La Somalie lance une nouvelle politique étrangère

L’objectif visé est de rétablir les relations diplomatiques avec les partenaires pour promouvoir le commerce, les investissements, la paix et la sécurité dans le pays

La Somalie a lancé dimanche une nouvelle politique étrangère globale pour guider sa relation avec le monde extérieur, sur des questions cruciales comme le commerce et la guerre contre le terrorisme.

Selon un communiqué du ministère somalien des Affaires étrangères, le lancement de la nouvelle politique étrangère fait partie d’un objectif plus large pour assurer que le pays va devenir un acteur important dans les affaires multilatérales.

« La politique étrangère de la Somalie est construite sur les piliers de la promotion de la paix et de la sécurité nationale, régionale et internationale grâce à la participation effective dans la diplomatie bilatérale et multilatérale, » affirme le communiqué du ministère.

La Somalie, avec l’aide de la communauté internationale, a accéléré la reconstruction après deux décennies de guerre civile. Elle a rétabli des relations diplomatiques avec de nombreux partenaires bilatéraux pour promouvoir le commerce, les investissements, la paix et la sécurité.

« Nous sommes déterminés à la mise en uvre des obligations concernant les traités et conventions internationaux et la promotion des activités commerciales et économiques pour le développement durable », note le communiqué du ministère des AE.

La Somalie est déterminée à travailler avec les pays voisins et la communauté internationale pour faire face aux défis tels que les conflits, le terrorisme, la pauvreté et la dégradation de l’environnement.

« Notre politique étrangère a ses racines dans la coopération pour assurer la paix, le progrès et la prospérité dans la région et dans le monde, » ajoute le document, notant que la Somalie forge des partenariats mutuellement bénéfiques pour promouvoir le développement durable, les droits humains et la protection de l’environnement.

La Somalie accélèrera la mise en uvre de la nouvelle politique étrangère afin de réaliser sa vision pour le progrès national, régional et international.

« La politique étrangère de la Somalie est claire dans sa neutralité et son engagement pour la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale, » souligne le communiqué.


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Les médias camerounais interdits d’outrage à la politique étrangère

Ils ont été mis en garde jeudi, dans un communiqué signé du ministre de la Communication, Issa Tchiroma Baraky, sous peine de sanction conformément à la réglementation en vigueur

Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a mis en garde jeudi, 27 août 2015, certains médias nationaux, qui «s’adonnent ouvertement et de manière récurrente à des attaques diffamatoires et parfois injurieuses contre des pays étrangers et leurs dirigeants officiels».

Dans un communiqué lu en mi-journée sur les ondes de la radio nationale, le porte-parole du gouvernement a rappellé le principe de non-ingérence du Cameroun dans les affaires intérieures des autres Etats, la loi du pays interdisant par ailleurs tout outrage et les médias ne pouvant être exonérés de cette obligation, «y compris pour des raisons professionnelles liées au respect de l’éthique et de la déontologie du métier de journaliste».

Issa Tchiroma menace, en cas d’inobservation de ces principes, de recourir au «droit de faire usage de ses prérogatives de régulation conformément à la réglementation en vigueur».

Cette mise en garde au moment où le Conseil national de la communication (CNC), organe de régulation placé sous l’autorité du Premier ministre, multiplie des avertissements, par spots interposés, contre les dérives médiatiques dans la guerre que le Cameroun mène actuellement pour la sécurité à l’Extrême-Nord, à l’Est t sur toute l’étendue du territoire national.

Elle coïncide également avec la montée des critiques dans certains médias privés contre des puissances occidentales, dont certains voient la main derrière les tentatives de déstabilisation du pays.

L’un des cas patents de cette «lutte contre l’impérialisme occidental» est la chaîne de télévision privée Afrique Media, suspendue pour un mois par le CNC et dont les bureaux ont été scellés depuis trois semaines à Douala et Yaoundé, métropoles économique et politique du pays.

La chaîne panafricaine qui s’est délocalisée en Guinée Equatoriale et au Tchad, est accusée de «récurrence des dérapages professionnels», ses panélistes ayant régulièrement «proféré des accusations non justifiées et des appels à la haine susceptibles de porter atteinte à l’image et à l’honneur de personnalités, d’institutions et pays étrangers».

Le ministre de la Communication rappelle les médias nationaux à l’ordre.
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