Mémo: ces personnalités d’ici et d’ailleurs disparues en 2016

De la musique à la littérature en passant par le sport, plusieurs célébrités d’Afrique sont décédées au cours de cette année. Entre autres, les Camerounais Patrick Ekeng et Jeanine Christelle Djomang

Patrick Ekeng (1990-2016)

Patrick Ekeng, le jeune footballeur camerounais est décédé le 6 mai, victime d’un malaise cardiaque lors de la rencontre qui opposait son club du Dinamo Bucharest à celui de Viitorul Constanta. Il s’est écroulé quelques minutes après son entrée en jeu lors de la deuxième mi-temps du match, alors que son équipe menait au score, 3 buts contre 2. Cette disparition tragique de Patrick Ekeng rappelle celle d’un certain Marc Vivien Foé, décédé le 26 juin 2003 lors de la coupe des confédérations.

Jeanine Christelle Djomang (1990-2016)

Le décès de la gardienne de but Jeanine Christelle Djomnang, du club des Femina Stars d’Ebolowa (sud) est survenu avant un match du championnat féminin de première division du Cameroun. Elle est décédée moins de 48 heures après la mort en plein match de l’international camerounais Patrick Ekeng. La footballeuse de 26 ans est morte à l’échauffement.

Ousmane Sow (1935-2016)

Le sculpteur sénégalais Ousmane Sow est mort à Dakar le 1er décembre à l’âge de 81 ans. C’est à 50 ans après une carrière de kinésithérapeute qu’il devient artiste sculpteur. Sa connaissance des muscles et de l’anatomie lui servira pour ses créations. Le grand public l’a découvert en 1999 lors d’une rétrospective sur le Pont des Arts à Paris. Il s’est ensuite fait une renommée pour ses sculptures monumentales de guerriers qui ont fait le tour du monde, comme les guerriers Masaï du Kenya, les lutteurs de l’ethnie Nouba du Sud Soudan et les Indiens d’Amérique. La mort du sculpteur sénégalais Ousmane Sow, survenue à Dakar à l’âge de 81 ans, est une très grosse perte pour la sculpture sénégalaise et africaine.

Papa Wemba (1949-2016)

Le roi de la rumba congolaise, de son vrai nom Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba est décédé dimanche 24 avril suite à un malaise survenu en plein concert à Abidjan. Fondateur du label Viva la Musica et découvreur de nombreux talents africains, il était âgé de 66 ans. Selon une source médicale, l’artiste a été victime d’un arrêt cardiaque.

Stephen Keshi (1962-2016)

L’ancien international nigérian a succombé d’une crise cardiaque le 8 juin dernier à l’âge de 54 ans. Il entre dans l’histoire comme l’un des deux seuls hommes à avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations de football en tant que joueur, mais aussi en tant qu’entraîneur. Il aura aussi été celui qui a qualifié les Éperviers du Togo pour la seule fois de leur histoire à la Coupe du monde en 2006.

Marie-Louise Asseu

La comédienne ivoirienne de son vrai nom Cho Françoise Kouassi a joué dans plusieurs téléfilms. Elle est décédée le 7 décembre suite à un arrêt vasculaire cérébral. Marie-Louise Asseu a appartenu au  »Théâtre national’ de Côte d’Ivoire puis à la troupe  »Le Soleil de Cocody ». Elle est une des « protagonistes » des émissions satiriques de télévision « Faut pas fâcher » depuis 1995 et « Ma famille » de 2003 à 2007. Elle a été aussi l’animatrice de l’émission « Mon expérience » sur la Radiodiffusion télévision ivoirienne.

Elechi Amadi (1934-2016)

Cet écrivain nigérian et ancien membre des forces armées est décédé en juin. À son actif, plusieurs pièces et romans portant sur la vie, les coutumes, les croyances et les pratiques religieuses africaines. Amadi est devenu célèbre avec sa première uvre « La Concubine » en 1966 qualifiée d’ uvre de fiction remarquable.

