Cameroun-corruption à la Fécafoot : Maboang répond à Idrissou

A travers un live Facebook, le chargé de mission à Fécafoot indique qu’il va porter plainte contre Idrissou en Allemagne, pour diffamation.

Idrissou Mohammadou, ex-international camerounais, multiplie les critiques contre la Fecafoot depuis que son ex-coéquipiers en sélection nationale, Samuel Eto’o fils, a pris les rênes de cette institution (décembre 2021). Exaspérée par les vidéos virales de celui qui se fait appeler « Tchoki Tchok », la Fecafoot sous couvert de Maboang Kessack chargé de missions de Samuel Eto’o fils, a décidé  depuis Yaoundé, de porter plainte contre l’ex joueur de Racing de Bafoussam.

Une action qui a mis en colère Idrissou Mohammadou. Le 20 décembre 2022, l’ancien attaquant de 42 ans a fait une nouvelle vidéo dans laquelle il crache son venin contre Maboang Kessack. Il déclare que l’ancien sociétaire de Canon de Yaoundé fait partie de ceux qui se sont livrés à un marchandage de places pour la Coupe du monde Qatar 2022 dans la tanière des Lions indomptables. L’ex buteur de Coton sport de Garoua enfonce le clou en déclarant que Maboang, après une riche carrière internationale, est devenu un clochard.

Idrissou Mohamadou, le polémiste

Ayant accusé le coup, Maboang Kessack a réagi ce mardi 27 décembre 2022. Dans un direct Facebook depuis Yaoundé, l’homme de 54 ans dément avoir été chassé de Indonésie. Il déclare aussi ses biens à son corps défendant. Maboang fait également savoir qu’il va déposer de nouvelles plaintes contre Idrissou en Allemagne, en France et au Cameroun pour diffamation

Cameroun-pédophilie : des victimes portent plainte contre Guy Alain Kamdem

Une plainte a été déposée ce vendredi contre Guy Alain Kamdem, soupçonné de pratiques pédophiles contre des jeunes de son centre de formation  à Bafoussam.

L’affaire de pédophilie qui secoue le football camerounais depuis un certain temps vient de connaître un rebondissement. Ce vendredi, on apprend qu’un collectif des victimes a porté plainte devant la justice contre Alain Guy Kamdem. « Une plainte collective des victimes du pédocriminel Kamdem Guy Alain Capello a été déposée ce jour à Bafoussam », a annoncé le lanceur d’alerte N’zui Manto. Une information confirmée plus tard par le journaliste Romain Molina via twitter.

« Suite à notre enquête, une plainte collective émanant de plusieurs victimes a été adressée au procureur de la République avec le soutien de @MambouCarine et @AidCad », a-t-il écrit. « Capello va devoir répondre de ses actes tôt ou tard; et ceux l’ayant protégé », a conclu le journaliste Romain Molina.

Tout est parti d’une enquête publiée récemment par ce journaliste d’investigation qui a révélé des faits présumés de pédophilie dans un centre de formation de footballeur à Bafoussam, dans l’Ouest du Cameroun. Le journaliste français a révélé que le sieur Alain Guy Kamdem, promoteur dudit centre est le cerveau du réseau pédocriminel qui s’en est pris à de nombreux jeunes depuis plusieurs années.

 

Équipe de France : la FFF porte plainte après les insultes reçues par plusieurs joueurs

A la suite de la finale de la Coupe du monde, plusieurs joueurs de l’Equipe de France ont fait l’objet de propos racistes et haineux inacceptables sur les réseaux sociaux.

Après un gros parcours et une finale malheureusement perdue contre l’Argentine , certains Bleus ont été victimes de propos racistes sur les réseaux sociaux. Logiquement, ça ne passe pas pour la Fédération Française de Football, qui entend porter plainte. «À la suite de la finale de la Coupe du monde, plusieurs joueurs de l’équipe de France ont fait l’objet de propos racistes et haineux inacceptables sur les réseaux sociaux. La FFF les condamne et va porter plainte contre ses auteurs», précise la FFF sur ses réseaux sociaux.

L’Équipe avait révélé que de très nombreux messages violents avaient été envoyés aux joueurs de l’équipe de France après la finale de la Coupe du monde perdue aux tirs au but (3-3, 2-4 tab) contre l’Argentine. La FFF a réagi en portant plainte ce mardi après la succession de ces messages racistes.

Aurélien Tchouameni, Kingsley Coman, Randal Kolo Muani et Hugo Lloris ont été les joueurs les plus touchés. Les deux premiers nommés ont notamment manqué leur tir au but lors de la finale. Kolo Muani a même désactivé ses commentaires sur Instagram. Le Bayern Munich avait, hier, très vite réagi pour défendre son joueur, Kingsley Coman.

Cameroun : elle réclame la garde de sa fille après 9 ans de séparation

Une femme a saisi le tribunal pour obtenir la garde de sa fille âgée aujourd’hui de15 ans. Elle accuse son ex copain de l’avoir privé de ses droits, alors que l’enfant n’avait que 6 ans.

Philomène est une femme malheureuse. Elle a été séparée de Mimie, sa fille, depuis 9 ans. Mariée et mère de trois autres enfants la dame n’a toujours pas retrouvé le bonheur. L’absence de son premier enfant à ses côtés a fait d’elle une maman désespérée. Elle accuse son ex petit ami de s’immiscer dans sa vie de couple et de l’avoir privé de ses droits vis-à-vis de leur enfant. Ce dernier, qui ne comparait pas malgré les multiples convocations qui lui ont été adressées, ne pourra jamais dire au tribunal les raisons qui l’ont déterminé à éloigner une mère de son enfant pendant longtemps.

Les faits sont rapportés par Kalara. C’est avec les larmes aux yeux que Philomène a pris la parole devant le Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé le 29 juin 2021. Accompagnée de Freddy, son époux, elle a expliqué au juge ce qu’elle qualifie de calvaire. Elle déclare avoir fait la connaissance de Michel  lorsqu’elle était encore sur les bancs de l’école. Six mois après leur aventure, elle est tombée enceinte et a donné naissance à Mimie en 2006. Dans le souci de poursuivre ses études, l’enfant a été confié au départ à ses parents. Lorsque la fillette atteint l’âge de 6 ans, Michel a réclamé et obtenu sa garde. Depuis lors, Philomène soutient qu’elle n’a plus revue sa fille. Au début, déclare- t- elle, elle avait la possibilité de causer avec l’enfant à travers le téléphone de Michel. Mais, lorsqu’elle a épousé Freddy, la relation entre mère et fille s’est dégradée. Michel s’oppose à tout dialogue. « Les rares fois que ma fille m’appelle dans un callbox, elle se plaint qu’elle se sent abandonnée et aimerait passer du temps avec moi afin de mieux me connaitre. Elle aimerait aussi rencontrer ses petits frères »a-t- elle déclaré.

Refus catégoriques

A la question du tribunal de savoir si Philomène n’a pas essayé de faire venir l’enfant à la maison, cette dernière a raconté que lors des grandes vacances de l’année dernière, elle a exprimé le désir de revoir sa fille. C’est ainsi qu’elle a décidé  de faire venir à son domicile pour qu’elle puisse passer un mois de vacances avec son « autre famille ». « J’ai fait les préparatifs, acheté un nouveau lit, placé une télévision dans la chambre des enfants etc. On lui avait réservé un accueil chaleureux. Lorsque j’ai demandé à son papa si c’était possible que Mimie vienne chez moi, son « non » était catégorique », raconte Philomène.

Elle déclare en outre que chaque fois que sa fille l’appelle, elle est en pleurs. Elle lui dit qu’elle veut passer du temps avec sa maman pour au moins une fois dans sa vie. Depuis lors, c’est devenu une situation de guerre entre la mère et le père de l’enfant. Lorsque Michel se rend compte que Mimie a appelé sa mère, il rappelle chez Philomène, peu importe l’interlocuteur, il se met à gronder.

Ce qui irrite davantage la dame est  que cette situation commence à avoir un impact sur sa vie de couple. Freddy y voit du mépris de la part de Michel, lorsqu’il se fait gronder, quand il répond au hasard au téléphone de sa femme. « Cet homme appelle toujours avec un numéro inconnu et à des heures tardives. Je réponds au téléphone de ma femme parce que nous ne nous cachons rien. Je n supporte pas qu’un autre homme me crie dessus, fut-il le géniteur de la fille de mon épouse, ou alors qu’il insulte celle qui vit sous mon toit », a ajouté Freddy.

Pour préserver la stabilité de son mariage, Philomène a dont saisi la justice pour obtenir la garde de Mimie, ou alors, que le tribunal lui accorde le droit de visite. Soutenue par son époux, la dame se dit capable d’entretenir sa fille pendant la période qu’elle va passer chez elle et souhaite rattraper le temps perdu. « J’ai attendu tout ce temps croyant que mon ex copain va changer et revenir à des meilleurs sentiments. Il n’en fait qu’à sa tête. J’ai envie de revoir ma fille après 9 ans de séparation. C’est une adolescente, elle a besoin de sa maman à ses côtés. Elle sera épanouie avec moi et ses autres frères. Je suis sure qu’elle a aussi hâte de me revoir et de me dire combien de fois elle m’aime », a-t- elle conclut. L’affaire a été soumise à l’appréciation du ministère public pour enquête et réquisition.

Cameroun: Maurice Kamto porte plainte contre le Minat, la Police et la Gendarmerie

L’audience est prévue au TPI de Yaoundé le 15 octobre. Le président du MRC se dit victime de “voies de fait administratives”, dans le cadre de son assignation à résidence depuis le 21 septembre

 

Les avocats du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont adressé une plainte au tribunal de première instance de Yaoundé – Centre administratif, pour des “voies de fait administratives” que Maurice Kamto dit subir depuis le 21 septembre 2020, ont annoncé ces derniers dimanche.

Maurice Kamto est en effet assigné à résidence depuis la veille de la “marche pacifique” qu’il a récemment annoncé, mais à laquelle il n’a pas pu prendre part du fait du déploiement des forces de l’ordre autour de son domicile.

Le président du MRC a appelé les Camerounais à marcher pacifiquement, le 22 septembre 2020, pour exiger un cessez-le-feu et un retour à la paix dans les régions anglophones du Cameroun, ainsi que la réforme consensuelle du Code électoral. Il a également appelé au départ de Paul Biya (à la tête du Cameroun depuis 1982) si ces deux points n’étaient pas réglés avant toute nouvelle élection.

La plainte transmise par le collectif d’avocats Sylvain Souop est à l’encontre du ministère de l’Administration territoriale (Minat), la Délégation générale à la sûreté nationale (DGSN) et le secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (SED).

Le procès civil en référé ordinaire relatif à cette plainte est prévu le jeudi 15 octobre 2020 à 14h, selon l’information publiée par les avocats de Maurice Kamto.

Cameroun : accusée de soutenir les séparatistes, la Fondation Ayah saisit la justice

Parmi les trois personnes visées par la plainte en diffamation de la Fondation Ayah, figure le Dr Sucess Nkongho, un séparatiste repenti.

