Pour le Premier ministre, chef du gouvernement, l’on ne saurait envisager un retour au fédéralisme au Cameroun, tel que souhaité par certains anglophones
Un retour au fédéralisme, c’est l’une des principales revendications des camerounais anglophones. Depuis plusieurs semaines, ces derniers dénoncent leur « marginalisation », non seulement dans le partage du pouvoir et des richesses du pays, mais aussi dans l’enseignement et la magistrature.
Pour se faire entendre, les anglophones (environ 20% des 20 millions de Camerounais), ont organisé des manifestations à Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest du Cameroun. Là-bas, les frustrations ont dégénéré en violences depuis fin novembre.
Des affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont fait trois morts, selon le Social democratic front (SDF, parti d’opposition). Mais le gouvernement, lui, parle d’un mort et en impute la responsabilité aux manifestants.
Depuis le 21 novembre, les cours sont suspendus dans les universités, collèges et écoles de plusieurs villes des deux régions anglophones de l’Ouest du pays, proches du Nigéria.
Pour calmer la situation, le Premier Ministre du Cameroun, lui-même anglophone, a affirmé qu’« au Cameroun, il est écrit dans la Constitution que le pays est indivisible ». « Nous demandons donc à nos enfants de regagner le chemin de l’école au plus vite » a ajouté Philémon Yang.
Par le Conseil des Camerounais de la diaspora (CCD)
O Cameroon, our Homeland. Le Conseil des Camerounais de la Diaspora (CCD) condamne avec fermeté les violences et les exactions subies par les avocats à Bamenda et les étudiant(e)s à Buea ces derniers jours. Ce sont des Camerounais sans autre forme de procès qui méritent notre solidarité nationale dans ces moments tragiques et sombres de l’histoire récente de notre pays.
Aujourd’hui Buea, hier Bamenda, pour un Cameroun nouveau le visage du pays doit-il exhiber les escadrons de la terreur sur les avocats et les étudiant(e)s, dans les campus universitaires, dans les rues et maisons? Combien de temps, combien de fois et jusqu’où la nation entière pourra-t-elle supporter de voir ces pompiers pyromanes mettre notre pays à l’échelle du pays frère Haïti sous Duvalier à l’instar du passage de M. Philémon Yang le jour et les escadrons de la terreur la nuit ?
Il n’y aura aucune impunité, aucun oubli pour les commanditaires de ces expéditions punitives qui décident de la vie ou de la mort de nos concitoyens. Ce sont ces hauts fonctionnaires connus de tous qui sont devenus des inquisiteurs de leurs semblables. Malgré leur niveau d’étude ils ont le mépris de la vie humaine et un penchant à la marginalisation d’Etat.
Pour un Cameroun nouveau et ce depuis la tragédie d’Eseka, nous rappelons à ses responsabilités cette gouvernance tyrannique codirigée par MM. Philémon Yang et Biya de mettre hors d’état de nuire ces escadrons de la terreur, car aucun Camerounais ne mérite ce genre de traitement inhumain et dégradant. Il en est de même de ces policiers et gendarmes réveillés dans la nuit pour de sales besognes de répondre par la désobéissance à ces ordres immoraux et inconstitutionnels.
Pour le reste, le Conseil des Camerounais de la Diaspora (CCD) demande solennellement aux Camerounais une vigilance accrue contre ces abus et violences et une solidarité sans faille envers nos compatriotes victimes de la barbarie. Et entend aussi en débattre des suites à donner au cours de son Assemblée Générale Extraordinaire du samedi 10 décembre 2016 à 19 h à l’Ageca, 177 Rue de Charonne 75011 Paris, Métro Alexandre Dumas Ligne2
Le Premier ministre camerounais a tenu ce week-end quatre réunions de crise avec des représentants de syndicats d’avocats et d’enseignants de la région du Nord-Ouest
Le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, avait déjà, samedi en mi-journée, tenu quatre réunions de crise avec des dignitaires traditionnels ainsi que des représentants de syndicats d’avocats et d’enseignants de la région du Nord-Ouest à Bamenda, une ville ayant connu de violentes émeutes et une forte répression policière depuis le début de la semaine dernière.
Dépêché sur place, vendredi 25 novembre 2016, par le président de la République Paul Biya, le Premier ministre était en butte à une résistance des auxiliaires de justice et des dispensateurs du savoir dont un leader syndical, cité par la radio nationale, insistait pour le « retour au fédéralisme » afin de mettre fin à la « marginalisation » dont se plaignent plusieurs ressortissants des zones anglophones du pays.
Il est fort probable, au vu de la tension sur le terrain et selon plusieurs observateurs, que les contacts de Philemon Yang, lui-même originaire du Nord-Ouest, aboutissent à un langage de sourds, les revendications corporatistes, professionnelles ou sociétales s’étant désormais muées en demande pressante de sécession ou en exigence de fédéralisme, un système en vigueur jusqu’en 1961.
Jeudi soir en effet le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, a au cours d’un point de presse fustigé une frange «marginale» de la population anglophone ayant choisi d’ouvrir un « front de violence et d’insurrection », alors que le pays est mobilisé pour la défense de son intégrité territoriale contre la secte islamiste Boko Haram.
Il a condamné « l’extrémisme et le jusqu’auboutisme » des protestataires, à travers des actes de vandalisme et de pillage ayant entraîné des entraves à la circulation, des casses et autres destructions d’habitations et d’immeubles abritant les services publics, des atteintes à l’intégrité physique allant « jusqu’à la mort d’une personne innocente ».
Les avocats d’obédience anglophone exigent notamment la traduction dans leur langue de travail des textes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) et que les enseignants, de leur côté, dénoncent entre autres la nomination de francophones pour dispenser des cours d’anglais.
À un mois du début de la Can féminine 2016, le Premier ministre camerounais était sur le terrain jeudi, 20 octobre 2016, pour apprécier les dernières retouches
L’inquiétude est presque dissipée. L’essentiel a été réalisé pour accueillir le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des nations du football féminin, le 19 novembre prochain au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. La pelouse est posée, les tribunes, dont celle du président de la République et sa suite n’attendent plus que les supporters et autres délégations.
Les cabines de reportages TV, radio, presse écrite, cyberjournal et les services sanitaires sont également à jour. Dans la perspective d’une métamorphose complète de l’ouvrage d’ici quelques jours, le Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang engage les techniciens et les ouvriers à peaufiner rapidement ce qui reste encore à parfaire, notamment les alentours du stade.
La Cameroon radio television (Crtv) entend elle aussi, jouer sa partition pour imprimer un cachet particulier à l’événement grâce aux équipements de dernière technologie, nouvellement acquis. L’affirmation est du président du conseil d’administration de la Crtv, par ailleurs ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary. Pour l’heure, point de doute sur la certitude du déroulement de la Can 2016 sur l’ensemble des stades prévus à cet effet, au regard du niveau d’avancement significatif des travaux sur les différents sites.
En 2014, l’international camerounais avait refusé de monter sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo pour récupérer le drapeau camerounais. Aujourd’hui, il regrette ce geste
En 2014, Samuel Eto’o avait refusé de monter sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo pour récupérer le drapeau camerounais. Un refus qui marquait sa contestation contre le non-paiement des primes aux joueurs, à la veille du Mondial 2014 au Brésil. Aujourd’hui, il regrette ce geste.
Le visage fermé et la voix empreinte d’émotion, Samuel Eto’o Fils est revenu le week-end dernier sur une situation embarrassante qui l’a opposé au Premier ministre camerounais Philemon Yang. Sur le plateau de la chaine Vox Africa, le footballeur a présenté ses excuses à l’officiel camerounais.
« Il y a quelqu’un qui a été profondément offensé, qui est Son Excellence Monsieur le Premier ministre à qui je présente mes excuses ici parce qu’on m’a condamné en disant que j’avais fait quelque chose que je n’ai jamais fait. Je n’ai jamais eu l’occasion de me justifier que ce soit devant lui, que ce soit devant notre peuple », a-t-il déclaré.
Ce sont les premières excuses officielles d’Eto’o depuis les faits le 07 juin 2014. Ce jour-là, Samuel Eto’o avait refusé de répondre à l’appel de Philemon Yang qui l’invitait à venir récupérer le drapeau camerounais sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, à l’issue d’un match amical de l’équipe nationale contre la Moldavie. Dans les vestiaires avec ses coéquipiers, Eto’o avait fait la sourde oreille, obligeant Volker Finke, technicien du banc camerounais à l’époque, à venir prendre l’emblème du pays.
A présent, l’ancien capitaine de l’équipe nationale reconnaît avoir fait du tort au locataire de la Primature au Cameroun. « Cher parent, cher papa. Je sais que cela vous a causé beaucoup de peine. », a-t-il avoué.
