Lors de la deuxième session du Conseil national de la décentralisation, Philémon Yang a demandé que soit finalisé le projet d’une stratégie nationale
Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang a présidé mardi, 29 décembre 2015, la deuxième session du conseil national de la décentralisation.
Durant les échanges, Philémon Yang a donné au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd), René Emmanuel Sadi, quatre recommandations. Objectif, optimiser l’évolution de la décentralisation sur l’étendue du territoire national.
Il s’agit de faire tenir dans les chefs-lieux des régions, des séminaires d’imprégnation des règles de gestion administrative, financière et de collaboration entre les préfets et les magistrats municipaux et les responsables des services déconcentrés; de finaliser le projet de stratégie nationale de la décentralisation; d’examiner en collaboration avec les administrations concernées le projet d’indice de développement local.
Selon le Minatd cet instrument permettra d’avoir une meilleure visibilité du niveau de bien-être de chaque commune.
Le Premier ministre a par ailleurs recommandé que des réflexions soient faites et soumises à son appréciation sur l’optimisation des ressources issues de la dotation générale de décentralisation; de proposer un mécanisme de passage du régime de délégation des crédits à celui de dotation des provisions et de procéder au déblocage des ressources issues de la décentralisation dans les délais compatibles avec la réalisation des projets communaux.
Parlant de la mise en uvre de la décentralisation, le Minatd a indiqué que la seule compétence qui reste à transférer dans les communes est l’électrification des zones nécessiteuses. A l’origine de cette situation, la difficulté des collectivités concernées à exercer cette compétence.
Selon le rapport qu’a présenté mardi par le secrétaire permanent dudit conseil, les communes ont exécuté plus de 7000 projets au moyen de divers financements issus de la décentralisation, soit 1109 milliard de FCFA.
Le Premier ministre a présenté le programme financier économique et social de son équipe, un programme sans indicateurs de performance
Philémon Yang, le Premier ministre camerounais, a présenté lundi 26 novembre 2012, le programme économique et social de son gouvernement et pour la première fois a parlé du budget programme: « les cinquante années de pratique de budgétisation axée sur les moyens ont mis en évidence de nombreuses limites. Nous pouvons citer la pratique des services votés, les gaspillages dans les dépenses de fonctionnement et la sous-consommation des crédits d’investissement » a indiqué le Premier ministre. « Le budget programme que nous adoptons dès le prochain exercice permettra à coup sûr d’inverser cette tendance. Il s’agira pour les administrations de « faire mieux avec peu », pour reprendre une formule chère au Président de la République. La combinaison de l’efficacité et de l’efficience accroîtra la performance dans la réalisation des objectifs des politiques publiques », a ajouté monsieur Yang. Pourtant, cette appréciation mise à part, la présentation du gouvernement n’a pas beaucoup changé, à quelques exceptions près. Le gouvernement s’est appuyé sur un concept identique de cadrage budgétaire. Par exemple dans la définition du programme d’infrastructure, le Premier ministre fixe comme objectif de programme la construction de route, alors que logiquement, cet investissement devrait être le moyen de parvenir à un objectif qui peut être celui de l’amélioration de l’approvisionnement des marché en vivres des zones rurales en produits de premières nécessités, rien de tout cela n’est indiqué dans le discours du Premier ministre.
D’un autre côté, le gouvernement ne semble pas avoir repris à son compte, les défis structurels des budgets au Cameroun. Le premier est celui de la disponibilité en devises pour le gouvernement. Selon Dieudonné Essomba qui mène une campagne sur le sujet depuis plus de 4 ans, « tant que le gouvernement ne fixera pas son programme d’investissement en identifiant clairement ce que cela coûte en termes de devises, il fera toujours face à des blocages à moins de s’endetter. Même si sa dette reste soutenable, le Cameroun reste mal noté par les agences de notation qui le placent à BB . L’autre défi auquel doit faire face le budget au Cameroun est celui de l’efficience de la dépense. Les experts n’associent pas l’efficience à la bonne gouvernance seulement, mais surtout à la structure même du budget. Le gouvernement appuie la mobilisation de ses ressources sur les hypothèses de revenus permanents. Un baril de pétrole à un prix fixe connu, des recettes douanières connues, la croissance du secteur non pétrolier connue aussi, et les revenus fiscaux connus. A l’analyse, la méthode n’est pas appropriée pour la conduite d’un budget basé sur un programme. Compte tenu de la contrainte liée aux devises, les experts estiment que sur le moyen terme, ce choix de politique budgétaire, peut être un facteur aggravant du déficit commercial et on le vit actuellement au Cameroun, où le déficit réel est de l’ordre de près de 5000 milliards Fcfa, largement du fait des dépenses publiques. En outre, pour financer l’investissement public et les dépenses courantes, le Cameroun dépense toutes les recettes pétrolières à mesure qu’elles deviennent disponibles. En conséquence, il ne suit actuellement aucune approche. Le budget programme devrait permettre de changer cela, mais à condition que certains prérequis soient respectés, comme celui de rendre efficace la dépense public.
