La Coupe du monde 2030 se disputera dans six pays et sur trois continents

Pour célébrer le centenaire de la Fifa les premiers matches se joueront en Amérique du Sud, le Maroc, l’Espagne et le Portugal accueilleront la suite de la compétition.

Alors que la Coupe du Monde 2022 au Qatar a tenu toutes ses promesses et que la prochaine édition en Amérique du Nord (2026) s’annonce excitante, des précisions importantes ont été apportées quant au Mondial 2030. En effet, ce dernier se disputera sur trois continents différents, pour célébrer le centenaire de la compétition qui voyait le jour en 1930, donc.

Ce mercredi, le président de la CONMEBOL déclarait : «la Coupe du Monde du centenaire 2030 débutera là où tout a commencé. L’Uruguay, l’Argentine et le Paraguay accueilleront les matchs d’ouverture du Mondial centenaire». Mais si ces pays d’Amérique du Sud seront terres de football durant la compétition, d’autres pays auront également cette chance.

L’Espagne, le Portugal et le Maroc   vont rafler la mise. Sur son site officiel, la FIFA a révélé que ces trois pays «se qualifieront automatiquement à partir des créneaux existants, sous réserve de la réussite de la procédure d’appel d’offres menée par la FIFA et d’une décision du Congrès de la FIFA en 2024.»

Cela signifie que les trois nations seront donc qualifiées d’office pour participer à la Coupe du Monde 2030. Une récompense en or pour ces dernières qui bénéficient de la volonté de la FIFA d’organiser l’édition dans 3 continents différents et donc, dans 6 pays au total. Une nouvelle qui devrait faire jaser, une fois de plus.

Can 2025 : le Maroc, pays organisateur (officiel)

Le comité exécutif de la Confédération africaine de football (Caf), réuni ce 27 septembre au Caire, a désigné le Maroc comme pays organisateur de la Can 2025.

Le dossier marocain a retenu à l’unanimité après le retrait de l’Algérie, du duo Nigeria-Bénin et de la Zambie. Une très bonne nouvelle pour le Maroc, plongé dans une période très difficile suite au violent séisme ayant eu lieu dans le Haut Atlas, au sud-ouest de Marrakech, dans la commune rurale d’Ighil, province d’Al Haouz. Ainsi, on apprend ce mercredi que le Maroc va organiser la Can 2025.

Ayant l’envie d’organiser une compétition importante depuis plusieurs années, le Maroc a enfin obtenu gain de cause avec cette Can 2025. Seul candidat en lice, le Maroc a logiquement hérité de l’organisation de la compétition. L’Algérie, le duo Bénin – Nigéria et la Zambie se sont retirés et le Maroc a donc pu crier victoire.

Pour les Lions de l’Atlas, c’est une superbe nouvelle, eux qui ont été jusqu’en demi-finale de la Coupe du monde 2022 en décembre dernier. Premier pays qualifié pour la Can 2024, le Maroc va donc pouvoir célébrer cette victoire. Après le désistement de tous les autres pays candidats, le Maroc a été élu à l’unanimité et cela promet une superbe CAN en 2025, surtout au vu de l’ambiance présente chez les supporters des Lions de l’Atlas. Il reste pour la Caf à déterminer le format des éliminatoires de cette Can.

Mondial 2022 : 136 joueurs ne représenteront pas leur pays de naissance au Qatar

37 joueurs natifs de l´Hexagone joueront pour une autre nation, tandis que trois Bleus (Mandanda, Camavinga, Thuram) sont nés à l´étranger.

Plus d´une centaine de joueurs s’envoleront au Qatar pour la Coupe du monde et ne représenteront pas leur pays de naissance. Environ 16 % des joueurs présents à la Coupe du monde ne représenteront par leur pays de naissance au Qatar, ce qui représente 136 joueurs au total, selon Fútbol Infinito (qui en annonce 137, mais Amine Harit a dû déclarer forfait après sa sortie sur blessure lors de Monaco-Marseille, dimanche).

Le Maroc (13), la Tunisie, le Sénégal (12), le pays de Galles, le Qatar (10), l´Australie et le Cameroun (9) sont ceux qui en possèdent le plus.