La fondation internationale Ayah a saisi, mardi, le Tribunal de première instance de Yaoundé d’une plainte pour diffamation, propagation de fausses nouvelles et chantage. Dans son viseur, les séparatistes repentis Succes Nkongho et Frankline Njume, le journaliste Ernest Obama et la chaine de télévision Vision 4.

Les mis en cause sont poursuivis pour leur participation à la large diffusion de l’information établissant des liens entre la fondation et les séparatistes anglophones.

La Fondation que gère Ayah Ayah Abine – fils du magistrat à la retraite Ayah Paul Abine – est accusée de servir d’intermédiaire entre les financiers du mouvement séparatiste pour l’achat  et le transport des armes de guerre. Tout cela, sous le couvert de ses activités humanitaires. Des indiscrétions font depuis lors état de l’arrestation prochaine de Ayah Ayah Abine.

Cameroun: les gardes du corps de Paul Biya condamnés avec sursis

Après leur condamnation pour contrainte, dommages à la propriété et appropriation illégitime, les six membres affectés à la sécurité du Cameroun ont été immédiatement libérés.

 

La procédure a été expéditive. Interpellés le 02 juillet et auditionnés hier, 03 juillet, les six membres du service de sécurité du président Paul Biya, soupçonnés d’avoir pris part à l’agression d’un journaliste de la Rts, sont fixés sur leur sort depuis le 03 juillet au soir.

Les six personnes mises en cause ont été condamnées pour contrainte, dommages à la propriété et appropriation illégitime. Quatre parmi eux écopent de quatre mois de prison avec sursis et deux de trois mois avec sursis. Après la sentence, ils ont été immédiatement libérés.

 

Il est reproché à ces gardes du corps du président de la République du Cameroun d’avoir pris part à l’agression du journaliste de la Rts, Adrien Krause. Ce dernier filmait une manifestation des opposants la Brigade anti-sardinards (BAS), contre le président Paul Biya à l’Hôtel Intercontinental, où il séjourne. Le journaliste a alors immédiatement porté plainte.

Un communiqué du ministère public suisse, au sujet de la procédure, indiquait que cinq des six personnes identifiées par la police judiciaire ont été mises à la disposition du ministère public de Genève. La sixième personne, la seule femme, en possession d’un passeport diplomatique, a au préalable été libérée, tandis que les autres ont été gardés à vue.

Lire aussi: Six gardes du corps de Paul Biya interpellés à Genève

La Brigade anti-sardinards (BAS), une composante du Collectif des organisations démocratiques de la diaspora camerounaise (CODE), est engagée depuis quelques temps dans une campagne de protestations contre le régime de Paul Biya. Les membres de ce groupe se sont d’ailleurs donnés pour mission de boycotter les spectacles donnés à l’étranger par des articles camerounais qui «soutiennent le président Paul Biya.»

Bolloré en justice pour la non amélioration des conditions de ses employés au Cameroun

Dix ong et syndicats Camerounais et français assignent Bolloré en justice pour non-respect d’un plan d’amélioration des conditions de travail et de vie conclu avec ses employés de plantations de noix de palme.

Le Tribunal de grande instance de Nanterre, en France, vient d’être saisi d’une plainte contre le groupe Bolloré qui exerce dans l’exploitation d’huile de palme à la Socaplam via la Socfin. La structure est poursuivie pour n’avoir pas respecté un accord passé en 2013 avec des ONG et syndicats pour l’amélioration de vie et de travail des employés desdites plantations et des populations riveraines.

Le litige qui oppose les deux parties sur cette question remonte à 2010. Année au cours de laquelle Sherpa et trois autres Ong avaient saisi l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) pour dénoncer l’impact environnemental et social des activités de la Socapalm ainsi que le non-respect des droits des travailleurs des plantations.

A lire aussi: Mbonjo: la malédiction de l’huile de palme

L’OCDE et Bolloré négocient un plan d’action en 2013. Le plan en question prévoit des actions de dépollution, de protection des riverains et d’amélioration de la situation des riverains qui sont logés dans des conditions d’insalubrité, entre autres. En 2014, le plan entre en exécution mais il tombe dans l’oubli quelques mois après et depuis lors, plus rien n’a été fait.

Lire  également: Cameroun: la société des palmeraies indexée par un nouveau rapport

Il est donc attendu de la justice française qu’elle contraigne Bolloré à respecter ses engagements. Pour le géant français cependant, Sherpa et les neuf autres Ong et syndicats procèdent par «amalgame». « Bolloré ne possède que 9,35% du capital de cette plantation camerounaise [Socaplam, Ndlr], alors que l’Etat camerounais est actionnaire lui à 27% », a-t-il déclaré, ajoutant que Bolloré « a constamment exercé son influence vis-à-vis de Socfin (la holding luxembourgeoise détenue à 38,75% par Bolloré, NDLR), mais n’exerce aucun contrôle opérationnel sur ses plantations.« 

Autre article: Enquête sur les investissements du groupe Bolloré dans les plantations africaines

Crise anglophone: des victimes portent plainte contre des « ambazoniens »

 L’Association camerounaise des victimes du terrorisme ambazonien (Cavat) a déposé une plainte aux Etats-Unis contre deux activistes séparatistes réputés sur la toile.

La Cavat a déjà saisi la justice californienne contre les nommés Tapang Ivo et Christopher Fobeneh à qui elle reproche de fournir des appuis financiers aux séparatistes armés présents dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.

Onze autres activistes sont dans le viseur de l’Association des victimes du terrorisme ambazonien (Cavat). Il s’agit des propagandistes  Mark Bareta (Belgique), Ayaba Cho Lucas (Norvège), Akwanga Ebenezer, Dereck Mbongo, Nsoh Nkem Foncha, Sako Ikome, Boh Hebert, John Igewang, Capo Daniel, Ajong Divine et Eric Tataw. Des plaintes seront déposées contre eux devant les juridictions de leurs pays d’accueil, indique la Cavat dans un communiqué rendu public mardi.

Lire aussi : Crise anglophone : plusieurs factions sécessionnistes armées actives sur le terrain

Les mis en cause font déjà l’objet de procédures initiées par l’Etat du  Cameroun dans différents pays au courant de l’année 2018. Le gouvernement leur reproche d’avoir alimenté la violence en régions anglophones en diffusant des messages de haine sur les réseaux sociaux.

La liste des personnes à poursuivre est susceptible d’être actualisée prévient, l’Association. Toute personne qui apporterait son soutien aux combattants sécessionnistes sera poursuivie pour terrorisme.

Football : Henri Bedimo veut traîner l’OM devant le conseil des prud’hommes

Licencié par l’Olympique de Marseille, le défenseur camerounais n’entend pas se laisser faire.

Henri Bedimo n’est plus un joueur de l’OM. Le latéral gauche a été notifié de sa procédure de licenciement par le club phocéen. L’Olympique de Marseille reproche au camerounais d’avoir créé une académie pour les jeunes joueurs au Cameroun en partenariat avec le Montpellier HSC, auquel Bedimo appartenait au moment où il a lancé l’opération.

Le Lion indomptable se défend : «Ils salissent mon image et ça, je ne peux l’accepter. Le motif est fallacieux et abusif. Je suis persuadé que le club a cherché par tous les moyens à résilier mon contrat sans que cela ne lui coûte rien»,  confie-t-il. L’international camerounais a d’ailleurs demandé à son avocat de porter l’affaire devant  le conseil des prud’hommes après que la tentative de conciliation devant la Ligue de Football Professional a échoué.

De son côté, le top management de Marseille se dit «très serein sur la suite de la procédure». Rappelons que la saison dernière, le défenseur, champion de France en 2012 avec Montpellier, n’a disputé que 3 matchs avec le club phocéen.

Présidentielle 2018: des militants du RDPC visés par une plainte

Le MRC accuse certaines personnalités, à l’instar de Cavaye Yeguie, d’avoir orchestré la destruction des affiches du Mrc à l’Extrême-Nord.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) n’entend pas laisser impunies les personnes impliquées dans la destruction de ses gadgets de propagande dans la région de l’Extrême-Nord. La formation politique, par le biais de son militant Emmanuel Simh, a déposé jeudi une plainte y relative devant le Tribunal militaire de Yaoundé.

Ladite plainte vise Cavaye Yeguie Mounouna Foutsou (Rdpc) ainsi que Yaouba Abdoulaye Taiga and Adoum Gargoum (Cpdm) pour « destruction », « actes de terrorisme », « apologie du terrorisme », entre autres.

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais avait organisé un meeting à l’Extrême-Nord du Cameroun, avec pour objectif d’accueillir les membres démissionnaires du Mrc et de certains autres partis politiques de l’opposition. C’est ainsi qu’au cours de ce rassemblement que présidait Cavaye Yeguie, les anciens membres du MRC ont été invités à bruler des gadgets de leur ancien parti, notamment des t-shirts, casquettes et pancartes.

Lire aussi : Présidentielle 2018 : guerre ouverte entre le Rdpc et le Mrc dans l’Extrême-nord

Toute chose qui a immédiatement suscité l’indignation au sein du parti du Pr Maurice Kamto. On y crie à la « préméditation » et à la « conspiration ». « Au cours de plusieurs reunions, ce projet avait été arrêté avec pour but d’intimider la population, de provoquer une situation de terreur et de contraindre le Mrc, en tant qu’organisation, à s’abstenir de de tenir des meetings dans la région de l’Extrême-Nord », explique Mte Emmanuel dans le document adressé au commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Yaoundé.

Le Mrc entend par ailleurs se constituer en partie civile si la plainte venait à être reçue.

Autre article : Présidentielle 2018: Paul Biya confirme sa candidature à l’élection présidentielle 2018

 

 

 

 

Plainte contre les évêques : le colonel Tamambang décline toute implication

Cette sortie de l’officier supérieur à la retraite vient en rajouter à la confusion de la situation

Alors que l’audience des évêques  de l’archidiocèse de Bamenda prévue ce vendredi 21 avril a été reportée,  voilà qu’un des noms cités dans la plainte contre les prélats sort de l’anonymat. Les populations de Bamenda qui attendaient impatiemment de pouvoir coller un visage aux noms des deux plaignants, ont eu des nouvelles du colonel Tamambang, par le biais le cabinet d’avocats Muluh & Partners.

Le nom de l’officier supérieur mentionné dans la citation directe a publié une position claire à ce sujet. « Le colonel retraité Tamambang Simon Nche déclare publiquement et catégoriquement qu’il n’est lié d’aucune façon audit consortium des parents…Toute personne utilisant son nom pour propager une telle information par le moyen des medias traditionnels ou sociaux le fait à ses risques et périls »,  précise-t-il.

En effet, dans la citation directe adressée aux prélats le 12 avril dernier, le « Colonel Tamambang » (sans plus de précisions) était mentionné comme l’un des plaignants, pour le compte du Consortium des parents des écoles missionnaires. On n’en savait pas plus sur la réelle identité de ce plaignant, ce  qui a laissé libre cours à des supputations.

