Cameroun-sécurité alimentaire : l’AFD débloque plus de 3 milliards de F

L’information a été donnée à l’occasion de la signature d’un mémorandum d’entente avec le Fonds international de développement agricole (FIDA).

Le mémorandum d’entente ainsi signé, vise « une déclinaison opérationnelle au Cameroun de l’accord-cadre signé entre les deux institutions en juillet 2021 ». Les axes de ce partenariat se déclinent en trois dimensions : un dialogue stratégique réaffirmé ; le développement de synergies opérationnelles et l’identification d’opportunités de financements coordonnés.

Cette signature a eu lieu à l’occasion de la visite au Cameroun du président Emmanuel Macron, rentre dans le cadre de la mise en œuvre du pilier 3 de l’initiative FARM (Mission pour la résilience alimentaire et agricole).

Ce pilier porte sur le renforcement de la production agricole locale dans les pays vulnérables afin d’atténuer les pénuries alimentaires. Il s’agit donc d’accroître sur le moyen et long terme, la performance et la résilience des systèmes alimentaires, et notamment la capacité des petits producteurs agricoles, à résister à des chocs économiques et évènements exceptionnels, pour continuer à produire, à vendre et faire vivre leur famille.

Les deux structures (AFD et FIDA) s’engagent à maximiser les synergies entre les programmes qu’ils accompagnent, notamment par le renforcement du capital humain (de la formation professionnelle à l’insertion et l’incubation, du conseil agricole au renforcement de filières prioritaires), afin de proposer une gamme complémentaire de services aux producteurs.

Par ailleurs, le Groupe AFD et le FIDA confirment leurs stratégies d’intervention commune, en particulier le renforcement des capacités techniques et de gestion des producteurs agricoles, la productivité de l’agriculture familiale, la durabilité des pratiques agricoles, l’accès au financement des producteurs et l’investissement durable et responsable dans le secteur.

Cameroun-visite d’Emmanuel Macron : l’ART donne deux jours de congé à son personnel

A l’occasion de la visite du Président Français au Cameroun (25-27 juillet 2022), l’Agence de régulation des télécommunications met le personnel au télétravail.

« Dans le cadre des activités de sécurité liées à la visite officielle du Président français au Cameroun du 25 au 27 juillet 2022, le Directeur général de l’Agence de Régulation des télécommunications (ART) demande à l’ensemble du personnel de l’immeuble Platinum, de rester à leurs domiciles les 25 et 26 juillet 2022 », lit-on dans le communiqué commis pour l’occasion.

Selon le même communiqué, ledit personnel sera de retour dans le bâtiment le 27 juillet à partir de 09 heures. « Durant ces deux jours, la continuité du travail se fera par les moyens électroniques ».

Cette décision arrive alors qu’un communiqué signé du 22 juillet par Luc Atangana Messi, Maire de la ville de Yaoundé « invite les populations de la cité capitale à se mobiliser massivement pour réserver un accueil chaleureux », au président Français.

« Cette mobilisation massive se fera le long des itinéraires présidentiels et des différentes étapes de la visité », a-t-il écrit. Une note qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives.

« C’est à 22 heures que le maire de la ville demande aux populations de sortir accueillir le président français ?» s’étonne un internaute à l’annonce de l’heure de l’arrivée d’Emmanuel Macron en terre camerounaise.

Que cherche Macron au Cameroun ?

Selon la presse française, les discussions porteront sur de nouveaux partenariats agricoles pour combattre la crise alimentaire, la lutte contre le terrorisme, mais aussi sur la gouvernance et l’État de droit. Un sujet sensible, qui a déjà fait l’objet d’âpres négociations entre les deux dirigeants.

Les investissements des entreprises françaises seront également au programme dans un contexte de forte concurrence, puisque le pays continue de renforcer ses liens avec la Chine, son premier fournisseur, et a récemment signé un accord militaire avec la Russie.

