L’ancien Lion indomptable vient d’exprimer son inquiétude au sujet de l’état d’avancement des travaux de constructions des stades, en prélude à la compétition que le pays abritera en 2019
L’ancien attaquant international des Lions indomptables du Cameroun Patrick Mboma a exprimé son inquiétude au sujet de l’état d’avancement des travaux de constructions des stades en prélude à la coupe d’Afrique des nations (Can) que le pays abritera en 2019.
De passage au Cameroun, le double champion d’Afrique 2000 et 2002 n’est pas passé par quatre chemins pour marquer son inquiétude.
«C’est très facile d’être critique me direz-vous, mais il y a quand même du temps entre le moment où on est désigné pour accueillir une compétition et la compétition elle-même. Donc la préparation doit se faire de la meilleure des façons», a-t-il indiqué.
En tout état de cause, a-t-il souligné, «je ne veux pas parler en oiseau de mauvais augure, mais j’ai peine à croire que l’on sera capable d’accueillir dans les meilleures conditions cette compétition dans deux ans. Je fais mes comptes, nous sommes effectivement en 2016, si je rajoute deux ans, nous sommes en octobre 2018, donc à trois mois de la compétition».
A en croire l’ancien «Ballon d’or» africain, les autorités camerounaises devraient accélérer la cadence pour être prêt au rendez-vous.
«A deux ans et trois mois de cette compétition, vu le peu de choses que nous avons réalisées, étant donné que nous sommes pas les Etats-Unis, nous ne pouvons pas nous vanter d’avoir à profusion des hôtels, des routes ou autoroutes et aéroports, je pense qu’on est complètement en retard», a-t-il insisté.
Le légendaire attaquant camerounais, vainqueur des JO 2000, justifie ainsi la saison passée jugée «pas très bonne» enregistrée par son compatriote Nkoulou à Lyon
Parti de l’Olympique de Marseille libre de tout contrat, Nicolas Nkoulou a rejoint l’Olympique Lyonnais, club qui le convoitait déjà depuis un an. Mais à l’époque Vincent Labrune avait refusé de vendre son défenseur à Jean-Michel Aulas, ce qui avec un peu de recul n’a pas été une décision très sage. Car la saison passée n’a pas été très bonne pour l’international camerounais, lequel à l’image de ses coéquipiers s’est clairement perdu. Alors, à l’heure où certains doutent sérieusement de l’intérêt pour Lyon d’avoir fait signer Nicolas Nkoulou, Patrick Mboma estime lui que ce dernier mérite la confiance accordée par le club de Jean-Michel Aulas.
« Avec le talent intrinsèque qu’il possède, je ne comprends pas qu’il n’ait pas réussi à être bien meilleur, c’est pourtant un garçon vraiment doué. Il est resté deux saison de trop à l’OM (.) Je pense qu’il a dû avoir un souci d’ordre mental (.) Si l’OL est un bon choix pour se relancer ? Il n’est pas non plus allé à Laval. Lyon est une belle écurie qui peut lui permettre de s’épanouir et d’espérer retrouver les sphères européennes. Là-bas, il a des chances de bien s’éclater », confie, dans France-Football, le légendaire attaquant du Cameroun, vainqueur des JO 2000, de la CAN en 2000 et 2002 et Ballon d’Or africain 2000.
Retraité depuis 2005, l’attaquant camerounais aux 33 buts en 56 sélections passe ses diplômes d’entraîneur. À 45 ans, Patrick Mboma a vu du pays
Comment avez-vous débuté le football?
J’étais un petit Bondynois vivant dans une HLM avec, autour de lui, beaucoup de gens, dont des grands frères faisant du sport, majoritairement du football. Il y avait des espaces pour jouer, des cours d’école et même un lopin de terre dans la cité. Et puis surtout, mon papa était un ancien joueur. Derrière, on suit naturellement et on se rend compte quand arrive la Coupe du monde 98 qu’on est fait pour le football.
À 19 ans, vous arrivez au PSG, mais on ne vous fait jamais vraiment confiance. Comment peut-on l’expliquer?
