Cameroun : un parc intégré sera bientôt créé à l’Ouest

Les villages Bangoua et Badounga dans le département du Ndé vont abriter l’infrastructure agro-industrielle qui a pour objectif d’améliorer la productivité agricole et réduire les importations.

Le projet de parc agro-industriel intégré est une initiative de l’entreprise Belle folie. Il jouit d’un partenariat signé avec le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique concomitamment avec les ministères en charge de l’Agriculture, des Finances, du Commerce et du Cadastre.

C’est sur une superficie de 113 hectares que l’œuvre sera matérialisée. Les démarrages effectifs du chantier sont prévus pour 2023. Le coût global des travaux est estimé à 52 milliards de FCFA.

Il s’agit d’un outil qui obéit à la logique de l’import substitution. Et permet donc de réduire les importations des produits alimentaires. Mais, surtout comme le précise Micheline Dsamou, promotrice de Belle folie, de basculer vers un modèle d’agriculture intelligente, intégrée et innovante basée sur la capitalisation des expériences de la Thaïlande.

Dans sa mise en œuvre, il est question pour la société Belle folie d’aménager des fermes aquacoles, avicoles et porcines. A côté de cela, procéder également à la construction d’une unité de fabrication des machines agricoles, de raffinage d’huile de soja et de production d’engrais.

Pour le ministre Gabriel Dodo Ndoke en charge de l’industrie, ce parc agro-industriel vient renforcer  la politique nationale d’industrialisation du Cameroun. Lors de la signature du partenariat, il a profité pour souligner que « le Minmidt va porter le  dispositif d’ancrage institutionnel dans le cadre de l’opérationnalisation du plan directeur d’industrialisation et de l’impulsion de la mise en œuvre de la SND 30 (Stratégie nationale de développement Ndlr) ».

Les termes du partenariat qui lie le Cameroun à la société repartie distinctement les dépenses. Du côté de Belle folie, sur les 52 milliards arrêtés comme budget, sa part s’élève à 11,38 milliard. La part attribuée aux partenaires techniques, institutionnels et financiers est de 10, 37 milliards.

Pour ce qui est des autres 30,33 milliards, ils vont provenir des emprunts bancaires.