Cameroun : le Port de Douala désigne la Sonara pour la sécurisation des recettes portuaires

L’information est contenue dans une note signée par Cyrus Ngo’o datée du 18 août 2023.

Cyrus Ngo’o a signé une note d’informatipon portant désignation de « la Sonara comme entité chargée de la sécurisation des recttes portuaires, de remorquage et de lamanage dans le cadre du cabotage des produits pétroliers entre le Port de Limbe et le Port de Douala-Bonabéri« .

Cette note est un rappel du communiqué N°004723/DG/PAD du 14 juillet 2022 qui désignait la Sonara comme l’entité devant procéder au recouvrement des redevances portuaires pour le compte du Port autonome de Limbé à Cap Limboh. Aussi, au recouvrement des frais portuaires pour les opérations de cabotage des produits pétroliers pour le compte du Port autonome de Douala. Par ailleurs, la Sonara est en charge du recouvrement des frais de prestations de remorquage et de lamanage effectués au Terminal pétrolier de Cap Limboh pour le compte du concessionnaire Fakoship cape Limboh Towing and mooring Company SA.

La note signée du 18 août par le patron du PAD souligne que, cette mesure fait de la Sonara « le seul interlocuteur des entreprises qui effectuent des opérations au Terminal pétrolier de Cap Limboh de Limbe« . Il invite à cet effet, tous les acteurs portuaires ayant effectué toute opération à régler auprès de la Sonara toutes les redevances dues au PAD pour les exercices 2020 et 2021. « Faute de quoi le PAD se verra contraint d’utiliser tous les moyens de contrainte en sa possession pour le recouvrement des sommes qui lui sont dues« .

 

 

 

Salon des investissements : le Port de Kribi se vend au Tchad

N’Djamena abrite la deuxième édition du salon des investissements et porteurs de projets du 06 au 10 février 2023.

Le port de Kribi s’expose à la 2e Édition du Forum International des Investissements et des Porteurs de Projets du Tchad. La rencontre se tient du 6 au 10 février 2023. il est question pour le PAK « de présenter les différentes opportunités d’investissement et de montrer sa proximité avec les divers opérateurs« , a annoncé l’entreprise portuaire.

Placé sous le thème « investir au Tchad », le salon des investissements et porteurs de projets est un rendez-vous  entrepreneurial qui sert de cadre d’échanges et de travail entre jeunes innovateurs et porteurs de projets. Des participants de profils différents prennent part à ces assises. On y trouve, les acteurs clés du secteur privé tchadien, les décideurs politiques, les partenaires techniques et financiers, les chefs d’entreprises, les porteurs de projets, les experts et cabinets d’études, les startupers.

L’Objectif principal de ce salon est la mise en relation des petites, moyennes et grandes entreprises/industries en vue d’une synergie d’actions entre les parties prenantes pour contribuer à la croissance de l’économie tchadienne.

Le salon international des investisseurs et porteurs de projets, une initiative de la Confédération générale des Petites et Moyennes entreprises du Tchad (CGPME) en partenariat avec l’Agence nationale des investissements et des exportations (ANIE).

Cameroun-port de Kribi : le premier caisson de la phase II mis en eau

La cérémonie de mise en eau du premier caisson des murs de quai dans le cadre de la construction de la deuxième phase du port en eau profonde de Kribi, réalisée par une entreprise chinoise, s’est tenue samedi au complexe portuaire de Kribi.

Destiné pour servir d’assises de soutènement aux murs de Quai, le Caisson, est une gigantesque borne en béton armé de 2600 tonnes, sous la forme d’un parallélépipède de 20,45 mètres de long, 14,85 mètres de large, et 17,95 mètres de hauteur.

36 caissons en béton armé de haute performance, préfabriqués seront ainsi installées. Ils ont une capacité de vie de plus de 100 ans. Ces Caissons vont soutenir les 700 m linéaires de Quai de cette Phase2. Ils vont constituer une résistance aux efforts imposés par la houle.
Une fois posés, ces Caissons vont assurer la liaison entre le navire et la terre.

Ils forment aussi une résistance aux efforts horizontaux d’accostage, d’amarrage, de poussée des remblais et du poids des engins de manutention. CHEC, le leader mondial des constructions portuaires a ainsi déployé les dernières technologies en la matière, pour cette Phase 2 du Port.

