Ayissi Le Duc récompensé à Paris, un plus pour les cultures africaines

L’artiste camerounais a reçu le 18 avril la Médaille d’argent de la ville de Paris et le Diplôme d’honneur de la palme d’argent de l’Encouragement public

Sous la Haute présidence de Monsieur Philippe Goujon, Député-Maire de Paris 15ème, le Conseil Supérieur des récompenses a décerné à Monsieur Luc Séraphin Fouda Ayissi Le Duc, pour dévouement et services rendus aux uvres sociales et Arts et Lettres, la Médaille d’argent de la ville de Paris et le Diplôme d’honneur de la palme d’argent de l’Encouragement public, à Paris le 18 Avril 2015.

Ayissi Le Duc est un artiste chorégraphe, danseur, auteur, compositeur, interprète et écrivain. Chevalier de l’Ordre du Mérite Camerounais 2013, Ambassadeur de la Paix au Cameroun-TOMPAC 2013, Ambassadeur du Haut Conseil des Ressortissants d’Afrique Centrale 2014, Médaille d’Honneur de la République Française à la Foire internationale et gastronomique de Dijon 1987.

C’est sous une chaleur moite que nous sommes allés à la rencontre de l’artiste après la cérémonie de remise de sa médaille, et lui avons posé quelques questions:

Merci de nous recevoir et toutes nos félicitations pour cette belle reconnaissance qui est un plus pour l’Afrique. Quand avez-vous appris la bonne nouvelle?
Il y a quelque mois, j’ai reçu une invitation à un Gala au Cercle du GSBDD-Ecole Militaire-Pavillon Joffre. J’étais loin de me douter que j’étais parmis les lauréats. J’ai été vraiment très surpris que l’on m’appelle au devant de la scène et c’est là que j’ai compris que l’on m’avait reservé une surprise.


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Que représente cet honneur pour vous ?
Ça représente plusieurs années de dur labeur. Ça arrive à trente trois ans de carrière et à ma cinquante troisième années d’existence. Je suis né un mois d’avril 1962, c’est donc un très beau cadeau d’anniversaire.

Quand on a eu 33 ans de carrière comme vous, que peut-on encore faire que vous n’ayez pas fait ou pu faire avant?
La vie continue, l’expérience de mes trente trois années de carrière me fait poursuivre mon chemin en transmettant l’héritage culturel à la nouvelle génération. Et avec ma fondation Otitié, on avance.


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Chronique: La faim et le métro

Par Michel Tagne Foko, Militant des droits humains

Nous sommes à Paris. Dans une station de métro. Certains visages nous amènent à imaginer la tristesse, la désorientation et la joie.
On peut apercevoir des gens qui parlent en haussant le ton. Certains en le baissant ou qui ne parlent pas du tout.

On court. Tout le monde court. Nous sommes tous pressés, les gens avancent très rapidement. Personne ne semble avoir un peu de temps. Chacun ne regarde que ses pas. Il ne faut surtout pas rater son métro. Il ne faut surtout pas sortir trop lentement du métro.

Et ceux qui sont à l’arrêt pour quatre minutes, dans l’attente du prochain métro, ont aussi l’air pressé. Pour patienter, on manipule son portable, on tente de regarder les rails, on réfléchit à comment faire la cour à la belle femme ou au bel homme qui attend tout près, ou sur le quai opposé. On dit facilement : «Vous êtes belle», «vous êtes beau».

Tout près, une femme est accroupie. On ne voit pas son visage. Elle a l’air d’avoir honte. Oui, une grande honte de faire ce qu’elle est en train de faire. Ça se voit, ça se sent, elle a horriblement honte. Elle évite de croiser le regard du passant, ce qui la rendrait encore plus vulnérable. Elle est vêtue d’une grande djellaba de couleur noire, qui la couvre entièrement.

Les gens continuent leur marche. Personne ne semble s’intéresser à elle. Pourtant, elle a l’air d’avoir froid. Il fait froid. Chacun porte une veste, mais pas elle. Elle a l’air triste. Oui, très triste. Elle tient une petite pancarte à la main, qui dit: «Ma fille et moi nous avons faim».

Le message de la femme triste ne semble pas rencontrer écho auprès des usagers du métro. Je n’arrive pas à en comprendre les raisons. Je ne peux que m’imaginer être cette femme, j’imagine sa situation. J’ai froid pour elle. J’ai faim pour elle. Je me sens sans un sou, pour elle. Le résultat m’horrifie.

Je sors de mon imaginaire et je redeviens moi. Je vais vers les gens leur demander : « Pourquoi est-ce que vous n’êtes pas sensible à la souffrance de cette dame ?». Certains refusent catégoriquement de me parler. D’autres s’ouvrent et me disent: «On en a marre des gens comme ça, ils ont tous de grosses voitures chez eux» ; «Je n’ai pas de sous, si vous en avez, je veux bien que vous m’en donniez aussi» ; «Vous et elle, vous n’avez qu’à rentrer chez vous» ; «Si je donne à tout le monde, je n’aurai plus rien moi-même» ; «Ce que fait cette femme est illégal, en France on n’a pas le droit de mendier» ; Il n’est pas écrit pigeon, sur mon visage » ; « Même les Français ont faim » ; « Il faut déjà qu’elle commence par s’habiller comme les Français» ; «Je ne suis pas le pape ou l’imam» ; «Moi-même je n’en ai pas» ; «Vous êtes son proxénète?» ; «Désolé, c’est juste un oubli, je le fais tout le temps» ; «Vous êtes qui, pour me poser ce genre de questions ?».

Michel Tagne Foko
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Marche du 28 février: Le son de cloche qui vient de Paris

Des Camerounais ont manifesté sur la place du Trocadéro à Paris le 28 février contre Boko Haram et les martyrs des émeutes de la faim, qualifiant une marche qui était organisée à Yaoundé de

Le 28 février deviendra définitivement une date mémorable pour les acteurs politiques du Cameroun, tout bord confondu.

Pendant que Yaoundé et la diaspora camerounaise du Canada la retiennent exclusivement, pour leur grande marche patriotique contre Boko Haram, à Paris et à Bruxelles une voix dissidente se fait entendre, pour marteler la nécessité de ne pas faire tomber dans l’oubli, ce jour symbolique pour eux, dédié aux martyrs/victimes des émeutes de la faim, de février 2008.

Pour les acteurs politiques de cette mobilisation parisienne, la marche de Yaoundé est une grosse duperie du peuple camerounais, parce qu’il ne s’agit pas de soutien à notre armée qui perd des hommes contre Boko Haram au Nord du Cameroun. Mais une marche de positionnement et de soutien au Président Paul Biya.

Ci-dessous, la mobilisation contre Boko Haram et les martyrs des émeutes de la faim de février 2008, telle que vécue sur le parvis des droits de l’homme sis au Trocadéro à Paris

La diaspora camerounaise conviée au Davoc 2014

Les personnes porteuses de projets agricoles ou intéressées sont conviées à l’événement qui se tiendra à l’ambassade du Cameroun à Paris et à l’hôtel Molitor les 20 et 21 novembre 2014

La diaspora camerounaise est officiellement invitée à prendre part au forum Davoc (Draw a vision of Cameroon), dont l’édition 2014 se tiendra les 20 et 21 novembre prochains à Paris sur le thème : «Diaspora et coopération décentralisée : Focus sur les régions agro-écologiques».

Son Excellence Mbella Mbella, «invite les membres de la diaspora camerounaise en France, porteurs de projets agricoles ou intéressés, à participer massivement aux travaux, qui se dérouleront à l’Ambassade du Cameroun à Paris et à l’Hôtel Molitor», écrit l’ambassadeur du Cameroun en France dans un communiqué.

Des officiels camerounais prendront part aux travaux qui s’ouvrent le 20 novembre à l’Hôtel Molitor à Paris, à l’instar du ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo ; le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Zacharie Perevet ; le ministre délégué auprès du ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation en charge des collectivités territoriales décentralisées, Jules Doret Ndongo.

Trois ateliers thématiques sont au programme: «Modèles de coopération décentralisée nationale et internationale», «Investissements étrangers directs : facteur de promotion du développement économique régional», «Potentialités et besoins des régions du Cameroun en matière de développement agropastoral».

A la clôture du Davoc 2014, le réseau Casa-Net, organisateur de l’événement, échangera avec les participants sur certains projets en cours : L’«annuaire des compétences de la diaspora camerounaise» ; le Fonds camerounais de la diaspora ; le projet B-Meet (plateforme de rencontre des start-up avec Focus sur le Cameroun). Un rapport général et une déclaration seront produits à l’issue des travaux.

Consulter l’agenda intégral du Davoc 2014


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Fête de l’unité du Cameroun: en France aussi. à l’unisson

La fête nationale du 20 mai 2014 a été célébrée par la communauté camerounaise de France autour de trois moments clés à Paris, où une cérémonie d’honneur au drapeau a été organisée

Comme la capitale camerounaise Yaoundé, la capitale française Paris, a vécu le 20 mai 2014, la célébration par la communauté camerounaise de France la 42è fête de l’Unité, organisée par la Représentation diplomatique du Cameroun. A Paris, pas de retraite aux flambeaux, ni de défilé civil et militaire, mais une réception des corps des armées, en honneur aux officiers, organisée la veille en prélude à la cérémonie solennelle d’honneur au drapeau Vert Rouge Jaune, le mardi en matinée, et le traditionnel cocktail diplomatique plus tard dans la soirée.

Une seule célébration. plusieurs moments clés
Le mardi 20 mai 2014, une journée importante pour tous les camerounais dont ceux de France. Cette année encore, l’Ambassade du Cameroun a marqué d’un sceau spécial cette journée, en organisant dès la veille, les manifestations marquant la célébration de fête de l’unité avec notamment le repas d’officiers des corps d’armées, pour leur permettre de communier, à l’occasion de cette fête, « d’essence militaire » dans plusieurs pays dans le monde.

Dans la matinée du 20 mai, c’est dans l’enceinte de la Représentation diplomatique du Cameroun, que l’on a assisté, salle comble, à la cérémonie d’honneur au drapeau, dans une ambiance aussi solennelle, qu’émouvante. L’Ambassadeur du Cameroun en France LeJeune Mbella Mbella, les officiers et officiels présents, ont rendu un honneur circonspect au drapeau Camerounais.

Une journée importante également pour tous les récipiendaires du 20 mai 2014. Au total huit personnes, exerçant dans les domaines politique, administratif, culturel ou artistique. ont été décorées de médailles d’honneurs du président de la République du Cameroun Paul Biya. Des récompenses fièrement accueillies par les lauréats, qui ont tous évoqué le sentiment, d’un symbole de reconnaissance de la patrie.

SE.Mbella Mbella, saluant le drapeau camerounais, un moment solennel…
Journaldebrazza.com/ Rachel Kesseng)/n

J’ai le «sentiment d’un camerounais fière de l’être, j’ai toujours travaillé pour l’unité, pour la paix. Si aujourd’hui le chef de l’Etat me permet d’avoir cette médaille cela suppose que le travail, n’est pas passé inaperçue» a affirmé à Journalducameroun, l’artiste musicien camerounais Tala André Marie, honoré de la médaille de Chevalier de l’Ordre et de la valeur.

Autre lauréate, Odette Tedga, promotrice de l’Election Miss Union Africaine, faite Chevalier de l’Ordre et de la valeur. Très active au sein de la diaspora camerounaise, elle a tenu à remercier le couple présidentiel Paul et Chantale Biya, ainsi que l’ambassadeur du Cameroun en France et son staff pour cette reconnaissance: sa toute «première médaille», de la République du Cameroun.

L’autre fête.
Le 20 mai 2014, n’a pas dérogé au traditionnel cocktail diplomatique. Dans le même ton que l’an dernier, la cérémonie s’est «parée» de ses plus beaux atours dans les murs dorés du très sélecte Pavillon Dauphine, à Paris. Des invités triés sur le volet, au nombre desquels ministres, membres du Corps Diplomatique, des milieux d’Affaires etc. se sont retrouvés à l’invitation de l’Ambassadeur du Cameroun en France et son épouse.