Le geste du buteur s’inscrivait dans la droite ligne de protestation de l’équipe nationale. Début juin 2014, à la veille du Mondial brésilien, la sélection nationale avait engagé un bras de fer avec sa fédération (Fécafoot) pour la revalorisation et le versement des primes de 1er tour avant qu’elle ne se rende au Brésil. Les joueurs avaient même refusé de prendre l’avion le jour prévu pour leur départ. Ils avaient finalement débarqué au Brésil, à trois jours du début de la compétition.
La décision a été prise samedi au cours de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’état de la Cemac tenue à Malabo, sur convocation du président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema
Le Cameroun va assister le Tchad à la tête de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Le pays vient de se voir attribuer la vice-présidence de cette institution financière. C’était le 30 juillet au cours d’une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac tenue à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, sur convocation du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.
Le Cameroun obtient également le secrétariat général de la Commission Internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), qui sera assurée par Mme Enaw née Judith Efundem Agbor. D’autres postes ont également été répartis entre les Pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Il s’agit notamment de celui de secrétaire Général de la BEAC qui revient au Gabon, de directeur général du Contrôle général attribué à la République centrafricaine, la fonction de directeur général de l’Exploitation accordée à République du Congo et celle de directeur général des études, des finances et des relations internationales qui revient à la République de Guinée-Equatoriale.
Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera et ses homologues du Congo (Denis Sassou-N’guesso) ; du Gabon (Ali Bongo Ondimba) ainsi les Premiers ministres camerounais et tchadien : Philémon Yang et Albert Pahimi Padacke, prenaient part audites assises.
Ils ont décidé d’attribuer le poste de président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), à la République de Guinée équatoriale au terme du mandat du président actuel.
La reconstruction de la Centrafrique et les négociations sur l’Accord de partenariat économique (APE) entre les pays de la Cemac et l’Union européenne étaient aussi au menu de la rencontre de Malabo.
Sur ces sujets, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé, entre autres, d’apporter un soutien supplémentaire de quatre milliards de francs CFA à la Centrafrique, en vue du démarrage de son programme de désarmement, de démobilisation et de réinsertion (DDR).
Selon le communiqué final rendu public à l’issue des travaux, ce financement sera «à la charge du Cameroun, du Congo, du Gabon et de la Guinée Équatoriale».
Tenant compte de la signature par le Cameroun d’un APE dont le démantèlement tarifaire est fixé au 04 août 2016, la Conférence a rappelé l’importance d’examiner la proposition du texte juridique élaboré sur la base de cet APE.
Elle exhorte le parrain des négociations, Ali Bongo Ondimba, à «entreprendre les démarches nécessaires auprès des autorités du Cameroun, de concert avec la partie européenne, en vue de poursuivre les négociations dans un esprit de solidarité entre les Etats».
Devant le parlement, vendredi, le Premier ministre a annoncé l’entrée en vigueur de cette mesure pour la rentrée scolaire prochaine
Le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, a annoncé vendredi la gratuité des livres de mathématiques pour les élèves du primaire. Selon lui, la mesure qui bénéficiera d’une subvention de 2,260 milliards de FCFA, devrait entrer en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire.
S’exprimant au Parlement, à l’occasion d’une session de questions orales des élus, il a précisé que cette initiative allait être appuyée par la mise en place de librairies scolaires ainsi que la construction et l’équipement de centres multimédias au sein des établissements.
Le chef du gouvernement répondait ainsi à une interpellation du groupe parlementaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), qui s’est inquiété de l’instabilité des ouvrages au programme, de leur indisponibilité et de leur inaccessibilité pour les petites bourses.
M. Yang a précisé que cette mesure avait été prise à l’issue de concertations entre les responsables des départements ministériels compétents, les partenaires technique et financiers du secteur.
On rappelle que l’école primaire est réputée gratuite depuis un décret présidentiel du 19 février 2001, en dépit d’exigences toujours en cours aux parents par des responsables d’établissements, liées au paiement de divers frais.
Selon une récente enquête de l’organisation non gouvernementale Dynamique citoyenne en effet, 97,69% des parents interrogés avaient affirmé avoir payé des frais scolaires pour l’année 2015-2016 finissante.
L’annonce a été faite par le Premier ministre Philemon Yang lors de la tenue du Conseil national de la route (Conaroute) mardi à Yaoundé
Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a présidé le 31 mai les travaux de la 20e session du Conseil nationalde la route (Conaroute). Les échanges ont porté entre autres, sur la validation des programmations 2016 des maîtres d’ouvrages, les modalités d’accompagnement des prestataires des travaux routiers ; la présentation de certains mécanismes de financement des prestations routières.
Plusieurs projets ont été examinés durant les assises. Il s’agit notamment de la construction des autoroutes Yaoundé-Douala; Edéa-Kribi, des tronçons Kribi-Lolabe ; des corridors Sangmelirna-Ouesso, section Sangmélima-Bikoula ; Obala-Batchenga-Bouam; Bachuo-Akagbe-Mamfe-Ekok et Foumban-Manki.
«Au total, 2016,883,4 km réalisés sur le réseau urbain vont se poursuivre», indique le communiqué publié à l’issue des travaux.
«Trois projets en préparation bénéficieront des financements, des bailleurs de fonds concernés, qui à cet effet, ont déjà donné leur accord de principe. Il s’agit du projet de reconstruction de la route Babadjou-Bamenda d’environ 70 milliards de FCFA ; du projet de réhabilitation du tronçon routier Yaoundé-Bafoussam-Babadjou d’un montant de 120,4 milliards de FCFA; ainsi que du projet de construction de la route Maroua-Bogo-Maga-Pouss pour 36 milliards de FCFA», souligne le communiqué.
Fort de ces prévisions, Philémon Yang a recommandé aux maitres d’ouvrages de «s’approprier et de capitaliser les nouveaux dispositifs de facilitation des procédures de passation des marchés publics, de tirer avantage des opportunités offertes par la loi sur les partenariats public-privé (PPP), afin de permettre à notre pays de se doter, à l’horizon 2035, d’un important réseau autoroutier».
Il a par ailleurs demandé au ministre des travaux publics de «procéder, d’ores et déjà, au lancement urgent du programme de désenclavement des grands bassins de production agro-pastorale et des sites touristiques, en veillant à y inscrire l’ouverture des voies d’accès des sites touristiques prioritaires».
L’événement initié par le Comité National des Géotechniciens du Cameroun aura lieu dans la capitale économique du Cameroun du 20 au 24 juin 2016
La 8e édition des Journées africaines de géotechnique(JAG) aura lieu du 20 au 24 juin 2016 au Sawa Novotel de Douala avec en point de mire l’essor scientifique et technologique des laboratoires de géotechnique et des matériaux de construction en Afrique intertropicale.
Elle est initiée par le Comité National des Géotechniciens du Cameroun(CNGC) en collaboration avec le Laboratoire National de Génie Civil(Labogenie). Le Premier ministre camerounais, chef du gouvernement, Philémon Yang, assure le parrainage de cette édition sur le thème « Géotechnique et émergence socio-économique des pays d’Afrique intertropicale ».
L’objectif est de promouvoir et pallier les obstacles d’une activité géotechnique efficiente pour l’essor socio-économique durable des pays d’Afrique intertropicale selon le Directeur général du Labogenie.
« Les Journées africaines de la Géotechnique ont pour but d’améliorer les connaissances sur le domaine, mais aussi de montrer comment la géotechnique peut permettre aux pays d’atteindre leurs objectifs économiques, industriels, énergétiques etc», a indiqué Philippe Nouanga lors d’une conférence de presse organisée le 25 mai dernier à Yaoundé.
Ces journées réuniront pendant cinq jours près de 200 éminents experts nationaux (Les laboratoires de géotechniques, les géotechniciens, les universitaires, les bureaux d’études et de contrôle, les entreprises de BTP, les administrations en charge du financement des TP, AGEROUTE et équivalents, ministeres en charge des BTP) et les organisations sous régionales et africaines (UA, UEMOA, CEEAC, CEMAC, AFD, BAD, FED).
Les JAG seront marquées par quatre ateliers sur la« Classification des sols en Afrique intertropicale », « matériaux locaux dans les infrastructures du Génie Civil et innovations en matière techniques routières »,[i« Révision des règles techniques de génie civil en Afrique intertropicale »] (Projet P2RT) et la « Reconnaissance des sites, construction, maintenance et réhabilitation des barrages et autres infrastructures de génie civil ».
Ces ateliers devront aboutir à des recommandations pragmatiques, mais ambitieuses.
Philippe Nouanga, Directeur général du Labogénie et président du CNGCDroits réservés )/n
Dans un communiqué rendu public vendredi, le Premier ministre camerounais exprime sa compassion face à ce drame qui a frappé des jeunes
Le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a publié vendredi, 13 mai 2016, un communiqué dans lequel il exprime sa «compassion] très émue et celle de l’ensemble du gouvernement», suite au décès des footballeurs camerounais, Patrick Ekeng et Jeanine Djommang.