Le Premier ministre a présenté le programme financier économique et social du gouvernement
Le Premier ministre Yang Philemon a présidé la cérémonie d’inauguration jeudi 23 août 2013 et a rassuré les populations sur la construction des bretelles
Le Premier ministre pour représenter le Président de la république
A l’occasion de cette inauguration, le Premier ministre n’a pas manqué de répondre à une des préoccupations majeures. Yang Philemon a assuré que les bretelles de cette route seront achevées. Un message que le chef du gouvernement camerounais a dit provenir directement du président Paul Biya. « Il me charge de vous dire que toutes les bretelles envisagées par rapport à la route Ayos-Bonis seront effectivement construites. De la même manière que les rivières et les ruisseaux irriguent les fleuves, l’axe Ayos-Bonis a besoin d’être irrigué par des bretelles et de nouvelles voies bitumées», a déclaré le Premier ministre. Un message accueilli avec satisfaction par les populations présentes, même si aucun calendrier ne leur a été présenté. Prenant la parole sur le sujet, le ministre en charge des travaux publics a surtout profité pour apaiser le spectre de corruption et de conflit de personnalité qui a flotté autour de ce projet d’infrastructures, mettant en cause plusieurs ministres dont Bernard Messengue Avom en poste aux travaux publics, au moment où un rapport de la Commission nationale anticorruption (CONAC) épinglait la gestion du projet. Il a indiqué que la route a finalement coûté 350 FCFA le kilomètre contre les 600 que prévoyait l’étude de faisabilité. « Il y a donc lieu de relativiser certaines de nos prises de position antérieures et d’identifier les véritables raisons qui auront impacté négativement ce projet », a fait savoir patrice Amba Silla.
Promesse de campagne
Le Premier ministre qui représentait le président Paul Biya, n’a pas manqué de préciser que cette inauguration s’inscrivait dans la lignée des grands travaux entamés par le gouvernement et son chef suprême. Il a précisé aussi l’importance que revêt cette route pour le pays et la sous-région. «Les bénéfices tirés de son usage feront rapidement oublier les inquiétudes manifestées par les populations riveraines au cours de l’exécution du projet. Cet axe fait partie du corridor Douala-N’Djamena et Douala-Bangui. A ce titre, elle participera à un accroissement des échanges dans la sous-région de l’Afrique centrale. Au plan national, elle est appelée à accompagner le développement du monde rural, à la faveur de la mise en place progressive de réseaux secondaires garantissant le désenclavement des bassins de production agricole », a déclaré Philémon Yang. La route Ayos Bonis longue de 191 kilomètres est une promesse électorale du président Biya, vielle aujourd’hui de 20 ans. en 2011, un rapport de la CONAC apprend que des irrégularités ont entaché le déroulement du projet. « Dans ses élans de corruption, l’entreprise, allègrement soutenue par certains agents du maître d’ouvrage, tend à obtenir un marché dit « complémentaire » sur le lot 1 dont les travaux sont déjà achevés. Ce marché « complémentaire » est évalué à 15.386.524.487 FCFA. Pour y parvenir et au mépris de toute procédure du code des marchés publics, l’ordre de service n°976, fabriqué pour les besoins de la cause, a été signé et notifié le 10 juillet 2009 à l’entreprise », faisait savoir la CONAC dans un rapport. Il reste difficile cependant de savoir si la route correspondait aux termes de références et aux objectifs de départ. La satisfaction du gouvernement est atténuée par des experts, qui estiment que pour une route sous régionale, une double voie unique est un investissement sobre.