Malek Chebel (1952-2016)

L’Algérien Malek Chebel est mort le 12 novembre à Paris à l’âge de 62 ans. L’anthropologue et psychanalyste plaidait pour l’avènement d’une « maghribinité » ouverte sur le monde. Ses champs de recherche, ses productions intellectuelles croisaient un éventail très large de savoirs et de disciplines aussi diverses que la science politique, la psychanalyse, l’islamologie, l’histoire des doctrines.

Mohamed Abdelaziz, Front Polisario (1947-2016)

Mohamed Abdelaziz, de son vrai nom Mohamed Erguibi était un dirigeant historique du mouvement Front Polisario à lutter pour l’indépendance du Sahara occidental.

Cameroun: Patrick Ekeng sera inhumé dimanche à Yaoundé

L’international camerounais du Dinamo Bucarest, décédé en plein match le 06 mai dernier en Roumanie, sera inhumé le 15 mai 2016 à Yaoundé. La veille, un hommage sera organisé au Palais des sports

Patrick Ekeng Ekeng, décédé le 06 mai dernier en plein match, à 26 ans, reposera définitivement dès dimanche, 15 mai 2016, au domicile familial sis au quartier Ngousso, à Yaoundé.

La dépouille de l’international camerounais arrivera samedi à l’aéroport international de Yaoundé – Nsimalen « en provenance de Paris. » Un hommage solennel suivie d’une veille qui se tiendra jusqu’à l’aube est prévu à partir de 20h45 le même jour au Palais polyvalent des sports de Yaoundé (Paposy). L’inhumation aura lieu dimanche.

Programme des obsèques de Patrick Ekeng Ekeng

Samedi 14 mai 2016
19h45: Arrivée de la dépouille a l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen en provenance de Paris. Cérémonie officielle.
20h45: Départ du cortège pour le palais des sports. Installation de la dépouille au Paposy. Arrivée et installation des officiels, delegations et familles. Début des cérémonies suivi de la veillee jusqu’à l’aube.
* office religieux
* discours et témoignages
* Présentation des condoléances a la famille
* Signature du livre des condoléances

Dimanche 15 mai 2016
8h: Arrivée de la dépouille et installation au domicile familial a Ngousso (Derrière super-marche Santa Lucia)
9h: Intermède (Chorales)
10h: Arrivée des officiels, delegations, familles, amis
10h30: Témoignages
11h30: Interventions des autorités
12h45: Mot du représentant de la famille Ekeng Billong
13h: Mot de clôture du Chef de famille Ekeng Ekeng
13h30: Office religieux
14h30: Début de la cérémonie d’inhumation et enterrement dans la stricte intimité
15h: Collation et fin de la cérémonie.

Des bougies ont été allumées à Bucarest (Roumanie) en hommage à Patrick Ekeng, le 7 mai 2016
AFP)/n

Philémon Yang adresse ses condoléances aux familles des footballeurs décédés

Dans un communiqué rendu public vendredi, le Premier ministre camerounais exprime sa compassion face à ce drame qui a frappé des jeunes

Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a publié vendredi, 13 mai 2016, un communiqué dans lequel il exprime sa «compassion] très émue et celle de l’ensemble du gouvernement», suite au décès des footballeurs camerounais, Patrick Ekeng et Jeanine Djommang.

Pour Philémon Yang la mort a frappé «deux jeunes camerounais qui aspiraient à exercer un métier qu’ils ont aimé». Il adresse donc aux deux familles si durement éprouvées ainsi qu’à l’ensemble du mouvement sportif national, les sincères condoléances du gouvernement auxquelles se joignent les siennes.