Pour Philémon Yang la mort a frappé «deux jeunes camerounais qui aspiraient à exercer un métier qu’ils ont aimé». Il adresse donc aux deux familles si durement éprouvées ainsi qu’à l’ensemble du mouvement sportif national, les sincères condoléances du gouvernement auxquelles se joignent les siennes.
Le milieu camerounais Patrick Ekeng Ekeng, 26 ans, est décédé le 06 mai 2016 des suites d’un malaise cardiaque survenu quelques instants après son entrée en jeu avec le Dinamo Bucarest dans un match du Championnat de Roumanie. Quelques heures seulement après ce premier décès, la gardienne de Femina stars d’Ebolowa, rendait également l’âme, peu avant le match de la 6ème journée du championnat.
A l’annonce de la mort subite des deux footballeurs, des personnalités sportives, politiques et même des membres de la société civile leur ont rendu un hommage. Au siège de la Fécafoot, un recueillement a été organisé le 09 mai 2016 autour de la dépouille Jeanine Djommang, en présence des membres de sa famille.
Le Premier ministre préside mardi, dans la capitale économique, les travaux du Cameroon Business Forum qui en est à sa 7e édition
Le Premier ministre, Philémon Yang, préside ce mardi à l’hôtel Sawa de Douala la 7e session du Cameroon Business Forum (CBF). Cette année, l’événement se tient sous le thème: «Pour une meilleure perception du climat des affaires au Cameroun». Organisé par le gouvernement en partenariat avec la Société financière internationale du groupe de la Banque mondiale, le CBF 2016 verra la présence de représentants du secteur public, le secteur privé, les partenaires au développement du Cameroun et les Organisations de la société civile.
Les travaux débuteront par une présentation des réformes déjà accomplies dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires au Cameroun et des incitations à l’investissement. Six exposés sont prévus au cours de cette journée, dont trois par le secteur public (départements ministériels) et trois par le secteur privé (organisations du patronat), d’après le programme de cette édition.
Le secteur public présentera les réformes engagées dans le cadre de l’allègement des procédures liées à la fiscalité, les innovations et perspectives en matière de création d’entreprises, et l’état des lieux de l’économie numérique. Le secteur privé interviendra quant à lui sur la problématique foncière et son incidence sur le développement économique ; les pistes et solutions pour l’emploi jeunes ; et les instruments de financements alternatifs des entreprises camerounaises. Des recommandations clôtureront les travaux.
La feuille de route du gouvernement camerounais, à travers le CBF, devrait conduire à: «la simplification des procédures de création d’entreprises, en réduisant les délais à moins de trois jours et en abaissant considérablement les coûts associés» ; «la simplification du régime des licences pour éliminer les trop nombreuses autorisations administratives préalables à l’exercice d’une activité économique»; «la réduction des coûts et délais de passage au port de Douala», «la simplification du système fiscal et douanier pour faciliter encore plus les opérations à l’import et à l’export».
Le Cameroun figure à la 172e place dans le classement Doing Business 2016 de la Banque Mondiale, qui analyse la facilité à faire des affaires dans 189 pays au monde.
Faustin Archange Touadéra a été accueilli par le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, lors d’une escale, mardi soir
Le nouveau président élu de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, a effectué un arrêt mardi au Cameroun. Il a été accueilli à l’aéroport international de Yaoundé – Nsimalen par les dirigeants camerounais.
Bien que le président camerounais Paul Biya soit en séjour privé à l’étranger, les autorités camerounaises ont réservé à M. Touadéra un accueil à la hauteur de son statut de chef d’Etat.
A sa descente d’avion mardi soir, le nouveau président centrafricain a été accueilli par le Premier ministre camerounais Philemon Yang, qui a par la suite présidé un dîner officiel offert en son honneur.
Le déplacement de M. Touadéra est lié à une escale en partance pour un déplacement à caractère « privé » en France. 
Depuis son élection lors du second tour de la présidentielle tenu le 14 février dernier, M. Touadéra s’est rendu en visite en Guinée équatoriale), au Tchad et au Congo, tous des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).
Le nouveau président de la République centrafricaine, Faustin Archange TouadéraDroits réservés)/n
A la suite d’un décret du Premier ministre camerounais, la redevance sur les passagers passe de 35.500 à 50.320 FCFA
« Les compagnies aériennes ont dû collecter le surplus de la redevance sur les passagers, le jour même du voyage, juste avant l’embarquement. Un contretemps qui a causé beaucoup de remous dans les aéroports de Yaoundé-Nsimalen et Douala en début d’année 2016», a relevé le quotidien national ce mercredi, 13 janvier 2016.
A l’origine de cette situation, la publication d’un décret du Premier ministre camerounais,Philémon Yang, instituant certaines redevances aéronautiques. Ledit texte est entré en vigueur le 01er janvier 2016, alors que des centaines de billets d’avions avaient déjà été vendus pour le compte de 2016.
« Il a clairement été dit que quelque soit le moment de l’achat du billet, il fallait introduire le surplus. Il appartenait donc aux agences ayant l’habitude de vendre des billets à l’avance de rattraper leurs clients, faute de payer le surplus elles-mêmes », lit-on dans les colonnes du quotidien national.
Suivant des dispositions dudit décret, les redevances sur les passagers au départ du Cameroun passent de 35.500 à 50. 320 FCFA. Soit une hausse de 14.820 FCFA. Actuellement le surplus de la redevance change en fonction des destinations. Il est de plus de 685 FCFA à l’intérieur du pays, 8.220 FCFA dans la sous-région Cemac et 14.820 FCFA à destination des autres pays.
Selon le même journal, le but de l’augmentation de la redevance citée est d’améliorer à termes le trafic dans les aéroports. C’est dans cette lancée que Philémon Yang avait mis sur pied en 2015, une commission chargée de penser le réajustement de la redevance de développement des infrastructures aéroportuaires.
L’unité de production Les ciments d’Afrique (CIMAF) été inaugurée mardi par le Premier ministre chef du gouvernement Philémon Yang
L’unité de production Les ciments d’Afrique (CIMAF), filiale du groupe marocain Addoha, basée dans la zone industrielle de Bonaberi, à Douala, été inaugurée mardi par le Premier ministre chef du gouvernement Philémon Yang, a constaté APA sur place.
Pour la circonstance, le président du groupe Addoha, Anas Sefrioui, a effectué le déplacement du Cameroun, « content de participer au développement de la coopération intra africaine ».
L’inauguration de cette cimenterie intervient près d’un an après le début de la phase de production, dont la capacité actuelle est de 500 000 tonnes par an mais, soutiennent les promoteurs du projet, cette capacité peut être doublée en cas d’extension de l’usine.
Il s’agit d’un investissement de plus de 20 milliards de francs CFA et dont la pose de la première pierre a eu lieu le 19 mai 2012.
Depuis quelques mois, les sacs de ciment fabriqués localement et estampillés CIMAF sont vendus au Cameroun et dans la sous région Afrique centrale, ce qui participe à renforcer l’offre.
Le prix d’un sac de 50 kg est vendu à 4500 francs CFA, c’est-à-dire, pratiquement le même prix que le sac de 50 kg du groupe français Lafarge à travers sa filiale, les Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM) qui coûte 4600 francs CFA et 4400 francs CFA le sac de 50 kg du groupe Nigérian Dangote cement Cameroon (DCM).
En début d’année 2015, CIMAF a procédé à une augmentation de son capital social à hauteur de 2 milliards de francs CFA, le portant ainsi de 3 milliards de francs CFA à 5 milliards de francs CFA.
Une augmentation du capital d’après des sources internes à l’entreprise qui présage dans « un délai relativement court », de l’amélioration de la capacité de production qui pourrait passer de 500 000 tonnes par an à 1000 000 tonnes.
Le sujet est au centre des travaux de la 10e conférence biennale des réseaux africains des droits de l’homme ouverts mercredi à Yaoundé, sous la présidence du Premier ministre, Philemon Yang
«Les droits de l’homme sont une composante importante de la vie de l’homme. Il est important qu’ils soient toujours respectés», a déclaré Philemon Yang, qui procédait, au nom du chef de l’Etat, à l’ouverture de la 10e conférence Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’homme (Rinadh). C’était mercredi soir, 21 octobre 2015, à Yaoundé, capitale camerounaise.
Placés sous le thème: «Prohibition et prévention de la torture: succès, défis et rôle des INDH africaines», les travaux regroupent des représentants de 44 pays du continent. Les participants à ces assises devront identifier les défis et opportunités qui leur sont offerts pour contribuer à la prévention et à la lutte contre la torture en Afrique.
Hier déjà, lors de son allocution, le président en exercice du Rinadh, le Camerounais Chemuta Divine Banda, par ailleurs, président de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés a relevé que l’Afrique a encore du chemin à faire en la matière. Pour lui, «la torture n’est pas que physique. Elle est également morale et même psychologique».