Cette sortie du colonel Tamambang vient accentuer le doute sur la véritable identité du plaignant et sur la situation en général. De nombreux parents ne connaissent pas ledit consortium. L’avocat des plaignants dit recevoir des menaces de mort. Les « vrais » plaignants gardent le silence.

En rappel, Mgrs Cornelius Fontem Esua, archevêque de Bamenda, Michael Bibi, son auxiliaire, George Nkuo, le président de la conférence épiscopale provinciale  de Bamenda, ainsi que trois autres mis en cause, ont été convoqués au Tribunal de grande instance de la Mezam suite à une plainte déposée contre eux par les nommés « Colonel Tamambang et Lieutenant-colonel Terence Sama ». Ces derniers ont exigé le paiement de 150 milliards de francs Cfa à titre de dommages et intérêts, pour leur gestion foireuse de l’année scolaire 2016-2017, conséquence de la crise en cours dans la région du Nord-ouest.

 

Drame d’Eseka: ouverture d’une information judiciaire à Creteil

Saisi par le Comité de libération des prisonniers politiques et du Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun, le Tribunal de Creteil a ordonné mardi, l’ouverture d’une information judiciaire

Le parquet de Créteil, saisi d’une plainte mettant notamment en cause une filiale camerounaise du groupe français Bolloré, Camrail, après une catastrophe ferroviaire survenue au Cameroun en octobre dernier, a requis l’ouverture d’une information judiciaire, a-t-il annoncé mardi, 11 avril 2017 .

«L’une des victimes est domiciliée dans le Val-de-Marne, la juridiction de Créteil est donc compétente», a précisé une source judiciaire. Le déraillement de ce train le 21 octobre 2016 près de la gare d’Eseka (200 km au sud de Yaoundé) a fait 79 morts et au moins 550 blessés.

Le Syndicat professionnel des conducteurs de train du Cameroun et le Comité de libération des prisonniers politiques (CL2P), une organisation d’opposition basée en France, ont déposé une plainte contre X avec constitution de partie civile, notamment pour homicide volontaire, une infraction criminelle qui permet à la justice française de se saisir.

Dans leur plainte, les mandants estiment que «Camrail avait nécessairement conscience qu’en accomplissant l’acte de faire partir ce train dans les conditions déplorées, il en résulterait de manière certaine la mort de plusieurs voyageurs». Camrail est contrôlé à 77,4% par le groupe Bolloré, dont le siège est en France, à Puteaux (Hauts-de-Seine).

Le train circulait à une vitesse «anormalement élevée»

A ce titre, les plaignants avaient déjà engagé une action devant le tribunal de Nanterre, compétent pour ce département, mais en février le parquet s’était déclaré incompétent faute de victime dans son ressort. Si les réquisitions du procureur de Créteil sont suivies, elles permettraient l’ouverture d’une information judiciaire par un juge d’instruction.

Le train, qui assurait la liaison entre Yaoundé et la capitale économique Douala, était bondé lorsqu’il a déraillé. Il circulait à une vitesse «anormalement élevée», avait admis un haut responsable de l’entreprise Bolloré quatre jours après la catastrophe. Une enquête judiciaire est en cours au Cameroun.

 

 

Canon de Yaoundé : L’affaire des factions en dissidence portée au tribunal

Emmanuel Mvé, dont la faction a été retenue pour évoluer dans le championnat de Ligue 1, a déposé une plainte contre la Lfpc au Tribunal de première instance d’Ekounou à Yaoundé.

Le championnat national de première division du Cameroun s’est rendu à sa quatrième journée. A quelques jours du coup d’envoi de la cinquième étape, Canon de Yaoundé est dans la tourmente. Classé 13e avec quatre points en trois matchs, le club de Nkolndongo est de nouveau sous l’emprise de l’esprit de division qui le hante depuis le décès de Théophile Abega.

En effet, au coup d’envoi de la nouvelle saison, le Canon avait présenté trois équipes différentes appartenant à des leaders des factions.

La première faction, le Canon SAOS, est cette conduite par Roger Ebode Ebode et Laurent Justin Ateba Yene, qui se réclame patriarche du club. Emmanuel Mvé dirige la deuxième faction (l’Association Canon) alors que la troisième, qui s’est très vite disloquée, était conduite par Augustin Edjoa et Jean Claude Alima. Cette dernière faction avait été très vite vomie par le Conseil des sages qui accusait les deux complices d’ « usurpation de titres ».

Dans cette bataille à trois, Emmanuel Mvé, figure mythique et ancien capitaine du club, semble avoir pris de l’avance. C’est sa faction qui a été affiliée à la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc). Ses joueurs ont également obtenu les licences de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).

En plus, le nouveau responsable a reçu l’autorisation de l’Assemblée générale de signer une convention avec la Société anonyme à objet sportif (Saos), baptisée « Canon Kpa-Kum ».

Un avantage insuffisant pour dissuader la faction du patriarche Laurent Justin Ateba Yene.  Le 25 février dernier, ce dernier et son associé, Roger Ebode Ebode, s’étaient présentés au stade Omnisports de Yaoundé  avec une équipe aux couleurs des Mekok me Gonda. Ils s’étaient alors vu refuser l’accès au stade où se jouait le match Canon-Bamboutos, en ouverture de la saison. N’ayant pas qualité de représenter le Canon, les deux hommes avaient été repoussés par les forces de maintien de l’ordre.

La Ligue appelle à l’union !

Bien qu’ayant été repoussés par les forces de l’ordre lors de cette première journée, les deux hommes n’ont pas lâché prise. Ils multiplient depuis lors des tentatives d’accès au stade à toutes les rencontres du Canon à domicile.

Tout comme Emmanuel Mvé, ils sont déterminés à diriger contre vents et marées le navire des Rouge et Vert. Une situation embarrassante pour la Ligue de football professionnelle du Cameroun (Lfpc) qui a tout de même appellé les deux parties à l’union.

Dans une décision signée de son Secrétaire générale, Pauline Thérèse Manguele, la Lpfc tente de trouver une solution de sortie de crise et demande aux deux factions de se mettre ensemble.

« Le président de l’association Canon sportif de Yaoundé, monsieur Emmanuel Mvé, et le président du conseil d’administration du Canon sportif de Yaoundé SAOS, monsieur Ateba Yene Laurent Justin, disposent d’un délai de 8 (huit) jours mardi 7 mars 2017, jusqu’au mercredi 15 mars 2017 pour conclure une convention liant les deux entités », avait prescrit Pauline Thérèse Manguele.

Mais dans la même décision, elle reconnaissait au préalable que « la seule société autorisée à commercialiser les activités de football du club Canon sportif de Yaoundé, est la société Canon sportif de Yaoundé SAOS immatriculée au registre de commerce et du crédit immobilier du Tribunal de Première instance de Yaoundé, centre administratif sous le N° RC/YAO/2012/B/122 ».

Ce passage est, en quelque sorte, une reconnaissance explicite à l’endroit de la faction d’Emmanuel Mvé. Et ce dernier ne comprend pas l’idée de la fusion émise aujourd’hui par le président de la Lfpc. Emmanuel Mvé accuse alors le Général Pierre Semengue d’avoir attisé le feu de la dissidence en prenant fait et cause pour une faction illégale. Et pour le désavouer, Mve a choisi de saisir les tribunaux.

Il a déposé une plainte contre la Lfpc au Tribunal de première instance d’Ekounou à Yaoundé. La première audience est prévue le 17 mars prochain.

Drame d’Eseka: des familles de victimes poursuivent le groupe Bolloré en justice

Les 28 familles à l’origine de la plainte déposée mercredi devant le TGI d’Eseka espèrent ainsi faire éclore la vérité sur les culpabilités dans cette tragédie et recevoir des indemnisations

Vingt-huit familles se sont accordées pour poursuivre le groupe Bolloré et sa société Camrail en justice suite à l’accident ferroviaire qui ôté la vie à 79 personnes et fait près de 600 blessés à Eseka le 21 octobre 2016.

L’information est relayée par le magazine Jeune Afrique.

La plainte a été déposée mercredi, 02 novembre 2016, au Tribunal de grande instance de ladite localité. Les familles espèrent ainsi faire ressortir «la chaine de responsabilités» des parties impliquées dans ce drame, et parvenir à une «indemnisation» des personnes éprouvées.

Ces familles se font assister dans les procédures par Me Guy Olivier Moteng. Ce dernier était membre du collectif d’avocats formé pour accompagner la famille de Monique Koumateke, une parturiente morte à l’hôpital Laquintinie de Douala au mois de mars, suite à la négligence du personnel soignant.

La plainte déposée dans le cadre de la tragédie D’Eseka vise le directeur de Bolloré général de Bolloré, le directeur technique de Camrail et le chauffeur du train 152, le nommé Mathias Yetna, pour «défaillances, des négligences et omissions de porter secours, a indiqué le magazine.

Déclaration et contre-déclaration
Depuis la survenue de l’accident ferroviaire il y’ a deux semaines, les populations assistent à un jeu d’avis et de contre-avis. Quelques jours après le déraillement le ministre camerounais des Transports, Edgard Alain Mebe Ngo’o, déclarait que la décision de rajouter huit wagons au train Intercity afin de satisfaire la forte demande des voyageurs au départ de Yaoundé pour Douala, avait été prise par Camrail. Cette déclaration qui visait à le dédouaner de toute responsabilité dans l’accident. Le groupe Bolloré a confirmé cette révélation mais a mis en cause l’excès de vitesse dans le déraillement du train.

Le chef de l’Etat Paul Biya a constitué une commission de doit présenter un rapport sur les circonstances du drame et les mesures à prendre pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

En attendant, Guy Olivier Moteng entend porter plainte en France contre Bolloré. Il envisage de même de poursuivre le gouvernement camerounais.


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Des licenciements «abusifs» créent la polémique à la Camair-Co

La Direction générale a remercié les employés âgés de plus de 60 ans, afin de réduire les charges de la compagnie. Cette mesure n’a pas plu au syndicat des travailleurs qui dénonce des abus

Le Syndicat des travailleurs de transport aérien du Cameroun s’insurge contre les procédés de mise en retraite de certains employés de la Camair-Co. Dans une interview publiée le 19 octobre dans le quotidien La Nouvelle expression, le président dudit Syndicat, Ayango Njong, annonce avoir contacté des avocats pour intenter des actions en justice contre le directeur adjoint de la Camair-Co, Moussa Bouba.

Le conseil d’administration de la Compagnie aérienne nationale avait récemment entrepris de mettre à la retraite les employés âgés de plus de 60 ans afin d’alleger les charges de l’entreprise. La direction générale a confié cette mission à M. Moussa Bouba qui est accusé de n’avoir respecté aucune des procédures en vigueur.