37 joueurs nés en France disputeront le Mondial pour une autre nation, dont 10 pour la Tunisie, 9 pour le Sénégal et 8 pour le Cameroun. Parmi eux, Aymeric Laporte pour l´Espagne, Raphaël Guerreiro pour le Portugal ou encore Karim Boudiaf pour le Qatar.

Côté français, trois joueurs sélectionnés par Didier Deschamps ne sont pas nés dans l’Hexagone : le gardien du Stade Rennais Steve Mandanda, né à Kinshasa (République démocratique du Congo), le milieu du Real Madrid Eduardo Camavinga, originaire de Miconje (Angola) et l´attaquant du Borussia Mönchengladbach Marcus Thuram, natif de Parme (Italie).

Les joueurs nés en France qui représenteront un autre pays

Tunisie (10) : Mouez Hassen (Fréjus), Montassar Talbi (Paris), Nader Ghandri (Aubervilliers), Dylan Bronn (Cannes), Wadji Kechidra (Nice), Hannibal Mejbri (Ivry-sur-Seine), Aîssa Laïdouni (Montfermeil), Ellyes Skhiri (Lunel), Wahbi Khazri (Ajaccio), Naïm Sliti (Marseille)

Sénégal (9) : Édouard Mendy (Montivilliers), Kalidou Koulibaly (Saint-Dié-des-Vosges), Youssouf Sabaly (Le Chesnay), Abdou Diallo (Tours), Fodé Ballo-Touré (Conflans-Sainte-Honorine), Nampalys Mendy (La Seyne-sur-Mer), Pape Gueye (Montreuil), Boulaye Dia (Oyonnax), Iliman Ndiaye (Rouen)

Cameroun (8) : Devis Epassy (Soisy-sous-Montmorency), Jean-Charles Castelletto (Clamart), Enzo Ebosse (Amiens), Christopher Wooh (Louvres), Olivier Ntcham (Longjumeau), Karl Toko Ekambi (Paris), Bryan Mbeumo (Avallon), Georges-Kévin Nkoudou (Versailles)

Ghana (4) : Alexander Djiku (Monpellier), André Ayew (Seclin), Elisha Owusu (Montreuil), Jordan Ayew (Marseille)

Maroc (2) : Romain Saïss (Bourg-de-Péage), Sofiane Boufal (Paris)

Allemagne (1) : Armel Bella-Kotchap (Paris)

Espagne (1) : Aymeric Laporte (Agen)

Portugal (1) : Raphaël Guerreiro (Le Blanc-Mesnil)

Qatar (1) : Karim Boudiaf (Rueil-Malmaison)

À mon pays bien aimé, à ma patrie chérie

Par François Zoomevele Effa

« Oh toi, pays bien aimé, toi ma patrie chérie
Tu es l’Afrique en miniature
Pays de monts, de savanes aux herbes fleuries
Toujours tu renais, toujours tu renais et tu revis
Toi le berceau de nos cultures
O beau pays que j’aime tant, beau pays que j’aime tant !

A toi, sans cesse, belle patrie
Je vais donner mes forces, ma vie
Secourir, sans faiblir, oui secourir, sans faiblir
Dans le danger, même aux jours menaçants
O beau pays que j’aime tant, terre que j’aime tant! »

J’ai repris avec mes mots cette chanson que nos maîtres d’école nous enseignaient dans les années d’Indépendance et de Réunification. Cher Pays bien aimé, nous avons été bercés dans cet espoir et cette joie de liberté qui augurait tant de prospérité. Il est vrai que de ce temps déjà, on nous parlait de terroristes et de maquisards, il y avait partout le couvre-feu, il fallait un «laisser passer» pour aller d’un département à un autre. Il est vrai aussi que de ce temps, on exposait sur les places et marchés publiques les têtes coupées des rebelles, ces maquisards comme on les appelait. C’était déjà l’état d’urgence. Et quand, à la sortie de l’école, alignés et marquant le pas comme des militaires, nous cadencions cette parade par des chansons comme:

« Dans ce pays, il y a du café, et du cacao
En abondance.
L’administration fait grande chasse
Et de criminels, et des oisifs.»