Sans doute pour rappeler l’importance de cette célébration pour le Cameroun, l’Ambassadeur LeJeune Mbella Mbella a saisi l’occasion de son mot de bienvenu aux convives, pour faire un bilan concis, mais précis, de la consolidation de son processus démocratique du Cameroun – des grands projets structurants l’économie du pays dans sa marche vers l’émergence à l’horizon 2035 et de la problématique sécuritaire sur le continent africain au plan diplomatique.

L’artiste Tala André Marie, Chevalier de l’Ordre et de la valeur
Journaldebrazza.com / Rachel Kesseng)/n

La fête nationale ou fête de l’unité est: «depuis 42 ans, un moment historique pour les Camerounais, car elle est l’occasion de célébrer une étape importante dans le processus de consolidation de l’unité et de l’intégration nationale du Cameroun. C’est en fait une étape plus avancée, après celle de la Réunification, dont nous avons célébré le Cinquantenaire le 20 Février dernier à Buéa, Chef-lieu de la Région du Sud-Ouest Cameroun» a affirmé l’Ambassadeur du Cameroun en France, dans son propos d’accueil.

En ligne droite de l’actualité – le diplomate camerounais a rappelé l’engagement du Président Paul Biya, en matière de paix et de stabilité, socle de tout développement durable et de coopération internationales renforcées, dans la lutte des toutes formes de terrorismes. Un engagement justifiant a t-il dit: «le contenu du thème retenu cette année pour la 42è Fête Nationale, à savoir: «Armée et Nation, en synergie pour la préservation de la paix et de la sécurité, gage de l’intégration, de la stabilité et du développement socio-économique».

Les réjouissances se sont ensuite ouvertes, autour du savoir-faire culinaire camerounais qui occupait une place de choix aux milieux de verrines occidentales. Le tourisme, les produits artisanaux du terroir, exposés aux invités et ouverts à la dégustation. Pour assurer le spectacle, l’artiste vedette, Charlotte Dipanda, diva de la chanson Camerounaise au timbre exceptionnel a su tenir le rôle!

SE. Mbella Mbella lors de son discours au pavillon Dauphine le 20 mai 2014 à Pavillon Dauphine (Paris)
Journaldebrazza.com/ Rachel Kesseng)/n

Les Récipiendaires des médailles du 20 mai 2014
M. Charles EMATI: Officier de l’ordre de la valeur

M. Mvondo Mvondo David: Chevalier l’ordre de la valeur
M. Tala André Marie: Chevalier l’ordre de la valeur
Mmme. Ngo Yana Odette, Epse Tedga: Chevalier l’ordre de la valeur

M. Charles Roger Ze Mbarga: Officier de l’ordre du mérite camerounais

M. Onane Jacques, Chevalier de l’ordre du mérite camerounais
Mme Engoung Zambo Epse Edzimbi Mvomo: Chevalier de l’ordre du mérite camerounais
Mme Otélé Ama’a née Ngono Mezegue Philomène: Chevalier de l’ordre du mérite camerounais

La Diva Charlotte Dipanda, au top…
Journaldebrazza.com / Rachel Kesseng)/n

Michel T. Atangana résolu à poursuivre le Cameroun en France

Trois mois après sa libération, le Franco-camerounais qui a passé 17 ans derrière les barreaux a été entendu par la police judiciaire à Paris

Après avoir passé dix-sept ans derrière les barreaux au Cameroun, Michel Atangana n’a retrouvé la liberté qu’en février dernier. Interpellé en 1997 à Yaoundé pour détournement de fonds publics, il a choisi de déposer plainte en France pour détention arbitraire. Il a été entendu par la police judiciaire à Paris.

6123 jours de détention, dont 56 jours de garde à vue, dix-sept années au total passées dans une cellule de quelques mètres carrés, ont certes usé Michel Atangana. Mais l’homme d’affaires franco-camerounais, bientôt cinquante ans, reste combatif. Son seul crime, dit-il : avoir entretenu une trop grande proximité avec Titus Edzoa, l’ennemi juré du président Paul Biya.

Désormais, il veut que ses geôliers paient. Il l’a dit aux policiers de la brigade de répression de la délinquance sur la personne chargée de l’enquête préliminaire. Marie Darcourt, son avocate, détaille :

« M. Atangana a dit qu’il souhaitait désormais retrouver sa dignité. Il entendait par là que son processus de réconciliation avec la société nécessite pour lui que les responsables de cette détention et toutes les personnes qui ont contribué à cette détention arbitraire soit jugés, bien entendu, mais également que lui soit indemnisé. M. Atangana a également donné un certain nombre de noms de personnes qui seraient prêtes à témoigner des conditions de sa détention, mais également des conditions de l’ensemble des procédures dont il avait fait l’objet au Cameroun, et il appartient maintenant au parquet de décider des suites à donner à cette affaire. »

Michel Atangana cible notamment trois ministres camerounais. Une affaire néanmoins délicate pour le parquet de Paris, qui n’a encore jamais eu à traiter ce genre de plainte.

Michel Thierry Atangana a passé 17 ans en prison au Cameroun
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20 mai 2013 : La fête nationale du Cameroun célébrée aussi à Paris

L’ambassade du Cameroun a organisé une série de manifestations, pour commémorer le 41eme anniversaire de son unité

En dépit d’une météo capricieuse et sous une pluie persistante, l’ambassade du Cameroun à Paris a organisé le lundi 20 mai 2013, de concert avec Yaoundé, les festivités marquant la célébration de sa 41ème fête nationale, encore appelée fête de l’unité. Cette commémoration était placée cette année sous le thème: «Armée et Nation: ensemble pour relever les défis sécuritaires, pour un Cameroun émergeant». A Paris, cette journée marquée du sceau de l’unité, s’est déroulée en deux temps forts meublés par différentes manifestations. Dès la matinée les locaux de l’ambassadeur du Cameroun ont accueilli la cérémonie en honneur aux armoiries de la République, puis, à quelques encablures de l’ambassade a eu lieu, la traditionnelle réception des corps des armées et plus tard dans la soirée, la réception diplomatique donnée par l’ambassade du Cameroun au Pavillon Dauphine.

Des lauriers et fleurs.
Les locaux de l’ambassade du Cameroun grouillaient de monde dès la fin de la matinée du 20 mai, pour la cérémonie d’honneur au drapeau camerounais et pas seulement… En effet, des familles, connaissances ou amis se sont déplacés pour partager la joie de leurs proches décorés à cette occasion. Plusieurs personnalités de la diaspora camerounaise dans l’administration, les médias et la culture ont été honorées par le président de la République Paul Biya. Ce sont au total 17 médailles dont, 6 médailles de l’Ordre de la valeur et 11 médailles de l’Ordre du Mérite camerounais, qui ont été remises aux différents récipiendaires, par l’ambassadeur du Cameroun en France S.E.M Mbella Mbella. Après avoir reçu leurs médailles, les lauréats émus, ont exprimé leur satisfaction et leur profonde gratitude pour avoir obtenu cette forme de reconnaissance du Cameroun.

La célébration du 20 mai s’est ensuite déportée plus tard dans la soirée, dans l’enceinte du prestigieux Pavillon Dauphine dans le 16ème arrondissement parisien, pour la traditionnelle réception diplomatique, qui a réuni des diplomates étrangers autour de la communauté camerounaise et de ses amis. Dans son propos de bienvenu l’Ambassadeur du Cameroun S.E Mbella Mbella, après avoir remercié ses pairs de leurs présences à cette célébration de la fête nationale du Cameroun, a rappelé – pour en féliciter toutes les parties prenantes – la libération en avril dernier de la famille Moulin Fourrier, enlevée deux mois plus tôt au Cameroun. Le diplomate a également réitéré l’existence de réelles opportunités d’Affaires au Cameroun, invitant les investissements à s’en saisir.

Un concert-live de l’artiste Georges Seba et son impressionnant orchestre multiculturel a accompagné la soirée à son terme, dans une ambiance surchauffée.

La célébration du 20 mai 2013 a aussi eu lieu à Paris
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Quelques réactions des récipiendaires des médailles

Gaston KELMAN – écrivain – Chevalier dans l’Ordre du Mérite camerounais
«C’est un sentiment de fierté car, quand la nation vous reconnait vous faites chapeau bas et vous dites merci. C’est d’autant plus important quand on est à l’étranger ça veut dire peut-être on représente quelque chose et qu’au-delà des frontières on représente un petit ambassadeur à côté de l’ambassadeur de l’ambassadeur officiel (rires)»

Denise EPOTE, journaliste – Grand Officier dans l’Ordre de la valeur
«Sentiment de fierté. Je crois que quand on reconnait le travail qu’on fait, on ne peut peut-être que fier d’avoir cette reconnaissance-là du Cameroun, mais aussi du premier camerounais, en l’occurrence le président de la République»

Calixte BEYALA écrivain – Grand Officier dans l’Ordre de la valeur
Quand on travaille à l’étranger ça sers le pays. Le nombre de fois où à travers ma littérature, à travers le monde, le mot Cameroun est prononcé – un peu comme une équipe de football – l’air de rien – c’est normal, je travaille pour le Cameroun. Donc je suis très fière que le Cameroun pense un tout petit peu à moi. Parce que ce n’est pas souvent qu’on pense à ceux qui travaillent pour le pays à l’extérieur. La diaspora fait un travail qui mérite d’être reconnu et apporte énormément au pays. Je suis très contente que le Cameroun m’ait donné cette médaille. mais on attend un peu plus du pays, notamment sur certaines questions, notamment la double nationalité. »

Georges SEBA, artiste musicien – Chevalier dans l’Ordre de la Valeur
« C’est beaucoup d’émotion, je suis très touché parce qu’on on a pensé que les artistes pouvais avoir une distinction. Je voudrais remercier le président de la République, son excellence monsieur l’ambassadeur et remercier le Cameroun parce que ça donne un baume au c ur et on a envie de continuer de travailler. C’est important surtout en Afrique parce que il faut dire les choses comme elles sont les artistes ne sont pas toujours considérés et de voir que le président de la République a pensé donner des distinctions à des artistes décuple mon zèle pour continuer à représenter le Cameroun en dehors de nos frontières

AYISSI LE Duc Artiste musicien – Chevalier dans l’Ordre du mérite camerounais
«De la joie. Je veux dire merci à mes parents mon père ayissi Ntsama Jean et à ma mère Eyenga Julienne et dire merci au Président de la République, M. Paul Biya, à la Première Dame du Cameroun Mme Chantale Biya et merci à tous les camerounais qui ont soutenu jusqu’au aujourd’hui. Je suis très content parce que chaque chose a son temps, le mien c’est aujourd’hui après 30 ans de carrière et aujourd’hui j’ai 50 ans. Je veux donner le sens d’initié à cette médaille, parce la nouvelle génération pour sauvegarder notre culture, c’est pour cela que je fais le retour au pays pour travailler avec les jeunes à travers ma fondation Ayissi le Duc»

Sally NYOLO, artiste musicien – Chevalier dans l’Ordre de la Valeur
« C’est un honneur pour moi cette reconnaissante du Président de la République et du Cameroun. Je reçois cette médaille avec beaucoup de bonheur. Je félicite la culture camerounaise de reconnaitre en moi, une de ses ambassadrices. En tout cas, je veux être à la hauteur, continuer à travailler plus fort pour mériter cette décoration, pour que derrière moi, d’autres suivent l’exemple du travail acharné, sans concession. Toute ma j’ai reçu des distinctions et celle du Cameroun, je l’attendais .

