Cela fait une semaine que Claudio Catinan, volontaire de Planet Urgence, a été emporté par les eaux de la Bénoué, à Garoua
Recherches
Claudio Catinan, volontaire français de l’ONG Planet Urgence a disparu lundi 17 décembre dernier dans un cours d’eau au Parc National de la Bénoué dans la région du Nord Cameroun. Le Consul Honoraire de France à Garoua, que nous avons joint au téléphone raconte : Claudio était volontaire de Planet Urgences, avec d’autres autres volontaires, ils étaient en mission du 10 au 24 décembre 2012, chargés des actions sociales dans les villages environnants. Lundi dernier (17 décembre, Ndlr), en compagnie de deux volontaires, il est allé vers ce cours d’eau et a été happé par le courant C’était vers le campement du buffle noir, au parc national de la Bénoué. Cinq minutes, rien. Dix minutes, le Français n’est toujours pas remonté. A la grande surprise de ses compagnons. Les minutes passent, ensuite des heures et toujours pas une remontée du Franco-romain. C’est ainsi que ses camarades lancent le cri de détresse. Toutes les autorités de Garoua sont saisies. Le consul de France à Garoua, Pierre Barbier, avec ses collaborateurs, descendent sur les lieux sans suite. Les forces de maintien de l’ordre de la région lancent plusieurs recherches à l’endroit de ce dernier, sans aucun résultat. Le Consul honoraire nous informe que des cérémonies traditionnelles ont eu lieu, à la demande du Lamido de Rey Bouba, mais le corps n’est toujours ni remonté, ni arrivé à l’aval du cours d’eau. Des gendarmes, ainsi que des volontaires de l’Ong sont postés près du cours d’eau en espérant que le corps sera visible, des demandes de fouille par des plongeurs professionnels ont été faites, et nous attendons
Choses anormales
Toutes les recherches lancées donc depuis lundi le 17 décembre 2012 restent infructueuses. Des supputations fusent de part et d’autre. Sur le terrain, l’on apprend qu’il y a des choses anormales qui se passent autour de ces eaux au campement du buffle noir du parc national de la Bénoué. « Nous entendons souvent les gens parlers ici sans les voir. On entend les gens souvent prier Allah waobar », raconte l’un des employés du parc. « Claudio n’est pas la première personne à se disparaître ici, il est le troisième si j’ai bonne mémoire, il y a plusieurs autres qui étaient entrés dans l’eau comme lui et qui ne sont jamais revenus », ajoute Ibrahima, cuisinier du campement. Les autorités administratives, traditionnelles ainsi que les forces de maintien de l’ordre de la région du Nord sont à bout de souffle dans leurs recherches.