Nous étions un peu rassurés, et quand, pour des contrôles d’identité les forces de l’ordre nous faisaient asseoir à même le sol, oui par terre et souvent dans la boue, nous nous disions que c’est pour la bonne cause, pour la paix dans le pays. D’ailleurs notre Grand Manu poussait déjà avec son saxo des chansons qui légitimaient la montée de l’U. C. l’union camerounaise qui deviendra l’U. N. C. ancêtre du parti actuel au pouvoir.

« A présent que nous sommes libres, libres de choisir notre loi,
Il est bien venu, le temps de changer, réveillons-nous!
Effaçons l’esprit tribaliste, effaçons la haine entre nous
Que les mots union et fraternité prennent place dans nos c urs. »

Oui, pays bien aimé toi que dans mon enfance, j’appelais « chère patrie chère chérie » quand je chantais notre hymne national, toi qui faisais des envieux du temps des Lions, quand ils étaient encore indomptables, toi qui, malgré tes récents classements dans le hit-parade des pays corrompus restes toujours notre espoir, nous, tes enfants qui t’aiment et qui ne te renient pas gardons l’espoir que cette année qui va commencer va apporter la paix la sécurité l’espoir et la joie.

Ma chère Afrique en miniature, tu sais bien que nous tes enfants qui t’aimons vraiment, qui voyageons dans la Camair-Co bien que n’étant pas ministre des Transports, qui ne voulons pas attendre 2035 pour sortir de la pauvreté et toutes les autres histoires à dormir debout, nous te souhaitons, Pays bien aimé, la paix, du travail pour tous, et un patriotisme triomphant qui éliminera tous les corrompus qui t’assiègent depuis fort longtemps.

François Zoomevele Effa.
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Sénégal: Déjà une année au pouvoir pour Macky Sall

C’est le 25 mars de l’année dernier que le Sénégalais est arrivé à la tête du pays, y remplaçant ainsi Abdoulaye Wade

25 mars 2012, après plusieurs mois de crise pré-électorale, Macky Sall est élu président du Sénégal avec de 65,8 % voix. Avec son équipe constituée de tous les anti-Wade, ils vont faire de la traque des biens mal acquis, leur cheval de base. Ainsi, des enquêtes sont ouvertes contre les principaux responsables de l’ancien parti au pouvoir. Notamment le fils de l’ancien Président, Karim Wade. Pour le coordonnateur du Forum civil, une ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption, Mouhamadou Mbodj: Avant, c’était en millions de francs CFA que se déclinaient les détournements, les actes de corruption. Sous Wade, c’est en dizaines, en centaines de milliards: il y a des routes, des lycées, des hôpitaux, dont l’argent a été alloué mais dont la construction n’a jamais été achevée. Ces pratiques ont remis en cause les chances de développer ce pays pour plusieurs années encore. Il est essentiel que les coupables soient punis.

Un autre dossier important qui attend le gouvernement Macky Sall c’est celui de la paix en Casamance. En effet, depuis environs une trentaine d’années, un mouvement rebelle indépendantiste agit dans cette région du sud du Sénégal. Le Président a déjà placé certains pions en ce qui concerne cette affaire. Il a ouvert la porte au dialogue avec les indépendantistes. Ceux-ci se disent également prêts au dialogue. Ils ont d’ailleurs libéré en décembre dernier huit militaires qu’il gardait prisonniers. Mais depuis ce mois de décembre, aucune des parties n’a plus marqué de pas, pour faire avancer le dialogue. Certaines personnes redoutant que la pression sociale ne s’accentue sur Dakar, reprochent à Macky Sall son immobilisme. Avec Abdoulaye Wade, progressivement, on avait senti un exercice solitaire du pouvoir. Il en imposait. Il y avait une omniprésence et une omnipotence du président de la République alors que le président Macky Sall est beaucoup plus sobre, beaucoup plus simple dans sa façon de gérer le pouvoir. C’est un ‘président normal’, pour reprendre les termes du président Hollande, ce qui fait dire à certains qu’il manque d’éclat. A force de faire de l’anti-Wade, il a du mal à donner un nouveau souffle dont le Sénégal a besoin, explique le politologue El Hadji Omar Diop à RFI. Le prochain défi qui attend Macky Sall ce sont les élections municipales prévues pour 2014.

