Cameroun – Oswald Baboke : « Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux « 

 En 2014, Patrice Duhamel et Jacques Santamaria publient un sacré ouvrage intitulé Les Flingueurs [1]. L’essai rédigé sous la physionomie acrimonieuse d’un film western plante le décor anarchique digne du Far West, l’arène où les édiles et édits des lois ne font plus foi, pour faire-valoir le droit. La déco des Les Flingueurs évoque l’univers amphorique d’une enceinte bestiale amorale si ce n’est le diktat du colt. Ce livre d’une huitaine d’années, demeure d’une incroyable actualité. Et d’une congruente universalité.

Les effets pervers du persiflage et les techniques triviales de la calomnie gratuite qu’évoquent les auteurs des Les Flingueurs ne datent pas de nos jours. Qu’importe la chronologie des délations recensées, ce Best-seller décrit et décrie le jeu de massacres sociopolitiques entre les élites, via de pseudos « lanceurs d’alertes» et « influenceurs », quand bien même ce titre tonitruant ne renvoie à rien d’illustre et de concret…

Depuis lors, la chienlit a trouvé refuge dans nos mœurs. Au point d’y élire domicile. Qui douterait encore de l’expérimentation tous azimuts, du jeu de massacres politiques que nous vivons chez nous, entre pseudo-collègues et vrais concurrents. La même déloyauté se vit et sévit entre faux-homologues et certains autres pseudo-camarades, qui se réclament pourtant d’un même bord politique.

Très souvent, les auteurs de la chienlit et les victimes ciblées par la manigance et l’hypocrisie humaine sont logés à la même enseigne, guidés par une idéologique commune. Mais divisés, « chacun pour soi, Dieu pour tous », dans une ambition concurrentielle larvée…Chaque militant fantasmant de frénétiques ambitions individualistes…

Tant pis, si l’impétrant n’en possède ni l’étoffe ni la mensuration. Ni l’appétence ni la compétence… Tout le monde brigue les sommets de l’État – via la médisance – un épiphénomène « d’ascension-calomnie » ayant cours dans les antichambres des cours royales.

L’ambition est si forte dans la psychologie sociétale de l’ homo-politicus , qu’il finit par négliger les codes et modes d’ascensions sociopolitiques. Duhamel et Santamaria vilipendent les tares et les défaillances d’incompétences qui s’installent et s’enracinent au cœur de la République, des siècles après avoir contaminé et détruit de solides monarchies impériales…

Le constat de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria est aussi constant que persévérant. En tous lieux, l’endurance dans l’ascèse politique est loin d’être un long fleuve tranquille. Bien au contraire : « Le monde politique est cruel. Il l’a toujours été, parfois [hier] plus encore qu’aujourd’hui », mentionnent-ils dans Les Flingueurs.

Mais le développement des médias et la déferlante des réseaux sociaux ont, depuis des années, un effet dévastateur : pour être entendus dans le brouhaha de l’information permanente, les responsables politiques doivent, à tout moment, se distinguer, trouver la phrase qui fait mouche, le mot qui tue, l’expression qui sera reprise et amplifiée. Et à ce jeu, c’est le plus cruel qui l’emporte… »[2]

Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux

Depuis les temps très anciens, repérables dans la lointaine antiquité gréco-romaine, des siècles avant Jésus-Christ, les duels politiques d’Athènes et de  Rome étaient publics et impudiques. Jadis, la cruauté des escrimes s’écrivait en lettres de sang, au gré des violences bestiales frisant l’horreur.

Au moins, sous Néron, on se battait pour l’honneur. Les gladiateurs les plus coriaces (endurcis par la force herculéenne des biceps, l’intelligence qui l’accompagne, la ruse empirique et la double stratégie offensive et défensive des combats), les victoires, les trophées et les palmarès accumulés permettaient d’accéder aux postes et fonctions les plus élevés. (Un cran en dessous des oligarchies héréditaires de César).