« À Travers ce voyage, Paris veut s’assurer de la fidélité du partenaire camerounais dans un contexte de perte d’influence dans son ancien pré carré africain, comme l’illustre les exemples malien, centrafricain et dans une certaine mesure guinéen et burkinabè », analyse Nicanor Tatchim, docteur en communication politique à l’université Paris-Est Créteil.

Une délégation économique camerounaise en déplacement au Maroc

Dès ce mardi 14 août 2018, des opérateurs économiques camerounais effectueront une mission de prospection des opportunités d’affaires à Casablanca.

C’est  à l’issue de la réunion préparatoire organisée le 17 juillet 2018 dernier à Yaoundé, entre les acteurs de ce secteur, que ledit déplacement a été décidé. En effet, organisé pour la cinquième fois par le Centre national de promotion des échanges (CNPE), ce voyage d’affaires, comme l’ont indiqué les organisateurs, bénéficie de la collaboration de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations.

Ainsi, pendant quatre jours des conférences, des rencontres B to B et des visites d’entreprises, vont meubler l’agenda de ce voyage de prospection au cours duquel, les opérateurs économiques camerounais pourront vendre leur savoir-faire à leurs confrères marocains. L’objectif étant de gagner de nouveaux partenariats et de nouvelles affaires. Rappelons que cette visite économique s’achève le 18 août prochain.

Douala business 2011: La moisson abondante pour les entreprises camerounaises

Elles ont noué des partenariats fructueux qui pourront leur permettre de développer leurs activités

Modèle B to B
Les rencontres d’affaires Afrique centrale- Europe se sont achevées à Douala la capitale économique du Cameroun. Pour cette première édition, la participation a été beaucoup plus importante du côté des entreprises camerounaises. On parle, en effet, d’un peu plus de 50 entreprises présentes lors de ces rencontres baptisées «Douala business meetings 2011», même si le plus grand lot se recrute parmi les Petites et moyennes entreprises (PME). Près de 30 entreprises européennes, françaises pour la plupart, ont effectué le déplacement. Elles sont issues de divers secteurs d’activités. Agriculture, traitement des eaux, BTP, agro-alimentaire, travail des métaux, maintenance industrielle, santé, transport, logistique, manutention, etc. La délégation était conduite par Alain Patrizio, le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouen (CCI de Rouen). Dans l’ensemble, les travaux se sont déroulés sur le modèle B to B. Des endroits précis ont été aménagés pour permettre aux investisseurs européens d’entretenir leurs homologues camerounais. Concrètement, il a été question de donner les recettes pouvant permettre aux PME camerounaises de développer leurs activités, et de mieux explorer les éventualités de partenariat. Au finish, plusieurs partenariats ont été noués par les entreprises camerounaises, dans divers secteurs d’activités. Douala business meetings 2011 est co-organisé par la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (CCIMA), en partenariat avec l’Institut de promotion des activités de développement (IPAD) de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouen (CCI de Rouen). Ceci, sur le modèle de la convention d’affaires Africa – Europa qui s’est déroulée à Rouen en 2010.

Objectifs
L’objectif de ces rencontres d’affaires de Douala est de permettre aux responsables des entreprises de la délégation française et ceux de Douala de se rencontrer pour évoquer les échanges, collaborations ou partenariats qu’ils pourraient nouer. La cérémonie d’ouverture était présidée par Christophe Eken, le président de la CCIMA, en présence de Didier Goujaud, le consul général de France à Douala. Christophe Eken a saisi l’opportunité pour saluer l’action de la CCI de Rouen, qui a uvré dans la mobilisation des entreprises, et a invité les entreprises africaines à tirer profit de ces rencontres originales. Globalement, l’étape de Douala est une déclinaison de la Convention d’Affaires Africa – Europa qui s’est déroulée à Rouen en France du 27 au 29 Octobre 2010 et qui a bénéficié du soutien de la Commission européenne dans le cadre de ses programmes d’appui au développement du secteur privé des pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique). Les «Douala Business Meetings 2011» sont destinées aux entreprises d’Afrique Centrale. Y prennent part les chefs d’entreprises, tous secteurs d’activités confondus, en quête de renforcement des capacités ou d’ingénierie, de savoir-faire, d’équipements, de matériaux, de financements, de partenaires stratégiques, techniques et financiers, indiquent les organisateurs. C’est une grande première au Cameroun. Après l’étape de Douala, la mission va mettre le cap sur Yaoundé, dans le cadre du salon Promote.