Macky Sall, Président de la Rébuplique du Sénégal
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Cameroun: L’artiste, Le Marquis de Petit Pays en prison

Appelé au secours, son mentor Petit Pays, lui aurait tourné le dos et répond aux abonnés absents!

T-shirt blanc, jean bleu, le marquis de Petit Pays a depuis son incarcération à la prison centrale de New Bell, perdu des kilos. Son visage est d’une pâleur inquiétante, comme l’a constaté un groupe de journalistes cette semaine, lors d’une visite de travail dans ce centre pénitencier. Une rencontre plutôt fortuite, puisque l’artiste avait disparu de la circulation depuis ces derniers mois. J’ai essayé de l’appeler plusieurs fois sans succès. La dernière fois qu’on s’est parlé au téléphone, c’était il y’a moins de trois mois, il n’était pas encore en prison. Je l’ai rappelé par la suite, son numéro ne passait pas. Et c’est en prison que je le trouve, nous confie un ami très proche de l’artiste. Interloqué par cette rencontre, celui-ci s’interroge sur les raisons qui ont conduit l’artiste derrière les barreaux.

Une affaire d’arnaque
En plus de sa casquette d’artiste, Le Marquis de Petit Pays, exerçait également comme agent commercial au sein de l’agence de voyage, Euroafric visa, basée au quartier Akwa à Douala et dirigé par M. Bitek. Elle était présentée comme une agence de voyage normale, et comme telle, était spécialisée dans la vente des billets aux personnes qui désiraient se rendre en Europe ou dans les pays africains pour des courts et longs séjours. Le Marquis de Petit Pays chaque jour, faisait du porte à porte, pour prospecter auprès de la clientèle. Il a ainsi ramené de nombreux clients dont les frais de voyage, avoisinaient les 80 millions F CFA. Face à ces performances, son patron lui confie alors qu’il va l’envoyer en Europe dès l’année prochaine pour poursuivre la prospection, et rencontrer aussi les différents partenaires de l’agence. Très motivé par cette perspective, l’artiste se rendra compte peu après, qu’il ne s’agit là que de la poudre aux yeux, en plus du fait qu’il ne bénéficiait pas de meilleures conditions de travail voire salariales au sein de la structure. Il décide alors de claquer la porte en donnant purement et simplement sa démission. Peu de temps après, c’est au tour de M. Bitek de fermer l’agence sans crier gare. Il a fuit, et a déménagé un dimanche nuitamment, alors qu’il avait donné rendez-vous aux gens pour leur remettre les billets qui devaient les conduire vers leurs destinations. Comme convenu, ils se sont rendus au bureau et constatent avec stupeur, que le propriétaire des lieux a disparu, son numéro de téléphone ne passe plus, donc impossible de le joindre, selon notre source. Les clients entrent alors dans une colère noire, et crient à l’arnaque et comprennent enfin qu’ils ont été dupés par le propriétaire de l’agence qui était en fait, un réseau illégal de voyage à l’étranger.

C’est ici à la prison centrale de Douala que le Marquis de Petit Pays croupit depuis plusieurs mois
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Bien loin de ce triste scénario, Le Marquis de Petit Pays qui a démissionné depuis plusieurs semaines, ne se doute de rien, jusqu’au jour où l’une de ses anciennes clientes retrouve sa trace et porte plainte pour escroquerie, abus de confiance, et réclame le remboursement de l’argent qu’elle avait versé à l’entreprise. C’est ainsi que l’artiste par la suite, est écroué à la prison centrale de Douala à New Bell où il est abandonné à lui-même par ses pairs.