Plusieurs camerounais de la diaspora ont reçu des médailles
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Message du Président du Cameroun à François Hollande, Président français

« A l’issue de ma visite de travail dans votre pays, je tiens à vous dire combien j’ai été sensible à la qualité des marques d’attention dont mon épouse et moi-même avons été l’objet… »

A l’issue de ma visite de travail dans votre pays, je tiens à vous dire combien j’ai été sensible à la qualité des marques d’attention dont mon épouse et moi-même avons été l’objet et pour l’importance accordée à notre rencontre. Vous avez en effet tenu, en dépit de l’actualité marquée par de multiples urgences, à consacrer le temps nécessaire à des échanges amicaux et efficaces, concernant des sujets généraux et d’intérêt commun.

En effectuant ce déplacement, j’ai voulu, avant tout autre objectif, vous apporter, au nom du peuple Camerounais, notre appréciation pour votre vision, à la fois généreuse et pragmatique, des relations avec notre continent ainsi que notre soutien particulier dans l’engagement de la France en faveur de la République du Mali.

Par la voix de ses institutions, l’Afrique toute entière vous a exprimé sa gratitude pour votre réponse à l’appel de cette Nation menacée jusqu’à ses fondements.

Je voudrais, pour ma part, ajouter que cette marque de solidarité exemplaire nous conduira à renforcer encore davantage les liens étroits entre nos deux pays.

J’ai pu constater avec satisfaction notre volonté commune de favoriser le développement d’un partenariat multiforme, notamment dans le domaine économique par une implication plus importante des entreprises françaises qui voudront, aux côtés des entreprises camerounaises, bénéficier de la stabilité de nos institutions et de la paix dans notre pays, ainsi que de l’amélioration de nos performances et du climat des affaires.

Le partage des valeurs républicaines les plus essentielles, la permanence de nos liens traditionnels amicaux, la convergence de nos intérêts, sont autant de facteurs favorables à un tel partenariat.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, les assurances renouvelées de ma très haute considération.

(é) Paul BIYA.


Paul Biya invite les investisseurs français au Cameroun

Le Président camerounais a réitéré cette invitation, lors de la clôture du forum économique organisé dans le cadre de sa visite en France

Une centaine de chefs d’entreprises françaises ont participé jeudi 31 janvier 2013, au forum économique franco-camerounais qui a eu lieu au Pavillon Gabriel à Paris en France. La rencontre a consisté essentiellement pour les ministres et officiels camerounais, à présenter les opportunités d’affaires dans les nombreux secteurs du Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), « le Cameroun étant un grand chantier » car les routes, aéroports et ports sont en train d’être rénovés ou construits. La rencontre a duré toute la matinée, et a permis aussi à quelques entrepreneurs du secteur privé français, de se familiariser avec l’environnement économique du Cameroun et les règles en vigueur, notamment les procédures de création d’entreprises et les lois fiscales. Les grandes lignes des projets structurants en cours de réalisation, leur ont aussi été présentées, ainsi que les priorités du gouvernement en terme de développement économique y compris à l’échelle régionale.

Après cette discussion entre patrons français et officiels camerounais, l’autre temps fort de cette journée économique aura été l’arrivée de Paul Biya au Pavillon Gabriel. Accueilli par Michel Roussin, vice-président du Medef International. Ce dernier, dans le rapport qu’il a fait, a conclu en déclarant que « les entreprises françaises sont convaincues, la route du Cameroun est une bonne route ». Quelques témoignages ont ponctué la session, comme celui du groupe Lafarge présent au Cameroun depuis une cinquantaine d’année avec sa filiale Cimencam (cimenteries du Cameroun). Ainsi que le groupe hôtelier Onomo et GDF Suez. Le Président Paul Biya dans son allocution a réitéré son invitation aux investisseurs français, aux Pme, à venir participer à la modernisation du Cameroun : « J’avais promis à mes compatriotes en septembre 2011 que l’année suivante, le Cameroun serait un grand chantier. C’est le cas. Et nous avons besoin des investisseurs pour tenir ce pari », dixit le président camerounais. Il a par ailleurs qualifié d’excellentes les relations économiques entre les deux pays. Il a salué le travail de l’Agence Française de Développement avant de conclure qu’ « Il faut passer à la pratique. C’est ce que nos populations attendent ».

Paul Biya s’est exprimé devant les chefs d’entreprises français et les officiels camerounais ce 31 janvier 2012 à Paris
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La stratégie de développement économique mise en uvre par les autorités vise à mettre le Cameroun sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035. Un ambitieux programme de grands projets structurants a été retenu: barrage de Lom Pangar (régulation du fleuve Sanaga pour valoriser le potentiel hydroélectrique – jusqu’à 3 000 MW), port et centrale à gaz de Kribi, plan thermique d’urgence, centrale hydroélectrique de Mem’vele). La France a signé en juillet 2011 un 2ème contrat de désendettement et développement (C2D) avec le Cameroun, d’un montant de 326 M€ pour la période 2011-2016, essentiellement concentré sur l’agriculture et le développement rural (60%), les infrastructures et le développement urbain (34%). Avec une centaine de filiales et environ 200 entreprises appartenant à des ressortissants français, la France compte parmi les premiers investisseurs étrangers au Cameroun. Cette présence économique diversifiée soulève de nombreuses questions comme celles de l’équilibre commercial des échanges entre les deux pays.

Quelques stands présentaient les produits et potentialités du Cameroun
Prc)/n

En 2012, le déficit commercial pour le Cameroun est d’environ 235 milliards, et si on y ajoute les bénéfices rapatriés dans le cadre des investissements directs français au Cameroun, on est dans les 400 milliards de déséquilibre. A cette question cruciale, Louis Paul Motaze, le Secrétaire Général des services du Premier Ministre, lors du point de presse, a indiqué que le gouvernement travaillait à réduire ce déséquilibre en identifiant ce que le Cameroun produit et ne consomme pas et ce que le Cameroun ne produit pas et consomme en masse.

Point de presse à la fin du forum
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Paul Biya reçu à l’Elysée ce mercredi 30 janvier 2013

Le président camerounais a été reçu par le chef de l’état français cet après-midi à Paris. Les deux hommes ont échangé pendant une quarantaine de minutes avant que Paul Biya n’échange avec la presse

C’est par un temps hivernal plutôt doux ce mercredi après-midi que Paul Biya a franchi la grille de l’Elysée. Il a été reçu sur le perron par François Hollande et les deux hommes, accompagnés de quelques collaborateurs, dont les ambassadeurs des deux pays, ont échangé. Paul Biya dans sa déclaration à la presse a évoqué quelques éléments de cet entretien: Ce qu’on peut retenir, c’est que les relations entre la France et le Cameroun sont bonnes et même excellentes. Mais nous faisons face à un certain nombre de problèmes. Problème de sécurité dans le bassin du Niger et la situation au Mali. J’ai félicité le président Hollande pour l’action efficace au Mali. La descente des islamistes était une menace pour tous ceux qui défendent la liberté et l’opération a permis de sauver la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali. Nous coopérons également avec des états de la Cemac et de la Ceeac pour stabiliser la situation en république centrafricaine.

Des questions économiques ont aussi ponctué cet échange et le communiqué officiel des services de l’Elysées mentionnent à ce sujet qu’ils ont souligné l’engagement des deux pays dans la mise en uvre du contrat de désendettement et de développement en cours d’exécution sur la période 2011-2016. Par ailleurs le Président camerounais a invité les chefs d’entreprise français à venir au Cameroun participer à ce grand mouvement de développement que sont la construction et la rénovation des routes, ports, aéroports et autres grandes infrastructures.

Le Président camerounais reçu par le Président français ce 30 janvier 2013
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De nombreux journalistes de la presse nationale et internationale étaient présents. Des manifestations avaient été annoncées par des associations de la diaspora et le collectif de soutien à Michel Atangana. Quelques manifestants dont nous n’avons pas identifié clairement l’appartenance ont été refoulés de la rue du Faubourg St honoré et des rues adjacentes. Le dispositif de sécurité, pas très visible, était très efficace.

La suite du programme de Paul Biya prévoit le 31 janvier 2013 une intervention au pavillon Gabriel, lors du forum économique France Cameroun. Ainsi qu’un point de presse en compagnie de Michel Roussin, vice-président du Medef International.

Photo de la rencontre en présence des collaborateurs des deux chefs d’Etat
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Echanges du Président camerounais avec la presse à sa sortie de la rencontre avec François Hollande

M. Le président, deux entretiens en moins de six mois, plus de quarante minutes d’échanges aujourd’hui. De façon globale, qu’est ce qu’on peut retenir?
Ce qu’on peut retenir, c’est que les relations entre la France et le Cameroun sont bonnes et même excellentes. Mais nous faisons face à un certain nombre de problèmes. Problème de sécurité dans le bassin du Niger et la situation au Mali. J’ai félicité le président Hollande pour l’action efficace au Mali. La descente des islamistes était une menace pour tous ceux qui défendent la liberté et l’opération a permis de sauver la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali. Nous coopérons également avec des états de la CEMAC et de la CEEAC pour stabiliser la situation en république centrafricaine. Nous avons parlé de tout cela et surtout aussi d’économie. Car le Cameroun est lancé dans un vaste chantier de construction et de modernisation des autoroutes, ports, aéroports et autres infrastructures. Nous sommes venus ici pour demander aux hommes d’affaires français de venir au Cameroun participer à ce grand mouvement de développement.

Et le problème des droits de l’homme au Cameroun, est ce que vous l’avez abordé avec le président François Hollande ?
Nous avons abordé tous les problèmes. Au Cameroun, nous n’avons pas de problème des droits de l’homme. Il y’a combien de journaux et de radios ? Il n’y a aucune censure. Il n’y a pas de tortures, ni de disparitions. Mais je sais qu’il y a des personnes qui commettent des délits et qui, pour faire bonne figure, se présentent en prisonniers politiques. Quand vous avez détourné les fonds publics, et qu’on vous condamne, que voulez-vous qu’on fasse ? Nous sommes un pays où il n’y a pas de prisonniers politiques et de tortures.

M. le Président, vu que vous parlez des droits de l’Homme, Michel Atangana est considéré comme un otage dans votre pays. Est-ce que vous allez bientôt ordonner sa libération ?
Michel Thierry Atangana que j’ai connu par des dossiers, je ne le connais pas personnellement et donc il ne peut pas être prisonnier politique, a été condamné par les tribunaux pour détournements de deniers publics. Et son affaire est en instance, car il a fait appel et il a également saisi la Cour Suprême. Nous attendons la décision de la Cour Suprême pour voir ce qu’il y a lieu de faire. Je ne veux pas contrarier les décisions de justice.

Quelle place occupe le Cameroun dans l’intégration sous régionale?
Sur l’intégration sous-régionale
Nous sommes en train de travailler pour qu’il y ait la liberté de circulation des personnes et des biens. Nous faisons des axes routiers. En ce moment, on en fait un pour nous relier au Congo, il y a déjà un qui nous relie au Gabon. Le Tchad et la RCA sont reliés. Nous allons bientôt créer une compagnie aérienne. L’intégration sous régionale avance et nous agissons en concordance dans la situation en RCA

Paul Biya à l’Elysée ce 30 janvier 2013
Journalducameroun)/n

La question de la double nationalité au Cameroun est-elle toujours à l’ordre du jour ?
C’est toujours le cas et nous y réfléchissons. J’avais promis la double nationalité et faire élire les camerounais de la diaspora. Un des engagements a été tenu et je tiens à remercier mes compatriotes qui m’ont élu à près de 80%, ça m’encourage à aller de l’avant.

M. Le président, il y a des homosexuels emprisonnés au Cameroun. Est-ce que vous avez évoqué le sujet avec M. Hollande ?
Avant que je ne sois Président, le code pénal punissait ce délit dans notre pays. Maintenant il y’a discussion et les esprits peuvent évoluer dans un sens comme dans un autre. Mais actuellement c’est un délit. Nous venons d’ailleurs d’apprendre que les détenus condamnés pour homosexualité ont été libérés. Donc il y a une évolution des esprits.

