Concert: Patrick Noah offre une carte de voyage au public camerounais

Les mélomanes ont pu redécouvrir le style hybride «AfromusicS» de l’artiste camerounais samedi dernier à Yaoundé

On est d’emblée plongé dans le décor dès les premières notes. Des salves d’applaudissements complètent les sonorités de percussions, guitare, batterie, émises de «A na ga tara», choisi pour l’entame du concert. Patrick Noah annonce alors les couleurs «ma musique allie jazz et la musique cubaine et surtout africaine. Avec ma musique j’essaye de réunir cet héritage entre ceux qui sont restés et ceux qui sont partis», présente l’artiste musicien.

Il s’agit en somme de la promesse d’un voyage dans diverses contrées. Le périple des mélomanes ayant fait le déplacement pour l’Institut français de Yaoundé (Ifc) le 07 décembre va débuter avec «Lola». Titre qui va les plonger dans la salsa avant de déboucher sur un bikutsi entraînant. C’est sur des élans de danse et une ambiance surchauffée que les spectateurs vont débarquer sur «Saperia». Une île que chacun a expérimentée à sa manière: une grand-mère qui est un havre de paix, conseillère, guide, réconfort et quand il le faut, protecteur.

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Expériences qu’on a envie de partager à son tour, de transmettre. Une invite du titre «A ban moan», chanson en hommage à la fille du chanteur Patrick Noah. Une cure au plus profond des valeurs qui a conduit les mélomanes aux classiques de la musique cubaine «Amor de loca juventud», une reprise de «Chan chan» de Compay Segundo ou encore «Dulce embeleso». Un détour qui ramène à «Yaah yaah» pour conter la sérénade à l’être aimé.

L’effusion de sentiments s’enchaîne avec «Isa men», issu de l’album «Tecla», en hommage à la mère de l’artiste. Album qui sera dans les bacs en 2020. Celui qui avoue avoir payé ses études en pharmacie grâce à la musique a voulu se ressourcer auprès des siens avant la sortie de ce troisième opus. «C’est prometteur», confesse l’artiste après l’accueil chaleureux réservé par le public de Yaoundé aux premiers jets de ce dernier bébé.

Une communion qui s’est poursuivie après le concert, dans la salle de balle de l’Ifc. Les fans ont encore eu la possibilité de se trémousser sur les titres du chanteur dans un espace plus convivial où ils avaient alors l’occasion de choisir les titres devant être joués par Patrick Noah et les musiciens Raphaël Effila (percussions), Nono Bass (basse), Eric Essama (batterie) ou encore Henri Ngassa (trompette 1)…

 

Concert: l’artiste Patrick Noah à la redécouverte de son public de Yaoundé

Après 13 ans d’absence, il donne un concert demain 07 décembre à l’Institut français du Cameroun (Ifc), antenne de Yaoundé.

Un pont entre les cultures africaines. Celles exilées de par l’immigration des africains et ceux restés en Afrique. Cette passerelle, Patrick Noah l’a construit au fil de ses chansons. Le troisième album de l’artiste en préparation, ne va certainement pas déroger à la règle. L’opus «Tecla» sera bientôt dans les bacs.

Le public de Yaoundé pourrait peut-être avoir un aperçu de cette nouvelle galette musicale. 13 ans après son dernier spectacle dans son pays d’origine, le Cameroun, Patrick Noah va se livrer à ses fans demain 07 décembre à Yaoundé.

Le titre «Lola», entraînant avec une forte présence de trompette fera certainement danser plus d’un. On y passe des rythmes salsa aux sonorités locales comme le bikutsi. Les mélomanes pourraient vite s’identifier à «Sapéria», titre en hommage à sa grand-mère. Celle-là même qui a donné envie à l’artiste de s’imprégner de la culture Eton, peuple dont il est issu.

Une imprégnation de la culture qui l’a suivi jusqu’à son adhésion à la chorale, alors qu’il avait 11 ans. Depuis lors, la musique ne l’a plus quitté. Patrick Noah connecte les africains de par le monde à travers des mixtures sonores de Cuba, des Caraïbes, de l’Afrique.

Un des titres «Lazare», issu de son premier album «Dzal», est devenu le générique d’une des émissions de la CRTV, télévision nationale du Cameroun. Son deuxième opus «Saperia» a également connu un grand succès à l’international. Des propositions que le public de Yaoundé va redécouvrir demain.