En ces temps, là, il fut établi que le Peuple aimait les jeux, du vin et du pain, autant qu’il leur plaît. Aux citoyens d’aujourd’hui, nos compatriotes et contemporains, s’empressent d’assouvir leur fringale bestiale en assistant à la disgrâce des actants et leaders politiques, et à la chute vertigineuse des opérateurs économiques…

Dans la Grèce antique, berceau de la démocratie hellénique… Au moins les conflits d’ascension sociopolitique étaient ouverts. Et les protagonistes identifiés… Aujourd’hui, les réseaux sociaux, les médias-sociaux et les multiples applications sous-jacentes ont créé de nouveaux gladiateurs. Ceux de l’impertinence, de l’isolation et de l’insolence.

Les professionnels de la médisance ostensible, et leurs frangins flingueurs, les amateurs de la calomnie gratuite s’occupent enfin. Ici et loin d’ici, la course au pouvoir ne se fait plus grâce au Savoir-faire intrinsèque, mais par l’entremise du Savoir-défaire. L’occasion faisant le larron, les applications frondeuses des réseaux sociaux occupent la scène. Les TIC ont engendré de nouveaux métiers niais, ceux de l’imposture…

Les hackers et autres maîtres-chanteurs ne déchantent plus. C’est à travers les réseaux sociaux que les rivalités politiques et socio-économiques se déploient. Tout autant qu’Internet a créé des emplois en CDD, les emplois, aussi modiques que triviaux : les « pseudos lanceurs d’alertes».

Il s’agit des professionnels ignobles de la calomnie gratuite. Sauf que dans ce jargon neuf, les pseudos lanceurs d’alertes, érigés en maîtres-chanteurs, sont également devenus des rapaces du Net, pas très nets et pas très honnêtes.

Ces agents stipendiés, approchés par les commanditaires des articles infamants, reçoivent de l’argent, beaucoup d’argent, des montants exorbitants, défiants toute imagination normale et normatives. Et pan ! Les rapaces appuient sur la gâchette ! Et pan ! Ils tirent et titrent sur la prétendue légèreté de la victime calomniée dont il faut briser la carrière !

Les batailles sociopolitiques pullulent désormais sur la Toile. En croyant se mettre au dessus de tout soupçon, les hommes politiques affrontent leurs camarades du même parti, à travers la divulgation des documents d’État, censés relever de la plus haute confidentialité. Dans ce jeu de massacres systémiques, les secrets d’État classés « Top Secret » se retrouvent dans la rue, via les réseaux sociaux. Le but étant de calomnier les dirigeants, aux affaires, et la supposée trivialité des Gouvernants que n’importe qui s’offre le loisir de critiquer.

Les pseudos lanceurs d’alertes « mangent » à plusieurs râteliers

Les documents frappés du sceau de l’État s’échappent des cabinets par des serviteurs déloyaux. Les virements financiers indirects qui nourrissent les fameux « influenceurs » des réseaux sociaux, dont bon nombre vit en Europe et aux Etats-Unis, sont connus… Les nouvelles autoroutes de la communication sont transformées en laboratoires clandestins de fausses accusations, et usines de photomontages, délivrant de fausses-vraies pièces à conviction… Tout ça pour nuire. Pour créer le doute et la zizanie, la dysharmonie et la méfiance à la tête de l’État, et dans les plateformes insulaires qui soutiennent le Chef de l’État.

Les grands boulevards de la diffamation et de la médisance automatique sont habités, pour certains, par des pseudos lanceurs d’alertes payés pour salir les adversaires, dans l’intention inavouée de briser des carrières, et pour éliminer toutes les barrières humaines qui se dressent comme des digues ambulantes devant les marionnettistes aux abois. Ainsi, plusieurs millions d’euros et de francs CFA qui auraient pu servir à construire des industries locales, des écoles, des routes, voire des hôpitaux, ces pactoles servent à alimenter les pseudos lanceurs d’alertes, qui, bien évidemment « mangent » à plusieurs râteliers.