M. le Président, cela fait plus de trente ans que vous êtes au pouvoir. Est-ce que vous n’êtes pas fatigué, est ce que vous ne voulez pas céder votre place ?
Est-ce que j’ai l’air si fatigué ? (Rires). C’est le peuple camerounais qui m’a élu au milieu d’une trentaine d’autres candidats. Evidemment personne n’est éternel, mais ce qui me préoccupe actuellement, c’est conclure mon mandat et tenir mes engagements.

De nombreux journalistes étaient présents
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Homosexualité: Paul Biya dira-t-il non à François Hollande?

La dépénalisation de cette pratique au Cameroun sera à l’ordre du jour de l’entretien entre les présidents camerounais et français

A sa sortie d’audience avec le président du Cameroun Paul Biya, l’Ambassadeur de France a fait savoir que l’un des points à l’ordre du jour de l’entretien avec François Hollande serait la question de la dépénalisation de l’homosexualité dans la loi camerounaise. « Au cours de cette deuxième rencontre, après celle de Kinshasa, seront également évoqués les dossiers relatifs à l’affaire Michel Thierry ATANGANA et la légalisation de l’homosexualité au Cameroun », a expliqué Bruno Gain à sa sortie d’audience. Un morceau qui risque d’être difficile à avaler, dans l’excellent plat que constitue pour monsieur Biya, la rencontre avec le nouveau patron de l’Elysée (Siège de la Présidence Française). La position de François Hollande sur ce sujet est connue depuis sa campagne pour la présidentielle. Il est plus que favorable plus à une union entre personnes du même sexe et même à une institutionnalisation de ce type de relation par le mariage. Dans la logique du président français, cela fait partie de la grande panoplie des droits humains qu’il importe de protéger. Il est difficile de savoir ce que lui répondra le chef de l’Etat Camerounais sur ce sujet. Paul Biya n’a presque jamais rien dit sur le sujet, alors que son pays subit la pression de différentes formes d’Organisations Non Gouvernementales (ONG), qui demandent à son gouvernement de cesser de porter atteinte aux libertés des individus, notamment dans leurs choix sexuels. Une des rares occasions où la question a fait l’objet d’une réaction présidentielle au Cameroun, c’est lorsque des journaux avaient publié la « fameuse liste », des homosexuels qui minent le régime. Paul Biya dans un discours s’était alors refusé de parler des choses qui relèvent des questions de m urs privés.

Au delà de l’aspect juridique, qui condamne cette pratique, une partie de la société continue de rejeter les homosexuels. Lors de la fête de la nativité 2012, l’église a clairement pris position contre « un acte qualifié de maudit ». « Notre tradition honore en demandant à l’homme et à la femme de procréer pour étendre la génération dans nos villages. Nos communautés. Et c’est pour cela que nous devons défendre certaines valeurs. La valeur de la vie, c’est la valeur du mariage entre un homme et une femme. C’est la valeur de l’enfant que nous devons accompagner dans la vie » a répondu l’archevêque de Yoaoundé Mgr, Victor Tonye Mbakot, dans une interview accordée récemment à l’occasion de la cérémonie des v ux dans son archidiocèse. Avant lui c’est le cardinal Christian Tumi qui avait menacé en 2010 de soulever les populations à Douala, si le gouvernement faisait passer une convention ratifiée par le Cameroun, et dont une disposition autorisait insidieusement selon eux, à la femme de choisir son partenaire sexuel. Aux côtés de l’église, la société est encore plus critique. La justice elle aussi n’y va pas de main morte. A chaque cas d’homosexualité, elle a souvent appliqué la peine maximale. Dans certains quartiers de grandes villes, lorsque des présumés homosexuels sont arrêtés, c’est de justesse qu’ils ne sont pas brûlés vifs. Une homophobie qui a attiré les critiques d’Amnesty International et d’autres associations de défense des droits des homosexuels. Mais rien n’y fait. En 2011, le gouvernement a rappelé à la délégation de l’Union Européenne à Yaoundé, que financer une association de défense de l’homosexualité, était contraire aux bons offices entre les deux parties. Le sujet est d’autant plus d’actualité qu’elle divise actuellement la société française.

La dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun sera à l’ordre du jour de l’entretien entre les présidents camerounais et français

Paul Biya en France: Quels enjeux pour les camerounais?

Que ce soit sur le plan économique ou sur le plan de la coopération politique, rien ne laisse envisager des actions spectaculaires à l’occasion de cette visite de travail

Evoquant la visite de travail du chef de l’Etat Paul Biya en France, les médias officiels au Cameroun parlent déjà d’un grand moment de la diplomatie Camerounaise. « A l’invitation de son homologue François Hollande, le Président de la République effectuera une visite de travail à Paris, en France », peut-on entendre ou lire dans les médias à capitaux publics et proches du pouvoir. L’ensemble des interventions semblent vouloir marquer d’une pierre blanche une situation qui est tout à fait normale. Au niveau de Paris, ce sont les préparations de grands jours tant au sein de l’ambassade du Cameroun en France, que de la branche locale du parti au pouvoir (RDPC). En face de nombreuses organisations qui tiennent à rappeler au président français son engagement pris de couper les liens avec des régimes en délicatesse avec la démocratie telle que perçue par l’occident. La question aujourd’hui est de savoir quelle visite pour quels enjeux ? Une analyse du déplacement présidentiel sur Paris du 28 janvier au 02 février 2013 prochain, peut aider à comprendre mieux la situation. Déjà ce ne sera pas la visite la plus prestigieuse du président Biya en France, lui qui a été reçu en visite officielle en juillet 2006 et 2010 et comme invité d’un important sommet de chef d’Etats africains à Nice en mai 2010. Sa visite étant liée à un forum économique entre la France et le Cameroun, la rencontre avec Monsieur Hollande sera une formalité des usages diplomatiques. Sur la qualité des sujets qui alimenteront l’entretien il reste difficile d’apprécier, mais déjà l’ambassadeur de France au Cameroun reçu à Etoudi (siège de la Présidence de la République du Cameroun) en a présenté les grandes lignes. « Selon le diplomate français, au cours de cette deuxième rencontre, après celle de Kinshasa, seront également évoqués les dossiers relatifs à l’affaire Michel Thierry Atangana et la légalisation de l’homosexualité au Cameroun », peut-on lire sur le site de la présidence camerounaise.

Difficile d’inverser la tendance d’une relation économique inégale
Au plan économique, la visite du président Biya sera marquée par la tenue d’un forum économique France/Cameroun. Réunion sous le sceau de la projection d’un partenariat économique durable entre les deux parties. De ce côté-là aussi, difficile d’en sortir avec des résultats extraordinaires pour les populations du Cameroun. Les chiffres des relations commerciales entre le Cameroun et la France sont clairs. En 2012, il a établi un déficit pour le Cameroun de près de 400 milliards de FCFA. L’essentiel des importations de la France au Cameroun a porté sur des produits sortis des entreprises françaises ayant investi au Cameroun, donc avec un apport en devises trop faible et une proportion de rente encore importante. De plus, à lui tout seul, le déficit commercial de 2012 entre les deux pays qui équivaut au ¾ de l’aide obtenu par le Contrat de Désendettement et Développement (C2D) qui sur une période de 10 ans (2006-2016), n’aura pas dépassé les 600 milliards de FCFA et encore avec une prééminence de contrats accordés aux entreprises françaises. On ne devrait donc pas s’attendre à la signature de contrat particulier pour les entrepreneurs camerounais qui seront du voyage présidentiel. Certains appartiennent au GICAM, le groupement international le plus ancien au Cameroun, avec une majorité d’entreprises totalement ou partiellement détenues par des capitaux en provenance de la France. A côté on pourrait avoir ECAM constitué en majorité d’entreprises aux capacités insuffisantes pour nouer des partenariats d’envergure avec des grands groupes français. Le président Biya et des membres de son gouvernement devraient aussi profiter de la circonstance pour vanter la route vers l’émergence en 2035 et les grandes réalisations récemment lancées à cet effet. Mais il faudra au-delà des slogans souvent donnés dans les discours aux Camerounais, avancer des perspectives chiffrées avec des retours sur investissement bien définis. Il faut aussi noter que cette rencontre avec la classe des affaires françaises se déroule dans un contexte où l’exécutif de ce pays s’est clairement déclaré contre les passes droits qui ont favorisé les corruptions et tué la démocratie durant la grande époque de la françafrique. Reste à présent à apprécier le rapport coût bénéfice de la visite de Paul Biya en France.

Paul Biya, président du Cameroun, rencontrera à nouveau le président français François Hollande

« Après l’avoir chassé de Genève, le CODE et le CCD préviennent Paul Biya »

Pour le Code et le Ccd Brice Nitcheu Moïse Essoh, Robert Waffo Wanto

Au terme de l’ultimatum qui avait été adressé le 10 janvier au dictateur Paul Barthélemy Biya en villégiature à l’hôtel Intercontinental de Genève, l’enjoignant de retourner au Cameroun dans les 10 jours, le CODE et le CCD ont pris acte du retour de ce dernier au Cameroun. Ce retour en catastrophe s’est fait après une Action Citoyenne opérée dans l’enceinte de cet hôtel par un commando conjoint CODE-CCD le 19 janvier en guise de mise en garde au vieux despote. LE CODE et le CCD notent cependant qu’après ce retour du dictateur au Cameroun, au lieu de s’occuper de la misère qui minent la vie des Camerounais au quotidien à cause de ses 30 ans de gabegie et de jouissance, en particulier les problèmes d’eau potable qui sévissent jusque dans son propre palais, l’absence de soins élémentaires, les conditions des étudiants, l’insécurité à Yaoundé avec de jeunes filles qui sont violées et tuées tous les jours sous son nez, la libération des prisonniers politiques, etc., M. Biya va se rendre à Paris pour une soit disant « visite de travail » qu’il a arrachée à coup de centaines de millions, voire de milliards de CFA versés aux lobbies de communication qui écument quotidiennement le Palais d’Etoudi.

Le CODE et le CCD estiment que cette « visite de travail » à Paris qui ne va rien changer à la vie des Camerounais, comme toutes les autres « visites de travail » avant celle-ci, est un prétexte fallacieux pour poursuivre sa villégiature écourtée à Genève le 21 janvier, et décident par conséquent de déclencher l’Alerte Rouge. Le CODE et le CCD appellent donc tous les patriotes camerounais à converger vers Paris pour accueillir le dictateur Paul Biya comme il le mérite. Le CODE et le CCD dénoncent l’instrumentalisation de la misère dans laquelle le régime RDPC a plongé les familles au Cameroun. Une instrumentalisation qu’il essaye tant bien que mal d’exporter au sein de la diaspora camerounaise en transformant certains de ses membres en « supporters » alimentaires. Ces « supporters » que le RDPC s’apprête à acheminer par charters pour aller danser devant le dictateur avant de se bagarrer entre eux pour le partage des miettes «qu’on a donné » et qui ne représentent qu’une infime partie des fonds pillés dans les caisses publiques.

Le CODE et le CCD préviennent Mr Paul Biya et ses courtisans du RDPC qui s’agitent dans l’ombre, qu’ils trouveront face à eux, à Paris, des Patriotes déterminés qui se réservent le droit d’user de tous les moyens légitimes pour leur faire comprendre une fois pour toute que 30 ans de gabegie, de corruption, de détournements de fonds, de mascarades électorales, de crimes et de massacres, comme ceux de février 2008, et de souffrances de toute sorte, CA SUFFIT ! Nous prévenons tous ces griots de service que les membres du CODE et du CCD ne se laisseront intimider par personne, y compris par les policiers en poste à l’ambassade du Cameroun à Paris, qui ont lancé des menaces à peine voilées au cours des réunions récentes du RDPC, nous traitant de « terroristes » et nous promettant une « réponse appropriée ». Dans cette optique, nous neutraliserons immédiatement toutes les taupes qui s’infiltreront dans nos rangs pour commettre des forfaits pendant ce coûteux séjour parisien du despote Paul Biya.