Lors de la cérémonie, le ministre camerounais des Transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, a déclaré que les travaux de l’extension contribueraient à améliorer l’efficacité du port en eau profonde de Kribi et feraient du Cameroun un carrefour maritime pour l’Afrique centrale et de l’Ouest.

Après l’achèvement du projet d’expansion, le port de Kribi favorisera le développement économique du Cameroun et fera progresser le développement « de manière significative », a ajouté le ministre.

Patrice Melom, directeur général du port autonome de Kribi, a indiqué que 36 caissons en béton, pesant environ 2.600 tonnes chacun, seraient installés sur le quai étendu de près de 700 mètres de long.

« Cela nous permettra d’accueillir plus de navires en même temps et de faciliter le trafic. Le port sera plus compétitif », a indiqué Patrice Melom, directeur général du port autonome de Kribi. Selon la CHEC, le projet de la deuxième phase du port de Kribi créera plus de 100 emplois directs, dont plus de 80% destinés à la main d’oeuvre locale.

Depuis la mise en service de la première phase du port de Kribi en 2018, le trafic n’a cessé d’augmenter, avec près de 1.800 escales de navires enregistrées et plus de 43 millions de tonnes de marchandises traitées, selon la CHEC.

Cameroun-autoroute Kribi-Lolabé : le péage coûte entre 600 et 5600 F

Dans une correspondance adressée le 20 juillet 2022 au DG de Kribi Highway Management, le ministre camerounais des Finances Louis Paul Motazé fixe les tarifs du péage sur cette infrastructure desservant le port en eau profonde de Kribi.

De 600 à 5 600 FCFA. C’est la somme que vont payer les automobilistes pour traverser le péage de l’autoroute qui a été inauguré le 29 juillet 2022.

Dans le détail, les conducteurs de motocyclettes à trois roues débourseront 600 FCFA, contre 1 200 FCFA pour les conducteurs de pick-up et des véhicules de tourisme de moins de 9 places. Les chauffeurs de camionnettes et bus de transport de moins de 20 places payeront 2 200 FCFA, contre 2 800 FCFA pour les conducteurs de camions moyens et bus de transport de plus de 20 places. Les chauffeurs des grands camions à quatre essieux ou plus, eux, devront débourser 5 600 FCFA.

Lors de l’inauguration, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a indiqué que cet axe allait permettre de répondre aux besoins de transport du port en eau profonde de Kribi. Il « facilitera l’accès des véhicules et des personnes au port (…) depuis n’importe quelle partie du pays. C’est un bijou de développement qui stimulera le processus d’industrialisation au Cameroun », a-t-il souligné.

Son collègue des Finances, Louis Paul Motazé, a noté que cette autoroute, construite par le groupe China Harbour Engineering Company (CHEC), était le fruit d’une étroite coopération entre la Chine et le Cameroun.

La Chine a financé 85% du projet par le biais de la Banque d’import-export de Chine (Eximbank) et le gouvernement camerounais les 15% restants, a détaillé le ministre.

L’autoroute Kribi-Lolabé est longue de 38,5km et comporte deux fois trois voies. Elle compte un péage sur son axe principal et un autre sur une voie d’accès, a précisé Zhang Wenfeng, directeur général adjoint de la division Afrique centrale à CHEC.

« La mise en service de l’autoroute Kribi-Lolabé aujourd’hui est une étape clé pour briser les goulets d’étranglement du développement économique. Cette route améliorera considérablement l’environnement commercial au Cameroun, augmentera l’emploi et créera un corridor économique qui rayonnera dans tout le pays ».

Cameroun : régression de 2,52% de l’activité portuaire

C’est la conclusion d’un rapport de l’Autorité portuaire nationale (APN). Il a été présenté lors de son conseil d’administration le 22 novembre 2021.

Le communiqué qui vient d’être publié, fait état d’une régression de l’activité portuaire de 2,52% en 2020. On relève par exemple 20 571 745 tonnes de marchandises des ports camerounais au cours de l’année 2020. En 2019, les chiffres étaient de 21,105 594 tonnes.