La technique des rapaces et maîtres-chanteurs est bien connue. Le lanceur d’alerte reçoit des documents et des détails chiffrés dans une fausse boite mail ou un faux compte créé quelque part, en même temps que les virements y afférents, qui transitent sur trois pseudos adresses. Puis, en bon rapace, le même lanceur d’alertes saisit la personne visée pour négocier un montant de « retour à l’expéditeur, TTC… ». Riche des deux virements, le pseudo lanceur d’alertes relance le plus offrant, et s’enrichit triplement…

Ainsi de suite, parfois le contact local au Cameroun reçoit les faux articles et l’argent… L’engrenage des cartels maffieux ne prend jamais fin. Surtout pas en ce moment, devant l’impatience impertinente d’un remaniement ministériel, cent fois annoncé, et cent fois ajourné…

En attendant que les commanditaires soient assurés de leur maintien aux postes ou de leur promotion, les pseudos lanceurs d’alertes s’engraissent. Il ne se passe pas une journée sans que des fausses informations alimentent les réseaux sociaux. Attention à l’effet boomerang. Va-t-on laisser des morveux prendre tout un pays en otage ?

L’espace politique, un panier à crabes où on dit tout sur tout le monde

Le pays ne vit qu’au rythme des publications mensongères des rapaces et chasseurs de primes. Et pan ! Ils tirent sur tout le monde. Il suffit d’entrer en politique pour être une proie. Ici comme ailleurs, le mérite se doit davantage à la lâcheté des calomnies gratuites des flingueurs plutôt qu’à la compétence intrinsèque des acteurs: « Une anthologie des cruautés politiques, c’est l’occasion de mesurer combien l’idéologie, la dialectique, les grands débats de société ont aujourd’hui laissé le plus souvent la place à l’invective, à la formule toute faite et soigneusement préparée, au jeu des petites phrases. Les Flingueurs c’est, au choix, la comédie ou la tragédie du pouvoir.» [3].

L’arène politique s’appuie sur une société d’intrigue où l’inculpation, la calomnie et la diffamation ignominieuse sont érigées en sport favori des flingueurs. Il s’agit d’une arène d’invectives et de médisances, où, hélas, la rumeur prend le pas sur la vérité. Tandis que l’illogisme infamant l’emporte sur la vertu du vrai.

Duhamel et Santamaria tiennent le mérite d’avoir éventré les combines et les complots qui se trament dans toutes les Nations. La réalité est perspicace. La sphère politique est comparable à un ring de diabolisation et d’instrumentalisation. L’espace politique cesse d’être l’agora des performances et des compétences, pour devenir un panier à crabes où on dit tout sur tout le monde. Autrement dit, une arène vénale, vandale et banale où on ment sur tout, où on ment sur tous. On dénigre tout le monde, sans distinction de chapelles politiques. Sans distinction de rang ni de sang. À la trappe !

« À partir de portraits, de mises en perspective et de mots clé (Mensonge, Haine, Bashing, Littérature politique, Face à face, Religion…), on [voit] aussi comment la férocité envahit le débat politique. On revivra les duels, contemporains ou plus anciens, marqués par la violence verbale et psychologique »

Bien souvent, dans ce jeu de diffamations tous azimuts, la presse se presse de se positionner en arrière-cour, au fond d’un décor de cannibalisme où les ténors et les tenants du pouvoir s’étripent, se martyrisent, se flagellent et se dynamitent sans élégance ni bienséance. C’est pour indexer les péripéties de ce monde immonde, bestial et brut que les auteurs des Les Flingueurs ont choisi comme sous-titre instructif, l’« Anthologie des cruautés politiques ».