«D’abord d’un, M. Moussa Bouba fait une liste et c’est dans celle-ci qu’il informe les gens dont les noms y figurent qu’ils ne font plus partie de l’entreprise. Ce qui est une faute et un abus, parce que le contrat est individuel et le cadre individuel du contrat doit se suivre jusque dans la séparation. Chacun doit être notifié séparément selon les textes. Ensuite, M. Moussa Bouba commet un délit. Il s’adresse aux banques dans lesquelles les salaires de ces agents sont virés pour leur dire qu’ils ne font plus partie des effectifs de Camair-Co. C’est un délit. Je vais vous dire la conséquence : il y a un parmi ceux-là qui a failli s’évanouir, parce qu’en allant chercher de l’argent pour soigner son enfant, il n’a pas pu accéder à son compte. M. Moussa n’a pas à entrer dans la vie privée des gens; et nous apprenons d’ailleurs qu’ils ont écrit à certaines chancelleries», explique Ayango Njong.

Il reconnait toutefois que la démarche adoptée par l’administration de la Camair-Co pour tenter de relever la structure est «est bien justifiée, car la Camair-Co ne produit plus de recettes. Les subventions de l’Etat vont maintenant jusqu’aux salaires.»

La Camair-Co ploie sous une dette récemment estimée à 35 milliards de F CFA par le ministre des Transports Edgard Alain Mebe Ngo’o. Dans une interview publiée en juin 2016 dans la presse publique, il a indiqué que les charges de la compagnie sont supérieures aux recettes d’exploitations, avec un déficit budgétaire d’1,5 milliard de FCFA par mois.

«A cette situation peu reluisante, il faut ajouter une flotte de cinq avions notoirement insuffisante aux plans quantitatif et qualitatif composée : d’un Boeing 777 le Dja, propriété de Camair-Co ; de 2 Boeing 737-700, loués ; de 2 MA 60, propriété de Camair-Co» avait expliqué Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Toutes choses qui avait conduit le chef de l’Etat, Paul Biya, à valider un plan de redressement proposé par le Boeing Consulting.

Boeing Consulting ou Boeing Company?
«Que l’on sorte de la tête des gens le mot Boeing Consulting. Demandez à ceux qui en parlent qu’ils vous montrent un document produit par une compagnie appelée Boeing Consulting. Pour la genèse, c’est en 2009 qu’on a saisi Boeing pour demander un business plan. Ce sont Mendouga Paul Jérôme, Bilaï Biloa Joseph, un pilote, qui saisissent Boeing. En 2009, Boeing Company répond qu’il ne fait pas de business plan, mais peut nous aider dans le cadre de notre start-up programme à faire ci ou ça gratuitement. En 2014, nous voyons un document produit par une autre structure qui s’appelle Boeing Professional services, qui dit qu’ils vont faire un business plan et qui va coûter 549 000 dollars. Puis en 2016 sort un business plan de Boeing Company. Voilà la genèse. Aucun constructeur ne fait du business plan. Maintenant si Boeing a changé et fait du business plan, ok d’accord. Mais, en tout cas, que l’on ne parle pas de Boeing Consulting», souligne Ayango Njong.


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Mali: IBK accusé de haute trahison

Dans la plainte déposée auprès de la Haute cour de justice du pays, le Biprem accuse le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, de gestion scandaleuse de l’argent public

Pour la première fois au Mali, le président en exercice, Ibrahim Boubacar Keita, est visé par une plainte. Elle a été déposée mardi, 1er mars 2016, par le bloc d’intervention populaire et pacifique pour la réunification entière du Mali (Biprem) auprès de la Haute Cour de justice du Mali. Le Biprem accuse le président malien de haute trahison et gestion scandaleuse de l’argent public.

Le Biprem ne revendique que 344 membres, mais l’association, fondée par des journalistes maliens, compte bien faire entendre son mécontentement avec cette plainte. Elle concerne notamment les différents scandales financiers qui ont émaillé la première moitié de mandat d’Ibrahim Boubacar Keita.

Ce regroupement associatif accuse le président malien de mauvaise gouvernance et demande à la Haute Cour de justice du Mali – chargée notamment de juger les présidents maliens – de le poursuivre.
« Nous avons porté plainte pour trahison et gestion scandaleuse de l’argent public. Cela concerne le scandale portant sur l’achat de l’avion présidentiel, l’affaire de l’engrais frelaté qui a défrayé la chronique, l’équipement de l’armée chiffré à plus de 21 milliards. Personne n’a été interpellé, personne n’a été jugé, aucun de ces scandales n’a été élucidé », regrette Bokary Dicko, directeur du journal Mali Demain et numéro deux du Biprem.

La majorité contre-attaque
Le député Oumar Mariko de Sadi, éternel opposant, qui s’était présenté contre IBK en 2013 avant d’appeler à voter pour lui au second tour, est venu apporter son soutien à la démarche. « Je ne suis pas associé à cette plainte ni à sa conception, mais je pense que les citoyens s’interrogent aujourd’hui sur la problématique de gestion du pays. Exiger la transparence et la rigueur des autorités élues, c’est une démarche qu’il faut soutenir », assure Oumar Mariko.

Dans les couloirs de la Haute Cour de justice du Mali, on affirme déjà que la plainte est irrecevable. Elle serait mal formulée et ce n’est pas devant cette institution qu’elle doit être déposée, argumente-t-on.

A la présidence, on affirme ne pas prendre cette plainte au sérieux. Pour l’un des conseillers d’IBK, il s’agit d’ « une man uvre dilatoire, un coup de com’ », il est persuadé que cette action n’aura pas de lendemain. Du côté de la majorité et associations de solidarité au président malien, on banalise l’affaire.

Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 janvier 2014 à Alger.
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Affaire Fécafoot: la décision du TAS attendue cette semaine

Le Tribunal arbitraire de sport basé en suisse va se prononcer sur la validité des dirigeants actuels de la Fédération camerounaise de football

Le verdict du Tribunal arbitraire de sport (TAS) est attendu sur une plainte déposée auprès d’elle le 9 décembre 2015 contre l’exécutif fédéral par des dirigeants de clubs dont l’ancien gardien de but international Joseph Antoine Bell.

Dans leur plainte au TAS, les contestataires dont Abdouraman Hamadou président de l’Etoile filante de Garoua, club de deuxième division dans la ligue du Nord, demandent « l’application de la sentence rendue par la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) qui a annulé l’ensemble du processus électoral organisé à la Fécafoot du 28 août au 28 septembre 2015 ».

Pour les plaignants, la décision rend « illégitime et illégal » l’actuel bureau de la Fécafoot et implique la reprise du processus électoral à zéro.

En termes clairs, « place maintenant au TAS qui reste dans l’attente des explications de la Fifa pour trancher, dès cette semaine, la question de la légitimité de ceux qui usurpent actuellement les fonctions à la Fécafoot actuellement », ont déclaré les contestataires.

A cause de nombreuses bagarres pour le contrôle de la Fécafoot, la Fédération international de football association (FIFA) avait créé un Comité de normalisation à la Fécafoot devant conduire à la mise en place de structures dirigeantes acceptées par tous.

Siège du Tribunal arbitral du Sport à Lausanne en Suisse
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Cameroun: «Revenge Porn» définitivement interdit de parution

Par cette décision la cour d’appel de Paris donne gain de cause à Samuel Eto’o qui avait porté plainte contre les éditions du Moment pour atteinte à l’intimité de la vie privée

La cour d’appel de Paris a confirmé, vendredi, l’ordonnance rendue le 16 février dernier interdisant aux éditions du Moment la publication de l’ouvrage « Revenge Porn – Foot, sexe, argent : le témoignage de l’ex de Samuel Eto’o » écrit par Nathalie Koah

En première instance, le tribunal avait déjà ordonné l’interdiction de la publication dudit livre, estimant qu’il était « quasi intégralement consacré à relater » la vie privée de l’auteure mais aussi celle, « dans sa totale intimité, de M. Eto’o, sans son autorisation ».

Une main invisible avait déjà balancé sur les réseaux sociaux depuis deux semaines, ce livre autobiographique de 218 pages

Le livre « Revenge Porn » ne paraitra pas.
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Le sous-préfet de Yaoundé II accusé d’entraves à la liberté de réunions

La grande palabre reproche à cette autorité camerounaise d’avoir interdit, le 28 janvier 2016, la tenue de la conférence-dédicace de l’ouvrage intitulé Société civile et engagement politique

Les responsables du journal camerounais Germinal, animateur de l’association La grande palabre, présenté comme un « espace de la parole et de la citoyenneté », viennent de porter plainte devant le tribunal administratif contre le sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé II, Yampen Ousmanou, accusé de « violation flagrante de la liberté d’expression ».

L’autorité préfectorale de la capitale politique du pays est incriminée pour avoir, le 28 janvier dernier, interdit une conférence-dédicace, pourtant dument déclarée dans les délais légaux, de l’ouvrage intitulé : « Société civile et engagement politique au Cameroun ».

Selon les plaignants, au cas où le tribunal ne viderait ce contentieux dans les délais, affirment se réserver le droit d’engager d’autres actions au pénal contre Yampen Ousmanou.

« Rien ne nous découragera et/ou ne nous fera reculer. Tout en évitant d’ennuyer nos compatriotes avec d’éternelles jérémiades, nous sommes au front contre tous les obscurantismes, tous les fondamentalismes, toutes les xénophobies », a expliqué le journaliste et point focal de La grande palabre, Jean Bosco Talla.

Les objectifs fixés seront ainsi poursuivis pour la libération de la parole, la promotion de la culture politique informée, du dialogue et de la tolérance au Cameroun, le renforcement de la citoyenneté, la démocratisation du savoir pour éloigner le fanatisme et la manipulation des masses, et par conséquent favoriser les alternances et les alternatives basées sur la compréhension et l’acceptation mutuelles.

La grande palabre, rappelle-t-on, avait déjà introduit des recours restés sans suite auprès du tribunal administratif de Yaoundé pour excès de pouvoir des autorités préfectorales, après des interdictions similaires de tenue de réunions publiques pourtant déclarées selon le régime en vigueur dans le pays.

Au Cameroun La grande Palaabre est connue pour ses co,bats en faveur de la liberté de réunion publique.
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Affaire Nathalie Koah: Samuel Eto’o bipolaire?

Dans son ouvrage intitulé Revenge porn, l’ex compagne de Samuel Eto’o raconte sa relation avec le footballeur, en mettant l’accent sur son côté obscur. Interview

« Moi, ce que j’aimerais, c’est de savoir qu’après une journée difficile, tu m’attendes dans une chambre avec une autre fille. Que lorsque j’arrive, vous vous touchiez et qu’on fasse l’amour à trois. Si toi et moi sommes séparés quelques jours et qu’avant un match, je décide de passer du temps avec une autre fille à l’hôtel, ce ne soit pas grave, au contraire. J’aurais plaisir à prendre une photo de nous deux, à te les envoyer, à te raconter ce qu’on a fait. (.) Notre relation sera spéciale, unique. Plus rien ne pourra nous séparer ».