Une rencontre d’affaires qui met le cap sur le Promote
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Prospection: Plus de 50 hommes d’affaires français et européens à Douala

Ils arrivent ce 30 novembre 2011, dans le cadre de la première rencontre d’affaires entre entreprises françaises et Pme camerounaises

Douala business meetings 2011
Cette rencontre est appelée «Douala business meetings 2011». L’événement est organisé par la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (CCIMA), en partenariat avec l’Institut de promotion des activités de développement (IPAD) de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouen (CCI de Rouen). Ceci, sur le modèle de la convention d’affaires Africa – Europa qui s’est déroulée à Rouen en 2010. L’objectif de ces rencontres d’affaires de Douala est de permettre aux responsables des entreprises de la délégation française et ceux de Douala de se rencontrer pour évoquer les échanges, collaborations ou partenariats qu’ils pourraient nouer. Il y est attendu plus de 150 entreprises camerounaises, une cinquantaine d’entreprises de la sous-région Afrique Centrale (CEEAC/CEMAC) et une cinquantaine d’entreprises françaises et européennes. Ces rencontres d’affaires seront organisées dans les salons de l’hôtel Sawa durant les matinées du mercredi 30 novembre et jeudi 1er décembre. Les deux après-midi seront laissés libres pour permettre aux responsables français d’aller visiter des sociétés directement sur leurs sites à Douala. Cette manifestation est une déclinaison de la Convention d’Affaires Africa – Europa qui s’est déroulée à Rouen en France du 27 au 29 Octobre 2010 et qui a bénéficié du soutien de la Commission européenne dans le cadre de ses programmes d’appui au développement du secteur privé des pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique). Les différents projets qui se mettent en place actuellement au Cameroun dans les secteurs pétrolier, de l’énergie et des mines devraient améliorer la situation économique du pays et renforcer son tissu d’entreprises.

Critères
Avec sa classe d’entrepreneurs dynamiques, le Cameroun est un pays qui présente de nombreux atouts pour les Pme françaises. D’ailleurs la France reste un des principaux fournisseurs du Cameroun qui importe en moyenne 20% des biens et services par an. Douala Business Meetings 2011 est destiné aux entreprises d’Afrique Centrale qui répondent à plusieurs critères. A savoir, être en activité depuis plus de 03 années, être prête à engager, entre 2012 et 2014, la réalisation d’un projet pour développer leurs activités, améliorer leur fonctionnement ou diversifier leurs productions, à la recherche d’ingénierie, de savoir-faire, d’équipements, de fournitures, de matériaux, de financement, de collaboration ou de partenaires technique et financiers et porteur de projets nouveaux. «Pour assister aux Douala Business Meetings 2011, les entreprises françaises et européennes devront être en mesure de proposer des solutions et des réponses aux attentes des entreprises africaines de la sous-région Afrique Centrale pour la réalisation de leurs projets», apprend-on. Les participants attendus aux Douala Business Meetings 2011 sont les chefs d’entreprises, tous secteurs d’activités confondus, en quête de renforcement des capacités ou d’ingénierie, de savoir-faire, d’équipements, de matériaux, de financements, de partenaires stratégiques, techniques et financiers. Il s’agit des chefs d’entreprise et des promoteurs de projets en provenance d’Afrique centrale (Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, République Centrafricaine, Rwanda, Tchad, Sao Tomé et Principe, Nigéria.), d’Europe (entreprises françaises originaires de 7 Régions regroupées autour des Chambres de Commerce et d’Industrie ) et d’autres pays d’Europe. La Belgique et l’Espagne notamment.