Déjà, aujourd’hui, si je suis supporter du Paris Saint-Germain, c’est parce que je le remercie de m’avoir donné l’accès au monde professionnel. Ensuite, j’ai fait ma carrière et je n’ai pas de regrets de ne pas y avoir laissé ma trace. Quand je traverse le Parc des Princes, je ne m’attends pas à voir ma photo, alors qu’on verra Raí, Ginola, Dahleb… Certains ont marqué l’histoire du club, moi je suis arrivé à une époque où il était difficile d’être un Francilien et de percer au PSG. La politique du club n’était pas tournée vers la formation. À 19 ans, je me suis dit que j’allais y arriver. J’ai fait mon premier match au Parc. J’ai marqué très vite. On se dit que ça va aller, mais il y avait une concurrence très forte avec George Weah, ce n’est pas facile lorsqu’on débute. Que ce soit Fernandez ou Ricardo, ils ne m’ont pas donné la confiance que j’estimais mériter. J’ai pensé qu’il était bon de partir. Il faut se rappeler d’une anecdote. Après un an au Japon où je termine meilleur buteur, je suis quand même contacté pour revenir au PSG. Le président Michel Denisot croyait en moi. Peut-être que j’aurais pu marquer ce club.
En 1997, vous décidez de partir au Japon. Pourquoi?
Je suis au PSG, Ricardo est l’entraîneur. Je ne joue pas beaucoup, mais mon ratio but marqué/match joué est intéressant. Mais si je suis bon, on considère que c’est normal, sinon c’est la fin du monde et c’est limite si je n’avais pas le droit à une convocation. Je me retrouve avec une proposition qui vient de nulle part. Je décide d’aller au Japon, car je jouerais et, accessoirement, on me propose huit fois plus que ce que je gagne. Entre être mécontent à Paris et content même loin de la médiatisation globale, j’ai fait le pari d’aller au Japon. Un an plus tard, j’ai réussi à revenir en Italie, en faisant un effort sur le salaire, preuve que je n’étais pas obnubilé par l’argent, mais par le fait de jouer au plus haut niveau. Je pense que si j’ai été un leader au Cameroun, c’est grâce à ce que j’ai appris en Italie: le combat, la compétition, l’envie de gagner. Je ne pense pas que j’aurais été champion olympique ou d’Afrique si j’étais resté au Japon.
Comment le Japon a-t-il vu votre arrivée, celle d’un Africain?
Quand je suis parti au Japon, j’ignorais tout de ce pays. J’avais juste entendu le mot «sushi», mais je n’en avais jamais mangé! Je connaissais le nom de cinq ou six villes par la guerre. Je me rappelle avoir été à la Fnac pour acheter un petit guide. J’ai appris à compter jusqu’à 10 ! On a commencé un toro le premier jour d’entraînement. Quelle a été la surprise de mes coéquipiers, lorsque j’ai moi aussi compté en japonais. En fait, je suis parti de France en me disant «on laisse le fromage et la baguette, et on va là-bas manger avec les baguettes» (rires). Ma volonté d’adaptation a été très bien perçue par les Japonais. Finalement, tout a été parfait. D’ailleurs, avant que le championnat ne reprenne, j’ai été l’invité d’une émission télé où on testait les connaissances de certaines stars étrangères du pays. J’ai réalisé un test où il fallait transvaser des petites boules qui étaient très glissantes, avec des baguettes en bois qui l’étaient aussi. J’ai été le seul dans l’histoire de l’émission à le réaliser. Tout ça a été relaté, médiatisé. Je me suis retrouvé très vite sous le feu des projecteurs. Mon premier but en championnat a été le plus beau de mon histoire au Japon. Tout cela a contribué à mon épanouissement. J’ai eu une chance extraordinaire de vivre dans un pays que j’ai apprécié, de même que ma famille. L’équilibre, l’aspect mental, c’était très important.
Pourquoi ne pas être revenu au PSG?
La peur de faire banquette. Avec peut-être un très bon salaire, mais je ne voulais pas être le joueur le mieux payé de troisième division (rires). La Coupe du monde arrivait 6 mois plus tard. Je ne voulais pas prendre le risque de ne pas jouer régulièrement. Je me suis dit que si je devais revenir en Europe, ce serait après la Coupe du monde et ça a été le cas.
Et vous choisissez Cagliari.