Le milieu camerounais Patrick Ekeng Ekeng, 26 ans, est décédé le 06 mai 2016 des suites d’un malaise cardiaque survenu quelques instants après son entrée en jeu avec le Dinamo Bucarest dans un match du Championnat de Roumanie. Quelques heures seulement après ce premier décès, la gardienne de Femina stars d’Ebolowa, rendait également l’âme, peu avant le match de la 6ème journée du championnat.

A l’annonce de la mort subite des deux footballeurs, des personnalités sportives, politiques et même des membres de la société civile leur ont rendu un hommage. Au siège de la Fécafoot, un recueillement a été organisé le 09 mai 2016 autour de la dépouille Jeanine Djommang, en présence des membres de sa famille.


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Le Dinamo Bucarest veut la Coupe de Roumanie pour la famille de Patrick Ekeng

Le club entend ainsi honorer la mémoire du milieu de terrain camerounais décédé le 06 mai des suites d’un malaise cardiaque

Le Dinamo Bucarest souhaite honorer la mémoire du milieu de terrain Patrick Ekeng, décédé vendredi 06 mai 2016, en envoyant le trophée de la Coupe de Roumanie à sa famille au Cameroun.

Le Dinamo doit pour cela s’imposer le 17 mai prochain, face au CFR Cluj. « Si nous gagnons la finale, le trophée sera envoyé au Cameroun, où il sera placé sur la tombe de Patrick », a déclaré le directeur sportif du club Ionel Danciulescu.

Dans le même temps, le parquet de Bucarest a ouvert une enquête, samedi 07 mai, pour déterminer les circonstances autour du décès de l’international camerounais décédé sur la pelouse du Dinamo Bucarest. Sept minutes après son entrée en jeu contre le Viitorul Constanta, il s’est brusquement effondré sans avoir eu aucun contact avec un autre joueur. Des tentatives de réanimation ont été faites à l’hôpital durant une heure et demie, sans succès, selon le médecin du club Liviu Batineanu.


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Cameroun: Actualité sociale et gouvernance à la une des journaux parus le 09 mai

La presse camerounaise a accordé la priorité ce lundi aux sujets liés à l’hôpital inauguré vendredi par la Première dame et la mort du footballeur Patrick Ekeng

«Paul Biya offre un hôpital spécialisé dédié aux riches» est le titre qui barre la couverture du quotidien à capitaux privés Emergence au sujet de l’inauguration, vendredi dernier par la première dame Chantal Biya, du Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (CHRACERH) de Yaoundé, la capitale du pays.

Les tarifs extrêmement élevés, pratiqués par cette nouvelle officine réservée aux couples stériles, explique la publication, ne sont pas accessibles aux indigents.

Pour son confrère Mutations, cette structure jouit d’une technologie des plus avancées dans la prise en charge des pathologies liées aux capacités reproductrices du couple.

Le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune abonde dans le même sens, qui y voit également «une véritable lueur d’espoir pour les couples en proie à des problèmes d’infertilité».

Un qui n’aura pas eu la chance d’atteinte un hôpital, c’est le footballeur Patrick Ekeng, 26 ans, décédé vendredi dernier en plein match du championnat de Roumanie.

Pour le même journal, c’est une tragédie qui frappe le sport camerounais, victime d’un malaise sur le terrain.

«Patrick Ekeng : le choc !» renchérit Le Jour qui décrit l’émotion et la détresse dans la famille du disparu.

Le jeune homme est mort exactement comme son compatriote Marc Vivien Foé, qui s’est écroulé dans les mêmes circonstances le 26 juin 2003 à Gerland (France), étaye The Guardian Post.

«Un talent s’éteint à la fleur de l’âge», constate Mutations qui rappelle que le disparu, après le championnat d’Afrique des nations des moins de 20 ans, après le Mondial juniors en Egypte en 2009, fut sélectionné parmi les 23 joueurs appelés à disputer la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2015 en Guinée Equatoriale.