L’étude sur le domaine portuaire s’est appesantie sur les activités entre autres du port autonome de Douala. De ce côté, les chiffres sont loin d’être éloquents. Le rapport souligne une baisse en valeur absolue de -533 222 et -4,16% en valeur relative.

Le nombre de tonnages à Douala  s’est situé à 12, 264 617 contre 12, 797, 841.Une baisse est également notée du côté du port en eau profonde de Kribi. On parle là d’une baisse de 39,27% qui a été observée. Pour ce qui est du port de Limbe, la régression est de l’ordre de 16,45%.

Pour l’Autorité portuaire nationale, ces chiffres peuvent être expliqués par les tensions sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest, Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord.

«Les ports camerounais ont continué d’évoluer dans un environnement sécuritaire dominé par la persistance des tensions sociales. Toutes choses qui ont d’une manière ou d’une autre eu une influence certaine sur les activités portuaires au Cameroun », explique l’établissement dirigé par Louis Eboupeke.

Outre cette justification, le rapport 2020 de la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic, CTR apporte d’autres éclaircissements en évoquant les délais liés au passage des marchandises.

« Ces performances se justifient par la dégradation du délai moyen de passage des marchandises à l’import (6,08 jours par rapport à la cible annuelle et de 0,83 jours par rapport à l’exercice 2019) et une baisse de 1411 navires par rapport à la cible de 2020 et 921 par rapport à l’année 2019 », renseigne le document de la CTR.

Bien que ce constat peut-être inquiétant, toujours est-il que la pente peut être remontée.  L’Autorité portuaire nationale sur le postulat du plan opérationnel, indique que le Port de Douala a autonomisé son dragage.

Une opération réalisée par l’acquisition de nouvelles dragues et la mise en place d’une Régie Délégué du Dragage. « Le PAD entend par ces opérations, réduire de façon drastique les coûts du dragage de l’ordre de 9 à 10 milliards par rapport aux coûts exposés ces dernières années pour la même opération » indique l’APN.

Pour ce qui est du port de Kribi, l’APN souligne qu’il a lui franchi en novembre 2020, la barre symbolique de 1000 escales navires accueillis et manutentionnés en toute sécurité. Par ailleurs, toujours selon l’APN, le port de Kribi a consolidé son positionnement en Smart Port, par la mise en service de son Système d’Information Portuaire (SIP), lequel consacre une meilleure dématérialisation des procédures.

Cameroun: KMT a démarré ses activités de manutention au port de Kribi

La filiale du philippin ICTSI, concessionnaire du terminal polyvalent du Port en eau profonde de Kribi pour 25 ans, a commencé ses activités le 1er octobre

 

Kribi Multipurpose Terminal (KMT) a lancé ses activités au port de Kribi le 1er octobre, selon un avis au public signé de sa directrice générale Kathy Magne Essimi.

La société, filiale locale de la société philippine International Container Terminals Services Inc. (ICTSI), avait signé, le 27 juillet, le contrat de concession du terminal polyvalent du port en eau profonde de Kribi pour une durée de 25 ans.

“Nous manutentionnons tous les navires du port de Kribi, à l’exception des porte-conteneurs”, informe Kathy Magne Essimi; arrivée au poste de DG de KMT en avril 2020 après un peu plus de sept années passées comme directeur financier de l’opérateur portuaire néerlandais APM Terminals en Côte d’Ivoire.

OMER MBADI : le port de Kribi a des contraintes structurelles qui affectent sa compétitivité

Journaliste au magazine panafricain Jeune Afrique, Omer Mbadi analyse la récente actualité concernant le port en eau profonde de Kribi (attribution en juillet 2020 de la concession du terminal polyvalent du port à une société philippine au détriment d’un consortium camerounais). Dans l’entretien avec JDC TV, Omer Mbadi revient également sur les attentes du gouvernement vis-à-vis du port de Kribi, la pertinence de cette plateforme par rapport au port de Douala (qui absorbe encore plus de 90% du trafic portuaire national) et les contraintes auxquelles le management de Kribi fait face actuellement.