Quitter le Japon où je gagnais beaucoup plus d’argent pour l’Italie, c’était le défi sportif. À l’époque, c’était le meilleur championnat au monde. Le challenge était: «Maintenant, tu as gagné un peu d’argent, tu dois faire parler de toi.» Je ne visais même pas un titre de footballeur africain, mais je voulais marquer des buts. Avec mon séjour au Japon, j’ai compris l’importance de parler la langue. Il ne m’a pas fallu plus de deux semaines pour apprendre l’italien. J’ai eu des soucis, notamment physiques, une fracture du pied qui ne m’a pas aidé. J’ai réussi à m’imposer au départ, mais les Italiens sont impatients. Lutter pour le maintien, je ne connaissais pas vraiment. C’était compliqué. Ça a été un challenge important que j’ai mis 6 mois à digérer, mais j’ai réussi à relever le défi. Au final, je sais que je peux aller à Cagliari tranquillement et que j’y suis reconnu comme ayant aidé le club à vivre de bons moments.
Vous débarquez ensuite à Parme, très bon club à l’époque.
J’arrive à Parme avec un bon statut. J’ai fait deux années à Cagliari. Je suis repéré par les meilleurs clubs italiens. J’arrive dans une équipe qui lutte pour le Scudetto, mais je ne suis pas la recrue phare. J’y vais avec beaucoup d’humilité, c’est la moindre des choses avec tous les champions qu’il y a dans cette équipe. Quand j’arrive, je marque un doublé contre le Milan AC, un rival. Derrière, j’enchaîne les bonnes performances et je suis élu meilleur joueur africain. Je gagne vite le respect de mes pairs. Derrière, des blessures font que je n’arrive pas à exploser complètement, mais mon passage est quand même remarqué.
Ensuite, vous passez par l’Angleterre, puis la Libye. Comment vous êtes-vous retrouvé là-bas?
L’Angleterre, je regrette de ne pas y être allé avant. Ça a été rapide avec Sunderland, Je voulais jouer régulièrement avant la Coupe du monde 2002, mais je me blesse très vite dans un match à Highbury. Ensuite, la coupe se termine au premier tour pour nous qui visions le dernier carré. À 31 ans, c’est ma dernière très grande compétition. Je reçois une offre démente. Je pèse le pour, le contre: «Tu as joué au football, gagné des médailles, des titres, mais demain, ce n’est pas avec ça que tu vas aller faire tes courses.» Le choix était purement économique.
Vous avez rencontré le colonel Khadafi?
Pas lors de ce séjour, mais quelques mois plus tôt, à l’occasion d’un amical Libye-Cameroun où j’avais marqué trois buts et l’esprit de son fiston. Le soir, on avait été invité par le colonel chez lui. On avait mis beaucoup de temps avant de le voir, on se demandait d’où il allait sortir. Il nous a fait visiter sa maison, celle qu’il gardait comme un musée, celle où il y avait encore les traces des bombes américaines, lorsqu’il a perdu sa fille adoptive. Il nous raconte ça, nous sommes stupéfaits, puis il disparaît comme il est arrivé. Ensuite, j’ai été en contact quatre longs mois avec son fils Saadi. Ça s’est très mal passé. Déjà, parce qu’il traitait les gens comme des jouets. On était entre des Legos et des poupées Mattel. Pour lui, dépenser de l’argent pour faire venir Ikpeba ou Mboma n’était pas un problème, mais les traiter comme des êtres humains était plus difficile. Il voulait qu’on l’aide à gagner des titres, mais il en récoltait toute la gloire. Or son niveau était au mieux celui d’une Division d’Honneur française. C’était donc compliqué pour moi de marquer des buts et de voir qu’on ne parlait que de lui. En plus, des salaires n’ont pas été payés. Quand il fallait sortir du pays, même pour la sélection, un visa était obligatoire, on ne me le donnait pas. C’était difficile pour ma famille. Un jour, il s’est rappelé que ma femme était née à Haïfa (en Israël), ça lui posait problème. Du coup, j’ai pris mes valises, ma famille, et j’ai quitté la Libye.
Ils t’ont laissé partir sans problème?
J’ai fait croire que je partais pour les vacances…
L’ancien attaquant camerounais nommé à ce poste depuis quelques jours entend transmettre son savoir aux plus jeunes. L’information a été communiquée par le club sur sa page Twitter
Consultant de la chaîne de télévision Canal+, Patrick Mboma, qui prépare son diplôme d’entraîneur, a été nommé adjoint des U19 Nationaux et de la CFA2 du Paris FC. Le club l’a dévoilé sur sa page Twitter depuis quelques jours.