Ces propos sont tirés du livre Revenge Porn, écrit par Nathalie Koah, ancienne compagne de Samuel Eto’o. Oui, c’est une énième histoire de fesses, rien de très original dans le football. Sauf que tout a mal tourné. L’histoire déchaîne aujourd’hui les passions. Après la rupture, Nathalie Koah raconte avoir vécu un calvaire, été menacée et humiliée après la divulgation de photos d’elle nue sur Internet. Aujourd’hui, la jeune femme souhaite que justice soit faite, à un détail près : le footballeur a porté plainte pour atteinte à la vie privée, interdisant du même coup la sortie du livre.

Bonjour Nathalie. Pourquoi avez-vous décidé d’écrire ce livre ?
Pour dire la vérité. J’en avais marre. J’étais fatiguée de voir les médias raconter ma vie à leur guise, faire ma biographie, laisser les gens dire tout et n’importe quoi. Des histoires étaient racontées, montées. Je voulais dire ma vérité. Raconter comment l’histoire s’est déroulée, expliquer la manière dont je l’ai vécue. Dire qui je suis tout simplement.

Pourquoi l’avoir intitulé Revenge Porn ?
Parce que j’ai vécu « un revenge porn ». C’est un phénomène de plus en plus courant qui veut que dès qu’un couple se sépare, l’un d’eux balance des photos de l’autre nu(e) sur Internet. Il y a pas mal de victimes de « revenge porn » en ce moment. Ce sujet est d’actualité. Je l’ai vécu il y a un an et demi.

C’est quel type d’homme Samuel Eto’o ?
(Elle réfléchit)
Il peut être à la fois très gentil, disponible, intense, mais il peut être aussi très sombre, imperturbable. C’est quelqu’un d’assez énigmatique. Il est difficile à cerner. Je ne dirais pas qu’il est bipolaire, mais il est entre les deux en fait. En tout cas, c’est quelqu’un qui essaie toujours d’obtenir ce qu’il veut.

Il vous aurait dit : « Tu sais, j’aime bien regarder ma copine faire l’amour avec un autre homme » . Est-ce qu’on peut considérer que cela symbolise son envie de tout contrôler ?
Oui. Il aime tout contrôler. Autant, il va dire qu’il aime voir sa copine faire l’amour avec un autre homme, autant à côté, il va s’indigner de ce qu’il s’est passé entre Fally (chanteur congolais) et moi. Du seul fait qu’il n’ait pas pu avoir le contrôle.

D’où ça vient, cette envie de contrôle. De sa superpuissance ?
Je ne sais pas si on peut parler d’une « superpuissance » … En même temps, il est assez fragile et pas aussi sûr de lui qu’il peut le laisser croire. J’ai eu l’occasion de le cerner. J’ai vu son côté très profond et fragile et en même temps j’ai côtoyé son côté obsessionnel, qui veut tout contrôler. Peut-être aussi que je n’ai pas su imposer de limites ou de barrières à un certain niveau. Tout ça a fait qu’il s’est senti peut-être à l’aise.

C’est quoi le monde de Samuel Eto’o ?
Tout ce qu’il y a en dehors du foot. Sa cour, son jardin secret, ses fantasmes. Il aime les plans à trois, voir une autre personne toucher sa copine. Il ne pouvait pas s’ouvrir à tout le monde. Peut-être par peur d’être incompris, d’être jugé ou exposé. J’étais jeune, il a peut-être senti que j’étais malléable. Peut-être que me dire cette phrase a formaté mon cerveau, m’a rendue entièrement disponible pour lui. Après, si je voulais vraiment le posséder, ne faire qu’un avec lui, je devais m’approprier ses fantasmes.

Est-ce que le fait d’entrer dans son monde n’a pas conduit aux problèmes ?
Ça a plutôt accentué son sentiment de possession. Il pensait qu’il me possédait, que j’étais sa chose, que j’étais à lui. Il disait que j’étais la seule à comprendre son monde, donc je lui appartenais. À force de franchir certaines limites, on s’est retrouvés très connectés. Donc à chaque fois que j’essayais de partir de là, je n’y arrivais pas et lui pareil.

Alors qu’il est en colère contre vous, il vous gifle et déclare dans la foulée : « Si tu ouvres encore la bouche, je te jette du sixième ». Qu’est-ce qui a conduit à cela ?
C’était en décembre 2010, on était à l’hôtel, il avait l’habitude de faire venir ses amis de partout. J’étais dans une chambre, lui a décidé de prendre une autre suite. Je l’ai alors croisé avec une journaliste. J’avais déjà eu vent de leur petite histoire, mais ça m’a fait de la peine qu’il me fasse venir pour ce résultat. J’ai exprimé à ce moment-là mon mécontentement, mon désir de rentrer au Cameroun. On ne se voyait déjà pas beaucoup, s’il fallait en plus que dans nos rares moments passés ensemble, il ramène d’autres filles… Je lui ai envoyé des messages de reproches et Samuel l’a mal pris, on s’est querellés. Mais un de ses amis m’a convaincue de revenir à l’hôtel, j’étais mal. Samuel est entré dans ma chambre et il s’est mis dans une colère noire.

Il avait l’art de renverser la situation. Chaque fois que je le coinçais dans une situation et que je lui faisais part de mon mécontentement, il la retournait à son avantage, il me faisait passer pour une idiote. Après, je n’explique pas la gifle. Tout ce que je sais, c’est qu’elle est arrivée.

Samuel pense que des complots se trament contre lui, notamment au sujet de votre flirt avec Fally Ipupa, qui aurait été selon lui commandité par Rigobert Song.
Samuel a été mis au courant de mon flirt avec Fally. Il s’est mis en colère, dans une rage folle; pour lui, il fallait que je répare l’affront qui lui avait été fait. Il estimait que Rigobert Song était derrière tout ça. Pour lui, tous ses anciens amis avaient formé un clan contre lui. Le fait que je sois amie avec Fally était pour lui une trahison. Le seul moyen que j’avais pour me rattraper, était de lui montrer que je lui étais loyale en lui apportant des photos de Fally nu, quitte à coucher avec lui si besoin.

Pour lui, ce serait une marque d’amour ?
Une marque de dévouement. Je lui ai proposé de couper les ponts avec Fally, mais ce n’était pas suffisant. Il voulait des photos. Je ne sais pas ce qu’il voulait en faire, peut-être la même chose que ce qu’il a fait avec les miennes. En tout cas, à ce moment-là je me suis dit qu’il était fou. Ça n’avait pas de sens. J’ai vraiment pris conscience que j’avais bien fait de me séparer de lui. J’étais dans un pétrin terrible, il fallait que je m’en sorte par tous les moyens. C’est étrange, car lorsque tu lui es entièrement dévoué, il peut te mépriser, et quand ce n’est pas le cas, tu es son ennemi. En fait, c’est comme s’il y avait toujours une bataille.

En fin de compte, vous prenez seulement un selfie allongée à côté de Fally.
Au début, je n’avais pas de moyens de me défendre. Je ne voulais même pas en parler. On ne m’aurait pas cru. Je me suis dit qu’il se serait peut-être calmé au bout de quelques semaines. Un mois et demi après ce n’était pas le cas. Je me suis dit que j’allais lui faire croire que j’allais faire ces photos, quitte à lui dire au final que je n’avais pas pu. Pour qu’il sache au moins que j’avais essayé de remplir ma mission.

Après plus de six ans de relation intime, le couple se sépare dans un climat de tension.
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Finalement, vous refusez de lui donner plus que le selfie. Il continue de vous menacer et vous décidez de l’enregistrer à son insu.
Entre novembre et décembre, j’essaie de remplir la mission, mais je n’y arrive pas, Samuel menace. Je craque, j’appelle ma mère, lui raconte que je me suis déjà retrouvée deux fois devant le procureur pour des histoires qui n’ont pas de sens. L’avocat me dit : « Tu sais que face à Samuel Eto’o, ta parole ne pèse pas. Le seul moyen de te défendre est d’amasser le maximum de preuves, il faut que tu aies des enregistrements vocaux » On s’est donc remis ensemble. J’étais en mode « mission ». J’ai bien compris qu’il ne changerait pas et qu’il mettrait un jour ses menaces à exécution : « Je vais te faire tuer, je vais te faire violer ».

Mais aujourd’hui encore, tout le monde ne me croit pas. Mais c’est la réaction des femmes qui m’a le plus blessée. On m’a prise pour une menteuse. On a dit que je voulais me faire de l’argent, que je voulais détruire sa carrière. On m’a traitée de « pute » . Au final, moi, j’ai dit la vérité, bien étalée sur des enregistrements sonores, remis à la justice au point que des procédures soient ouvertes contre lui au Cameroun.

Samuel Eto’o est tout puissant à ce point ?
En juin 2014, il l’était oui. Je me suis retrouvée en cellule pour rien du tout. On va partir du principe qu’il ait rédigé une plainte exigeant de lui restituer ses cadeaux, ça ne vaut pas trois jours en cellule. J’aurais dû être présumée innocente. Et puis, ça ne vaut pas une interdiction de sortie de territoire ni une confiscation de mon véhicule. Il a joué de ses relations et de sa puissance. Est-ce qu’il est toujours puissant aujourd’hui ? Je pense qu’il a toujours ses réseaux, mais il sera difficile pour lui de refaire la même chose, sauf si on finit par lui donner raison dans ce combat.

À la fin, vous déclarez pourtant ne pas lui en vouloir.
Je lui en ai voulu, mais je refuse de vivre avec la haine et la colère. C’est lourd. Bien sûr, j’étais en colère contre lui lorsque les photos sont sorties. Je l’ai haï, mais après, j’ai appris à vivre avec, à réorienter mon combat. Les photos sont sorties, je ne pouvais rien y faire. De toute façon, s’il doit payer, ce sera par le biais des procédures judiciaires. Mais moi, je n’ai pas à vivre avec ce fardeau. Il est difficile d’être en colère en permanence. Car tu es esclave de la personne qui t’a mis dans cette situation. Aujourd’hui, je refuse d’être esclave de lui plus longtemps. En tout cas, j’avais besoin de lui pardonner. Mais pardonner, c’est reconnaître que la personne a fait quelque chose de grave.

Pensez-vous qu’il le regrette ?
Honnêtement, non. Il compte sur ses fans pour le blanchir, mais aussi sur son aura et sur son petit cocon familial pour décrédibiliser ce que je dis. Je pense qu’il a les moyens de sa politique. S’il le regrettait, il aurait stoppé les procédures et il se serait excusé.

Vous avez le même avocat que Nafissatou Diallo. Faut-il voir un parallèle entre vos deux histoires ?
J’ai vu la manière dont les hommes puissants agissaient sur les personnes lambda. Vu qu’il a été l’avocat de la personne faible, celle qu’on a traitée de menteuse, je me suis sentie dans la même situation même si ce n’était pas les mêmes faits. Le combat reste celui d’une personne lambda qui n’a pas vraiment d’identité dans la société contre une personne superpuissante avec tous ses moyens, tout son charisme. Je l’ai pris comme l’avocat des « sans-voix ».