Cameroun: Harouna Bako, DGA du PAK, cité dans le directoire du concessionnaire du terminal polyvalent du port de Kribi

Kribi Multipurpose Terminal, présentée comme la filiale de la société philippine ICTSI, est dirigée par la Camerounaise Kathy Laure Magne. Exhaustif

 

Constituée le 24 juillet 2020 avec un capital d’un milliard de F CFA, auprès du cabinet de Berthe Lydie Mime Ngo Ndoum, notaire à Kribi (Sud-Cameroun), Kribi Multipurpose Terminal (KMT) a obtenu formellement, le 27 juillet 2020, le contrat de concession du terminal polyvalent du port en eau profonde de Kribi, pour une durée de 25 ans.

L’annonce légale de constitution de KMT révèle qu’en plus de son président Hans-Ole Madsen (vice-président de la société philippine International Container Terminal Services, ICTSI, pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique), cette instance a actuellement trois membres: Christian Martin Razon Gonzalez (directeur général d’ICTSI), Julien Frédéric Krongrad (directeur du développement des concessions portuaires et des investissements dans les infrastructures en Afrique, au Moyen-Orient et en Europe pour ICTSI) et le Camerounais Harouna Bako (directeur général adjoint du Port autonome de Kribi, entreprise publique qui gère le port en eau profonde de Kribi).

La société KMT, présentée comme la filiale d’ICTSI, a comme directrice générale la Camerounaise Kathy Laure Magne (photo, en rouge).

Sa biographie officielle indique qu’elle assume ce poste depuis avril 2020, après un peu plus de sept années passées comme directeur financier de l’opérateur portuaire néerlandais APM Terminals en Côte d’Ivoire.

Kathy Maure Magne a aussi travaillé, entre 2005 et 2010, à des services financiers et de comptabilité au sein de Douala International Terminal (DIT), société qui a exploité le terminal à conteneurs du port de Douala de 2005 à 2020. DIT était pilotée par le groupe français Bolloré et APM Terminals.

Titulaire d’une Maîtrise en sciences et techniques comptables et financières (MSTCF) de l’université catholique d’Afrique centrale – Cameroun -, la DG de KMT poursuit sa carrière dans le secteur portuaire… où elle a commencé en janvier 2003; comme comptable au sein de la filiale camerounaise de l’armateur danois A.P. Møller-Mærsk

KMT a été constituée avec un directoire dont les premiers membres (Hans-Ole Madsen, Christian Martin Razon Gonzalez, Julien Frédéric Krongrad et Harouna Bako) ont officiellement un mandat de deux ans. 

Cameroun: le philippin ICTSI prend les commandes du terminal polyvalent du port de Kribi pour 25 ans

Le contrat de concession a été signé le 27 juillet 2020

 

Kribi Multipurpose Terminal (KMT), filiale locale de la société philippine International Container Terminals Services, Inc. (ICTSI), a conclu ce lundi 27 juillet, avec le Port autonome de Kribi (PAK), le contrat de concession du terminal polyvalent du port en eau profonde de Kribi.

La durée de la concession est de 25 ans.

ICTSI prend les commandes à Kribi après les deux années exercées par les entreprises camerounaises réunies au sein de KPMO (Kribi Port Multiple Operators) à ce terminal.

Cameroun : Bolloré place les terminaux à conteneurs de Douala et Kribi en concurrence

Evincé de la gestion du terminal à conteneur de Douala, Bolloré met le port autonome de Kribi en concurrence avec celui de la capitale économique

 Bolloré met désormais le Port autonome de Kribi en concurrence avec celui de Douala. Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, la structure appelle les usagers à recourir aux services « préférentiels » offerts par le terminal à conteneurs de Kribi.

Rappelant que la transition opérée à Douala depuis le 01er janvier est « susceptible d’affecter la fluidité des opérations », Bolloré fait valoir des procédures de dédouanement simplifiées et une large gamme de service.

Pendant ce temps au PAD, l’on fait le bilan des premières semaines de mise en œuvre de la régie du terminal à conteneurs. Dans une note intitulée « la RTC bien mieux », la direction de la régie inscrit en faux les prédictions de Bolloré au sujet de la viabilité de la régie.

Entre le 2 et le 12 janvier 2020 à 11h, 4806 conteneurs ont été déchargés et chargés sous la régie, fait savoir la cellule de communication de la RTC (Régie du terminal à conteneurs). « Durant la période équivalente du mois de janvier 2019, l’ancien concessionnaire [la DIT] avait déchargé et chargé un total de 4 293 conteneurs », indique-t-elle.