De l’avis du directeur du Centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique centrale, Ahowanou Agbessi, représentant du Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme en Afrique centrale, «la torture est l’une des violations les plus graves des droits de l’homme». D’où la nécessité de se prémunir contre elle en tout temps. Même en temps de conflit.
Et pour contribuer à la faire reculer, Chemuta Divine Banda a souligné le rôle majeur des institutions nationales des droits de l’homme qui, selon lui, doivent être régies par un cadre juridique leur garantissant une forte autonomie et des ressources adéquates dans le budget des Etats. Ceci, dans le but de «faciliter leurs interventions en matière de promotion et de protection des droits de l’homme».
Malheureusement, celles du continent africain, de l’avis du président en exercice du Réseau souffrent d’un grave déficit en la matière. Ainsi, sur les quatre réseaux qui existent en la matière dans le monde, celui du continent arrive en dernière position. Une faible performance qui s’explique par « le niveau de développement des pays africains qui reste encore bas », selon le président de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés du Cameroun. D’où leur intérêt à se tourner vers des partenaires financiers.
Au rang de ceux intervenant en appui au Rinadh, l’on peut citer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Commonwealth ou encore l’Union européenne. Prenant la parole à l’ouverture des trois jours de travaux de Yaoundé, Françoise Collet, ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, a garanti le soutien de cette institution aux différentes actions de prévention et de lutte contre la torture.
Au sortir des travaux qui prennent fin demain, vendredi, la Déclaration de Yaoundé devra présenter les progrès accomplis pour la mise en uvre des lignes directrices de Robben Island et des recommandations sur les moyens d’aller de l’avant pour le réseau et ses membres.
Par Ghogomu Paul Mingo, directeur de cabinet du Premier ministre
Communiqué
Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Philemon Yang, informe l’opinion nationale et internationale que des comptes Facebook ont été frauduleusement ouverts en son compte sur les réseaux sociaux.
Il précise qu’il n’a jamais possédé de compte Facebook et met en garde tous ceux qui, de bonne foi, seraient tentés ou sont déjà entrés en communication avec ces faux profils.
Le Premier ministre, chef du gouvernement, se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de tout individu qui se sert de son nom et de ses photos pour publier de fausses informations et tenter d’abuser des personnes honnêtes.
Capture d’écran de la page d’accueil d’un compte Facebook attribué à Philémon Yang. Réalisée le 28 septembre 2015Journalducameroun.com)/n
L’invitation de la présidente de la République fédérative du Brésil a été remise lundi, au Premier ministre Philemon Yang, par le ministre brésilien chargé des affaires étrangères à Yaoundé
Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Philemon Yang, a reçu, au nom du chef de l’Etat Paul Biya, lundi 31 juillet 2015, un émissaire de la présidente de la République fédérative du Brésil, Dilma Rousseff. Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Luiz Lecker Vieira, était porteur d’une invitation de Brasilia aux autorités camerounaises à prendre part aux jeux olympiques de Rio 2016.
L’envoyé spécial brésilien a partagé le désir de son gouvernement de voir le chef de l’Etat, ainsi que le Premier ministre, honorer de leur présence effective, le plus grand évènement sportif de la planète.
Après le mondial 2014, le cinquième plus grand pays au monde accueillera en effet du 05 au 21 aout 2016, les jeux de la 31e olympiade. Un rendez-vous qui promet d’être festif et sportif. L’organisation accorde chaque violon pour garantir le succès et la réussite de cet évènement multidisciplinaire.
Au-delà de la fête sportive en perspective, Mauro Luiz a dit avoir exprimé au chef du gouvernement, la volonté de Brasilia d’approfondir et de renforcer les liens d’amitié et de coopération avec Yaoundé.
«Nous avons d’excellentes relations au niveau politique, des consultations politiques régulières. Nous voulons aussi voir le commerce devenir plus représentatif, au niveau économique, en volume et en valeur, sans oublier les investissements», a-t-il déclaré.
S’exprimant sur les problèmes d’insécurité, le chef de la diplomatie brésilienne a garanti l’appui de son pays au Cameroun dans sa croisade contre le terrorisme et l’insécurité.
Le chef du gouvernement camerounais, Philémon Yang, a procédé jeudi à l’inauguration de l’usine de production de la cimenterie Dangote à Douala
Le premier ministre camerounais, Philémon Yang, a procédé ce jeudi, 27 août, à l’inauguration de l’usine de production de la cimenterie Dangote à Douala, en présence du promoteur de cette industrie, le milliardaire nigérian Aliko Dangote.
La pluie qui s’est invitée au rendez-vous – en plongeant les pieds de tous les invités dans l’eau au sein de la grande tente qui avait été dressée pour abriter l’événement – n’a pas échaudé le discours que le chef du gouvernement avait prévu en l’honneur de M. Dangote. Philémon Yang a salué la «témérité d’un groupe rompu aux affaires», se félicitant du fait que l’aboutissement de la cimenterie Dangote était l’expression des efforts entrepris depuis quelques années par le gouvernement pour l’amélioration du climat des affaires et l’incitation à l’investissement.
Au micro de la radio publique nationale, la directrice générale de l’Agence de promotion des investissements (API), Marthe Angeline Minja, a souhaité que l’inauguration de cette cimenterie puisse inciter d’autres industriels à se rendre au Cameroun.
Mathieu Mandeng, le directeur général de Standard Chartered Bank Cameroon et par ailleurs président de l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam), estime qu’avec Dangote Cement Cameroon, le pays ne devrait plus avoir à importer du ciment. La banque qu’il dirige a souvent accompagné des hommes d’affaires pour faire venir des cargaisons de l’étranger.
Philémon Yang a inauguré jeudi, 27 août 2015, l’usine de production de Dangote Cement Cameroon S.A., à Doualatwitter.com/minouchat1)/n
Le ciment sorti de l’usine de production de Dangote Cement Cameroon S.A, dans la capitale économique, est disponible dans certaines quincailleries depuis le premier trimestre 2015. L’usine a une capacité de production estimée actuellement à 950.000 tonnes, laquelle devrait être portée à terme à 1,5 million voire 3 millions de tonnes.
Lancés en 2011, les travaux de construction de cette usine ont coûté 90 milliards de F CFA, entièrement financés par l’industriel nigérian.
La pluie s’est invitée au rendez-vous plongeant les pieds des invités dans l’eautwitter.com/minouchat1)/n
Dangote arrive dans un marché où le sac de ciment de 50 Kg se vend actuellement en moyenne autour de 4500 F CFA, et au sein duquel l’on retrouve d’autres opérateurs locaux notamment: Cimencam (marque détenue majoritairement par le groupe français Lafarge); et le groupe marocain Cimaf.
Aliko Dangote arrive sur un marché où l’on retrouve deux marques locales: Cimencam et Cimaftwitter.com/minouchat1)/n
Le Premier ministre a publié un texte en vue de la sélection de l’entreprise qui devra construire le chemin de fer et le port de déchargement du minerai. Pour comprendre l’arrivée des Chinois
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang, a publié un arrêté le 10 juillet dernier, instituant une Commission spéciale ad hoc en charge de la sélection de l’entreprise chinoise qui devra réaliser les infrastructures du projet minier de Mbalam, à l’est du Cameroun, rapporte la presse publique ce mardi.
Le texte a été publié peu après la signature, le 30 juin 2015 à Yaoundé, d’un accord d’étape entre le gouvernement camerounais et la firme australienne Sundance Resources.
Le groupe minier Sundance Resources a obtenu un permis d’exploitation du site de Mbalam avec les autorités camerounaises en novembre 2012, et a également signé en juillet 2014 une convention d’exploitation pour Nabeba, l’autre volet du projet, avec le Congo-Brazzaville.
Dans l’ accord signé le 30 juin dernier, et parvenu à Journalducameroun.com, le gouvernement s’engage à apporter 100% des fonds nécessaires pour la réalisation des 580 kilomètres de chemin de fer nécessaires au transport du minerai de fer, depuis les sites d’extraction jusqu’à la côte Atlantique, et celle du port de déchargement de Lolabe au Cameroun.
Sundance Resources se consacrera ainsi exclusivement à la construction de la mine de fer, et paiera un tarif pour utiliser les infrastructures ainsi construites. Cam Iron, la filiale de Sundance Resources au Cameroun, obtiendra 2% des actions dans ces infrastructures, en reconnaissance des investissements consentis à ce jour.
A l’issue de la signature de l’accord conclu le 30 juin 2015, le gouvernement avait indiqué à Sundance Resources qu’il comptait financer les infrastructures avec des prêts chinois et ceux d’autres pays.
Philémon Yang s’est rendu à Beijing le 20 juin 2015 à l’issue de signer certaines contrats avec le partenaire chinois. Il aurait, au cours de ce voyage, obtenu auprès d’Exim-Bank China, la garantie des financements attendus pour le projet de Mbalam.