Le mal de la diffamation est là. Il est total. Il est cynique, inique et universel. À l’instar d’une métastase que véhicule la gangrène maline, *le mal du persiflage est chez nous, au Cameroun, au nom du fric, et du vrac, souvent pour un rien, on flingue tout le monde, sans pitié ni piété. L’écume du mensonge et de la médisance souffle partout.

Personne n’est à l’abri, tout le monde est dans le viseur des hackers. Les valeurs de l’honneur si chères au classicisme sont en berne. Les radiotrottoirs ont le vent en poupe. « La vérité ne vient [plus seulement] d’en haut, et la rumeur d’en bas, comme disait le Président Paul Biya, lui-même, placé, malgré lui, à son corps défendant, au centre de moult mensonges, la rumeur trouve ses repères dans les milieux de jactance. Quand les mégots de ragots et le magot font bon ménage.

Désormais les potins des malins n’épargnent plus personne ; ni le sacré, ni le profane. La famille présidentielle n’est-elle pas trainée dans la gadoue de la calomnie ? L’entourage présidentiel n’en est pas épargné. Le contexte s’y prête, peut-être.

Le mélange trivial de genres aboutit à une confusion de rôles frisant l’anarchie. Le drame est d’enterrer le Renouveau vivant… La campagne d’outrage orchestrée par les pourfendeurs trouve justification dans la chronique d’un règne plus viable que jamais que l’on croyait à la dérive…

Dites, qui lynchons-nous ce soir ?

La fin justifie-t-elle les moyens ? La nuit des longs couteaux s’inaugure-t-elle par le clabaudage et le chantage ? Décidément, les « on dit » ont la cote. À chacun son déballage sans ambages. Dans une sorte de cartels organisés, on choisit la proie à diffamer parmi ceux qui bénéficient des grâces du Prince, on la dégonfle. Et pan ! On tire ! Le milieu est loin d’être dératisé. Les jours qui viennent vont amplifier l’impatience des flingueurs.

Les duels ont déjà commencé. Le rouleau compresseur de la médisance est d’ores et déjà en branle. C’est une question de temps. « La trahison est une question de date », disait Talleyrand. Tout le monde peut y passer. Pourquoi flingue-t-on l’autre ? Désir de vengeance, ou simple méchanceté ? Le mérite intrinsèque est à la dérive. N’y survivront que ceux qui savent lyncher. Non ! Élevons le débat. Notre beau pays a encore de belles vertus à préserver.

Certes, l’Anthologie des cruautés politiques se généralise. Mais l’anthologie ne saurait s’ériger en pathologie. Sachons raison garder.

 *Par Oswald Baboké, Ministre plénipotentiaire 

Cameroun – Covid-19 : Maurice Kamto met le sérail en ébullition

Des contre-déclarations aussi virulentes que celle du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun sont enregistrées. Des pontes du régime se lâchent sur Maurice Kamto.  

Dans sa déclaration du 27 mars dernier, Maurice Kamto s’interroge sur l’absence de prise de parole du  chef de l’Etat face à la montée du Coronavirus dans le pays. Le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, se demande où est passé Paul Biya,  lui donnant sept jours pour s’exprimer.

Invitation sous fond d’injonction. La perception du parti au pouvoir, le RDPC,  là-dessus est sans équivoque. Il n’en fallait pas plus pour sortir l’actuel ministre du Travail et de la sécurité sociale, de son « confinement ».

Grégoire Owona répond à Maurice Kamto sur sa page Facebook. « (…) C’est honteux de vouloir utiliser le coronavirus comme munition politique, comme sujet de polémique, comme arme d’attaque personnelle et lâche contre le Chef de l’Etat. » Le membre du bureau politique du RDPC  poursuit :  « Et puis M. Kamto, qui êtes-vous pour donner un ultimatum de 7 jours à un Chef d’Etat? (…) M. Kamto ça suffit, ce n’est pas du MRC qu’il s’agit, mais de la vie de millions de camerounais et de milliards de femmes et d’hommes sur notre planète menacée. Vous gagneriez à observer les consignes du Président Paul Biya communiquées par le Premier Ministre Joseph Dion Ngute, ainsi que les conseils de l’OMS.»