Dans le détail, le terminal à conteneurs traite 18,8 conteneurs par heure  depuis la fin du contrat de la Douala international terminal conduit par Bolloré-Maërsk. Contrairement aux précédentes réalisations qui se situaient à 17,3 conteneurs par heure.

Infrastructures : la Chine suspend 130 milliards FCFA de financements

En cause, le non-respect des engagements contractuels par la partie camerounaise.

Port de Kribi, projet Sanaga, les autoroutes Yaoundé-Douala et Kribi-Lolabé, le projet E-National Higher Education ; ou encore l’acquisition des avions MA60, etc. Autant de projets exécutés au Cameroun avec l’aide de la Chine. Problème, le partenaire chinois a gelé le décaissement de fonds pour la poursuite desdits projets.

La Chine entend ainsi manifester son mécontentement face au non-respect des engagements par la partie camerounaise. Plus de 130 milliards FCFA ont ainsi été gelés par le partenaire.

Blocages 

Les avions MA60 de fabrication chinoise.

Dans le détail, il s’agit de près de 3 milliards FCFA dans le projet d’acquisition d’avions MA60. La Chine a retenu ces fonds destinés à parachever les activités du projet, ceci du fait de l’absence d’un « Control Account » que devait ouvrir le Cameroun.

Pour l’autoroute Kribi-Lolabé, Eximbank China a décidé de suspendre le décaissement de près de 3 milliards FCFA en l’absence de la signature d’un accord sur le concessionnaire de cette infrastructure routière. Le dossier est encore à l’étude dans les services du Premier ministre.

Près de 3 milliards FCFA également suspendus pour la construction de l’autoroute Douala-Yaoundé. L’entreprise CFHEG, qui réalise l’ouvrage, exige le paiement des décomptes par le gouvernement camerounais.

Contrats non-signés

Une partie de l’autoroute Yaoundé-Douala en chantier.

Pour le reste, la Chine reste sourde, depuis juin 2018, aux appels de fonds du gouvernement camerounais dans les projets de l’autoroute Kribi-Lolabé (près de 50 milliards FCFA), l’autoroute Yaoundé-Douala (plus de 21 milliards FCFA),  de mise en place du E-National Higher Education, dont la première phase a consisté en la distribution de 500 000 ordinateurs aux étudiants ( plus de 10 milliards FCFA) ; et le projet d’adduction en eau potable de la ville de Yaoundé à partir du fleuve Sanaga (plus de  37 milliards FCFA). Total des financements suspendus, près de 130 milliards FCFA.

Quant à la phase II du projet de construction du port de Kribi, la Chine a refusé de signer l’Accord sur le Mécanisme de Remboursement des prêts (RMA) contractés proposé par le Cameroun.

 

Port de Kribi : le consortium KPMO signe un contrat d’exploitation du terminal polyvalent

Cette signature fait suite à la défaillance constatée de Necotrans, première entreprise adjudicataire de ce contrat.

Le consortium d’entreprises camerounaises KPMO signe ce lundi 9 juillet, un contrat de sous-traitance pour l’exploitation partielle du terminal polyvalent du port de Kribi. Ce contrat, d’une durée de deux ans, intervient après le retrait de Necotrans qui avait précédemment obtenu ce contrat en août 2015.

En rappel, ledit contrat prévoyait une concession du terminal sur 20 ans, des investissements de près de 17 milliards FCFA, ainsi que des redevances à verser à l’Etat camerounais. Mais Necotrans, déclaré « défaillant » par le gouvernement camerounais en janvier 2018, avait été retiré de ce projet.

Selon le directeur général du Port de Kribi Patrice Melom, le contrat qui sera signé ce jour porte sur une régie indirecte, contrairement à ce qui avait été cédé à Necotrans. « L’exploitation en régie signifie, pour schématiser, que c’est le port lui-même qui prend en main le terminal pendant cette période transitoire et il peut le faire dans une sorte de contrat de sous-traitance avec une seule structure», a-t-il expliqué à nos confrères du site investiraucameroun.com,

Le DG du PAK ajoute que, par cet acte, il est question pour le port autonome de Kribi de suivre les directives du chef de l’Etat, Paul Biya, qui demande clairement qu’en cas de défaillance d’un opérateur donné, dans la mise en concession des terminaux, que l’autorité portuaire puisse lui-même exploiter, pendant une période transitoire, le terminal concerné.