Le Douala business meetings 2011 arrive
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Diplomatie: Le président turc est en terre camerounaise

Abdullah Gül est arrivé au Cameroun pour une visite qui sera centrée sur les accords et partenariats économiques

Deuxième rencontre entre Biya et Gül
Les deux chefs d’Etat viennent d’achever la première étape de cette visite. Paul Biya le président camerounais a installé à l’hôtel Hilton son homologue turc, qui ce mardi 16 mars 2010, entame la deuxième étape de son voyage en Afrique centrale. La première rencontre entre Paul Biya et Gül remonte à septembre 2008. En marge du débat général de la 63ème session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies, les deux dirigeants camerounais et turc s’étaient entretenus à New York. Rien n’avait filtré de l’entretien entre les deux hommes d’Etat qui avait duré une heure. La rencontre s’était déroulée dans un contexte où la Turquie mettait en uvre sa stratégie de rapprochement avec l’Afrique. Le chef de l’Etat camerounais n’avait pas pris part au sommet Turquie-Afrique. Les experts pensent que la rencontre de New-York avait été l’occasion pour la Turquie de faire ses propositions au Cameroun. La présence du président Gül est la première d’un chef d’Etat turc au Cameroun. Le tête à tête entre les deux hommes et la rencontre des deux délégations, camerounaise et turque a lieu cette fin d’après-midi. Au menu, des discussions diplomatiques et la signature de certains accords.

La Turquie venu solliciter un de ses «amis» africains
Le président turc participe à l’ouverture du forum des affaires Cameroun-Turquie qui se déroule au Hilton ce mardi 16 mars 2010. 120 hommes d’affaires turcs font partie de la délégation qui accompagne Abdullah Gül. Aussi au programme de cette visite, l’inauguration de la toute nouvelle ambassade de Turquie au Cameroun. Selon des observateurs proches des milieux diplomatiques, la politique et l’économie internationales seront aussi au menu des discussions entre les deux hommes d’Etat. Le Cameroun serait l’un des pays phares de la politique turque en Afrique et selon des experts, le rapprochement de la Turquie avec l’Afrique est le fait d’intérêts qui vont au-delà des simples politesses diplomatiques. Il y a deux ans, des hommes d’affaires turcs s’étaient montrés très intéressés par la possibilité d’infiltrer le marché de tissus américains à travers le Cameroun, qui est un des états membres de l’AGOA, l’initiative américaine de facilitation pour certaines opérations d’exportation avec le Cameroun. D’un autre coté, la Turquie pourrait solliciter ses nouveaux amis africains pour accéder au poste de membre non permanent du conseil de sécurité des Nations unies.

Une coopération qui pourrait être bénéfique aux investissements du Cameroun
Aujourd’hui, selon les mêmes analyses, c’est le marché européen qui serait visé. La Turquie ces dernières années a éprouvé beaucoup de difficultés à intégrer l’Union européenne qui lui ouvrirait les portes du marché européen en franchise de taxes. En échange, la France tête de file des pays réticents à cette intégration, propose aux turcs un partenariat privilégié. En signant les Accords de partenariats économiques (APE) avec l’Union européenne, plusieurs pays africains dont le Cameroun et le Congo démocratique se verront ouvrir les portes du marché européen et un vaste marché dans les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). La situation économique et du tissu industriel est telle que de nombreux observateurs ont craint que les pays africains, Cameroun y compris ne puissent tenir le pari de la compétitive qualitative et technologique qu’imposeraient ces accords. La Turquie semble prête à pallier à cette difficulté. Elle permettrait au tissu industriel africain d’être compétitif à moindre coût, et s’ouvrir de nouveaux points d’investissements pour son économie qui risque d’imploser.

Accueil d’Abdullah Gül par Paul Biya ce 16 mars à Nsimalen
Prc.cm)/n