Avec ce livre, vous espérez changer les mentalités ?
Quand on est victime, il n’est pas question qu’on se taise, au risque de se prendre les foudres des conservateurs ou des moralisateurs. Il faut dénoncer. C’est en dénonçant que ça n’arrive plus. D’un autre côté, il faut sensibiliser ceux qui nous voient avec des yeux plein d’envie. Celles qui veulent être avec un footballeur et tout… J’ai envie de leur dire : « Voilà mon histoire ». Même s’ils ne sont pas tous comme ça. Si tu penses pouvoir le faire, sans renier tes valeurs ou ta morale, fais-le, mais voilà mon histoire. Je n’ai pas le droit de te faire une fausse publicité de ce monde-là.


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Revenge porn: Teeyah accuse Nathalie Koah de diffamation

La chanteuse franco-ivoirienne a récemment déposé une plainte à Paris contre l’ex de Samuel Eto’o, pour dénonciation calomnieuse et diffamation sur le passage du livre la concernant

La parution du livre « Revenge porn » de Nathalie Koah pourrait à nouveau être reportée. Et pour cause, la chanteuse franco-ivoirienne de Zouk Teeyah a récemment déposé une plainte contre l’auteure dudit ouvrage pour diffamation et dénonciation calomnieuse sur le passage du livre la concernant. Lequel se trouve à la page 42 de « Revenge porn ».

« Je file vers l’ascenseur à grandes enjambées. En sortant de la cabine, je vois une jeune femme quitter précipitamment la chambre de Samuel. Je la reconnais : c’est Teeyah, une chanteuse de zouk franco-ivoirienne très populaire en Afrique francophone. Je tourne le regard et j’aperçois le footballeur quasi nu, vêtu d’un simple boxer, dans l’encadrement de la porte. Il faut être naïf ou stupide pour ne pas deviner ce qui vient de se dérouler ici. Je m’approche de lui sans laisser paraître mon embarras, mais c’est lui qui m’adresse la parole ».

Cette plainte, 2e du genre, est déposée à la suite de celle du footballeur camerounais, Samuel Eto’o. Ce dernier avait intenté une action en justice contre les Editions du Moment pour atteinte à l’intimité de la vie privée. Objectif faire interdire la publication du livre dans lequel Nathalie Koah raconte la liaison qu’ils ont entretenu pendant plus de six ans.

Au terme d’une audience y relative passée mardi, 15 février 2016, la justice française avait interdit la parution du livre cité sur son territoire. Toute chose qui avait conduit les Editions du Moment à faire appel contre cette décision. Le tribunal devrait rendre son verdict mardi, 23 février 2016, avant de connaitre la plainte déposée par la chanteuse Teeyah.


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Le livre de Nathalie Koah «Revenge Porn» interdit de parution

Cette décision de la justice française fait suite à une plainte du footballeur camerounais Samuel Eto’o pour atteinte à la vie privée

La justice française s’est prononcée. Le livre de Nathalie Koah « Revenge Porn – Foot, sexe, argent : le témoignage de l’ex de Samuel Eto’o » ne sortira plus jeudi, 18 février 2016. A l’origine de cette décision, une plainte déposée par le footballeur camerounais Samuel Eto’o contre les Éditions du Moment, pour atteinte à l’intimité de la vie privée.

Initialement prévue pour vendredi, la parution de « Revenge porn » été « provisoirement » interdite au terme d’une audience y relative passée mardi, 15 février 2016. Sur sa page Facebook Nathalie Koah, auteure du livre cité, indique que les Editions du Moment comptent faire appel.

« La maison d’édition compte se battre parce qu’ils sont confrontés à ça tout au long de leur carrière. Et moi de mon côté je continue mon combat peu importe que le livre soit vendu ou pas, je continue mon combat », souligne Nathalie Koah.

Revenge Porn est la version officielle que donne la jeune camerounaise sur sa relation avec Samuel Eto’o. Laquelle s’est terminée par un scandale qui ne cesse d’alimenter des discussions sur les réseaux sociaux et dans la presse nationale et internationale.

Après sept années de vie amoureuse secrète, le couple se sépare dans de mauvais termes. Des photos de nue de Nathalie Koah circulent sur la toile, cette dernière accuse son ex compagnon d’en être responsable. Elle a aussi porté plainte à son ancien compagnon pour menace sous condition, chantage, publications obscènes, et trafic d’influence.

De son côté Samuel Eto’o a porté plainte à Nathalie Koah pour menace sous condition, publication obscène, chantage, diffamation et abus de confiance. Des chefs d’accusation que le procureur a rejetté, estimant l’hôtesse de Camair-co innocente.

la justice française a provisoirement interdit la parution de Revenge Porn, le livre de Nathalie Koah
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Yaoundé: une jeune fille portée disparue à Nkoldongo

Doriane Mateu, 13 ans, n’est pas rentrée chez ses parents depuis le 11 février 2016

Six jours déjà que Doriane Mateu, 13 ans, est introuvable. Depuis le 11 février 2016, la jeune fille n’a pas regagné le domicile familial. De sources policières, la résidente du quartier Nkoldongo s’est rendue au boulevard du 20 mai pour assister au défilé de ses camarades et n’est jamais rentrée à la maison. Inquiète, sa famille a multiplié les axes de recherche en vain, avant de porter ses soupçons sur un voisin. Une plainte a été déposée contre ce quinquagénaire célibataire. Selon Viviane B., la plaignante, ce monsieur entretiendrait une relation avec sa fille. L’accusé clame son innocence et s’active également dans les recherches de Doriane.

Alors que Doriane M. demeure introuvable, Audrey Tinkeu une autre jeune fille elle aussi portée disparu le jour de la fête de la jeunesse, a été rendue à sa famille. D’après la police, elle se trouvait chez son amant, un certain Arnaud D., chez qui elle aurait passé le 11 février. Son frère ainé ne la voyant pas rentrer, avait déposé une plainte à la brigade de gendarmerie d’Emombo samedi, 13 février dernier. L’enquête ouverte par les forces de l’ordre pour retrouver les deux jeunes filles a connu un premier succès avec le retour d’Audrey T. Elle se poursuit dans l’espoir de rendre Doriane M à ses parents.

défilé du 11 février 2016
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Sénégal: Karim Wade dépose une plainte pour détention arbitraire

Cette démarche au Tribunal de grande instance de Paris fait suite à l’avis favorable émis par le groupe de travail de l’Onu au sujet de la détention du fils de l’ex président sénégalais

Au Sénégal, les avocats de Karim Wade demandent la libération immédiate de leur client et annoncent avoir déposé plainte mardi, 02 février 2016, à Paris auprès du tribunal de grande instance pour détention arbitraire. Cette démarche fait suite à la diffusion en fin de semaine dernière de l’avis du groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire, qui a confirmé son premier avis diffusé en avril 2015 et qui estime que la détention préventive de Karim Wade est arbitraire.

En déposant plainte à Paris, Karim Wade tente un coup et cette nouvelle action a surpris tout le monde. Ses avocats clament haut et fort qu’ils ne font pas confiance à l’institution judiciaire au Sénégal d’où cet appel à la justice française.

« Le groupe de travail est parti de la détention préventive. Il dit que toute la détention de Karim Wade est arbitraire et la détention arbitraire un crime en droit français, donc nous pensons sérieusement que cette plainte est recevable », explique Maître Amadou Sall, qui fait partie de l’importante équipe qui défend Karim Wade.

L’Etat sénégalais est également défendu par une batterie de juristes. Maître Felix Sow rappelle que groupe de travail des Nations unies a demandé une réparation pour la détention préventive de Karim Wade et que réparation pour le préjudice subi ne veut pas dire libération. « Le dépôt d’une simple plainte est pour moi un non-événement. L’avis parle d’une indemnisation intégrale du préjudice qu’il aurait subi du fait de cette détention provisoire qui est une phase de la procédure qui s’est soldée par un arrêt de condamnation. Il ne faut pas confondre libération et réparation », rappelle-t-il.

La présidence ne le confirme pas, mais c’est apparemment après ses déclarations le week-end dernier, en affirmant être en phase avec le groupe de travail de l’ONU, que la ministre conseillère du chef de l’Etat Macky Sall, Amsatou Sow Sidibe, a été limogée ce mardi.

Karim Wade a été condamné à six ans de prison pour enrichissement illicite en mars 2015
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Plainte du Mcpsd contre l’agence de voyage « Touristique »

Par Vincent-Sosthène Fouda, président du Mcpsd

Suite à l’accident de circulation survenu le 26 mars 2015 peu avant Meiganga-Garoua Boulaï dans la région de l’Adamaoua, impliquant un bus de Touristique et ayant causé le décès de 19 personnes, le Mcpsd (Ndlr: Mouvement camerounais pour la social-démocratie) par son avocat annonce saisir/déposer une plainte contre l’agence de voyage dénommé: Touristique Express S.A. De nombreux témoignages (riverains, survivants-sources journalistiques) signalent un dépassement hasardeux du conducteur du bus Touristique, l’ayant mis face à face avec un camion remorque.

Que Yaoundé est distant de Ngaoundéré de 1192 Km

Que sur la base des photos, il ressort que le Bus Touristique avait un seul conducteur sur un trajet qui exige la présence de deux conducteurs.

Nous appuyant sur les textes législatifs et réglementaires notamment le Décret n°2004/0607/PM du 17 mars 2004 fixant les conditions d’excès aux professions de transporteur routier et d’auxiliaire des transports routiers;

Nous appuyant, sur Loi-cadre n° 2011/012 du 06 mai 2011 portant protection du consommateur au Cameroun

Nous fondons en droit pour saisir le procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance de Meiganga, pour:
– Mise en danger de la vie d’autrui ;
– Conduite dangereuse ayant entrainé la mort d’autrui ;
– Homicide involontaire.

Le Mcpsd invite les Camerounais à soutenir cette action en justice afin de montrer que les Camerounais sont capables d’assurer leur propre sécurité. Que les passagers sont pour des agences de transports des partenaires et non du batail.

Nous devons collectivement nous délivrer de cet état de patience qui nous fait supporter, depuis des années, la privation de nos libertés les plus élémentaires comme le droit à la sécurité. La quête d’amour et de justice doivent maintenant corriger la haine et la course au profit. C’est le moment d’utiliser les uniques instruments de la justice: la persuasion et la coercition, tout en dénonçant le mauvais état des routes du pays, l’irresponsabilité de beaucoup de conducteurs et de responsables des services publics.