Le Premier ministre est accueilli par les autorités locales le 22 août à Bonis spm.gov)/n
Voici les nouvelles directives du Premier Ministre aux membres du gouvernement
C’est à l’immeuble étoile abritant les services du Premier ministre, que s’est tenu le 30 juillet 2009, le Conseil de Cabinet du mois de juillet auquel ont pris part, outre les proches collaborateurs du Chef du gouvernement, le vice-Premier ministre, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, les ministres d’Etat, les ministres et les ministres Délégués.La communication spéciale du premier ministre et deux points étaient inscrit à l’ordre du jour : le compte rendu du ministre de l’emploi et de la Formation Professionnelle sur l’exécution des directives antérieures prescrivant la détermination des mesures urgentes à prendre en matière de lutte contre le chômage ; le compte rendu du ministre Délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat sur l’exécution des directives antérieures prescrivant le renforcement des capacités opérationnelles des inspections générales ministérielles . Pour sa part, le chef du gouvernement s’est appesanti sur le fonctionnement de l’administration.
Il a relevé que dans leur grande majorité, les agents publics s’acquittent quotidiennement de leurs tâches avec zèle, dévouement et désintéressement. Cependant, en raison d’un effet-système, ces efforts méritoires sont contrariés par l’impéritie et l’incurie de quelques uns. Le PM a affirmé que l’inertie administrative décriée par le président de la République n’est pas une fatalité, aussi a-t-il instruit les chefs de départements ministériels de reprendre en main leurs personnels par la restauration au sein de leurs administrations respectives des valeurs cardinales du service public comme l’assiduité, la ponctualité, le respect des procédures, ainsi que la célérité dans le traitement des dossiers. Il a aussi prescrit le départ effectif, dans les formes appropriées des personnels admis à faire valoir leur droit à la retraite ; un compte rendu devant lui être fait sous quinzaine. Le chef du gouvernement a clôturé son props, en recommandant plus de discipline dans la gestion des missions à l’étranger, pour tous les maillons de la chaîne administrative. Il a aussi instruit de limiter au strict minimum indispensable le nombre de voyages, leur durée ainsi que la taille des délégations.
En ce qui concerne la lutte contre le chômage, le ministre chargé de l’Emploi a fait savoir que les instruments stratégiques y afférents sont disponibles et connaissent un début d’exécution, à l’instar du Programme d’investissements prioritaires de promotion de l’emploi, du programme d’amélioration de l’offre de Formation Professionnelle pour l’Emploi (PAMOFPE), du Plan d’action national pour l’emploi des jeunes ainsi que de la stratégie de formation professionnelle. En outre, l’objectif d’amélioration des performances du Projet Intégré d’Appui aux Acteurs du Secteur Informel (PIAASI) a été atteint grâce à la création de 9960 emplois directs et indirects en 2008, soit une augmentation de 60% par rapport à l’année 2007. S’agissant de la réforme des Sections artisanales et rurales (SAR-SM), le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle a indiqué qu’elle aboutira en 2010 à leur transformation en Centres de formation aux métiers (CFM) avec une diversification de l’offre de formation par la préparation aux métiers porteurs au sein des filières agro-pastorales, tourisme, bois et bâtiment. Prenant acte de ce compte rendu, le chef du gouvernement a prescrit au ministre chargé de l’Emploi de finaliser l’élaboration des référentiels des filières agro-pastorales dans les Sections artisanales et rurales (SAR-SM), d’achever l’extension du maillage du Fonds national de l’Emploi dans les régions du Nord et du Nord-Ouest et d’améliorer le système de recouvrement des prêts octroyés par le PIAASI pour en abonder le fonds de roulement.