Le projet minier de Mbalam nécessite d’importants financements pour sa réalisation, à peu près 3900 milliards de F CFA dans toutes ses différentes phases. Les ressources minières du site sont estimées à plus de 775 millions de tonnes de minerai de fer.
Sundance Resources a obtenu un permis d’exploration du site jusqu’au 24 juillet 2017.
D’après le texte signé par le PM le 10 juillet 2015, la Commission dispose d’un délai de 15 jours à compter de la constatation de sa composition pour rendre son rapport d’étape sur la sélection des entreprises chinoises assorti d’un projet de MoU au président du Conseil stratégique de négociation et de suivi des projets miniers structurants.
Les infrastructures du projet minier de Mbalam seront réalisées par une entreprise chinoiseDroits réservés)/n
En visite en Chine, le Premier ministre camerounais a rencontré vendredi à Beijing le chef d’Etat chinois. Les deux dirigeants se sont engagés à renforcer la coopération entre leurs pays
Le président chinois Xi Jinping a rencontré vendredi, 19 juin, à Beijing, capitale de la République populaire de Chine, le Premier ministre camerounais Philémon Yang. Les deux dirigeants se sont engagés à renforcer la coopération dite « mutuellement bénéfique » entre leurs pays.
Le numéro un chinois a indiqué que la partie chinoise attachait une grande importance à ses relations avec le Cameroun et était satisfaite du développement des liens bilatéraux.
Qualifiant la visite de Philémon Yang de productive, Xi Jinping a proposé aux deux parties de déployer des efforts conjoints pour renforcer leur coopération.
Le chef du gouvernement camerounais effectue une visite officielle en Chine depuis mercredi, 17 juin, et ce jusqu’au dimanche 21 juin, à l’invitation de son homologue Li Keqiang.
Les deux Premiers ministres se sont entretenus jeudi après-midi et ont assisté à la signature d’une série de documents de coopération dans les domaines de l’économie, des technologies, des infrastructures et de la collaboration entre les petites et moyennes entreprises.
Philémon Yang est à la tête d’une délégation comprenant des membres du gouvernement camerounais.
Philémon Yang a rencontré Xin Jinping vendredi, 19 juin 2015, à Beijing.news.cn)/n
Au cours de la rencontre de vendredi, Xi Jinping a proposé que les deux parties renforcent les échanges entre leurs administrations, partis politiques et organes législatifs, afin de renforcer la « confiance politique » entre les deux pays et de sauvegarder leurs « intérêts communs ».
Le président chinois a remercié le Cameroun pour son adhésion constante à la politique d’une seule Chine – qui ne reconnait pas Taïwan-, exprimant le souhait de voir les deux parties combiner leurs stratégies de développement et élargir la coopération dans les domaines tels que l’industrie, l’agriculture, l’énergie, l’aviation régionale, les infrastructures et les ressources humaines.
Li Keqiang, le PM chinois (g) et Philémon Yang, le PM camerounais (d), le 18 juin 2015 à Beijinggov.cn)/n
La Chine soutient « les efforts » de développement du Cameroun, a indiqué Xi Jinping, ajoutant que les deux parties devaient renforcer les échanges afin de favoriser l’amitié entre les jeunes, les femmes, les experts, les universitaires et les médias des deux pays.
Le PM camerounais a pour sa part salué l’engagement de la Chine au Cameroun, en ajoutant que les entreprises chinoises sont les bienvenues dans le pays si elles souhaitent y investir.
Séance de travail entre la délégation camerounaise conduite par Philémon Yang, et des officiels chinois, avec à leur tête le PM Li Keqiang, le 18 juin 2015 à Beijinggov.cn)/n
Philémon Yang a annulé deux décisions du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Essimi Menye, désignant des responsables dans son ministère
L’arrêté (n°037/Cab/PM) signé le 28 avril 2015 par le Premier ministre (PM) a été reçu comme une douche froide au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). Par ce texte, publié dans Cameroon tribune édition du 30 avril, le chef du gouvernement rapporte deux décisions (n°766/Minader/Cab et n°767/Minader/Cab) du ministre Essimi Menye prises le 17 avril 2015 et portant respectivement nomination de trois inspecteurs généraux et de deux directeurs par intérim au Minader. La douche est d’autant froide que l’arrêté de Philemon Yang intervient alors que les responsables nommés avaient déjà été installés à leur poste une semaine auparavant au cours d’une cérémonie présidée par le secrétaire général du ministère et relayée par les médias.
Pour justifier ce désaveu, le texte du Premier ministre invoque des «vices de forme, de procédure et de compétence». En clair, le PM reproche au Minader d’avoir nommé des inspecteurs généraux alors qu’il n’a pas qualité. A la Primature, on indique en effet que la nomination des inspecteurs généraux est une prérogative exclusive du président de la République. Ces responsables doivent en plus être nommés par décret et non par décision, renchérit†on encore.
Pour les directeurs, on soutient dans les services du Premier ministre qu’ils sont nommés par arrêté du ministre (lorsqu’il s’agit des sous†directeurs et assimilés ainsi que des directeurs adjoints et assimilés) et par décret du Premier ministre (lorsqu’il s’agit des directeurs d’administration centrale et assimilés). Ces actes doivent en plus recevoir, affirme†t†on, pour le cas des arrêtés des ministres un visa administratif préalable des services du Premier ministre et pour le cas des décrets du PM un visa administratif préalable de la présidence de la République. Et au cabinet de Philemon Yang, l’on soutient que «mêmes les nominations à titre intérimaires» doivent se conformer à ces règles de procédure et de compétence. Or Essimi Menye a nommé ses directeurs par intérim non seulement par une décision, ses actes n’ont pas en plus reçu le visa des services du PM.
Affront
Au Minader, un fonctionnaire se demande pourquoi seules les décisions du 17 avril ont été rapportées. L’agent fait d’ailleurs remarquer que le ministre Essimi avait déjà procédé de manière similaire à la nomination en 2013 des directeurs par intérim et en 2014 des inspecteurs de service par intérim. Suffisant pour se convaincre de ce que «ce sont les retraités qui ne veulent pas quitter leur poste qui sont à l’origine de cet acte du Premier ministre». [i «Je pense particulièrement à Dikongue Matham Njoh Léa, l’inspecteur général chargé du développement agricole. Ce dernier, bien qu’arrivé au bureau depuis 6 heures n’a d’ailleurs pas assisté à la cérémonie d’installation des responsables nommés encore moins reçu son remplaçant» argue le fonctionnaire. Cet agent affirme d’ailleurs que les mêmes auraient torpillé le texte portant organisation et fonctionnement du ministère, bloqué depuis 2011.
Ce texte, croit†il, aurait permis de procéder à un renouvellement complet des responsables et de redynamiser le Minader. Pour des observateurs avertis dans le même ministère, l’affaire est perçue autrement. On y soupçonne plutôt une manipulation du chef du gouvernement par le secrétaire général de ses services, en la personne du ministre Louis Paul Motaze. Lequel règlerait ses comptes à leur patron. S’il est pour l’instant difficile d’infirmer ou de confirmer ces allégations, une chose est cependant certaine. Les décisions du ministre de l’Agriculture et du Développement rural ont sonné comme un pied de nez au Premier ministre. Car elles surviennent moins de deux mois après la tenue à l’immeuble
Etoile d’un séminaire gouvernemental sur la gestion des ressources humaines présidé par le Premier ministre. A l’occasion, le secrétaire général des services du PM avait fait une communication dans laquelle il rappelait aux ministres les principes applicables aux nominations et appelait à leur mise en uvre (voir ci†dessous).
Philemon Yang, Premier ministre du CamerounDroits réservés)/n
La question a fait l’objet d’un exposé lors du Conseil de cabinet du mois d’avril, présidé jeudi par le Premier ministre. l’intégralité du communiqué publié à l’issue des travaux
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Philémon Yang, a présidé un Conseil de Cabinet ce jeudi 30 avril 2015 à partir de 9h dans le bâtiment principal du complexe abritant ses Services.
Le Vice Premier Ministre, les ministres d’Etat, les ministres, les Ministres délégués ainsi que les Secrétaires d’Etat prenaient part aux travaux, dont l’ordre du jour comportait deux points, à savoir: 1. l’exposé du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation sur «la mise en uvre de la réglementation relative aux loteries, jeux de hasard et paris sportifs»; 2. l’exposé du ministre de l’Eau et de l’Energie sur «la stratégie gouvernementale de promotion des énergies renouvelables».
Intervenant après la communication introductive du Chef du Gouvernement, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a dressé un état des lieux et tracé les perspectives du secteur des jeux de hasard au Cameroun.
Distincts des jeux de divertissement, les jeux de hasard, qui reposent sur la probabilité d’un gain, en nature ou en argent, la chance ou le sort primant sur l’adresse du joueur, font florès au Cameroun. Cet essor a permis l’apparition de nombreux acteurs dans le secteur, plus ou moins respectueux des règles de cette activité exercée sous le régime de l’autorisation et avec de nombreux garde-fous.