Son mentor Petit Pays lui raccroche au nez
Une fois en prison, l’artiste a tenté de joindre son mentor Petit Pays, mais il m’a raccroché au nez. Je suis ici à cause de 125 000FCFA. Pourquoi Petit Pays m’abandonne?, se lamente Le Marquis de Petit Pays. Dernièrement, c’est Mathématik qui est venu me donner 8 000 FCFA, poursuit l’auteur de « Ngon awala », titre phare de son album sorti en octobre 2008, coproduit à la fois par Omega production et new age music Entertainment. Derrière les portes de sa cellule à New Bell, l’artiste abandonné à son triste sort, continue tout de même d’espérer, que ses appels à l’aide, seront enfin entendus par Raba Rabi, voire la famille artistique.

La pochette du dernier album du marquis de Petit Pays
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Cameroun: Liberté provisoire refusée aux deux homosexuels présumés

Sans surprise, le tribunal leur a refusé le droit de comparaitre libres, pour insuffisance de garantie de représentation

La demande de mise en liberté provisoire des deux camerounais présumés homosexuels a été rejetée mardi 23 août 2011. Ce sera derrière les barreaux que Franky et Jonas attendront leur procès pour homosexualité. Leur demande de mise en liberté provisoire a été rejetée ce mardi par le tribunal de première instance d’Ekounou à Yaoundé. Le juge motive sa décision par une insuffisance de garantie de représentation. C’est le deuxième renvoi de cette affaire après le premier du 18 août dernier. Les deux prévenus comparaitront le 27 septembre prochain. D’ici là, leur avocat se veut optimiste, même s’il reconnait d’un autre côté que si les fait d’homosexualité sont établis, les deux jeunes hommes n’ont aucune chance. L’avocat des présumés homosexuels n’a pas souhaité s’expliquer sur sa stratégie de défense. Il est donc difficile de savoir s’il plaidera coupable ou non coupable. Agés de seulement 19 et 20 ans, les prévenus sont accusés d’avoir eu des rapports sexuels dans la nuit du 26 au 27 juillet dans une voiture. La pratique selon l’article 347 du code Pénal camerounais, est passible d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans et d’une amende de 20 000 à 200 000 francs CFA. Depuis leur arrestation, l’organisation Amnesty international continue de demander leur mise en liberté. Étant donné le degré élevé d’homophobie toléré par les pouvoirs publics au Cameroun, les personnes arrêtées en vertu de cette loi risquent d’être agressées et soumises à d’autres formes de mauvais traitements par leurs codétenus ou par les autorités carcérales en raison de leur orientation sexuelle présumée, avait déploré Erwin Van Der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International, dans un communiqué signé du 17 août dernier.

Pour les deux jeunes inculpés, leur condamnation pourrait être une simple formalité. Plus que la loi, la société camerounaise dans son immense majorité est radicalement homophobe. Les politiques et l’ensemble de la société camerounaise se refusent à tout débat ouvert sur le sujet. Au nom de leur orientation sexuelle, les adeptes de cette pratique encourent un bannissement au sein de la société. Dans les cellules de prisons, ils sont très souvent maltraités et pourtant leurs crimes sont parfois moins dommageables pour la société que celui des détourneurs de fonds publics ou des meurtriers. Une situation que craint Amnesty International. Des arrestations, détentions et procès d’homosexuels et de personnes soupçonnées d’être homosexuelles ont lieu fréquemment en vertu de l’article 347a du Code pénal camerounais. Mais la position des décideurs est difficile à cerner aujourd’hui. Il y a quelques années, lorsque des personnes haut placées dans l’appareil étatique avaient été citées dans une affaire d’homosexualité, l’affaire avait viré au scandale sociopolitique. Evoquant le sujet, le président Biya avait fait savoir que c’était des questions relevant de la vie privée. Récemment par contre, le gouvernement camerounais avait rappelé à l’ordre l’Union Européenne. Sa représentation camerounaise avait octroyé un financement de près de deux cent millions de FCFA pour assurer la garantie des droits des homosexuels lorsqu’ils sont devant des juges ou dans les prisons. Pour Jonas et Franky, il faudra attendre le 27 septembre 2011.