Le CODE et le CCD attirent l’attention de François Hollande sur l’instrumentalisation que le dictateur Paul Biya et ses communicants feront de sa rencontre avec lui, pour tenter de prolonger son règne calamiteux, et par conséquent, le martyr du peuple camerounais. Enfin, Le CODE et le CCD réaffirment leur détermination à mettre fin à la confiscation du pouvoir par le dictateur d’Etoudi et son régime, pour tous les moyens légitimes.


Code)/n

Paul Biya en France: Projet d’accueil de notre grand camarade

Par Dr. David Mvondo Mvondo, président de la section RDPC de France Nord

Le monde bouge et évolue très rapidement. Certaines frontières encore immuables hier, ont vu leur tracé modifié. L’économie internationale connaît des transformations sans précédent en particulier avec la mondialisation et la globalisation des échanges, la régulation des marchés, l’augmentation des flux financiers internationaux, l’accroissement des trafics en tous genres. etc. Dans cette dynamique, le Cameroun, pays à fort potentiel humain, économique et énergétique, son peuple et son Président Son Excellence Monsieur Paul Biya, poursuivent leur bonhomme de chemin dans une stabilité certaine, chère aux citoyens camerounais, faisant montre d’une volonté de culture de paix et d’harmonie, faisant également de sa diversité UNE FORCE, dans une Afrique en perpétuelle turbulence. En Homme et Chef d’État, en bon leader, en bon visionnaire, en bon père de famille,. le Président Paul BIYA dans sa clairvoyance et son discernement légendaires, reste « L’HOMME DE LA SITUATION » que beaucoup de pays, de peuples et de nations nous envient de par le monde.

En effet, la visite en France en cette fin janvier 2013 de Son Excellence Monsieur Paul Biya se situe par ailleurs dans un contexte particulier du continent Africain dans son ensemble. Après le conflit postélectoral qui avait emporté le Président Gbagbo de Côte d’Ivoire, après le printemps arabe qui avait emporté sur son passage les Présidents Ben Ali de Tunisie, Moubarak d’Égypte et Kadhafi de Libye, après les problèmes du Mali et très récemment le conflit Centrafricain. Toutefois, il reste malheureux de dénoncer qu’une minorité de nos compatriotes à l’esprit très étroit, sont tout simplement jaloux et envieux de la personne de notre Président National ! Ils restent profondément myopes au regard de l’essentiel qui est non seulement la préservation de notre stabilité nationale, mais aussi la conduite de notre pays vers l’émergence dans la sérénité.

Cette minorité de compatriotes qui se veut adversaires et concurrents des militants du RDPC agite des épouvantails de toutes natures, avec pour seul objectif de mettre à mal cette stabilité, ne nourrissant qu’un v?u : celui de prendre et d’occuper la place du Président Paul BIYA, notre Président National ! Faute pour la France et son Président François HOLLANDE de n’avoir pas répondu aux sollicitations des détracteurs du Cameroun et des politiciens précoces pour une quelconque intervention néo-coloniale en patron du pré-carré, il est probable que ces détracteurs Camerounais et leurs alliés utilisent la stratégie de la provocation et du dénigrement à laquelle les militants du RDPC devraient répondre en opposition aux faits réels et responsables.

Il est donc nécessaire et urgent que le RDPC déroule son tapis à la mobilisation, en rassemblant les militants qui devraient briller par un décor flamboyant, preuve de la mise en route par la hiérarchie du parti, des moyens humains, matériels et financiers pour que cette visite soit une réussite totale et démonstrative d’une stabilité unique à l’exception « CAMEROUN ».


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Distinction: Desmond Tutu reçoit le Prix UNESCO/ Bilbao

Il a reçu son prix des mains de la directrice générale UNESCO le 10 décembre à Paris

Desmond Tutu est le prix UNESCO/Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme 2012. La nouvelle a été rendue publique par la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, des mains de qui, il recevra sa distinction le 10 décembre prochain au siège de l’organisation. Ce jour a été choisi parce qu’il célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Le sud-africain a été sélectionné par un jury constitué de personnes de nationalités diverses, en raison de son apport exceptionnel à l’élaboration d’une culture des droits de l’homme aussi bien aux niveaux national, régional qu’international. Par ce prix, le jury veut montrer le rôle que Desmond Tutu a joué dans la construction d’une Afrique du sud démocratique et non raciale. Et sur la contribution qu’il a apportée à la reconstruction de son pays, en tant que président de la Commission Vérité et réconciliation, devenue aujourd’hui un modèle pour des sociétés connaissant des situations de post-conflit.

En outre, ce prix vient saluer son engagement auprès des jeunes. Il les encourage à la non-violence et s’oppose à toute forme de discriminations et d’injustice. Son travail sur la promotion d’une culture des droits de l’homme en rapport avec ceux des Nations unies et de l’Unesco, a aussi été relevé. Desmond Mpilo Tutu, est Prix Nobel de la paix 1984. L’archevêque anglican sud-africain âgé de 81 ans sera représenté à la cérémonie qui se fera en présence du maire de Bilbao, Iñaki Azkuma, par sa fille aînée Thandeka Tutu-Gxashe.

Rappelons que le Prix UNESCO/Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme a été créé en 2008 grâce à un don de la ville de Bilbao en Espagne. Il récompense les contributions exceptionnelles des organisations ou des individus à la cause des droits de l’homme par l’éducation et la recherche. Le prix vise aussi la sensibilisation sur la question des droits de l’homme, notamment parmi les responsables et le grand public. Le défenseur français des droits de l’homme Stéphane Hessel a été le premier lauréat du Prix.

Le prix UNESCO/ Bilbao est decerné à Desmond Tutu
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Exposition de «Collection privée» par Pascale Marthine Tayou à Paris

Le plasticien d’origine camerounaise présente ses tableaux au Parc et au Hall de la Villette, jusqu’au 30 décembre 2012

« Collection privée » est une collection de tableaux, présentés sur toute l’étendue du pavillon Paul-Delouvrier. L’artiste y donne à voir son talent. Ses uvres, ses installations – dont beaucoup créées pour l’exposition – sont composées d’objets, de matériaux glanés un peu partout, sur les marchés africains et européens. Leur point commun est d’appartenir à l’imaginaire intime de l’artiste et d’y faire corps. Troncs d’arbres, cages à oiseaux, cabanes en bois peint voisinent avec calebasses, plumeaux, tambours… Et encore des poupées baptisées « Pascale » en cristal sublimées par des atours de pacotille de hautes silhouettes colorées de « Flâneurs » parmi d’autres surprises… Des installations foisonnantes, bruissantes de chants d’oiseaux, de murmures et d’échos urbains. Gerbes d’objets et de figurines sur pilotis, ciel de calebasses, poupées de cristal en parures, géants figés d’hébétude, tambours aux pieds humains, danse de ventilateurs, nuage noir sur potences. Une invite énigmatique et généreuse à repenser nos liens au monde, et à ses diversités humaines. Cette exposition foisonnante, conçue par l’artiste comme un univers en soi, révèle la richesse d’un esprit libre, sans conventions ni concessions.

Pascale Marthine Tayou est né en 1967 à Nkongsamba au Cameroun. Après avoir vécu à Stockholm et Paris, il vit et travaille à présent à Gand (Belgique). Il fait partie de cette génération d’artistes africains qui redéfinissent la culture postcoloniale et qui mélangent les expériences de leurs origines avec celles de l’Europe où ils ont abouti. La définition du talent de Marthine Tayou comprend dessins, images, installations, vidéos… Fondamentalement, son uvre a quelque chose d’un journal intime ; Il y laisse transparaître des aspects de sa vie nomade, de sa famille et de sa vie au Cameroun. Son uvre pose aussi des questions acerbes sur l’identité culturelle et nationale, en plus de susciter des réflexions plus existentielles, par exemple au sujet du sida ou de la cacophonie qui règne dans les villes. Dans ces uvres profondes qui révèlent la perméabilité des frontières, il nous entraîne même vers des réflexions relatives à l’économie et à la migration, comme elles sont définies par l’historique personnel (et les rencontres avec d’autres).

L’affiche de l’exposition jusqu’au 31 décembre
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Mais l’artiste reste attaché à son pays. Le Cameroun est toujours présent dans les uvres de Marthine Tayou, que ce soit sous une forme symbolisée par des objets spéciaux ou par des photos et des images mobiles. Bien qu’il fuie l’étiquette d’Artiste africain, il est bien obligé d’admettre que le Cameroun joue un rôle important dans ses projets. Le Cameroun occupe une place importante dans plusieurs nouvelles uvres que l’artiste a réalisées spécialement pour l’exposition organisée par le Smak en 2004, des uvres dans lesquelles il évoque le thème des échanges culturels et économiques. Dans Import/Export, l’artiste a rassemblé des logos de plusieurs sociétés camerounaises en un collage d’autocollants, de photos, d’étiquettes d’emballages et de néons. Ces symboles d’un commerce à l’occidentale sont présentés à côté d’un marché de rue africain typique dans Fashion Street, une uvre composée d’une série de photos et de posters qui présentent les vendeurs et les acheteurs des commerces de textile et de vêtements locaux. Des critiques disent de lui qu’il est un provocateur. Lui rétorque sans renier en parlant de ses travaux comme d’ uvres collectives, une attitude honorant une somme de moments quotidiens, de rencontres, de hasard. Sa pratique ne révèle pas le statut glorieux de l’ uvre d’art, pour Tayou: l’Art est un simple vecteur de communication.

Exposition au Parc de la Villette à Paris
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Sergeo Polo remet le Makossa au goût du jour

Avec ses mélodies langoureuses et mélancoliques, Sergeo Polo est aujourd’hui l’artiste camerounais qui fait l’unanimité par-delà les générations

Le président de Deïdo à Paris, le roi Polo XVIII, tels sont les noms que Sergeo Polo s’est auto-attribué pendant plus de quinze ans de carrière musicale. Originaire de la région côtière du Cameroun, Mpollo Serge de son véritable nom est un artiste fier de ses origines Je suis un Sawa. Pour être plus précis, j’ai une ascendance Ewodi (Nkam) par ma mère et Batanga (Océan) par mon père. J’ai passé une grande partie de ma vie au quartier Deido où j’ai été élevé par mes grands-parents (maternels). Ensuite, je me suis envolé pour la France où je réside actuellement. Je suis marié et père d’une petite fille, Larissa à qui j’ai d’ailleurs dédié une chanson certifie Sergeo Polo. Doté d’une puissance vocale phénoménale riche en nuances qui lui permet de chanter sur tous les registres et d’un style plein de fraîcheur, débordant de vitalité, son succès est assuré par des textes fouillés et savamment écrits qui parlent de ses propres expériences, de la vie quotidienne ou de celles des autres en mettant un accent particulier sur les maux qui minent la société africaine lorsque j’écris mes chansons je m’inspire généralement des situations dont il m’a été donné d’être le témoin et qui, au demeurant, sont le reflet de notre société. Si des thèmes comme la jalousie, l’amour ou la souffrance apparaissent souvent au c ur de mes compositions, c’est davantage en raison de leur emprise sur notre quotidien. Ce qui peut donner le sentiment d’une similitude de vue avec mes aînés révèle le président de Deïdo à Paris.