Le ministre a indiqué que les autorisations valides concernent: six casinos fonctionnels, dont quatre à Douala et deux à Yaoundé; un casino autorisé mais non fonctionnel à Douala; sept sociétés de jeux de hasard autorisées pour les loteries et paris sportifs et trois salles de jeux de divertissement de plus de 15 machines autorisées à Douala et une à Yaoundé.
Il a souligné que ce secteur est gangrené par de nombreux maux, dont le choix de la clandestinité de quelques opérateurs, les comportements addictifs de certains joueurs, la localisation inappropriée des établissements de jeux ou le non-respect de l’interdiction des jeux aux mineurs. A cela, s’ajoute l’inadaptation de la réglementation aux évolutions récentes à l’instar les jeux et paris en ligne. D’où l’important chantier de refonte du cadre normatif engagé par les pouvoirs publics.
Au terme des échanges qui ont suivi cette présentation, le Premier ministre a demandé au ministre chargé de l’Administration territoriale, en attendant l’aboutissement de la révision du cadre juridique des jeux de hasard mis en place en 1989 et 1992, de prendre des mesures urgentes d’assainissement de ce secteur, afin de contenir les nombreux risques d’atteintes à l’ordre social et l’ordre public.
Les travaux du Conseil se sont poursuivis avec l’exposé du ministre de l’Eau et de l’Energie portant sur «la stratégie gouvernementale de promotion des énergies renouvelables», lequel a mis en exergue l’important potentiel en la matière au Cameroun et les pistes de sa valorisation. Les sources d’énergie répertoriées comprennent: l’éolien, le solaire, la géothermie, la biomasse et les énergies marines.
Leur exploitation est envisagée aussi bien par le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) que par le Plan de Développement du Secteur de l’Electricité (PDSE), en complément de l’hydroélectricité de grande puissance et du gaz naturel.
L’encadrement juridique et institutionnel des énergies renouvelables a été amorcé dans la loi du 24 décembre 2011, régissant le secteur de l’électricité et à la faveur de la création d’une direction dédiée en 2012 au sein du Ministère de l’Eau et de l’Energie.
Le ministre chargé de l’énergie a souligné que plusieurs projets sont par ailleurs en cours d’exécution à l’instar de celui visant l’implantation de mini centrales solaires dans 166 localités à moyen terme et 1000 localités à terme. Ces projets qui concernent aussi la promotion du biogaz et de la micro hydroélectricité, accroitront la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du Cameroun. Une expérience pilote de production de l’énergie éolienne verra bientôt le jour sur les Monts Bamboutos, avec la construction d’une centrale de 42 mégawatts extensibles à 80 mégawatts.
A l’issue de cette présentation, le Chef du Gouvernement a demandé au ministre chargé de l’énergie de parachever les travaux relatifs à l’adaptation du cadre juridique des énergies renouvelables et la mise à jour, en relation avec les administrations concernées, du volet énergies renouvelables du Plan de Développement du Secteur de l’Electricité, pour en faire un levier efficace de développement économique.
Le Conseil s’est achevé à 10h30.
Le Secrétaire général des Services du Premier ministre, Louis Paul Motaze.
Le siège des Services du Premier ministre, à Yaoundéspm.gov.cm)/n
Le Premier ministre a présidé un Conseil de cabinet jeudi, au cours duquel trois ministres ont été invités à présenter l’actualité dans leurs départements. Le communiqué publié à l’issue de ce Conseil
Communiqué publié à l’issue du Conseil de cabinet tenu jeudi, 26 Mars 2015
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Son Excellence Philemon YANG, a présidé un Conseil de Cabinet ce jeudi 26 mars 2015 à partir de 9h dans le bâtiment principal du complexe immobilier abritant ses Services.
Y prenaient part le Vice Premier Ministre, les Ministres d’Etat, les Ministres, les Ministres Délégués ainsi que les Secrétaires d’Etat.Trois présentations étaient inscrites à l’ordre du jour des travaux à savoir: 1. L’exposé du Ministre des Sports et de l’Education Physique sur «les acquis et défis de la politique de promotion de l’éducation physique»; 2. La présentation du Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales rendant compte des premiers résultats découlant de «la mise en uvre de l’agriculture de seconde génération dans le sous-secteur élevage et pêche» 3. L’exposé du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain sur «les normes en matière de construction et d’habitat au Cameroun».
Le Ministre chargé des Sports a fait savoir que la politique de promotion de l’éducation physique avait enregistré d’importantes mutations ces dernières années. Transformations qui s’inscrivent en droite ligne des recommandations des états généraux du sport et de l’éducation physique, organisés du 27 au 30 novembre 2010 à Yaoundé et dont la loi éponyme du 15 juillet 2011 est la pierre angulaire.
Dans le milieu scolaire, les méthodes pédagogiques et programmes d’éducation physique ont été rénovés, tandis que le statut de cet enseignement a été revalorisé dans les curricula et aux examens officiels par un arrêté du Premier Ministre signé le10 septembre 2012. Toutes choses qui suscitent plus d’engouement pour l’éducation physique chez les élèves. Les ressources humaines préposées à cet enseignement, bien que bénéficiant désormais de toutes les primes allouées aux autres enseignants du secondaire, sont toujours en nombre insuffisant, avec1professeur d’EPS pour 700 élèves dans l’enseignement public, seulement 45,33% des établissements secondaires publics pourvus et de nombreuses disparités régionales. Le Ministre a révélé que la question des infrastructures sportives en milieu scolaire demeurait très préoccupante, en raison du non-respect des dispositions de la loi n°74/22 du 5 décembre 1974 relative aux équipements sportifs et socio-éducatifs, qui rend obligatoire la présence d’installations sportives dans le cadre des projets de création d’établissements scolaires.
Abordant la problématique de l’éducation physique en milieu extrascolaire, le Ministre chargé des sports a rappelé que la politique gouvernementale en la matière s’appuie sur des recommandations fortes de l’OMS et de l’UNESCO. C’est dans ce sillage qu’il a situé l’institutionnalisation depuis neuf ans, de la Journée Nationale de l’Education Physique, célébrée chaque premier samedi du mois de juin. Cette action symbolique de sensibilisation est complétée par une démarche infrastructurelle soutenue par le Chef de l’Etat, donateur des Parcours Vita de Yaoundé, Douala etBamenda.Ces infrastructures de référence seront complétées par des plateformes de3-loisirs sportifs dans quelques autres villes secondaires à la faveur de la signature de la convention cadre de partenariat MINSEP-FEICOM.
Après les échanges qui ont suivi l’exposé du Ministre des Sports et de l’Education Physique, le Chef du Gouvernement lui a prescrit des directives visant l’accroissement de l’offre en matière d’éducation physique en milieu scolaire et extra-scolaire.
Les travaux du Conseil se sont poursuivis avec le compte rendu du Ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales, d’où il ressort que quatre ans après le Comice agropastoral d’Ebolowa, la «mise en uvre de l’agriculture de seconde génération dans le sous-secteur élevage et pêche» est prometteuse. Les trois programmes exécutés par le Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales; à savoir i) Développement des productions et industries animales, ii) Amélioration de la couverture sanitaire des cheptels et de la lutte contre les zoonoses et iii) Développement des productions halieutiques, favorisent l’augmentation quantitative et qualitative de l’offre nationale en protéines animales.
Il a noté à cet égard que les principales stations zootechniques ont été réhabilitées, des géniteurs performants ont été importés, tandis les techniques d’insémination sont progressivement diffusées. D’heureuses perspectives s’offrent à la production laitière grâce au volet «Appui au développement de la filière laitière» du Programme d’amélioration de la productivité agricole.
Le Ministre a souligné que le Programme Agropoles a permis la création de trois agropoles à Bomono-Douala,Kribi et Bankim, consacrés respectivement à l’aviculture, la porciculture et la pisciculture. Ledit programme complète d’autres actions significatives conduites en matière de financement, de formation et d’encadrement des producteurs.
En ce qui concerne l’exploitation des ressources halieutiques, l’entrée en service imminente de l’Institut des arts et métiers nautiques et de la pêche de Limbe favorisera la modernisation des techniques.
Dans le domaine de l’apiculture, l’aboutissement du processus de labellisation, au titre d’indicateur géographique de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), du miel blanc d’Oku, permettra aux producteurs de conquérirle marché international.
Au chapitre des perspectives immédiates, le Ministre chargé de l’élevage a mentionné l’industrialisation des filières bovine, porcine et avicole dans le cadre du Plan d’urgence pour l’accélération de la croissance économique qui permettra la construction d’abattoirs et d’entrepôts frigorifiques modernes. Il a en outre évoqué les nombreuses opportunités d’emplois du sous-secteur dont il a la responsabilité, notamment dans le cadre du projet de promotion de l’entreprenariat des jeunes qui s’exécutera pendant les six prochaines années, pour un coût total de 33,5 milliards de F CFA et 20160 emplois directs créés d’ici 2021.