Liberté provisoire refusée aux deux homosexuels présumés
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Homosexualité: Ouverture du procès de deux jeunes au Cameroun

Arrêtés le 25 juillet dernier, ils comparaitront pour flagrant délit d’homosexualité à seulement 19 ans et demi de moyenne d’âge

Ils sont jeunes et homosexuels. Les dénommés Franky et Jonas deux jeunes camerounais, ont été surpris et arrêtés lez 25 juillet dernier dans une voiture garée devant une boite de nuit de Yaoundé, la capitale du pays. L’ouverture de leur procès c’est ce jeudi. Si le flagrant délit est constaté, les deux jeunes âgés respectivement de 20 et 19 ans, encourent une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison ferme. Leur situation inquiète aujourd’hui Amnesty International qui dans un communiqué en date du 15 août dernier, a demandé aux autorités camerounaises qu’elles relâchent les deux jeunes hommes. «Étant donné le degré élevé d’homophobie toléré par les pouvoirs publics au Cameroun, les personnes arrêtées en vertu de cette loi risquent d’être agressées et soumises à d’autres formes de mauvais traitements par leurs codétenus ou par les autorités carcérales en raison de leur orientation sexuelle présumée», a déploré Erwin Van Der Borght, directeur du programme Afrique d’Amnesty International. Une requête qui sera difficile à satisfaire. Les deux jeunes hommes sont aujourd’hui inculpés au titre de l’article 347a du Code pénal camerounais, qui érige en infraction les actes sexuels entre personnes du même genre. Une situation que déplore Amnesty international. « Le Cameroun doit abroger cette loi draconienne. En arrêtant des personnes au seul motif de leur orientation sexuelle présumée, le gouvernement camerounais viole de manière flagrante les traités internationaux en matière de droits humains qu’il a signés ou ratifiés » peut-on lire dans le communiqué.

Pour les deux jeunes inculpés, leur condamnation sera une simple formalité. Plus que la loi, la société camerounaise dans son immense majorité est radicalement homophobe. « Si ce n’est pas le diable lui-même qui pousse ces gens là c’est quoi ? Il faut être possédé pour se livrer à de telles pratiques », déclare Eric, un jeune cadre interrogé sur le sujet. Ce qui est frappant dans cette nouvelle histoire, c’est l’âge des prévenus. Malgré les dénonciations, malgré les stigmatisations, le nombre d’homosexuels découverts au Cameroun semble croitre. Pire, la pratique semble gagner les plus jeunes. Les politiques et l’ensemble de la société camerounaise se refusent à tout débat ouvert sur le sujet. Pourtant, un fait demeure constant, au nom de leur orientation sexuelle, les adeptes de cette pratique encourent un bannissement qui ne dit pas son nom au sein de la société. Dans les cellules de prisons, ils sont très souvent maltraités et pourtant leurs crimes sont parfois moins dommageables pour la société que celui des détourneurs de fonds publics ou des meurtriers. Une situation que craint Amnesty International. En mars 2011, le dénommé Jean-Claude Roger Mbede a été condamné à 3 ans de prison après avoir envoyé des SMS tendancieux à un homme de sa connaissance. Il purge actuellement sa peine à la prison centrale de Kondengui, dans des conditions difficiles. Selon certaines informations rapportées par Amnesty, la santé physique et mentale de Jean-Claude Roger Mbede se serait dégradée.

Le gouvernement camerounais se refuse aujourd’hui à reconnaitre l’homosexualité comme un choix possible de la personne humaine. La société tolère encore des unions incroyables entre des personnes âgées et des mineures. Des arrestations, détentions et procès d’hommes homosexuels et de personnes soupçonnées d’être homosexuelles ont lieu fréquemment en vertu de l’article 347a du Code pénal camerounais. Mais la position des décideurs est difficile à cerner aujourd’hui. Il y a quelques années, lorsque des personnes haut placées dans l’appareil étatique avaient été citées dans une affaire d’homosexualité, l’affaire avait viré au scandale socio-politique. Evoquant le sujet, le président Biya avait fait savoir que c’était des questions relevant de la vie privée. Récemment par contre, le gouvernement camerounais avait rappelé à l’ordre l’Union Européenne. Sa représentation camerounaise avait octroyé un financement de près de deux cent millions de FCFA pour assurer la garantie des droits des homosexuels lorsqu’ils sont devant des juges ou dans les prisons. Si l’article 347a est en vigueur depuis 1972, cela fait seulement quelques années qu’elle est appliquée avec grande force. Paradoxalement, cela coïncide aussi avec une augmentation de sa pratique dans la société et surtout parmi les plus jeunes.