Mais dans son édition du jour, cette publication ouvre sur un sujet qui fâche : la Commission des droits de l’homme et des peuples de l’Union africaine a demandé au Cameroun de libérer l’ex-secrétaire général de la présidence de la République, Jean Marie Atangana Mebara, condamné pour un total de 35 ans de prison pour crimes économiques et que l’instance continentale considère comme un prisonnier politique.

Sous le même titre, Le Jour précise que le non moins ancien ministre de l’Enseignement supérieur n’a pas bénéficié d’un procès équitable.

L’Etat du Cameroun devra également verser 400 millions FCFA à l’intéressé pour détention arbitraire, conclut Le Messager.


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La Fecafoot rend hommage au footballeur Patrick Ekeng

Dans une lettre adressée aux membres de la famille du défunt footballeur, le président de la Fédération camerounaise de football a fait part de sa tristesse et de son émotion face à ce drame

Les hommages ne tarissent pas au Cameroun, après la mort vendredi, en plein match de championnat de Roumanie opposant son club Dinamo Bucarest à Viitorul (3-3), du footballeur de 26 ans Patrick Ekeng.

Dans un message de condoléances à sa famille le président de la fédération nationale de la discipline, Tombi à Roko Sidiki, fait part de son émotion, de sa consternation et de sa tristesse face à ce drame dont a été victime le milieu de terrain international.

«Nous perdons un fils, un frère et un jeune footballeur de grand talent au futur prometteur. C’est un drame non seulement pour votre famille, mais pour l’ensemble du football camerounais, africain et mondial.»

Cet autre hommage au défunt survient à la suite de ceux adressés par l’ancien capitaine de la sélection, Samuel Eto’o Fils qui avait évoqué de «tristes images» qui en rappellent d’autres, à savoir la mort, dans les mêmes circonstances, le 26 juin 2003 à Gerland (France), de son compatriote Marc Vivien Foé.

Pour lui, Patrick Ekeng a été frappé par la mort en pratiquant le métier qu’il a appris et qui les unissait : le football.

«Complètement effondré et abattu», il a jugé [i «totalement incompréhensible» de partir si jeune, avec un talent certain, dont les premiers rayons illuminaient déjà le maillot vert, rouge et jaune du Cameroun.

L’actuel titulaire du brassard des «Lions indomptables», Stéphane Mbia, n’en revient toujours pas et conclut que «la famille du football camerounais a perdu un frère».

«Les mots me manquent, RIP Patrick…», écrit son désormais ex-coéquipier en sélection, Henri Bédimo.

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou, abonde dans le même sens : «Il est extrêmement difficile de trouver des mots, de comprendre, face à un drame aussi brutal.»


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Swiss Football League: Le Camerounais Patrick Ekeng revit à Lausanne

L’ancien joueur du Mans de 23 ans, formé à Sport Etudes de Mfou, passé par le Canon de Yaoundé, connait un début de saison très encourageant au Fc Lausanne-Sport

Le choc psychologique souhaité par les dirigeants de Fc Lausanne-Sport ne s’est pas produit samedi dernier. Après un début de championnat difficile, Alexandre Comisetti a pris la place de Laurent Roussey sur le banc de touche. Mais Fc Lausanne-Sport s’est de nouveau incliné, lors de la 13ème journée du championnat d’élite Suisse. Les coéquipiers de Patrick Ekeng et Yaya Banana ont été battus par le Fc Lucarnes, 0-1. Pourtant, Patrick Ekeng, repositionné comme meneur de jeu, a fait un match plein.

Alors que le club de Fc Lausanne-Sport se bat pour encore une fois éviter la relégation cette saison, des joueurs comme le camerounais Patrick Ekeng sont là pour tenter de redresser la barre. Arrivé en Suisse aux dernières heures du mercato, le milieu de terrain de 23 ans, qui compte un but et trois passes décisives, en 13 titularisations, est enclin à ne pas laisser son club à la dérive. Rencontré le lendemain du match face à Lucerne, l’ancien international junior, discret et courtois, a raconté sa nouvelle vie et surtout affiché ses ambitions.