Les directives du Premier ministre au ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales visaient l’amélioration des conditions d’exécution des différents programmes de son département ministériel, gage d’accroissement des productions animales et halieutiques.
La parole est enfin revenue au ministre de l’Habitat et du Développement urbain pour son exposé sur «les normes en matière de construction et d’habitat» qui a fait la distinction entre les normes techniques de fabrication et d’utilisation d’une part, et les normes juridiques, d’autre part. L’une et l’autre catégorie de normes sont des outils au service d’un développement durable et maîtrisé des villes, dans un contexte où le Cameroun enregistre un taux d’urbanisation de plus de 52%.
En matière de construction et d’habitat, la normalisation permet de structurer et d’encadrer le secteur par la standardisation des produits et procédés, de rationaliser les coûts par les économies d’échelle, d’industrialiser la production et surtout d’assurer la sécurité et la sûreté des constructions et aménagements.
L’état des lieux dressé par le Ministre a mis en évidence l’existence de normes juridiques éparses, dans différents textes législatifs et réglementaires, dont la consolidation est envisagée dans un Code de l’habitat et de la construction. L’avènement de l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) a permis l’adoption de 201 normes techniques internationales relatives aux constructions, homologuées en 2014. Dans le même ordre d’idées, la Mission de Promotion des Matériaux Locaux avait quant à elle approuvé en 2002 six normes nationales sur les matériaux, dont notamment les briques de terre.
A l’issue de cette présentation, le Chef du Gouvernement a demandé au Ministre chargé de l’habitat de parachever l’élaboration du projet de Code de l’habitat et de la construction. Le Conseil s’est achevé à 11h.
Yaoundé, le 26 mars 2015 Le secrétaire général des services du premier ministre, Louis Paul Motaze
La «Magrabi Ico Cameroon Eye Institute» (Micei), qui devrait être livrée en juin 2015, est présenté par son promoteur comme la plus grande infrastructure du genre en Afrique subsaharienne
Le Cameroun sera bientôt doté d’un hôpital dédié à la santé des yeux, le tout premier du genre dans le pays et même en Afrique subsaharienne, a indiqué son promoteur, le Dr. Akef Magrabi, un Saoudien d’origine égyptienne, mardi au cours d’une visite guidée sur le site en compagnie du Premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang.
Le gros uvre de la «Magrabi Ico Cameroon Eye Institute» (Micei) est déjà achevé. L’infrastructure hospitalière qui devrait être livrée en juin prochain, est située à Oback, dans le département de la Lékié, région du Centre, à une vingtaine de kilomètres de Yaoundé.
«C’est un centre complet pour le traitement des yeux (.) L’hôpital va démarrer avec des médecins égyptiens, indiens qui ont une certaine expérience. Cela va durer six mois ou une année, le temps pour les médecins camerounais de prendre le relais. Nous tenons à ce que les soins soient administrés selon les standards internationaux. L’hôpital sera ouvert à tout le monde», a expliqué le Dr. Akef Magrabi, promoteur du projet et président de l’African Eye Foundation (AEF), une ONG basée en Suisse.
Le coût final de la construction de la MICEI est évalué à 16 millions de dollars US (08 milliards de F CFA).
Le gros oeuvre de l’hôpital est achevéspm.gov.cm)/n
La formation hospitalière comprend de nombreuses salles d’accueil, un bloc opératoire avec trois salles d’opération, une salle de réveil, des salles d’isolation pour mises en quarantaine des malades qui viendraient avec des maladies contagieuses, ainsi qu’un complexe sportif destiné aux malades qui souhaiteraient pratiquer des exercices physiques.
Une dizaine de maladies de la vue comme le glaucome, la cataracte, le strabisme, la presbytie et autres myopies y seront traitées.
L’African Eye Foundation étant une ONG à but non lucratif, la Micei promet de pratiquer des prix à la portée de toutes les bourses pour les consultations, les traitements et/ou les opérations chirurgicales. A cet égard, il a été indiqué que des équipes mixtes vont sillonner les villages riverains pour la prise en charge des cas ne nécessitant pas de transferts vers l’hôpital.
Ils ont tous assisté à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition des Jeux nationaux qui a eu lieu ce mercredi 17 décembre au Palais des sports de Yaoundé
Le coup d’envoi officiel de la quatrième édition des Dixiades a été donné le mercredi 17 novembre 2014. C’était au coup d’une cérémonie d’ouverture organisée au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, ville qui accueille la compétition pour la deuxième fois après les jeux inauguraux en 2008.
Dans le traditionnel canevas des cérémonies, la «fête» a débuté par les allocutions. Après le mot de bienvenu du gouverneur de la région du Centre, Otto Joseph Wilson, Grégroire Owona, coordonnateur général des jeux a présenté la compétition. S’en sont suivies les allocutions du Colonel Hamad Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) et du ministre camerounais des Sports, Adoua Garoua.
«C’est d’avantage sur l’aire de jeu que vous êtes attendus», a lancé le ministre des Sports à l’endroit des compétiteurs qui sont fin prêts à rivaliser d’adresse. Ils ont d’ailleurs prêté serment d’accepter les résultats tels que décidés par les officiels.
Le défilé des délégations va mettre fin à cette cérémonie, présidée par le Premier ministre camerounais, Phillemon Yang, qui n’a eu qu’à prononcer la traditionnelle phrase: «je déclare ouvert la 4e édition des Dixiades, Yaoundé 2014».
Certaines épreuves sportives avait déjà débuté en début de journée notamment le football, le volley-ball, le handball et la boxe. Dans d’autres disciplines comme l’haltérophilie, le judo et la lutte, la journée a été consacrée à la mise en place des officiels, aux réunions techniques et à la pesée des athlètes.
En cyclisme, les compétitions débutent ce jeudi 18 décembre avec un contre la montre individuel de 12 km autour du palais des Congrès de Yaoundé. Idem pour ce qui est de l’athlétisme avec les séries et premières finales en 5.000 m, 100 m, saut en longueur et lancer de poids. Le tennis de tables connait déjà ses finalistes aussi bien chez les hommes que chez les dames. En messieurs, le Centre affrontera Littoral, tandis que chez les dames le Centre sera face au Sud-Ouest
Présence remarquée des délégations étrangères
Pour ces Dixiades, quatre délégations de la sous-région Afrique Centrale sont présentes lors du début des compétitions. Il s’agit des pays-membres de la Zone IV de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique ou de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale à savoir la Centrafrique, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Congo et le Tchad.
Au total, 1800 participants répartis dans 17 délégations sont au départ de ces Dixiades qui s’achèvent le 22 décembre prochain. Il s’agit des dix régions du Cameroun et des délégations membres de la Zone IV de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique ou de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Les athlètes vont s’affronter dans 12 disciplines.
Une parade d’ouverture des Dixiades 237sports.com)/n
Suite aux injonctions de Philemon Yang à Joseph Owona, un délai supplémentaire a été accordé aux candidats à la présidence de la Fecafoot
Dans l’après midi de vendredi 21 novembre dernier, le Premier ministre du Cameroun, Philemon Yang, a donné une instruction relative au processus électoral en cours à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Lors d’un entretien en tête à tête avec le Pr Joseph Owona, le PM a demandé au président du Comité de normalisation de la Fecafoot de rouvrir les listes des postulants à la présidence de la Fecafoot: «pour qu’il y ait un minimum de deux listes».
Suite aux injonctions du Pm, le président du Comité de normalisation de la Fecafoot a réagi favorablement à cette demande. C’est à travers un communiqué rendu public samedi dernier que l’information a été donnée: «Suite à la décision N°232jFCFjPCNjSTCEj2014 du 20 novembre 2014 sur l’éligibilité des candidatures à la Fecafoot, le Président de la Commission électorale de la Fecafoot, le Pr Joseph Owona a l’honneur d’informer les candidats à l’élection du Président de la Fecafoot et des membres du Comité exécutif qu’un délai supplémentaire exceptionnel leur est accordé à l’effet de compléter leurs dossiers de candidature, conformément aux dispositions de la loi électorale de la Fecafoot, cela pour donner une chance à des élections plus compétitives et sereines. Les listes complétées devront être déposées auprès du rapporteur du Secrétariat Technique aux élections au plus tard le mercredi 26 novembre 2014 à 15 heures 30 minutes. Les candidats concernés seront reçus le lundi 24 novembre à partir de 16heures par le Président du Comité de normalisation au siège de la Fécafoot.»
Initialement, les candidats à l’élection à la présidence de la Fecafoot avaient jusqu’au lundi 17 novembre 2014 à 15h30, pour faire acte de candidature. La commission électorale de la Fecafoot a alors enregistré les candidatures de l’honorable Brigitte Mebandé, Jules Frédéric Nyongha, Robert Atah, Joseph Antoine Bell, Robert Penne et Sidiki Tombi à Roko. A l’heure de se prononcer sur les candidats éligibles, seul le dossier de Sidiki Tombi à Roko était complet. La commission électorale de la Fecafoot a alors accordé aux cinq autres postulants, un délai de quatre jours, soit jusqu’au jeudi 20 novembre 2014, à 15h30, pour compléter leurs dossiers auprès du secrétariat technique aux élections. Ce qui n’a pas été fait.