Le ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat a rendu compte de l’exécution de la directive tendant au renforcement des capacités opérationnelles des inspections générales ministérielles. Il a indiqué que des efforts ont été faits en matière de formation aux techniques de vérification, avant de déplorer l’insuffisance des ressources humaines matérielles et financières allouées à la fonction contrôle interne dans les ministères. Pour ce qui est de la transmission à ses Services des rapports émanant des inspections générales ministérielles, ceux-ci sont passés de 15 à 32 entre 2007 et 2008. Le ministre chargé du Contrôle supérieur de l’Etat a précisé que des perspectives heureuses s’offraient néanmoins à cette action de renforcement des capacités, qui est intégrée au Programme d’amélioration de la gouvernance et de la transparence dans les finances publiques (PAGT/FP) en cours d’exécution et au Programme d’appui à la réforme de la vérification interne au Cameroun (PARVIC). Enfin, le Premier ministre a prescrit au ministre chargé du Contrôle supérieur de l’Etat de conduire une étude sur le statut du vérificateur interne et de lui faire tenir un compte rendu semestriel d’exploitation des rapports des Inspections générales ministérielles ainsi qu’un planning triennal de formation des personnels qui y exercent.
Commentaire du journaliste Paul Ayangma sur les dossiers qui atendent le nouveau premier ministre
Philémon Yang a du pain sur la planche! Le nouveau chef du gouvernement camerounais arrive à la primature à un moment où de nombreux secteurs de l’économie subissent les effets néfastes de la crise financière internationale. La situation, loin d’être alarmante nécessite très rapidement une thérapie de choc, surtout que les experts en économie prédisent une croissance faible de l’ordre de 2,5% alors qu’on attendait 4%. Les recettes budgétaires sont en baisse du fait du rétrécissement de la demande nationale et internationale. D’aucuns ont proposé une révision de la loi des finances 2009, afin de la rendre plus compatible avec la réalité. L’opinion publique attend de voir si le Premier ministre validera cette orientation, où s’il proposera une autre option plus pertinente, question d’imprimer sa marque.
Yang Philémon doit dans la même perspective insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur du bois. Sinistré depuis quelques temps, ce secteur d’activité subit de plein fouet les affres de la crise financière internationale. Des statistiques du ministère des Forêts et de la Faune indiquent que : la demande du marché extérieure du bois a connu une baisse comprise entre 25 et 35% ; le chiffre d’affaires des entreprises forestières a régressé de 20 à 25% ; les prix de vente de certains débités phares ont chuté de 8,29%. Ceci a eu pour corolaire le licenciement de 1600 ouvriers, et la mise en chômage technique de près de 2400 autres à cause de la fermeture des usines et des chantiers d’exploitations. Si on s’en tient à la dernière note de conjoncture du groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), tous les sous secteurs de l’activité industrielle broient du noir.
Le même constat peut se faire dans le domaine agricole. Le Cameroun importe plus de la moitié de ce qu’il consomme, la crise alimentaire a mis à nu les atermoiements de la politique agricole nationale. Le plan de relance du secteur agricole, pourtant annoncé tambour battant peine à se mettre en marche à cause dit-on dans ce département ministériel d’absence de moyens financiers conséquents pour sa mise en application. Du coup le Cameroun hypothèque l’agriculture, sa véritable source d’enrichissement et privilégie les ressources minières : pétrole, diamant. et surtout la sempiternelle position d’éternel assisté. La lutte contre la corruption dans l’administration camerounaise, le relèvement du panier de la ménagère, la traque des faux fonctionnaires sont entre autres dossiers que devra gérer le nouveau chef du gouvernement camerounais.
Le premier cheval de bataille de Yang Philémon sera de revitaliser un appareil gouvernemental émoussé depuis de long mois. La longue attente du remaniement du gouvernement a inhibé pleins d’initiatives, rendus paresseux de nombreuses personnes qui vivaient dans la hantise permanente d’être emportées par le coup de tête du père des grandes ambitions.
Yang Philémon, premier ministre du CamerounJournalducameroun.com)/n
Il est ancien ministre, ancien haut commissaire et actuel secrétaire général adjoint à la présidence de la République
Ancien ministre, ancien haut commissaire du Cameroun au Canada, actuel secrétaire général adjoint à la présidence de la République, Yang Philémon va désormais chapeauter le conseil d’administration de la Camair Co.