Enterrement des premières victimes de l’accident à Garoua Boulaï
Droits réservés)/n

Foumban: L’Honorable Tomaino Ndam Njoya porte plainte contre le Sous-Prefet

Par Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, député

A Monsieur le Procureur de la République près des
Tribunaux de Première et de Grande Instance de Foumban

Objet: Plainte contre Monsieur KUO Roger, Sous préfet de Foumban
Monsieur le Procureur,
Du Contexte
Le 1er janvier dernier, Jour de l’An, je participais avec les autres élus de ma circonscription, et plusieurs milliers de personnes, au Carnaval de Foumban comme nous le faisons depuis 4 ans, dans sa forme actuelle de défilé costumé, et, depuis 21 ans quand les populations de Foumban et sa région ont crée cette tradition. En effet, à l’origine, ce sont les militants et responsables politiques de l’Union Démocratique du Cameroun qui se retrouvaient le 1er Janvier pour présenter leurs v ux au Président National. Par la suite et au fil des ans, le lot des participants provenant de partout, sortant du cadre politique, arrivant aussi bien de la société civile, de la diaspora Bamoun et Camerounaise sous régionale et internationale, le Dr Adamou Ndam Njoya a souhaité que cette célébration soit transformée en Carnaval populaire et costumé à l’occasion duquel sera exaltée à travers nos diversités culturelles, notre commune humanité. Ce Carnaval de Foumban, comme la Fête du Café, le Concours du Meilleur Batteur, l’Ascension du Mont Cameroun, les Journées des Chefs d’ uvre d’Art, la Marche, le Marathon autour du Nsom, la rencontre cuménique… parce que organisés avec la participation de toutes nos Communes, chaque année et la plupart du temps généralement tout le mois de décembre, font partie du Programme d’action culturelle des Syndicats des communes du Noun.

De ma stupéfaction et dénonciation
Je viens manifester ma stupéfaction en dénonçant l’acte posé par le Sous préfet qui a foncé avec son véhicule sur nous, renversant une personne à quelques mètres de moi et déclenchant la colère de tous ceux qui, dans le cortège, avaient assisté à la scène. Peu avant le Carrefour Serpent à Deux Têtes, mon attention a été attirée, quand j’ai entendu crier : « c’est le Sous préfet, c’est le Sous préfet ». Me retournant du côté gauche d’où provenait cette agitation, j’ai effectivement vu la voiture du Sous préfet qui se frayait tant bien que mal le passage dans la foule. J’étais persuadée qu’il allait s’arrêter ou du moins ralentir à notre niveau pour, des échanges de civilités, puis, nous rassurer de la sécurité qu’il fallait, qu’ensemble nous déployons, puisque nous étions déjà, à ce niveau, informés de certains incidents, notamment d’abord du blocage de la voie publique par une troupe de danse du palais, puis, des jets de grosses pierres que nous même apercevions, volant devant nous et au dessus de nos têtes. Hélas, monsieur le Sous préfet semblait plutôt fou furieux dans son véhicule: ignorant tous les élus et les populations qu’il dépassait, il continuait à accélérer, malgré que la foule lui demandait de ralentir, jusqu’à ce qu’il ne renverse la personne juste devant nous, toujours sur la gauche. A ce moment là, n’aurait été, l’appel à la retenue -et cela n’était pas gagné d’avance, car on ne peut véritablement contrôler une foule en furie – des responsables et élus que nous étions, députés et maires, conseillers municipaux. la foule l’aurait lynché. Il a continué sa course pour s’engouffrer à l’intérieur du palais.
De «l’itinéraire» tracé par le Sous préfet
En réunion de préparation des manifestations de cette fin d’année, monsieur Tapon Mama nous a fait savoir que, lors des dernières réunions avec les autorités administratives, en sa qualité de responsable politique et Conseiller Municipal, il avait été interpellé particulièrement sur le Carnaval de Foumban. Les autorités administratives à ses dires, lui ont dit qu’elles étaient en droit de savoir ce qui était prévu à cette occasion pour les besoins de sécurité. C’est ainsi qu’il s’est cru devoir adresser à l’autorité administrative une déclaration de manifestation, comprenant l’itinéraire que nous suivons depuis 21 ans sans déclaration de manifestation. Cela sans doute guidé par sa bonne foi, car, monsieur Tapon Mama n’avait pas qualité à le faire en tant que responsable politique, le Carnaval de Foumban n’étant pas politique d’une part, et de l’autre, le Sous préfet devait lui faire comprendre que la loi autorise les sorties sur la voie publique conformes aux traditions et usages locaux ou religieux, ce d’autan plus que le 1er Janvier est le jour de l’An célébré partout dans le monde entier.
En bref, il est donc clair, et les autorités administratives ne devraient pas ignorer (ils pêcheraient par méconnaissance du milieu et usages culturels du ressort à eux affecté) que:
– Le Carnaval de Foumban n’est pas une manifestation politique, mais culturelle et relève du ressort des municipalités : la preuve en est qu’on a jamais demandé une autorisation ni pour le Carnaval, ni pour aucune autre manifestation culturelle citée plus haut et, nos cortèges suivent le même itinéraire depuis des années, et il n y a jamais eu aucun incident.
– Le 1er Janvier Jour de l’An est fêté à travers le monde entier et plus particulièrement chez nous, et, nous ne pensons pas qu’il faille déclarer à l’autorité administrative ; que ce jour, soient prévus des célébrations populaires, c’est évident, et même la loi N° 90/055 du 19 décembre 1990 en son article 6(2) prévoit la dérogation à l’obligation de déclaration visée à l’alinéa 1 en ce qui concerne les sorties sur la voie publique conformes au traditions et usages locaux ou religieux. Le 1er Janvier entre par excellence dans cette catégorie.
– « L’itinéraire » tracé par le Sous préfet qui apparaît dans un note qualifiée d’autorisation « préalable » était irréalisable, car, pour aller à Njinka, le point de chute du Carnaval, on ne peut, lorsque le souci est d’assurer l’ordre public, passer que par la voie publique directe, devant l’entrée du palais, ou par la route, cul de sac qui contourne le marché, sens unique d’accès plus difficile pour la circulation, et, en traversant le carrefour Na jo ; or ces deux points, à savoir, devant le Palais et Carrefour Na jo devaient être contournés selon l’itinéraire du Sous préfet. Où fallait-il donc passer, une fois arrivés au Carrefour Serpent à Deux têtes ?
– Monsieur Tapon Mama est retourné voir le Sous Préfet pour lui faire comprendre que le Carnaval n’avait pas d’autre choix que d’emprunter son chemin habituel, car, il était évident qu’il n y avait pas d’autre solution. A ce moment là, on en arrive à s’interroger sur les mobiles qui animent le Sous préfet à travers son obstination. Le Sous préfet visait-il:
* La mission du service public qui doit être rendu aux populations? Assurer la sécurité des milliers des personnes participant au Carnaval l’aurait amené à appeler un renfort des forces de l’ordre pour aider à encadrer ces populations. En gardant à l’esprit qu’il n y a jamais eu d’incidents avec ces populations depuis 21 ans et, en réalité, que sans preuve de responsabilité et de discipline de ces populations, même tout l’effectif des forces de l’ordre de la ville ne parviendrait pas tout seul à assurer l’ordre et la sécurité, au regard du nombre des participants au Carnaval. Le défilé parti de la porte d’entrée, a commencé à être attaqué au niveau de la station CAMOCCO, avant le Carrefour Serpent à Deux Têtes, par les jets de pierres sortant de l’enceinte du palais. Un groupe de danse du Palais ayant été identifié auparavant comme provocant au vu de tous, les participants au Carnaval, ou les empêchant de passer devant le Palais.
* La sécurité du Palais ? Ici, on est en droit de se demander de quoi était menacé le Palais. Et le Sous préfet devrait nous le dire. Tous les Bamoun savent que c’est un patrimoine matériel, et objet de fierté culturel qui appartient non seulement à tous les Bamouns, mais au Cameroun. Les forces de l’ordre que nous avons vu postées à l’entrée du Palais devraient nous dire pourquoi elles ont laissé la troupe de danse du Palais et autres milices occuper la voie publique à l’entrée du Palais en empêchant les défilants de passer ? Etaient-ce à eux d’assurer le respect de la note du Sous préfet même si cette dernière était valable ? Depuis des années le Carnaval passe par là sans problème.
* L’interdiction du Carnaval ? Le Sous préfet devrait nous le dire. En traçant un itinéraire irréalisable, que cherchait -il ? Et pourquoi ou de quel droit aurait-il voulu empêcher le Carnaval ? Peut-être comme on le dit partout, exécuter la volonté du « Roi » qu’il sert aveuglement plus que la République, qui ne voulait plus que le Carnaval passe devant « sa » cour ? Il nous a été rapporté en effet que c’est le palais qui a commandé au Sous préfet le fameux itinéraire. Qu’allait-il faire au Palais en traversant en vitesse interdite, le cortège des élus et des populations ? Nous avons d’ailleurs aperçu à notre passage devant le palais, lorsque nous allions à la rencontre des différentes délégations, des éléments des forces de l’ordre amassés à l’entrée. Étaient-ils placés là pour assurer la sécurité du palais ? Ou pour appliquer les ordres du Sous préfet à savoir : empêcher le cortège de passer devant le palais? Où étaient-ils quand les troubles ont commencé ? Pourquoi ont-ils laissé la troupe de danse du palais non seulement investir la voie publique, mais aussi empêcher les personnes de circuler ? Peuvent-ils nous dire d’où les pierres ont commencé à jaillir ?

Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya, député

De l’ordre public, de la mission du service public, du respect des élus.
Que vaut un arrêté Sous préfectoral ? Est-il un dogme ?
Que dire d’un Sous préfet fou furieux qui fonce sur des élus, Députés, Maires, Conseillers Municipaux encadrant comme ils le font depuis des années des milliers des populations lors d’un Carnaval, une fête culturelle, pour aller leur bloquer la voie parce que ces derniers sont entrain « d’enfreindre » l’itinéraire par lui tracé dans son arrêté ?
Des dégâts et traumatismes
– Mes trois enfants qui étaient avec moi étaient traumatisés comme plusieurs autres enfants qui participaient au Défilé. C’est le lieu de dire ici, qu’on n’entraîne pas des enfants et des personnes agées avec soi, si on a l’intention de causer des troubles. Il y avait des majorettes, des fanfares composées par des jeunes filles et des jeunes garçons tout heureux de parader, chanter, danser le 1er Janvier : Monsieur le Sous préfet devait être sensible, et devait les protéger.
– Par la grâce de Dieu, la vitre arrière droit de notre voiture a volé en éclat quelques minutes après que les deux derniers qui s y étaient refugiés avaient décidé de sortir pour « mourir » avec nous, d’après ce qui nous a été rapporté qu’ils ont dit en sortant de la voiture où nous leur avions demandé d’aller s’abriter.
– L’arrière cour de notre résidence a été transformée en centre de santé de secours en attendant l’évacuation des blessés graves.
Mépris des populations et leurs élus par le Gouverneur
Ce même jour, plus tard en fin d’après midi, ayant essuyé toutes ces épreuves, avec les délégations, nous avons appris que Monsieur le Gouverneur était en route pour Foumban. Quelques temps après, nous avons eu l’information selon laquelle il s’était dirigé avec son cortège au palais. Il est resté assez tard, et, nous, qui espérions soit qu’il allait ébranler son cortège de notre côté aussi, ou du moins nous convier à le rencontrer à la Préfecture ou à la Mairie.Nous sommes restés longtemps à attendre. Il est ressorti du palais et s’en est allé. Peut-être était-ce le palais qui l’avait appelé à son secours ? Etait-ce une raison pour ignorer tous les élus avec les populations qui attendaient aussi qu’il vienne à leur secours ? Est-ce par ce que nous sommes des élus de l’opposition que nous devons être traités ainsi par les autorités administratives ? L’enquête étant en cours, nous attendons que la justice soit faite et les responsabilités établies.