La conférence de presse qui était annoncée l’après midi du jeudi 20 novembre pour annoncer le ou les candidats retenus l’élection du 29 novembre 2014 a été finalement annulée, après moult tractations. Le lendemain, le Pm, qui jusque là, évoluait masqué, a fait son entrée en scène. Lors de son entretien, avec le Pr Joseph Owona, il a fait remarquer à l’éminent professeur de droit constitutionnel, que les nouveaux textes de la Fecafoot sont taillés sur mesure pour Sidiki Tombi à Roko, le secrétaire général de cette institution. Le président du comité de normalisation de la Fecafoot a mis au défi le Premier ministre de lui montrer un seul extrait des nouveaux textes de la Fecafoot qui privilégierait le candidat Tombi à Roko. Ce que n’a pas pu démontrer le PM.
Vraisemblablement, quand il s’agit du football, la candidature unique gène notre jeune démocratie. Si on devait faire un parallèle avec la politique : il est a rappelé que lors des dernières élections législatives et même municipales au Cameroun, de nombreuses localités et circonscriptions ont tenu des élections avec des listes uniques, parce que les concurrents étaient soient inexistants ou simplement éliminés pour non respect des règlements de la loi électorales. Toutefois, pour un poste aussi convoité que celui de président de la Fecafoot, il est judicieux que plusieurs candidats soient retenus. Les postulants devraient donc saisir cette opportunité que leur offre le Pr Owona. La liste des membres du candidat Tombi à Roko étant désormais connue, cela donne l’opportunité aux mécontents, de se faire recruter par des concurrents. Ce qui est de bonne guerre. Mais méfions-nous de l’immixtion incessante du politique dans les affaires du football. Les mêmes causes pourront reproduire les mêmes effets.
Les services du Premier ministre à YaoundéDroits réservés)/n
Les épreuves du CAMES, qui s’achèvent le 10 novembre prochain à Yaoundé, voient la participation de 191 candidats du continent
Le chef du gouvernement camerounais, Philémon Yang, a ouvert lundi, 03 novembre, au Palais des congrès de Yaoundé, le lancement de la 17ème édition du concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames), pour l’obtention de l’agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales. 10 Camerounais prennent part à ce concours parmi les 191 candidats venus de divers pays du continent, membres du Cames. Les épreuves s’achèveront le 10 novembre prochain et les résultats seront connus le lendemain. Ceux qui seront recalés devront attendre la prochaine édition du concours, dans deux ans.
La Convention portant statut et organisation du CAMES a été signée par seize 16 chefs d’Etat et de Gouvernement, le 26 Avril 1972 à Lomé au Togo. Le Conseil a, entre autres objectifs, de coordonner les systèmes d’enseignement supérieur et de la recherche dans les Etats-membres afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements d’enseignement supérieur. Aujourd’hui, le CAMES compte 19 pays: Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Tchad, Togo, Madagascar.
La cérémonie a eu lieu vendredi, trois jours après le transfert de propriété effectué entre la CNPS et l’Etat
L’Etat est officiellement rentré en possession, le 22 août 2014, de l’immeuble ministériel n°1, édifice réhabilité par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et situé à un jet de pierre de la Poste centrale de Yaoundé. La cérémonie d’inauguration de cet immeuble a été présidée vendredi en matinée par le Premier ministre, Philémon Yang. Elle intervenait trois jours après la signature du de propriété entre la CNPS et l’Etat du Cameroun.
Le bâtiment comprend 18 étages, 353 bureaux, 283 places de parking et de nombreuses commodités y compris une cinémathèque. La convention signée le 19 août 2014 confère à l’Etat le droit exclusif de gérer totalement le complexe immobilier abritant l’immeuble avec tous les droits attachés à la propriété. En retour, l’Etat s’est engagé à rembourser à la CNPS les 15,7 milliards de F CFA engagés pour la réhabilitation de l’immeuble.
«C’est l’occasion de féliciter le directeur général de la CNPS de nous réjouir de cette espérance de collaboration fructueuse avec un organisme étatique», a déclaré vendredi le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Jacqueline Koung à Bessike. La ministre a par ailleurs démenti les rumeurs de tremblement de terre sous l’immeuble. «Il n’y a aucune menace d’effondrement de cet immeuble. C’est bien pour cela qu’on a mis les moyens pour que l’immeuble soit debout. Il n’y avait pas de rationalité. Ce train qui passe en dessous, c’est faux. J’ai moi-même eu l’occasion de le vérifier, le passage du train est à côté. Le tunnel du train ne passe pas sous l’immeuble, a-t-elle revendiqué.
Quant à savoir quelles sont les administrations qui vont bénéficier de ce joyau, Jacqueline Koung à Bessike a répondu à la radio publique nationale: «Vous aurez vous-même le temps de le constater, pour l’instant c’est l’inauguration». On sait par ailleurs, que le gouvernement a décidé de dégager 300 millions de F CFA dans ses prévisions budgétaires pour la maintenance et l’entretien de l’immeuble. Le gouvernement attend dans la même veine de l’entreprise chinoise qui a construit les bâtiments – Shanxi Construction Engineering Corporation – qu’elle forme les équipes camerounaises qui vont maintenir les équipements.
L’immeuble ministériel n°1 à Yaoundé dispose de 18 étages et 353 bureauxdroits réservés)/n
Selon le Premier ministre, il faudrait accueillir deux millions de touristes étrangers et six millions de touristes nationaux par an pour faire du pays une destination touristique en Afrique
Le Cameroun compte accueillir deux millions de touristes étrangers et six millions de touristes nationaux par an à l’horizon 2020, a informé jeudi le Premier ministre au sortir de la la 10ème session ordinaire du Conseil national du tourisme. Pour y parvenir, le gouvernement compte, entre autres points soulevés le 07 août, sur le développement des infrastructures de loisirs et le renforcement des mesures de sécurité sur l’étendue du territoire. Sur le premier point, Philémon Yang a relevé qu’un plan de développement des infrastructures de loisirs est mis en uvre depuis 2013. Ce dernier prévoit notamment: la réalisation de deux parcs d’attractions à Yaoundé et Douala ; deux villages de vacances à Sangmélima et à Garoua ; la construction de deux aquariums géants d’exhibition des espèces d’eau maritime et d’eau douce à Yaoundé et Limbe ; l’aménagement d’un village de vacances à Buea, un parc recréatif à Ebolowa, et deux stations nautiques à Maga et Lagdo.
Sur le volet sécuritaire, le Premier ministre a prescrit aux autorités en charge de la Défense, de la Sûreté nationale et de la gendarmerie, de «poursuivre et renforcer le dispositif sécuritaire des zones frontalières». Aux autres acteurs intervenant dans le secteur de l’hôtellerie et du tourisme, le chef du gouvernement a souligné l’intérêt de «poursuivre et densifier la collaboration avec les services de renseignement et les forces de défense», en vue d’une meilleure couverture sécuritaire des établissements de tourisme et des touristes.
Le Cameroun veut devenir une destination touristique en Afrique à l’horizon 2020leseptentrion.net)/n
L’hôtel La Falaise, situé en plein c ur du centre-ville de la capitale, a été inauguré mercredi par le Premier ministre
Le chef du gouvernement camerounais, Philémon Yang, a procédé mercredi à l’inauguration de L’hôtel La Falaise à Yaoundé en compagnie de son promoteur, Pascal Monkam, du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna, et de nombreuses autres personnalités. Le nouvel établissement hôtelier est construit en plein c ur du centre-ville de Yaoundé, en face de l’ancien cinéma Le Capitole, à un jet de pierre de l’hôtel Djeuga Palace.
Le Premier ministre s’est réjoui de l’inauguration de cette infrastructure qui embellit la capitale politique et qui apporte un plus pour l’industrie touristique et hôtelière du pays. Le chef du gouvernement a relevé que le Cameroun encourage tous les entrepreneurs qui souhaitent s’engager dans l’hôtellerie, à travers des incitations à l’investissement et des formes de partenariat public-privé. L’Hôtel La Falaise de Yaoundé a été initié par Pascal Monkam, octogénaire, qui possède par ailleurs un hôtel du même nom à Douala, en face de l’ancien cinéma Le Wouri, non loin de Bonanjo, le centre administratif de la capitale économique.
L’hôtel La Falaise de Yaoundé est bâti sur 900 mètres carrés et comprend deux sous-sols, huit étages pour 125 chambres.
L’hôtel La Falaise de Yaoundé porte le même nom que celui de Douala, tous deux construits par Pascal Monkamresidencelafalaise.net)/n