Parce qu’il est un homme du sérail, sa nomination au poste de président du conseil d’administration de la nouvelle compagnie aérienne Camair Co est tout, sauf une surprise. Actuellement secrétaire général adjoint à la présidence de la République du Cameroun, Yang Yunji Philémon est de ceux dont les noms ont souvent été cités pour devenir premier ministre. D’abord parce qu’il est ressortissant de la région du Nord-Ouest, vivier des « premier ministrables » depuis plus de deux décennies et aussi parce qu’il a le profil de l’emploi.
Yang PhilémonJournal du Cameroun)/n
Titulaire d’une licence en Droit obtenue à l’Université de Yaoundé, le tout premier commandant en chef du conseil d’administration de la Camair Co a connu une ascension exaltante. Magistrat diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (Enam), section magistrature, il est nommé, en Janvier 1975, au parquet de la Cour d’Appel de Buéa où il va officier comme procureur. Juste le temps de se familiariser avec les prétoires où il passe à peine 6 mois. Il est ensuite propulsé au gouvernement le 30 Juin 1975. Il devient alors vice-ministre de l’Administration territoriale. Trois ans plus tard, le 2 Mai 1978, il est nommé Ministre de l’Elevage et des Industries animales. Il y restera jusqu’au 4 Février 1984, date à laquelle il quitte le gouvernement. Après près de 8 mois de passage à vide, il fait ses valises pour le Canada le 23 Octobre 1984, date à laquelle il est nommé ambassadeur du Cameroun dans ce pays de l’Amérique du Nord. Lorsque le Cameroun adhère au Commonwealth, en 1995, la désignation de son titre va subir une modification sémantique : l’« ambassadeur » devient « haut commissaire » du Cameroun au Canada. Mais, cela ne change rien à sa longue carrière diplomatique. Il passe en effet 20 ans à ce poste dont 10 ans en tant que doyen du corps diplomatique accrédité au Canada. En 1999, alors qu’il est haut commissaire du Cameroun dans ce pays, Paul Biya, chef de l’Etat, va se décommander d’une rencontre avec la communauté camerounaise, alors que celle-ci s’était pliée en quatre pour le recevoir et lui exprimer ses doléances. C’était lors du sommet de la Francophonie qu’avait accueilli le Canada en cette année là. L’on aurait pu considérer cela comme un désaveu de la part du chef de l’Etat. Faux. En décembre 2004, Yang Philémon rentre au Cameroun par la grande porte. Il est nommé secrétaire général adjoint à la présidence de la République. Depuis lors, il n’a pas quitté les couloirs feutrés de la présidence où l’on le retrouve parfois dans les délégations retreintes du président Paul Biya pendant ses séjours à l’Etranger. Une position éminemment privilégiée.
A 61 ans, il devient ainsi le président du tout premier conseil d’administration de la Cameroon Airlines Corporation. Un conseil d’administration qui sera constitué de M. Mendouga Paul Alain, représentant du ministère des transports, M. Nguenang Joseph Désiré, représentant du ministère des finances et Mme Ngomo Angeline Florence représentante du ministère du Tourisme.
Yang PhilémonJournal du Cameroun)/n
La compagnie aérienne Camair Co, créée le 11 Septembre 2006 par décret présidentiel N°2006/293, après l’échec de la défunte compagnie aérienne (Cameoon Airlines), est une société à capital public qui est appelée à remplir plusieurs missions : « l’organisation et l’exploitation des transports aériens réguliers, supplémentaires ou spéciaux, de passagers, de marchandises ou de poste, au moyen de tous aéronefs et par tous autres modes de transport terrestre ou maritime qui pourraient être nécessaires pour assurer l’exploitation desdits services, et généralement toute activité de transport aérien ; l’achat, l’affrètement et la location de tous matériels et de toutes fournitures afférentes à l’exploitation des services aériens et à toute activité de transport aérien ; la conclusion de tous accords et l’exécution de toutes opérations commerciales et financières utiles à la réalisation de son objet social ; et généralement, toutes les opérations commerciales, industrielles, mobilières, immobilières et financières qui se rattachent, directement ou indirectement, aux missions définies ci-dessus ou de nature à favoriser leur développement».
La Cameroon airlines corporation (CAMAIR-CO), la nouvelle compagnie nationale de transport aérien, devrait bientôt lancer ses activités avec une flotte de 4 aéronefs. L’Etat camerounais pourrait alors céder 51% des parts à des opérateurs privés.