Interrogé sur sa nouvelle fonction, l’ancien attaquant des Lions indomptables du Cameroun s’est confié sur ses objectifs. «Je veux transmettre mon savoir, même si cela prendra du temps. J’espère prouver que je peux travailler avec humilité, me fondre dans un moule avec l’envie de travailler. Je veux apporter ma hargne, mon envie de bien faire et surtout transmettre à des jeunes mon bonheur d’être dans le milieu du football», a affirmé le Camerounais. Mboma, un grand entraîneur en vue?
L’ex-Lion indomptable parle de la prestation du Cameroun lors de son premier match de CAN 2015 en Guinée Equatoriale. Les Lions ont fait match nul contre le Mali
Ancien international camerounais, Patrick Mboma n’a que peu apprécié la prestation des Lions Indomptables mardi soir, 20 janvier, pour leur entrée en lice dans Coupe d’Afrique des nations (1-1 face au Mali).
«Ce n’était pas super. Le Cameroun a fait de très bonnes qualifications et ses trois matches de préparation se sont soldés par des nuls. Le Cameroun s’est montré faible techniquement, sans vraiment réussir à aligner trois passes. On a vraiment craint le pire face au Mali. On sait que c’est un groupe difficile», explique Mboma.
Selon les déclarations lundi de l’ancien international de football camerounais, Patrick Mboma, la fin de la carrière internationale de Samuel Eto’o va «libérer» certains joueurs
Patrick Mboma s’est exprimé lundi dans une interview de la BBC sur la décision du milieu de terrain d’Everton qui a décidé de se consacrer désormais à son club.
Malgré un palmarès fulgurant en club, Samuel Eto’o, désormais ex-capitaine des Lions indomptables, a connu un certain nombre de déceptions en équipe nationale et ses prestations lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil relevaient de ses pires performances.
Sans Eto Fils, le Cameroun semble lancé sur la voie de la qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2015. L’équipe a créé la sensation le mois en battant la Côte d’Ivoire 4-1, ce qui place les « Lions indomptables » en tête de leur groupe.
Patrick Mboma a été sociétaire de clubs tels que le PSG et Sunderland en France et en Angleterre avant de quitter le terrain définitivement en 2004.
«Après l’annonce du départ à la retraite du meilleur buteur de l’histoire des Lions, d’autres joueurs comme Eric-Maxim Choupo-Moting et Vincent Aboubakar veulent prouver au monde qu’ils sont capables de relever le défi», déclare Mboma à la BBC.
«Je pense qu’ils ont beaucoup de potentiel. Pour eux, la retraite d’Eto’o peut être un changement important,» précise l’ancien international.
Le ministre congolais de l’Economie forestière et Patrick Mboma ont indiqué, au cours d’une conférence de presse, que 2013 a été l’année de tous les records
En dix ans, 60 pour cent de la population d’éléphants ont été détruits en Afrique centrale, a déploré le ministre congolais de l’Economie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, au cours d’une conférence de presse conjointe avec l’Ambassadeur de bonne volonté en matière de lutte contre le braconnage et l’économie verte, l’ancien international de football camerounais, Patrick Mboma.
Selon lui, en 10 ans, 60% du cheptel ont été détruits, 2013 ayant été l’année de tous les records en matière de saisies d’ivoire à grande échelle et de braconnage d’éléphants. Il a estimé que le moment n’était plus aux plaintes, mais plutôt à l’action.
Pour le ministre, il s’agit de réfléchir sur des stratégies susceptibles de réduire ou d’arrêter la criminalité faunique en Afrique centrale. « L’ampleur est réelle, on n’imagine pas les quantités des plantes qui sont exploitées dans les laboratoires pour les cosmétiques », a par ailleurs ajouté M. Djombo, insistant sur la mobilisation des moyens d’intervention.
« Chaque pays devrait mettre la main à la poche, car la conservation demeure à ce jour le parent pauvre des Etats, comme on peut le constater à travers les différents budgets des pays », a-t-il indiqué, soulignant qu’en termes d’impact sur la biodiversité confondue, les pertes sont estimées à environ 400 milliards de dollars américains.
Selon l’Union européenne (UE), les modes de conservation de la faune sauvage doivent découler d’efforts internationaux, régionaux, sous-régionaux, nationaux et locaux. Les réponses qu’elle apporte aux défis de cette conservation et de la lutte contre le braconnage portent sur trois domaines: la conservation, la gouvernance et la sécurité.