Patrick Ekeng a fait ses classes à Sport-Etude de Mfou, un centre de formation aux métiers du football près de Yaoundé, où les pensionnaires concilient le football et les études. Pendant longtemps, ce fils de banquier et de journaliste à longtemps hésiter avant de choisir le football comme son gagne pain. Et c’est désormais loin des siens et de sa ville natale Yaoundé, qu’il évolue. Ce grand espoir du football camerounais vit désormais à Lausanne, où le froid vous glace les os en automne.

Coupe du monde
Peu importe, le meneur de jeu a déjà intégré le mode de vie à l’occidental et son intégration dans son nouveau club se passe bien : «Mon intégration se passe plutôt bien dans ce nouveau championnat qui est différent du championnat français. J’ai été très bien accueilli par mes dirigeants et mes coéquipiers. J’apprends progressivement les exigences de la Super League suisse, grâce aux conseils de mes entraîneurs». Il sait également que la réussite passe par les sacrifices. «Je sais que dans ma tête et dans mon éducation, j’ai le goût du travail. Depuis tout petit, j’ai des objectifs. Chez nous on travaille et il faut toujours compter que sur soi. Au Cameroun, j’ai beaucoup appris auprès des entraîneurs Joseph Atangana et Alain Wabo, de regretté mémoire », indique t-il.

Patrick Ekeng, qui a joué 45 matches avec Le Mans, en Ligue 2 française, trouve les mots pour expliquer la mauvaise entame de championnat de son club : «Sur un point de vue collectif, il est vrai que pour le moment les résultats ne sont pas bons. Je pense que la perte de joueurs cadres pendant l’intersaison et l’arrivée tardive de joueurs d’expérience tels que Pascal Feindouno ou Gabri Garcia (ex FC Barcelone) ne nous a pas permis d’être opérationnels rapidement. Vous savez, le socle d’une équipe est de travailler la cohésion tactique et collective et cela ce n’est qu’avec du temps et de la discipline qu’on y arrive ».

Patrick Eken pris dans l’étau de trois défenseurs
Pascal Muller)/n

Evoluant désormais dans l’axe, l’ancien ailier, grâce à ses qualités techniques et athlétiques, laisse parler sa clairvoyance. Il récupère de nombreux ballons et les redistribue généralement bien. En alternant les passes courtes et longues, très souvent vers l’avant, Patrick Ekeng est le parfait relais entre les défenseurs et les attaquants de Lausanne-Sport. Dans le répertoire des footballeurs camerounais d’Europe très peu évoluent à ce poste de meneur de jeu axial. Une situation qui pousse l’ancien protégé de Joseph Atangana à afficher davantage ses ambitions : « Quand on a été international dans toutes les catégories jeunes, on aspire qu’à une seule chose : être sélectionné en équipe fanion. Je travaille d’arrache pied pour mériter un jour la confiance du sélectionneur : J’ai la Coupe du monde 2014 en ligne de mire. Je suis persuadé que je peux apporter un plus dans l’animation offensive». Il ajoute : « En ce moment, notre sélection est en pleine mutation et il semble que le staff est en quête de milieux offensifs. Je suis régulier et performant dans un championnat d’un bon niveau comme l’atteste les résultats du FC Bâle en Ligue des champions. Je pense que je peux avoir ma chance. Par ailleurs, 4 des 11 joueurs titulaires dans l’équipe tunisienne lors du match aller des éliminatoires de la Coupe du monde face au Cameroun étaient des joueurs du championnat Suisse. Je suis un compétiteur et j’ai la gagne dans la peau ». Ça tombe bien, Fc Lausanne-Sport, dernier au classement, a besoin de ce genre de joueur pour remonter la pente. Les performances de Patrick Ekeng attirent déjà vers lui les clubs plus huppés.

Patrick Ekeng en plein débordement
Pascal Muller)/n