Il est le pur produit de l’école du cabaret J’ai commencé à chanter lors des concerts scolaires alors que j’étais au collège. Lorsque j’ai arrêté mes études en classe de terminale, je me suis pleinement investi dans la musique. C’est ainsi que je me suis produit pendant plusieurs années dans des cabarets, ce qui m’a ensuite donné l’opportunité d’accompagner certains grands noms de la musique camerounaise tels que Eboa Lotin, Sallé John, Ben Decca, Tchana Pierre et beaucoup d’autres affirme le roi Polo XVIII. Il a baigné dans cet environnement pendant une décennie jusqu’à la sortie de son premier album «Le mari d’autrui». Cet album en duo avec Njohreur, paraît en novembre 1996 et connaît un succès fulgurant sur l’ensemble du continent africain. Depuis lors, Sergeo Polo est resté au sommet de son art avec la sortie de ses autres albums: «Carton rouge en novembre 1998 et «Georgie» en novembre 2000. Ce mois décidément semble lui porter bonheur puisque lui-même né à Douala un 14 novembre 1970. En novembre 2002, il enregistre sous le label JPS Productions la «Chicotte de papa». Cet album qui réunissait les plus grands noms de la musique camerounaise (Guy Nsanguè, Aladji Touré, Conty Bilong, Manulo .), un opus qui a battu le record des ventes et lui a permis d’être désigné meilleur artiste de l’année 2003 et auréolé d’un disque d’or. La même année il signe un autre duo avec le légendaire chanteur de Makossa Guy Lobè sous le titre «Cocktail», sorti en CD et DVD. «Le prisonnier», album sorti en novembre 2005, s’inscrit dans la même lancée et lui permet de se maintenir aux cimes de la musique camerounaise, puisqu’en mars 2006, il se voit une fois de plus honoré par le public camerounais qui lui permet, en votant majoritairement pour lui, d’être désigné meilleur artiste masculin de l’année 2005 lors des «Canal d’or» organisés par la chaîne de télévision Canal 2 International. Pour tout couronner, la Grande Chancellerie des ordres nationaux lui décerne le titre de Chevalier du mérite camerounais.

Le roi Sergio Polo de Deido à Paris
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En 2008, sur la demande d’Orange Cameroun, il sort un mini album «On est ensemble» qui accompagnera désormais tous les événements organisés par cet opérateur de téléphonie mobile et les Lions indomptables. Deux ans plus tard, «Amour à Deux, Amour à Vie» est sur le marché. Produit par ses soins sous son label SP Association titre de l’album qui a été réalisé par Toto Guillaume et qui a connu la collaboration des artistes africains de renoms: Barbara Kanam, Landry Ifouta et Mirage Supersonic. Ce dernier opus, savant cocktail de rumba, de zouk, de Makossa dans lequel il développe les thèmes de l’amour, du pardon, est aussi une exhortation à la protection de Dieu. Du fait que ses chansons ont été adoptées par le public, il s’est investi d’une lourde responsabilité vis-à-vis de ses fans d’où l’appellation Roi Polo XVIII qu’il justifie Ce nom traduit simplement le fait que, plus que jamais, je travaille pour le public, je suis soucieux de contribuer au bonheur des gens, des couples, des familles. Je voudrais que ma musique continue à illuminer le quotidien de tous. C’est ma mission, et ce n’est donc pas de la prétention.

L’artiste sur scène devant une foule de fans
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Mondiaux de Judo: Le Cameroun à la peine

Sur les catégories déjà engagées, presque tous ses représentants ont été éliminés, un mince espoir subsiste dans cette compétition très relevée

Pour le Cameroun, les championnats du monde de Judo sont loin d’être un plaisir. Chez les moins de 48 kilogrammes dames, Bata Philomène n’a pas fait mieux que le deuxième tour, battu par l’américaine Woosley Angela. Sa compatriote Weyindjam Ngandeu n’a pas fait mieux, sortie dès le premier combat par l’ukrainienne Buiok Mariia. Dans la catégorie des moins de 78 kilogrammes, Mballa Atangana Hortense Vanessa attend son deuxième combat contre la brésilienne Aguiar Mayra. Chez les hommes, le bilan n’est pas meilleur. Martin Messina l’espoir camerounais s’est fait battre dans la catégorie de moins de 60 kilogrammes par l’australien Dickins Arnie. Il ne franchira pas le premier tour. Chez les moins de 66 kilogrammes Obama Mbida Francis a été sorti dès le premier combat par le français Duprat Pierre. Mvondo Etoga Bernard lui, est éliminé dans la catégorie des moins de 73 kilogrammes par l’égyptien Hafiz Husein. Une catégorie remportée par le redoutable japonais Nakaya Riki. Dans la catégorie de moins de 81 kilogrammes, Michel Mbassa n’a pas résisté au canadien Valois Fortier Antoine. Dans les catégories des plus de 100 kilogrammes, Mongue Tieni Ferid a été sorti par l’argentin Baccino Orlando. Trois camerounais sont encore en compétition. Dans la catégorie des moins de 90 kilogrammes, Dolassem Dieudonné est au deuxième tour sur tapis vert, et devrait rencontrer l’autrichien Max Schirnhofer. Chez les moins de 100 kilogrammes, Mousima Ewane Franck Martial devrait rencontrer pour son premier combat le tchèque Krpalek Lukas alors que son compatriote Mbakom Tchiengang croisera les bras avec le russe Khaybulaev Tagir.

On est loin des championnats africains de Yaoundé au mois de juin dernier, lorsque les judokas camerounais régnaient en maitres. Ils étaient sortis premiers de ce tournoi qui leur a valu leur qualification pour les championnats du monde de Paris en France. Des sources proches de l’encadrement parle d’une préparation difficile, pour participer à un tournoi où sont présents les puissant japonais, inventeurs de la discipline. Arrivés en France au lendemain de la cérémonie d’ouverture, ils n’ont pas eu le temps de reconnaitre l’environnement de la compétition, pour ceux qui sont partis du Cameroun. Pourtant la médaille d’or d’une Grévisse Emanè, française par la loi et camerounaise de sang, montre très bien que des camerounais ont le potentiel pour cette discipline comme pour beaucoup d’autres par ailleurs. Les Championnats du monde de judo sont une compétition organisée tous les ans par la Fédération internationale de judo (International judo federation – IJF). C’est dans ce cadre que sont décernés les titres de champions du monde individuel senior de judo. Depuis la première édition en 1956, la forme, la périodicité, le nombre d’épreuves et les catégories de poids ont beaucoup évolué. Quatorze épreuves constituent le programme actuel des Championnats du monde, ce depuis l’édition 2009 qui voit la disparition des épreuves toutes catégories, désormais organisées dans le cadre d’un championnat distinct. Ces dernières années, le Japon et la France dominent la discipline. Cette contreperformance des camerounais ne les disqualifie pour autant, pas pour les jeux olympiques qui auront lieu l’année prochaine à Londres en Angleterre. Selon le nouveau règlement de qualification en application depuis 2009, les camerounais devront tout faire pour rester parmi les 24 meilleurs africains pour gagner leur place.

Le Cameroun à la peine aux championnats du monde de judo
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16 Camerounais aux Championnats du monde de Judo

Ces compétiteurs camerounais retenus pour Paris 2011 seront alignés dans plusieurs catégories en individuel et par équipes

« Notre ambition est de placer au moins deux judokas camerounais dans les sept premiers afin qu’ils soient qualifiés directement pour les Jeux olympiques de Londres en 2012 », a déclaré le directeur technique national de judo Me Martin Mvondo Etoga. « Nous avons le potentiel qu’il faut pour atteindre nos objectifs, même face aux meilleurs combattants. Car, le Championnat du monde regroupe les meilleurs judokas de la planète », a-t-il ajouté. La délégation camerounaise arrivera en France par vagues successives. Une première vague de huit judokas, qui ont suivi des stages à Alger et à Paris, sera complétée surplace par 6 filles, 2 garçons et 2 encadreurs techniques en provenance de Yaoundé.

Le départ tardif du Cameroun, mercredi, à cause de moult tracasseries financières et matérielles, selon les responsables de la Fédération camerounaise de judo, ne les a pas permis de prendre part à la cérémonie d’ouverture, le 23 août. Pour leur préparation, ils ont bénéficié de plusieurs regroupements chaque week-end à Yaoundé, suivis de deux stages en août.

Les Camerounais ont par ailleurs participé à la 20e édition du tournoi international de judo de la ville de Yaoundé, qu’ils ont remporté le 19 juin, avec 34 médailles dont 10 en or, 11 en argent et 13 en bronze, face au Gabon, au Tchad et à la Guinée équatoriale. Ces compétiteurs camerounais retenus pour Paris 2011 seront alignés dans plusieurs catégories en individuel et par équipes: – 48kg, -52kg, -60kg, -73kg, -81kg, -78kg et -100kg.

Les Championnats du monde s’achèvent le 28 août. 872 sportifs sont inscrits auprès de la Fédération internationale de judo pour participer aux compétitions. Ces 518 hommes et 354 femmes représentent 132 pays.

16 Camerounais aux Championnats du monde de Judo
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France: Une soirée à la mémoire de l’écrivain camerounais Mongo Béti!

Conférences, débats, projections cinématographiques étaient au programme au FIAP, dans le quatorzième arrondissement de Paris

Une soirée organisée à l’initiative de l’association «Survie Paris Ile-de-France», qui souhaite à travers cet évènement, redonner la parole à cet illustre écrivain, grâce au témoignage de ses proches. Ceux-ci évoqueront sa personne, son uvre, son retour au Cameroun, ses réalisations qui permettent d’appréhender la vie actuelle au Cameroun. Mongo Beti, Alexandre Biyidi Awala pour l’état-civil (1932-2001), dont les opinions ont suscité et suscitent encore débats et controverses à nos jours, a été reconnu dès 1954 comme l’un des écrivains de langue française les plus importants. Professeur agrégé de lettres classiques au lycée Corneille de Rouen, Mongo Béti a vécu pendant 41 ans en France, où il fut à une époque censuré, de même que dans de nombreux pays africains, pour ses dénonciations de toutes les formes de colonisation, du néocolonialisme, des dictatures et de la Françafrique.

Romancier de renom et travailleur acharné, il a à son actif quinze ouvrages dont douze romans et trois essais politiques, ainsi que de nombreux articles, notamment dans la revue «Peuples Noirs Peuples Africains» qu’il a fondée en 1978. Au programme de la soirée du jeudi 23 juin 2011, un film sur Mongo Béti, suivi d’une conférence-débat sur l’auteur, sa vie et ses uvres. Autour de la table des discussions, un panel fort intéressant, composé d’Odile Biyidi-Awala, son épouse et présidente de l’association Survie Paris; Ambroise Kom qui a recueilli les dernières confidences de l’écrivain dans «Mongo Beti parle»; Thomas Deltombe co-auteur du volume Kamerun: Aux origines oubliées de la Guerre de la France contre l’Afrique, paru en janvier dernier, sur «La guerre d’indépendance du Cameroun vue par Mongo Beti»; François Gèze éditeur de La France contre l’Afrique, sur «Les éditions François Maspero face à la censure des livres anticolonialistes»; Yves Mintoogue membre de la Société des Amis de Mongo Beti (SAMBE). Et en qualité de modératrice, Augusta Epanya de l’Union des Populations du Cameroun (UPC).

Mongo Béti, écrivain camerounais
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Festival International des films documentaires de Paris, le Cameroun fait parler de lui

Grâce à son film intitulé «Koundi et le jeudi national», la camerounaise Ariane Astrid Atodji a fait honneur à son pays

Du 24 mars au 5 avril 2011, le 33e Festival international de films documentaires a eu lieu au Centre Pompidou à Paris. Contrairement aux années antérieures, la production africaine était très peu présente au Festival Cinéma du Réel. « Il y avait peu de films africains qui nous sont arrivés cette année, regrette Javier Packer y Comyn, le directeur du Festival international de films documentaires. C’est une production qui est de plus en plus rare. D’autres festivals en France font un grand travail autour du cinéma africain, mais la production globale diminue. » Exception heureuse : « Koundi et le jeudi national » d’Ariane Astrid Atodji.