L’homosexualité n’est pas toléré au Cameroun
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Petits Pays limogé de la présidence du Caïman football Club de Douala

L’artiste musicien qui avait été porté à la tête de ce club Douala a été désavoué los d’une réunion de crise

Une décision du comité restreint du club
Adolphe Claude Moundi, artiste musicien camerounais, plus connu par ses fans sous le nom de Petit Pays, ne sera plus le Président Général de Caïman club de Douala. La direction de ce club de football de la capitale économique Douala, en a décidé ainsi dans la nuit de jeudi 30 décembre au terme d’une réunion de crise convoquée par Din Dicka Akwa, le chef supérieur du Canton Akwa, propriétaire traditionnel de cette équipe. Trois griefs seraient à l’origine de son limogeage. Les autres dirigeants lui reprochent sa gestion autocratique, le manque de considération envers ses collaborateurs et l’insulte faite à l’endroit du peuple Sawa dont les dignitaires lui reprochent d’avoir utilisé des termes insultants, lors d’une intervention radiodiffusée. Cette destitution était déjà abordée, dans les milieux autorisés, proche de l’équipe de Caïman de Douala. Début décembre, l’artiste président avait limogé certains membres de son bureau et les entraineurs, pour des désaccords sur les performances de l’équipe, les recettes issues de rencontres, et aussi sur la subvention de 15 millions de FCFA offerte aux équipes par un des sponsors du championnat camerounais de football. Une décision qui a créé et installé un climat de tension au sein du club. Les six membres du bureau limogés, avaient contesté cette décision de Petit Pays, expliquant qu’en sa qualité de président, il n’avait pas qualité pour démettre le bureau, Caïman étant une association, et non un groupe privé. Par la suite, de nombreux joueurs avaient récemment refusé de suivre sa consigne de boycotter un entraînement prévu au stade Mbappe Lepe. Seuls ses jeunes frères Didier Mpoupe Moundi et «Papi» Moundi avaient respecté ce mot d’ordre. Narcisse Mbangue semble avoir remporté son affrontement face au chanteur, visiblement peu alerte aux questions de politique. Au moment où Petit Pays suspend des membres de son bureau, il disait avoir reçu la bénédiction du chef supérieur du Canton Akwa, le même qui aujourd’hui a entériné son limogeage.

Le problème caïman est-il réglé?
En attendant de convoquer une Assemblée Générale (AG) élective, au cours de laquelle sera désigné le nouveau Président à qui on déléguera les pouvoirs de gestion, un comité provisoire de gestion a été mis sur pied. Il est justement présidé par Narcisse Mbangue. La passation de service est prévue ce vendredi 31 décembre, dans les locaux du collège King-Akwa de Douala. Petit Pays pourrait quitter aujourd’hui le club, avec le mérite d’avoir fait remonter Caïman FC en première division la saison sportive dernière. Son passage à la présidence de cette équipe aura permis de découvrir l’homme sous un nouveau visage. Homme de caractère, agité et très spectaculaire, il aura réussi en moins de deux ans de présidence, à renvoyer 5 entraineurs différents. Il est le premier dirigeant de club à distribuer de l’argent aux spectateurs et joueurs sur les pelouses de stade immédiatement après les matches, parfois même en cas de défaite de son équipe. L’arrivée de Petit pays à la tête du Caïmans avait pourtant été accueillie avec beaucoup de joie, peut être parce que le club ne réussissait pas à monter en première division et que du premier coup, le musicien lui offrait près de 10 millions. Ma mission est simple, mener ce club rapidement en première division et y jouer les premiers rôles. Ceci passe nécessairement par la mise en place d’un projet ambitieux, d’une organisation adéquate et les hommes et femmes prêts à relever cet important défi avait alors déclaré le désormais ex président. Une mission qu’il a su remplir en partie.

Petit Pays n’est plus le « prési » de Caïman de Douala
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