« L’UE encourage le Congo et l’Afrique centrale dans son ensemble à demeurer un havre de conservation pour que chaque contribution évolue dans le même sens: celui de la préservation des espèces d’aujourd’hui comme celles de demain », a souligné la chargée d’affaire de l’UE, Isabelle Edet.
Pour Honoré Tabuna, expert de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), la préservation de l’environnement est l’une des voies de la diversification économique hors pétrole. Le choix porté sur Patrick Mboma marquerait pour l’institution sous-régionale « une étape décisive de collaboration ».
En 10 ans, 60% du cheptel d’Afrique centrale a été détruitkatanganews.net)/n
L’ancien international camerounais a entamé une tournée par le Gabon jeudi. Il se rendra également au Congo-Brazzaville et en RDC où ces pachydermes sont menacés de disparition
Après les terrains de football, l’ancien international camerounais, Patrick Mboma se lance dans un nouveau défi: la défense des éléphants de forêt dans la région Afrique centrale. Il a entamé jeudi, 04 septembre, au Gabon une tournée qui se poursuivra au Congo-Brazzaville et en République démocratique du Congo, où ces pachydermes sont menacés de disparition.
«Chez moi au Cameroun dans le parc de Bouba Ndjida, il y a un peu moins de deux ans, quatre cents éléphants tués en un mois». C’est l’ancienne vedette des Lions indomptables qui parle ainsi. A cause de cette macabre comptabilité, Patrick Mboma n’a pas hésité lorsqu’il a été consulté pour devenir l’ambassadeur de bonne volonté pour lutter contre le massacre des éléphants en Afrique centrale.
La situation dans la région est grave. Le Gabon a par exemple perdu 11 000 éléphants ces dix dernières années selon le Fonds mondial pour la nature. La République démocratique du Congo ne compte plus que 7 000 éléphants contre 100.000 il y a vingt ans seulement. Au Congo-Brazzaville, les braconniers déjouent aussi la vigilance.
Patrick Mboma sillonne la sous-région pour apporter son message aux braconniers et leurs complices: «Stoppez maintenant vos velléités, stoppez vos efforts dans cette criminalité parce que nous combattrons pour la biodiversité». Après cette tournée, Patrick Mboma souhaite organiser un week-end pour la protection des éléphants d’Afrique.
L’ancien avant-centre des Lions indomptables regrette la performance du Cameroun face à la Croatie et le comportement de l’équipe en cette Coupe du monde
Patrick Mboma, membre de la Dream Team RMC Sport, ne cache pas sa déception après l’élimination du Cameroun de la Coupe du monde. Surclassés par la Croatie, les Lions Indomptables se sont inclinés 4-0 mercredi à Manaus. «Je suis révolté. Je suis ennuyé pour ces joueurs, explique-t-il. On a vu une scène où Eto’o n’arrivait même pas à consoler Assou Ekotto malgré leur belle affinité. Les joueurs sont passés à côté de leur match. C’est sûr que l’expulsion coupable d’Alexandre Song autour de la 40e minute n’a pas aidé.
Mais s’il sont passés à côté, c’est parce qu’il fallait repartir sur d’autres ambitions avec l’obligation de gagner. On a vu une équipe qui tentait pour la première fois quelque chose de nouveau donc c’était compliqué. En face, la Croatie a géré la situation malgré la chaleur. Ils ont été assez tranquilles et malins pour laisser passer l’orage. Le Cameroun reste dans l’imaginaire un grand symbole du football africain. Mais pour moi, aujourd’hui, le football africain est porté par la Côte d’Ivoire. L’équipe et la fédération les plus cohérentes sur le continent se trouvent aujourd’hui en Côte d’Ivoire.»
«Les dirigeants ont fait les malins»
«Concernant les primes, il faut comprendre le problème en amont. Moi, j’aurais voulu qu’ils prennent l’avion vite. Ils sont partis trop tard du Cameroun. Mais les primes, c’est quelque chose qui avait été demandé par les joueurs depuis de longues semaines. Et les dirigeants ont voulu faire les malins. Les joueurs ont mis la pression et avec nos dirigeants, la meilleure pression c’est malheureusement celle-ci. Ça nous a coûté cher.»
Patrick Mboma se dit révolté après l’élimination du Camerounafricapresse.com)/n