Ce que le port de Kribi entend faire avec Kpmo, qui travaillera comme sous-traitant sur le terminal polyvalent du PAK. Sur la base d’une à deux escales mensuelles, le trafic moyen que le PAK estime pouvoir traiter lors des deux années de régie, se situe entre 400 000 T et 500 000 T de marchandises. Au terme des deux ans, un appel à candidature pour la gestion du terminal polyvalent du port de Kribi est envisagé.

 

Port de Kribi : le trafic des bateaux va débuter dans trois mois

Le Cameroun a signé le contrat de concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi ce jour, en présence du ministre des Transports.

Le gouvernement camerounais par le biais du ministre Mebe Ngo’o et le groupement d’opérateurs constitué des groupes français Bolloré et CMA CGM, et du chinois CHEC, ont signé ce 25 juillet 2017 le contrat de concession du terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi.

Après 2 ans de procédures et de retards, le consortium Bolloré-CMA CGM-CHEC qui avait été désigné adjudicataire du contrat de concession de ce terminal au mois d’août 2015, est le 2ème concessionnaire à tenir enfin son contrat . Avant lui, la société néerlandaise Smit Lamnaco, concessionnaire des activités de remorquage et de lamanage, avait signé son contrat le 2 février 2017.

Le terminal à conteneurs du port en eau profonde de Kribi, apprend-on, sera géré par la société de droit camerounais dénommée Kribi Container Terminal (KTC), créée par le groupement Bolloré-CMA CGM-CHEC, et dont 20% des actifs seront contrôlés par des «acteurs nationaux majeurs de l’économie camerounaise et des spécialistes camerounais de la logistique sur les corridors de la sous-région», apprend-on dans une note de présentation de KTC.

La cérémonie de signature s’est déroulée sur la plateforme de Mboro. Le ministre des Transports Edgard Alain Mebe Ngo’o en a profité pour donner trois mois au consortium pour démarrer les activités et il a instruit tous les acteurs de respecter les engagements pris. Le Port de Kribi est la plus grande infrastructure portuaire du Cameroun.

Cameroun : Ce qui bloque la mise en service du port en eau profonde de Kribi

Le premier navire commercial n’accostera pas au port en eau profonde de Kribi au premier trimestre 2017, contrairement aux promesses de la direction de cette entreprise.

Les travaux de construction du Port de Kribi sont achevés depuis deux ans. Seulement, sa mise en eau traîne. Conséquence, les installations commencent à se dégrader, croit savoir investiraucameroun.com. Le site ajoute que « les deux remorqueurs acquis et réceptionnés depuis l’année 2014 par l’Etat du Cameroun seront envoyés en révision technique dans les prochains jours, tellement ils stagnent sur le site du port ».

Ce blocage serait lié aux retards observés dans la signature des contrats avec les consortiums adjudicataires des concessions pour la gestion des terminaux polyvalents et à conteneurs. Si la société néerlandaise Smit Lamnaco, adjudicataire du contrat sur le remorquage et le lamanage tient son contrat depuis le 2 février dernier, presque 2 ans après son recrutement par l’Etat du Cameroun intervenu en avril 2015 ; les consortiums Necotrans-KPMO (terminal polyvalent) et Bolloré-CMA CGM-CHEC (terminal à conteneurs), tous deux recrutés depuis août 2015, continuent d’attendre l’onction du gouvernement pour entrer en activité sur leurs terminaux respectifs.

Pour l’heure, apprend-on, le management du Port de Kribi rôde régulièrement les équipements de cette plate-forme portuaire, en conduisant des opérations de simulation des arrivées et départs des navires.

Construit par la société chinoise CHEC, grâce à des financements d’Eximbank China, le port en eau profonde de Kribi est doté de 650 m de quais, dont 350 m pour le terminal à conteneurs et 265,5 m pour le terminal polyvalent.