France: Franck Biya accusé par une association de la diaspora

Elle a déjà porté plainte et accuse le fils du président camerounais de «recel de détournements de biens publics»

L’association One Cameroon Movement (OCM) a déposé une requête auprès de l’office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) de France. Elle accuse le premier fils du président camerounais, Franck Emmanuel Biya, de posséder illégalement sur le territoire français une partie de la fortune de l’Etat camerounais. Cette organisation de la diaspora demande ainsi l’ouverture de recherches sur de supposés biens mal acquis de l’intéressé en France, et plus particulièrement à Monaco, sous des noms d’empreint. Selon l’association OCM, différentes investigations, ainsi que des informations recueillies par différents observateurs, ces dernières années, ont pu établir la preuve, ou en tous les cas la très grande probabilité, de la détention sur le territoire français de plusieurs biens immobiliers parfois d’une très grande valeur par Franck Emmanuel Biya, et en tout cas par certains membres de la famille Biya.

L’association rajoute qu’outre les détournements de la fortune publique camerounaise, Franck Emmanuel Biya possèderait à Monaco un Bugatti Veyron, une Maserati MC12, une Ferrari Enzo, des véhicules coûtant presque deux millions d’euros l’unité et qui ont pu être acquis au moyen de détournements de fonds commis au préjudice de l’Etat camerounais. OCM suggère même la perquisition de la Villa Isis, sise à l’avenue Douine à Roque Brune Cap-Martin dont Franck Biya est le légitime propriétaire. Pour eux, Officiellement, la villa est au nom de ‘l’Immobilière du Sud Azur’, une société au capital de 1000 euros sise promenade des Anglais à Nice, dont le gérant n’est autre qu’un certain Emmanuel Biya le second prénom de Franck Biya.

C’est la deuxième fois en quelques semaines que l’aîné du chef de l’Etat camerounais est ainsi officiellement cité dans une affaire de distraction d’enrichissement illicite. En novembre dernier, l’Alliance pour la défense du bien public, une association non légalisée, avait accusé le même homme d’avoir, dans une opération de titrisation de la dette intérieure de l’ Etat vis-à-vis des entreprises publiques Cameroon Telecommunications (CAMTEL) et la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), encaissé sur la base d’une spéculation financière féérique opérée sur des bons du Trésor obtenus auprès du ministère de l’ Economie et des Finances et baptisés Obligations du Trésor à coupon zéro (OTZ), près de 100 milliards FCFA. Le Front social démocratique (SDF), premier parti de l’opposition parlementaire du pays, a demandé l’ouverture d’une enquête sur ces prétendues malversations financières. Selon les proches du pouvoir toutes ces dénonciations sont l’apanage d’anciens membres du gouvernement écroués dans le cadre des opérations en cours contre les détournements de fonds publics.

Franck Biya accusé de recel de détournements par une association de la diaspora
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Cameroun/Téléphonie mobile: L’attribution de la troisième licence contestée

Une des parties concourante à l’appel d’offre du gouvernement camerounais a déposé un recours en annulation de l’adjudication au profit du groupe vietnamien Viettel

L’entreprise Technologie et Système d’Information (TSI) partenaire au Cameroun de l’entreprise Korean Telecom (KT) et récente candidate de l’appel d’offre restreint en vue de l’acquisition de la troisième licence de téléphonie mobile, a déposé vendredi 14 décembre 2012, un recours auprès du ministère des marchés publics et des autres autorités compétentes, en annulation de l’adjudication qui été faite au profit du groupe Vietnamien Viettel. «La loi sur les marchés publics, nous donne le choix de nous opposer à une décision que je peux qualifier d’injuste. Selon cette loi-là, la séance d’ouverture des offres même si elle n’est pas publique, doit se faire en présence des soumissionnaires pour des besoins j’imagine, de transparence. Mais étonnamment, c’est par voie de communiqué radio, que j’ai appris les résultats de l’appel d’offre, ce qui est selon nous une violation» a expliqué Samuel Nono, le représentant de TSI/KT au Cameroun. Toujours selon le recourant, les motivations avancées par le ministre en charge des Postes et Télécommunications, indiquant que le groupe vietnamien avait formulé la meilleure offre sont loin de la vérité. «Si les offres de Viettel sont celles données par le ministre dans son interview à la radio, alors ils n’avaient pas la meilleure offre. Avec nos partenaires (KT), nous avons proposé et n’importe qui peut le vérifier, 45 milliards de FCFA pour l’achat de licence et un peu plus de 350 milliards d’investissements. Notre investissement devait s’achever dans les six prochains mois et s’avancer jusque dans les zones rurales où nous prévoyions à terme offrir de l’internet via le téléphone. En outre J’estime à la limite que c’est une insulte d’arriver à une situation, où on veut faire croire que Korean Telecom n’a pas pu offrir plus que 20 milliards de FCFA pour acquérir une licence de mobile. C’est vraiment dommage», a ajouté Monsieur Nono.

Le recours révèle aussi une autre anomalie dans l’attribution de la troisième licence. L’article 10 du règlement de l’appel d’offre prévoyait une adjudication provisoire, qui serait suivie de négociations avec le candidat choisi à cette étape, mais il n’en a rien été. Au contraire, le ministère des Postes a accéléré les choses et signé la convention de licence, alors que les délais impartis pour les recours n’étaient pas encore épuisés. Intervenant sur les ondes de la radio nationale, le ministre Biyiti Bi Essam a expliqué le choix de Viettel. «Il y a un certain nombre d’infrastructures à mettre en place et il est apparu que Viettel avait l’expérience nécessaire pour mettre en place très rapidement l’infrastructure qui va lui permettre de fonctionner. Il y a d’autres critères qui ont conduit à ce choix: les investissements à consentir, la couverture du réseau national de l’arrière-pays désenclavé. Pour toutes ces raisons, il est apparu au comité interministériel d’analyse que l’offre de Viettel était la meilleure», avait-il expliqué.

L’entreprise vietnamienne revendique de son côté une solide réputation et affirme avoir significativement impacté les quelques rares pays où elle s’est installée, avec notamment la création de dizaines de milliers d’emplois. Mais en marge du recours déposé par TSI/KT, de nombreux observateurs restent sceptiques et s’interrogent. Pour certains, dans un marché du mobile bien densifié au Cameroun, le scénario de création massives d’emplois ne risque pas d’arriver. En termes d’expérience, Viettel n’a effectué sa première implantation africaine qu’en mai 2012. À côté de MTN et Orange (175 millions et 280 millions d’abonnés respectifs dans le monde), l’entreprise fait figure de poids léger. Une autre préoccupation des observateurs, la pertinence d’avoir attribué la licence de mobile à une entreprise détenue par le gouvernement et dirigé par le ministère de la défense d’un pays étranger. Aussi ce que le ministre des Postes des télécommunications ait qualifié de ticket d’entrée pour Viettel reste assez dérisoire, comparé aux sommes obtenues dans d’autres pays.

Dans un Mali en crise et avec un marché moins grand que celui du Cameroun, la dernière licence a été attribuée à un peu plus de 55 milliards de FCFA. Viettel y était concurrente et n’a pas été retenue. Le Cabinet Mass mandaté pour l’expertise technique avait vu son choix contesté en 2011. Alors qu’il va toucher des indemnisations à hauteur de plus de 600 millions de FCFA on se demande pourquoi son choix comme expert n’a pas fait l’objet d’appel d’offre aussi. Pour le représentant de TSI/KT, la procédure suivra son cours jusqu’au bout. «On m’a reproché de déposer ce recours, mais je me devais de le faire. C’est notre pays et je suis presque malheureux de voir comment les choses y marchent parfois. On nous fait croire que les choses sont normales alors que dans le fond, elles ne le sont pas vraiment. Nous attendons de voir l’issue qui sera donnée à notre recours, mais c’est tout simplement dommage» a conclut Samuel Nono

La plainte de Korea telecom – TSI/KT
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Mobile: Bharti Airtel, Maroc Telecom et Korea Telecom contestent les résultats

Ils exigent l’annulation de l’appel d’offres, de l’attribution de la 3e licence de téléphonie mobile au Cameroun, pour non respect du Code des marchés publics

Tricherie
De sources bien informées, c’est le 14 décembre 2012, jour même de la signature des conventions entre Viettel Cameroun, l’heureux élu et le gouvernement, que les plaignants ont déposé leur recours. Bharti Airtel, Maroc Telecom et Technologie système d’information/Korea Telecom contestent le fait que le ministre des Postes et télécommunications (Minpostel) n’ait pas respecté les délais légaux accordés à tous les concurrents éliminés, avant de passer à la signature des conventions avec l’entreprise adjudicataire. L’article 18 du dossier d’appel d’offres est bien formel. «La signature de la convention de concession doit intervenir quinze jours à compter de la date de transmission au maître d’ouvrage des documents de la société de droit camerounais», renseigne l’alinéa premier de ce texte. Les résultats du dépouillement ayant été divulgués le 10 décembre 2012, le Minpostel devrait normalement attendre le 25 décembre 2012 en principe pour parapher les documents. Ce n’est malheureusement pas le cas. Quatre jours seulement se sont écoulés entre la publication des résultats et la signature des conventions. Ce qui est considéré par les candidats malheureux comme une tricherie. Une manière de les mettre hors course. Ces derniers, apprend-on, n’auraient même pas assisté au dépouillement des offres.

Annulation de l’appel d’offres
Fort de cela, les trois candidats malheureux, Bharti Airtel, Maroc Telecom et Technologie système d’information/Korea Telecom exigent l’annulation de l’appel d’offres susdit, pour «non respect du code des marchés». C’est le début d’un feuilleton qui s’annonce âpre. En tout cas, le Cameroun est habitué à ce genre de cinéma. On se rappelle du feuilleton du marché du second pont sur le Wouri ou encore de la concession du port de Douala, avec l’affaire Progosa. En attendant la décision des hautes autorités, la 3e licence est bel et bien à Viettel Cameroun. L’opérateur des télécoms vietnamien, apprend-on, a acheté son billet de passage à 20 milliards FCFA, et s’est engagé à investir près de 200 milliards de FCFA, pour couvrir dès le lancement de ses activités, 81% de tout le territoire camerounais avec les technologies mobiles de deuxième et troisième générations. Viettel Cameroun Sarl est une société de droit camerounais, filiale du groupe Viettel, qui est le premier groupe vietnamien dans le secteur des télécommunications. Avec près de 60 millions d’abonnés, les opérations de Viettel couvrent actuellement, six marchés d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique. Après la signature des conventions ce vendredi 14 décembre 2012, on en saura un peu plus sur le démarrage des activités de ce troisième opérateur messianique attendu depuis plus de cinq ans.

Les contestataires de l’attribution de la 3ème licence
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