Le professeur Jacques Fame Ndongo, Secrétaire à la communication du RDPC  n’est pas aussi resté insensible. Dans une réponse fleuve, le ministre de l’Enseignement supérieur décrypte sous le fond et la forme la déclaration du professeur Kamto. Lui dénichant une volonté  de pousser le peuple à l’insurrection. « Son stratagème insurrectionnel est voué à l’échec. C’est un coup d’épée dans l’eau. Dans la cosmogonie négro-africaine, cela s’appelle « la danse ou le zézaiement de la libellule » : gesticulation inopérante et impact zéro », écrit Jacques Fame Ndongo.

Certains thuriféraires du pouvoir de Yaoundé ont choisi, sans en assumer, de balancer sur les réseaux sociaux  un extrait du livre « Les septennats du président », récemment  publié par Oswald Baboke, directeur adjoint du Cabinet Civil de la présidence de la République. L’extrait proposé est intitulé : Paul Biya : un logiciel qu’on ne programme pas !

Dans cet extrait, l’auteur, parlant de Paul Biya affirme: «  Qu’on le sache, ses lenteurs apparentes ne sont pas signes d’indécision, mais de réflexion, de pondération, et de maturation. La réflexion mûrie précède l’action. Sa retenue constitue un atout de sagesse. » Dans le même texte, Oswald Baboke, homme politique de la région de l’Est écrit par ailleurs  que : « Il (Paul Biya) est droit, adroit, debout, vif et sportif. Coutumier des fonctions à très hautes températures, Paul Biya conserve une mémoire alerte. Le Président connaît ses dossiers, et reconnaît ses priorités. »

Les propos des collaborateurs du président de la République convaincront-ils Maurice Kamto de se mettre à l’écart et d’observer le gouvernement agir ?  La réponse,  au terme des sept jours qu’il a donnés au  chef de l’Etat pour faire une apparition publique avec des mesures fortes contre le Coronavirus.

Nomination à la présidence de la République : Oswald Baboke, de l’ombre à la lumière

Le discret diplomate, réputé proche de la Première dame Chantal Biya, est désormais directeur général adjoint du Cabinet civil de la présidence de la République.

Son nom évoque très peu de choses au sein de l’administration camerounaise. Oswald Baboke est pourtant depuis de nombreuses années, une des figures de la présidence de la République et dont l’influence croît au fil des années.

Il est diplomate, formé à l’Institut des relations internationales du Cameroun (Iric), ayant fait l’essentiel de sa carrière à la présidence de la République. Officiellement, Oswald Baboke occupe le poste de conseiller technique au Cabinet civil de  l’institution. Cependant, on lui prête une certaine proximité avec la Première dame, dont il serait l’un des conseillers.

Oswald Baboke est originaire de la région de l’Est. C’est un père de cinq enfants, ancien et leader de la chapelle de la gloire de Christ, une église chrétienne dite de réveil. Il n’est pas rare de l’apercevoir au quartier Fouda, où se trouve l’un des temples de cette communauté. Sur le site internet de ladite église, Oswald Baboke affirme avoir donné sa vie au seigneur en février 2001, chez l’apôtre Etienne Konguep. Il y ajoute que son ambition est de porter l’évangile dans les hautes sphères du pouvoir.

Dans son ministère, le pasteur Baboke est entouré de son épouse Crescence Baboke, pasteur elle aussi, ainsi que de ses enfants notamment sa fille Indira Baboke, par ailleurs artiste musicienne de gospel. Oswald Baboke est également proche d’un certain Antoine Samba, ex-directeur général du budget, mis en lumière dans les médias par la sombre affaire de sa résidence au luxe insolent.

Le nouveau directeur adjoint du cabinet civil remplace Joseph Le, un autre ressortissant de la région de l’Est, affecté au poste de ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.