Dans son premier film, elle raconte avec des images bien cadrées et un calme appuyé l’histoire d’un village de 1 200 habitants à l’Est du Cameroun. Stupéfaite par la joie de vivre des villageois, elle a découvert leur recette miracle : les habitants acceptent de sacrifier un jour de travail par mois pour financer un projet collectif, une plantation cacaoyère. « Il y avait une joie certaine dans le village, cela m’a beaucoup frappée, parce que, il y a longtemps que je n’avais pas vu des gens comme eux : très contents de leur situation, ils ne se plaignaient pas, j’ai constaté qu’ils ne mourraient pas de faim. »

«Koundi et le jeudi national»
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La réalisatrice est née à Nguelemendouka, elle a grandi au Cameroun et a suivi les ateliers de cinéma du Goethe Institut de Yaoundé avant d’étudier à la LN International Film School de Yaoundé. La Camerounaise Ariane Astrid Atodji a réussi à produire et à présenter « Koundi et le jeudi national » au Cinéma du Réel. « Il n’y a pas de financement au Cameroun. J’avais la chance énorme de trouver un financement de la Goethe-Institut Kamerun. » Reste à savoir ce qu’un documentaire peut apporter à la société camerounaise. « Le public camerounais n’a pas cette culture de film documentaire, remarque Ariane Astrid Atodji. Il s’intéresse beaucoup plus à des histoires de fiction. Le film, je l’ai fait en pensant beaucoup plus au public à l’extérieur qui connaît le documentaire. Non seulement, on n’a plus de salles de cinéma au Cameroun, mais en plus, je pense qu’il n y’aurait pas de public, parce que les gens ne s’y intéressent pas. Ils disent : c’est quoi ce film documentaire ? Qu’est-ce qu’on en fait ? Honnêtement, l’idée de projeter ce film en salle au Cameroun ne m’est jamais venue.

Ariane Astrid Atodji a été primée à Dubaï en 2010
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Journée de la femme/France: Du football pour célébrer la femme camerounaise

C’était à la faveur de deux matches de gala joués samedi 5 mars à Paris dont l’un avec des anciennes gloires du football

Quoi de mieux que le football pour réunir des camerounais un samedi matin? C’est en tout cas l’un des volets choisi par l’ambassade du Cameroun en France pour célébrer la journée internationale de la femme. Le 2e volet sera culturel et sera consacré à la réflexion samedi 12 mars prochain. Deux matches ont donc ponctué cette matinée fraiche du 6 mars au stade Léon Biancotto de Clichy dans le 17e arrondissement de Paris.

Des anciennes gloires ont accepté de se prêter au jeu : Maboang Kessang, Wome nlend, Georges Mouyeme, et autre Emile Eyidi ont joué le premier match contre l’équipe des diplomates de l’ambassade du Cameroun en France. Match soldé par le score de 3 buts à 0 en faveur des anciens lions qui n’ont pas perdu de leur superbe devant une équipe de diplomates réactive, mais en manque de tacticiens.

Match anciens lions contre diplomates camerounais
Germain Baro/journalducameroun)/n

Coté femmes, moins de stratégie et de tactique, mais beaucoup de fou rire et d’animations dans le stade et sur les gradins que l’arrivée du soleil aura permis de renflouer encore plus. L’équipe camerounaise a joué contre l’équipe de l’association arc en ciel de Paris. C’est donc une ambiance très festive qui aura ponctué les 90 minutes de ce match au terme duquel, les camerounaises on emporté 8-1

Lionnes indomptables du Cameroun (France)
Germain Baro/journalducameroun)/n

Coté coulisses, tout a été « prévu » : L’animation, assurée par les femmes dynamiques ; un public parmi lesquels, SE Lejeune Mbella Mbella, l’ambassadeur du Cameroun en France et toute son équipe, de nombreux amis du Cameroun et l’ensemble des partenaires de l’évènement.

Animation des femmes dynamiques
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A la fin des matches, gagnants et perdants ont reçu médailles et trophées pour bien signifier l’objet premier de cette matinée sportive, le partage. « L’essentiel c’est de participer » disait Pierre De Coubertin!

Médaillés de l’équipe Arc en ciel
Germain Baro/journalducameroun)/n

Célébration de la journée de la femme

Quelques réactions après les deux matches de Gala de samedi 6 mars à Paris

Un vrai moment de partage
Je suis là pour célébrer avec toute la diaspora ici en France, cette journée internationale de la femme. Nous sommes venus soutenir ceux qui ont évolué sur le terrain. Le football est une activité qui rassemble beaucoup de gens dans la convivialité. Les années précédentes, ce n’était que les femmes qui jouaient. Mais cette année, on a demandé aux hommes de se joindre à nous et ils ont accepté de s’associer. Notamment les anciennes gloires du football de notre pays que je remercie vivement. Ça fait vraiment honneur à la femme de nous retrouver là avec eux.

Mme Mbella Mbella, épouse de l’ambassadeur
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J’aurais voulu jouer contre les femmes
Je suis camerounais et de ce point de vue, c’est un grand plaisir que son Excellence nous ait invités pour cette fête des femmes. Les femmes sont nos mamans et elles méritent notre respect. Avant d’être nos femmes, ce sont nos mères. Nous avons partagé un bon moment, et je suis content que les femmes jouent au football car c’est une évolution. Mais malheureusement, on a joué à part, sinon, j’aurais taclé une ou deux (rires). Je suis vraiment content d’être là.

Mbida Arantes, ancien lion
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Je suis honorée de porter le maillot des lions indomptables
Je suis très fière d’être là. Ça fait quatre ans que nous sommes partenaires de ces évènements avec Madame l’ambassadrice et son époux. On peut voir que l’amitié existe et ce partenariat de notre point de vue est productif. Notre association est culturelle et nous organisons de nombreux dîner-débats où nous recevons des personnalités pour débattre des valeurs afin de partager les richesses que les hommes possèdent. Je ne suis pas sportive, mais grâce à ce partenariat, j’apprécie de venir au stade, et en plus, j’ai reçu le maillot su Cameroun que je suis très honorée de porter.

Eda Carly, présidente de « femme d’abord », partenaire
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Le football est un sport mobilisateur
Je suis venu célébrer la fête des femmes. Je suis très content de voir les anciennes gloires accepter de partager ce moment de football. On a choisi le football car c’est un sport qui mobilise beaucoup au Cameroun. Si ça avait été le handball il y’aurait sans doute eu moins de gens au stade.

Jean Njiké, vice-président et coach de l’équipe des diplomates
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Je dis merci à M. l’ambassadeur et son épouse
Je remercie déjà M. l’ambassadeur et son épouse d’avoir pris l’initiative d’organiser cette journée. C’est un grand plaisir pour moi d’être là pour représenter la femme parce qu’il s’agit quand même de la célébration de notre journée. La journée internationale de la femme reste une journée marquante dans le monde et au Cameroun. L’équipe des femmes qui a joué a été créé il y’a 3 ans. Par ailleurs, le choix du football n’est pas banal car ça constitue une évolution pour la femme. Le football est un sport très homme et avec ça, la femme prouve qu’elle peut faire autant de choses que l’homme.

Sylvie Semeny, ancienne capitaine des lionnes indomptables
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7e forum économique international: L’afrique des affaires a rendez vous à Paris

M. Freddy Zanga, les 5 & 6 Octobre a lieu à Paris la 7e édition du forum économique international. Qu’est ce que c’est ?
La Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion (CICP), http://www.cicp.biz est une importante plateforme de Conseil, d’accompagnement et de promotion des échanges économiques internationaux. Et chaque année depuis 2003 nous organisons une grande rencontre internationale mobilisant plusieurs opérateurs économiques de différents pays. C’est dans cette perspective que se tient les 5 & 6 Octobre 2011 à Paris, la 7e édition du Forum Economique International de la CICP sur le thème « L’Afrique face aux enjeux de la mondialisation ».

Qui attendez vous comme participants ?
Nous attendons plusieurs centaines d’acteurs du commerce international: consultants, experts, enseignants, responsables, chefs d’entreprises, réseaux d’affaires, chambres de commerce, bureaux d’expansion économique. L’objectif de la rencontre est de faciliter la création des partenariats d’affaires et de susciter la création des synergies tout en partageant des expériences ou en discutant sur des sujets d’actualités liés au commerce international.

Quels pays seront représentés?
Les pays attendus sont le Cameroun que nous aimerons mettre à l’honneur pour cette année, le Sénégal où nous sommes représentés à travers M Raymond Koudo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Maroc, la Tunisie et bien d’autres. Les contacts se poursuivent. En Asie, nous attendons la Thaïlande, l’Inde, la Chine. Les Etats-Unis ont souvent pris part à nos manifestations depuis 2004. Le Canada où nous sommes représentés par M Joseph Nnomo. La France, siège de la CICP ; l’Italie à travers un partenariat avec Edouardo Secchi. La Belgique et bien d’autres. Les négociations se poursuivent.

Où en êtes-vous avec les préparatifs ?
Les préparatifs vont bon train. Nous finalisons le programme et les thématiques qui seront diffusés dès le mois de Mars. Nous sommes aussi en discussion avec des compagnies aériennes et hôtels pour négocier des tarifs préférentiels de groupes. Aussi, nos équipes discutent avec d éventuels sponsors et mécènes qui vont soutenir la manifestation et aider les entreprises à payer des faibles frais de participation. D’autre part, nous avons pris plusieurs contacts pour trouver des parrains en Afrique et en Europe, des hautes personnalités politiques ou économiques. D’autres personnalités, intervenants sont les bienvenus. Ils peuvent nous contacter bien évidemment.

Un mot sur les partenaires confirmés
Nous recherchons toujours d’autres partenaires, sponsors, mécènes. Parmi les partenaires confirmés, on peut citer : COMITIS Consulting à travers M Jacques TIDJI, M MANGEARD Philippe, vice-président d’UBIFRANCE, l’association d’entreprises chinoises ASEFICA dont la Présidente est Mme WEI, les radios Africa n 1, l’annuaire International des entreprises dénommé Réseau Mondial des Affaires (REMA), l’Agence de presse africaine (APANEWS) présente dans plusieurs pays dans le monde et bien d’autres.

Il s’agira de la 7e édition. Quelles sont les actions concrètes qui ont découlé des éditions précédentes?
Plusieurs contacts et échanges ont bien évidemment été effectués entre participants, des rendez-vous B to B entre responsables d’entreprises et dont les échanges continuent. A la suite de la 5e édition en 2009, nous avons été sollicités par M Benoit PAPA NOUVEAU, conseiller auprès de la Chambre de Commerce de Côte d’Ivoire pour la promotion des rencontres d’affaires France-Côte d’Ivoire ayant abouti à la mise en place d’une délégation de la CCI-CI en Europe en 2010 et la nomination d’un de nos consultants M Jean KOREKI au poste de Délégué Représentant du Président de la CCI-CI en Europe. D’autre part, M Guy SCHULDERS, Enseignant à l’Université de Paris Dauphine et M AREZKI, Ingénieur-conseil ont été invités à l’Université OMAR BONGO par notre entremise. M Alain VEZIER, Ex-Président de notre association s’est vu attribuer la construction d’une école en Angola. Mme Soline ALLARD, Directrice de société de matériel médical est désormais représentée au CAMEROUN et bientôt dans plusieurs pays africains. Le Château Saint-Emilion fabricant de vin de Mme Patricia CHABROL, sera bientôt représenté en Afrique. Nos consultants, experts interviennent au sein d’Institut d’Etudes Supérieures de Management d’Entreprises de Montreuil. Nous avons finalisé des protocoles de partenariat pour participer à plusieurs autres manifestations, forums d’affaires à travers l’Europe, l’Afrique. Et de nombreux autres partenariats en cours. Impossible de tous les citer.

