Ouverture à Douala d’un atelier de renforcement institutionnel de la plateforme régionale des OSC

Cet atelier, organisé du 19 au 22 juin dans la capitale économique du Cameroun,  regroupe huit organisations d’Afrique Centrale et de l’Ouest.

Des organisations de la Société civile (OSC) de huit pays d’Afrique du centre et de l’Ouest sont regroupées au tour d’une même table depuis ce mardi 19 juin à Douala, la capitale économique du Cameroun. C’est dans le cadre d’un atelier de renforcement institutionnel mettant en œuvre l’Observatoire indépendant (OI) qui va se tenir jusqu’au 22 juin prochain.

L’évènement est organisé par Field Legality Advisory Group (Flag) et se tient dans la salle de conférences de l’hôtel Prince de Galles.

Selon les organisateurs, cet atelier vise à « renforcer le positionnement de la plateforme régionale d’OI comme instance de promotion d’une OI plus professionnelle, crédible et efficace dans bassin du Congo ».

La plateforme des OSC sous régionales qui mettent en œuvre l’OI « veut se mobiliser pour qu’ensemble nous puissions travailler contre l’exploitation des ressources naturelles illégales dans le bassin du Congo. Pour cela, nous entendons coordonner nos actions dans le bassin du Congo, parler d’une voie commune afin que nous puissions être entendu par le plus de personnes possibles notamment la communauté nationale, internationale, amener les politiques à changer et à améliorer la manière dont les ressources naturelles sont actuellement gérées et exploitées », a indiqué Horline Njike, secrétaire Générale FLAG Cameroun.

L’atelier de Douala permettra de poursuivre la réflexion d’une rencontre de 2014 où est partie la base du lancement d’une plateforme régionale d’OI. Une plateforme qui a pour but de permettre à l’OI de contribuer effectivement à l’amélioration de la gouvernance forestière en Afrique Centrale et de l’Ouest.

Une initiative qui est la bienvenue dans certains pays comme la Congo Brazzaville où « l’exploitation forestière est la 2e source de devise ».  Et, « le secteur traverse une crise dans l’ensemble des pays de la sous-région », a dit Alfred Nkodia, Coordonnateur OI Flegt Congo Brazzaville.

« Aujourd’hui il y a une forte implication de la société civile à travers l’Observation Indépendante (OI), il y a également des efforts qui sont faits dans la réduction de l’exploitation illégale avec le processus APV Flegt », a-t-il ajouté.

Au sorti de l’atelier de Douala, la Plateforme régionale d’OI lancera officiellement ses activités après  la validation de la Charte et du mandat des responsables.

Le campus numérique francophone de Yaoundé s’ouvre aux OSC

Une rencontre a été organisée le samedi 27 août d2016 à Yaoundé afin d’étudier les possibilités de collaboration entre l’AUF et les Communautés extra-universitaires

L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) veut s’ouvrir à la société civile. C’est dans cet ordre d’idée qu’une rencontre d’échanges avec le milieu socio-économique et universitaire a eu lieu le samedi 27 août 2016 au Campus numérique francophone de Yaoundé.

« L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) via son campus numérique de Yaoundé est engagée dans cette ouverture dans le cadre du développement global. Même si nous travaillons par défaut pour des établissements d’enseignement supérieur de recherche, nous comprenons que la finalité de l’enseignement supérieur et de la recherche, c’est le développement de la société. Du coup, la direction de l’AUF a pensé qu’il était nécessaire de s’ouvrir sur des institutions d’enseignement supérieur privé non membres, même non universitaires », a expliqué Alexis Kwontchie, responsable du Campus numérique francophonie de Yaoundé pour justifier la tenue de la rencontre de samedi.

Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la mission du volontariat de la francophonie chargé du développement des services de la communauté extra-universitaire a vu la participation d’une douzaine d’association (Ajecam, JAD, Minpmeesa, OFSAD, REFAC, C ur d’Afrique, REJADH, RECIF, Harambé Cameroun, Evolving Consulting, Blas In Africa et Propac).

Il était question de « voir avec eux (associations, ndlr) comment, dans le cadre du partenariat particulier, on peut agir ensemble de façon pertinente dans différents domaines de la société au service des peuples. Nous avons constaté qu’avec les associations qui font aussi bien dans l’action sociale auprès des personnes défavorisées, que dans l’appui des jeunes à entrepreneuriat, les droits de l’homme, la communication, etc, nous avons trouvé les centres d’intérêts communs », a dit Alexis Kwontchie.

Au cours des échanges, les deux parties (l’AUF et les Associations) ont essayé de trouver un terrain d’entente pour des possibilités de collaboration voir de partenariat. Le Campus numérique francophone de Yaoundé a présenté ses offres. Chacune des associations a posé sur la table du Campus numérique francophone ses besoins.

« Au sortir de cette rencontre, nous avons convenu de forme un comité provisoire, de recenser nos doléances communes que nous présenterons à l’AUF », a fait savoir Judith Claire Mvoto Memang, représentante du Réseau des femmes actives de la Cemac (Refac), qui a été désignée présidente dudit comité provisoire.

En attendant la prochaine rencontre qui pourrait avoir lieu le 10 septembre prochain, ces associations devraient déjà « s’intéresser de prêt au Fab Lab (laboratoire numérique de bricolage) qui va être crée prochainement ».

Cette nouvelle activité qui sera intégrée au campus numérique francophone de Yaoundé dès l’année prochaine, est le premier du genre en Afrique centrale. Un « Fab Lab solidaire » qui contribuera efficacement à l’évolution du projet qui consiste à faire du Campus numérique francophone de Yaoundé un « lieu de médiation entre les milieux socio-économiques et le monde universitaire ».


Sylvestre Kamga / Journalducameroun.com)/n