendaison de Saddam Hussein l’ancien dirigeant Irakien, avait adopté une position très nuancée. La peine de mort était jusqu’alors condamnée par l’ONU. Ban Ki-Moon avait indiqué en cette circonstance, que « la question de la peine capitale reste la décision de chacun des pays membres » et ne mentionnant pas l’interdiction de la peine de mort par l’ONU et soulevant ainsi une vague de protestation. La sécurité dans le monde reste un problème insoluble, le sommet de Copenhague a connu un bilan mitigé. M. Ban est né le 13 juin 1944. Il est marié à Mme Yoo (Ban) Soon-taek, qu’il a connue au lycée en 1962, et avec qui il a eu un fils et deux filles. Outre le coréen, M. Ban parle anglais et français.

Mme Yoo (Ban) Soon-taek, épouse de Ban Ki Moon
www.zimbio.com)/n

Haïti : Des victimes parmi les ressortissants camerounais

De nombreux employés de l’ONU sont portés disparus en Haïti après le tremblement de terre qui a frappé l’île. Plusieurs camerounais y travaillaient.

L’ONU durement touchée
Le violent séisme qui a frappé Port-au-Prince est une tragédie pour l’ONU. Son siège en Haïti, la Mission des Nations unies pour la Stabilité en Haïti, (MINUSTAH) s’est effondré faisant au moins 16 morts, 56 blessés et entre 115 et 200 disparus selon les premières informations. Selon Elisabeth Byrs, la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, la situation est extrêmement grave. Le chef de la MINUSTAH, le Tunisien Heidi Annabi, a trouvé la mort dans le séisme a confirmé mercredi le président haïtien René Préval. Les nationalités de premières personnes décédées sont déjà connues. Parmi les elles figurent trois policiers venant de Jordanie, Argentine et Tchad, ainsi que onze casques bleus brésiliens.
Une camerounaise éventuellement décédée, une autre portée disparue
La situation qui prévaut actuellement en Haïti fait craindre le pire à de nombreuses familles camerounaises. Plusieurs camerounais sont présents dans ce pays, et la plupart travaillent dans le cadre des nations unies. Au total 11 agents des forces de police de nationalité camerounaise travaillent dans le cadre de la MINUSTAH. Selon une information rapportée par la radio nationale, une camerounaise ferait partie des victimes. L’information est donnée par Emmanuel Kedja, qui est coordonnateur des affaires juridiques d’une des administrations onusienne à Haïti. Au moment où s’effondrait le bâtiment de la mission des nations unies pour la stabilité en Haïti, la MINUSTAH, mademoiselle Lisa Mbock, officier des droits de l’homme serait décédée. Une autre camerounaise Joséphine Nguefé serait elle aussi, portée disparue. La crainte c’est qu’elle ait été présente dans l’immeuble abritant le QG des Nations Unis détruit par le séisme. La bonne nouvelle vient du contingent des Forces de police camerounaises. Ils sont 11 au total et sont toujours selon Emmanuel Kedja hors de danger. La situation reste confuse et dans les prochains jours on sera fixé sur le nombre total des victimes.

Un séisme d’une violence rare
L’épicentre du séisme d’une rare violence (magnitude 7 sur l’échelle de Richter) a été localisé à 10 km sous terre et à quelques kilomètres de la capitale, Port-au-Prince. Deux des neuf millions d’habitants d’Haïti vivent dans cette région. L’ambassadeur américain évoque une « catastrophe majeure ». De nombreux pays, dont la France ont déjà proposé leur aide à Haïti. Les autorités locales n’ont pas encore pu évaluer le nombre de tués et de blessés, mais elles estiment que les dégâts provoqués par le séisme sont gigantesques, a indiqué le quotidien de Saint-Domingue. La Commission européenne a annoncé avoir débloqué trois millions d’euros pour une aide d’urgence à Haïti. Plusieurs bâtiments, des ministères, le parlement, des hôpitaux ou encore des églises ont été totalement détruits. Le quartier général de la Mission de stabilisation de l’ONU en Haïti (MINUSTAH) a été sérieusement touché. « Pour le moment, de nombreux employés restent portés disparus », a indiqué le chef des missions de maintien de la paix de l’ONU, Alain Leroy. On envisage déjà la possibilité de compter plusieurs centaine de millier de morts. Dans les familles camerounaises, on prie pour que le pire ne soit pas arrivé

Siège de la Minustah, en éclats
Onu)/n