L’afrique des affaires a rendez vous à Paris en octobre 2011
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Coup d’envoi de l’opération «Jouez ! Donnez ! »

L’association «Vaincre l’autisme» organise sa troisième collecte de jouets au profit des petits autistes camerounais, marocains et français

La 3ème édition de la campagne de collecte de jouets Jouez! Donnez! organisée par l’association Vaincre l’autisme démarre ce 5 janvier 2011. Pendant un mois, les donneurs seront accueillis dans différents points de collecte en Ile de France afin de venir y déposer les jouets, qu’ils soient neufs ou pas, l’essentiel étant qu’ils soient en bon état. De ce fait, les mairies, les associations et autres crèches franciliennes ouvriront leurs portes et se transformeront ainsi en dépôt géant de jouets. Sont proscrits peluches ou vêtements.

Cette grande collecte du c ur débutera le 5 janvier 2011 pour prendre fin le 5 février 2011. Pour participer à ce projet qui cette année est destinée au Cameroun, au Maroc et à la France, il suffit de venir nombreux offrir gracieusement des jouets neufs ou anciens à des enfants qui n’ont pas eu la chance de vivre un Noël extraordinaire, ou plus largement encore la chance de recevoir un petit présent, si minime soit-il.

L’autisme au Cameroun
D’après les taux de prévalence reconnus au niveau international, 96 000 personnes dont 48 000 enfants sont atteintes d’autisme et de Troubles Envahissants du Développement au Cameroun, la plupart sans diagnostic. 3 313 enfants naissent par an atteints de cette pathologie. Les enfants autistes et leurs familles font l’objet de discrimination et de rejet. Cette maladie est peu et parfois mal connue. Au Cameroun, la protection de l’enfant handicapé mental est un acte de solidarité nationale, les pouvoirs publics ont voté le décret N° 90/1516 de novembre 1990 qui fixe les modalités d’application de la loi N° 83 /13 du 31 juillet 1983, relative à la protection des personnes handicapées. Mais reste de nombreux facteurs socio-culturels qui font que tous les malades ne sont pas pris en charge de la même façon. Et pire, dans certaines familles, on préfère cacher la maladie pour éviter le regard des autres. Ces campagnes publiques ont donc un effet bénéfique sur la vulgarisation des maladies et surtout des risques liées à une mauvaise prise en charge.


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Rencontre avec Erick Etroukang, ingénieur des Ponts et Chaussées spécialiste du secteur ferroviaire

Après un passage dans le secteur financier, il est depuis quelques années ingénieur-cadre dans le secteur ferroviaire en France

Cameroun: Mme Christelle Ndongo revient sur le concept du concours Miss Afrique

«Le Comité international Miss Afrique (CIMA) est une entreprise familiale qui veut s’étendre à l’international pour le développement et la paix»

En votre qualité de coordonnatrice, parler nous de ce concept Miss Afrique?
Pour être honnête, ce sont des cousins et des frères qui ont commencé, l’aventure par une idée toute simple de créer quelque chose qui s’appelle Miss Afrique parce que ça n’existait pas encore. Ils se disaient que cela peut apporter beaucoup à l’Afrique qu’il y ait une Miss élue par tous les continents. Ils ont démarré leur affaire. Ils ont obtenu les autorisations et moi je les ai rejoints plus tard. Depuis cinq années, nous évoluons de la sorte. Le concept est un titre donné à la gagnante de l’élection du même nom et du label Miss Afrique détenue par le Comité international Miss Afrique qui est une association de droit camerounais. Il permet de faire comprendre que Miss Afrique ne dévalorise pas la femme. Parfois, la conception de l’événement peut être mal perçue. Une Miss d’un pays ou d’un continent a des objectifs qui sont précis. Ce n’est pas une belle femme avec une tête vide. C’est une belle femme qui a un travail et des objectifs à atteindre sur la scène internationale.

Est-ce que vous pouvez revenir sur la dimension familiale de votre entreprise au regard des ambitions internationales que vous visez?
Miss Afrique a d’abord été conçu au sein d’une famille. La famille l’a fait grandir comme on le ferait avec un bébé. Aujourd’hui cet enfant appartient au monde. C’est ce que je veux faire comprendre à travers cette dimension familiale. Maintenant, je ne voudrais pas que cela reste un événement africain, mais que ce soit un événement international à portée universelle. Je voudrais que les gens se reconnaissent entièrement dans ce concept Miss Afrique. Quelque soit l’endroit du monde où l’on se trouve.

Expliquez-nous le choix du thème «Afrique, cultures (beauté) et développement»?
L’événement intègre en son sein l’idée que la dimension culturelle représente un atout majeur et incontournable dans le processus du développement de l’Afrique. C’est pourquoi l’on a retenu ce thème. Le comité international Miss Afrique entend mener un combat pour la reconnaissance d’une Afrique positive, noble et prestigieuse. A cet effet, la candidate élue qui défendra nos valeurs pendant un an sera à juste titre le porte-parole du continent africain.

Quelles sont les difficultés par lesquelles vous êtes passées?
Il y en a eu. Car pour réunir cinquante Miss, c’est beaucoup de déplacements. C’est une énorme logistique. Mais grâce à notre travail et au ciel, nous y sommes arrivés. Nous avons eu des difficultés quelques fois administratives, mais heureusement, l’Etat camerounais nous a accordé son soutien. Cela nous a permis d’être là. La plus grande difficulté aujourd’hui, c’est de faire reconnaître Miss Afrique comme un évènement continental et international. Les gens ne connaissent pas encore le concept. C’est le challenge que nous nous donnons.

Est-ce que ce n’est pas parce que la manifestation a été repoussée deux fois?
Cette décision collégiale a été prise à l’initiative du président du comité international Miss Afrique, car les partenaires que nous avions à l’époque ne nous offraient pas des garanties du succès que nous étions en droit d’espérer. Nous avons choisi de reculer pour mieux sauter. Le mieux pour nous est de repousser un évènement plusieurs fois pour mieux le mûrir. Ce qui a été fait.

C’est quoi le concept de Miss de la diaspora?
Dans certains Etats africains, par rapport à la culture à la religion, l’on refuse qu’il y ait des élections de Miss. C’est là l’une des grandes difficultés, car il y a des jeunes filles qui aimeraient se présenter. Nous avons obtenu que certains de ces pays autorisent leur diaspora à organiser une élection de Miss qui représentera le pays en question à l’élection Miss Afrique. Pour nous, c’est un encouragement. Je remercie les différents gouvernements de ces pays. Nous avons pu leur faire comprendre que le concept même de Miss Afrique ne dévalorise pas la femme.

Un mot sur la fondation Miss Afrique?
C’est une structure que nous souhaitons mettre sur pieds après la première édition. Pendant une année, il y a une Miss qui agit. Il ne faudrait pas qu’après cela le travail accompli disparaisse avec elle. En aval du travail accompli, nous souhaitons qu’il y ait donc cette fondation qui perpétue cette entreprise et pousse la Miss en avant. C’est très ambitieux, je le reconnais.

Est-ce que vous êtes satisfaite du chemin parcouru?
Oui, car je me rends compte que c’est un projet qui aboutit. Il nous apportera beaucoup, non seulement au Cameroun, mais également à l’Afrique toute entière et au monde entier. Pour moi, c’est une grande fierté d’avoir pu participer à ce projet international.

Qui est Christelle Ndongo?
Je suis une jeune dame camerounaise qui a fait ses études au Cameroun, puis à Nice. J’essaie d’imprimer mes marques dans le monde. J’ai une famille normale. J’ai fait des études en sciences économiques. Je crois en ce que je fais et j’essaie de me donner les moyens d’y parvenir. Malgré les peines et les soucis, j’essaie d’aller de l’avant. Mon projet est de réussir le projet Miss Afrique.

Christelle Ndongo, la coordonnatrice du concours Miss Afrique
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Des sans-papiers adressent un message aux chefs d’Etats africains

Ils demandent de ne pas signer les laissez-passer de leurs expulsions de France

L’appel prend la forme d’une marche Paris – Nice. En effet, l’on peut lire dans le journal l’Express que des sans-papiers vont participer du 1er au 31 mai à une marche Paris-Nice. A l’effet de demander aux chefs d’Etat africains de ne plus signer les laissez-passer permettant au gouvernement français d’expulser les immigrés en situation irrégulière. La marche, qui coïncide avec un sommet France-Afrique aura pour principaux slogans: hier colonisés, aujourd’hui exploités, demain régularisés ou encore gouvernements africains arrêtez de collaborer, gouvernement français, régularisez les sans-papiers, ont précisé les organisateurs réunis au sein du collectif ministère de la régularisation de tous les sans-papiers. L’appel vise aussi à dénoncer la conclusion avec Paris des accords sur la gestion des flux migratoires.

Conformément au «Pacte européen sur l’immigration et l’asile» adopté en 2008, la France a signé des accords sur l’immigration avec plusieurs pays: Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Congo-Brazzaville, Gabon, Ile Maurice, Sénégal, Tunisie. Ces chefs d’Etats sont la cause de nos malheurs. Ils savent ce que nous subissons au pays et pourquoi nous sommes là, a dénoncé un intervenant lors d’une conférence de presse.

Un autre a souligné que le durcissement des lois françaises depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence ne nous a pas empêchés d’arriver en France. Maintenant, battons-nous pour être régularisés, a-t-il exhorté. Si nous avons choisi de venir ici c’est parce que la France a d’abord fait l’émigration vers nos pays, a plaidé un troisième dans une allusion à la colonisation.

La manifestation «Paris-Nice à pied pour les sans-papiers» traversera dix villes: Melun, Auxerre, Dijon, Châlon-sur-Saône, Mâcon, Lyon, Valence, Avignon, Marseille, Cannes et Nice. Cette dernière ville accueillera le sommet Afrique-France (31 mai-1er juin), qui se tient l’année du 50e anniversaire de l’indépendance pour 14 anciennes colonies françaises (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Togo). Le président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a décliné l’invitation en invoquant une situation intérieure difficile.

Rassemblement à l’Hôtel de Ville à Paris, le 1 mars 2010, lors de la « Journée sans immigrés »
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Des Camerounais participent aux états généraux du «cinéma noir» de Paris

C’est sous forme de festival que ces professionnels ont tenu à organiser leur conclave qui se déroule du 13 au 20 avril

Le festival vise à mettre en exergue des créations cinématographiques les plus significatives de ces dernières années du répertoire du cinéma d’Afrique noire, des Caraïbes, de l’Amérique sans omettre de faire le point sur les productions contemporaines des diasporas du monde noir revendiquées par la jeune génération: Tel est l’objectif général tracé par ce festival du cinéma noir qui se tient à Paris. Selon les organisateurs, cette manifestation permettra de faire connaître aux cinéphiles, aux populations françaises et aux différentes composantes des diasporas en France, les préoccupations, les risques, la passion de la liberté incarnés dans ces films pour bon nombre d’entre eux, bien en avance sur leur temps, sur les questions qui se posent à notre actualité et qui servent aujourd’hui de repères de mémoires et de références identitaires. L’idée est aussi de donner à voir et à comprendre aux spectateurs, aux cinéphiles, aux différentes composantes de la société, les enjeux sociaux culturels, sociaux politiques, sociaux économiques qui se jouent au travers de ces films. C’est ainsi que près de 30 films seront diffusés.

Un conclave pour mieux réfléchir
Cette deuxième édition des états généraux du cinéma noir de Paris ne se résume pas uniquement à un festival. Naturellement, la musique sera au rendez-vous en signe de convivialité et du partage des mémoires. L’on aura à côté des discussions plus sérieuses dites sous forme de tables rondes. L’un des thèmes retenus fait référence au cinquantenaire des indépendances africaines. L’on peut juste regretter que les films de cette époque n’aient pas été programmés. Que ce soit pour les tables rondes ou pour les films, les productions camerounaises et leurs producteurs et / ou réalisateurs seront présents. L’on annonce entre autre la participation de Jean Pierre Bekolo avec le long métrage «Les Saignantes» et aussi Osvalde Lewatt avec son documentaire «Une affaire de nègres». Tous les genres seront bien présents à ces états généraux du cinéma noir, dont on espère qu’un souffle nouveau pourra émerger, pour l’expression de la diversité cinématographique en France.


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