Crise anglophone: une dame suspectée du meurtre d’un policier interpellée

De sources policières, des objets appartenant à l’officier de police Paul Wayne et des trophées du meurtre ont été retrouvés dans le domicile de la femme.

Suite à la perquisition du domicile de la suspecte, la casquette de l’officier de police tué a été retrouvée, ainsi que les yeux de la victime. La dame a été interpellée. Les forces de l’ordre espèrent qu’elle pourrait les conduire jusqu’à ses complices.

En rappel, l’officier de police Paul Wayne a été retrouvé décapité le 20 octobre dernier à Ntanka, à Bamernda, région du Nord-Ouest. Depuis le début de la crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les forces de défense sont régulièrement visées par les combattants séparatistes.

Crise anglophone: un commissaire de police abattu

L’officier a trouvé la mort le dimanche 28 avril à Sabongari, dans la région du Nord-ouest du Cameroun.

Le commissaire de police David Asoh a été abattu très tôt dans la journée du dimanche 29 avril. Selon plusieurs sources, l’officier a été tué par des inconnus dans la petite ville de Sabongari, dans le département du Donga Matung.

Les personnels militaires et de sécurité sont généralement la cible des hommes armés actifs dans la région du Nord-ouest. Il y a un peu moins d’une semaine, c’est un gendarme qui était sauvagement tué dans la région du Sud-ouest du Cameroun.

Ngaoundéré, un policier assassiné par des malfrats.

Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 juillet 2010 aux environs de 23 heures, les malfrats ont enlevé la vie à un élément de l’équipe spéciale d’intervention rapide

Selon des sources concordantes, il était environ 23 heures lorsque le policier en question revenait de l’hôpital où il est allé assister son épouse internée. C’est alors qu’il va se heurter à un groupe de malfrats auprès d’une citerne transvasant du carburant. Voulant identifier les malfaiteurs, l’élément des ESIR en tenue civile et dépourvu d’arme aurait fait face à une résistance de ses bourreaux. Les malfaiteurs dans un combat qui leur a été favorable grâce à leur supériorité numérique ont réussi à entraîner le policier dans une plantation de maïs non loin du lieu en question pour lui enfoncer un poignard au niveau de la clavicule gauche. Un long couteau qui, selon les médecins, aurait atteint le c ur.

Une moto-taxi qui avait à son bord une dame s’est par la suite heurté à la victime et a saisi la base des ESIR. Le délégué régional de la sûreté nationale de l’Adamaoua, Athanase Mayam, informé de la situation, a saisi les responsables locaux de la justice et immédiatement, une équipe des autorités compétentes ayant en son sein des médecins légistes, est descendue sur les lieux pour constater les faits et procéder à l’autopsie.

Au nom du gouverneur de la région de l’Adamaoua, le tout nouveau secrétaire général de la région, Jean Abate a rassemblé les responsables locaux des forces du maintien de l’ordre pour asseoir la stratégie devant permettre de rattraper au plus vite les auteurs de ce forfait et de renforcer la couverture sécuritaire dans la ville de Ngaoundéré, surtout par ces temps de vacances scolaires. Pour l’instant, les présumés assassins de ce brave policier courent toujours et l’on se demande pour combien de temps encore? Une chose est sûre, les malfrats viennent ainsi de déclarer une guerre ouverte aux forces du maintien de l’ordre. Vivement que force revienne à la loi!

Ngaoundéré, dans l’Adamaoua
Journalducameroun.com)/n