Les Soldes engagés non décaissés du Cameroun auprès de la Banque mondiale s’élèvent à 1 200 milliards de F

L’information a été révélée au cours de la revue conjointe du portefeuille de l’institution dans le pays qui s’est tenue du 16 au 17 mai dernier à Yaoundé.

Le solde des engagements non décaissés du Cameroun auprès de la Banque mondiale a pris des proportions inquiétantes au cours des dernières années d’après les conclusions de la revue conjointe du portefeuille entre les deux parties.

En effet, la Banque mondiale n’a décaissé que 22,6% de son portefeuille d’engagements au Cameroun estimé à de 1552 milliards de FCFA pour 19 projets actifs soit un solde de 1200 milliards de FCFA de reste à consommer.

Des fonds à capter par le pays « au cours des trois prochaines années afin d’éviter que ces ressources ne deviennent forcloses. Je précise que ces trois années correspondent à la durée restante moyenne avant la clôture des engagements en cours », soulignait Paul Tasong, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie.

Selon le ministre délégué au ministère de l’Économie, cette faible consommation tient de plusieurs manquements du côté du Cameroun notamment : des retards dans l’obtention des décrets d’expropriation et d’indemnisation des populations impactées par les travaux des projets ; la faible maturation des projets inscrits dans le portefeuille ; la faible mobilisation des fonds de contrepartie et la crise sécuritaire dans certaines régions du pays abritant plusieurs projets.

La Banque africaine de développement désignée organisation la plus transparente au monde

Avec le score maximal de 98,5, le portefeuille souverain de la Banque se classe aujourd’hui au premier rang des 50 institutions mondiales de développement recensées dans l’Indice 2022 de transparence de l’aide que Publish What You Fund.

La BAD se hisse au premier rang de l’Indice de transparence de l’aide. En effet, Publish What You Fund (« Publiez ce que vous financez »), l’organisation mondiale pour la transparence de l’aide et du développement, a désigné la Banque africaine de développement comme l’organisation la plus transparente au monde.

La Banque africaine de développement a obtenu le score le plus élevé jamais attribué en dix ans d’existence de l’Indice de transparence de l’aide. Elle s’est ainsi hissée à la première place, après avoir été classée quatrième, en 2020.

Selon Akinwumi Adesina, ce classement « témoigne des efforts inlassables des plus de 2 000 employés de notre organisation qui travaillent sans relâche pour accélérer les progrès de l’Afrique ».

 L’indice est la seule mesure indépendante de la transparence de l’aide appliquée aux grandes agences internationales de développement. Depuis 2014, la Banque a toujours été classée dans la catégorie « très bon », démontrant son engagement en faveur d’une transparence accrue, forte des progrès extraordinaires qu’elle a accomplis ces dix dernières années pour fournir des informations de qualité et faire preuve de transparence.

« Nous félicitons la Banque africaine de développement dont le portefeuille souverain a obtenu la première place dans l’Indice 2022 de transparence de l’aide. Depuis plusieurs années déjà, la Banque africaine de développement s’emploie à comprendre les exigences de l’indice, elle a ensuite réorganisé son approche de divulgation, en publiant des données plus complètes et de meilleure qualité », a félicité Gary Foster Directeur général de Publish What You Fund

Cameroun: la Banque mondiale évalue son portefeuille agricole

C’est l’objet de la visite entamée lundi en terre camerounaise par la directrice technique du département agriculture de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Est

La directrice technique du département agriculture de la Banque mondiale (BM) pour l’Afrique centrale et de l’Est, Dina Umali-Deininger, a entamé depuis lundi une visite de travail de quatre jours au Cameroun en vue d’évaluer les projets du secteur dont elle a la charge et qui sont financés par l’institution de Bretton Woods.

Au cours d’une revue du portefeuille avec le gouvernement, l’on a appris que les interventions de l’un des principaux bailleurs de fonds du pays, dans le domaine, se chiffraient à 1,3 milliard de dollars au premier semestre de l’année en cours.

Les domaines visés par cette dotation financière vont des marchés à la compétitivité agricole, en passant par le développement de l’élevage.


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Cameroun: 59% des projets financés par la BAD jugés «satisfaisants»

Toutefois, face aux lenteurs observées dans les décaissements, les deux parties ont convenu de la réactivation du plan d’amélioration de la performance du portefeuille de la BAD au Cameroun

Cinquante-neuf pour cent des projets financés au Cameroun par la Banque africaine de développement (BAD) sont conduits de manière satisfaisante, a-t-on appris, lundi 07 novembre 2016, auprès d’une mission de l’institution financière en séjour dans le pays.

Toutefois, face aux lenteurs observées dans les décaissements effectués par l’Etat du Cameroun, les deux parties ont convenu de la réactivation du « plan d’amélioration de la performance du portefeuille de la BAD au Cameroun » mis sur pied en 2013.

D’après des sources proches du dossier, le portefeuille des investissements de la BAD en faveur du Cameroun est actuellement estimé à environ 440 milliards de francs CFA.

Il s’agit de l’ensemble des financements mis à disposition par cette institution financière continentale pour la réalisation de 19 projets, dont 10 au plan national, quatre au plan régional et 5 en collaboration avec le secteur privé.

Ces projets touchent plusieurs secteurs d’activités notamment l’énergie avec par exemple la construction du barrage de Lom Pangar, les infrastructures routières à l’instar du bitumage de la route Bamenda-Enugu devant relier le Cameroun au Nigeria, l’adduction d’eau, l’assainissement ou encore les télécommunications.


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La Banque mondiale allège son portefeuille au Cameroun

L’institution a décidé de réduire le nombre de projets qu’elle accompagnera à cause des problèmes liés aux indemnisations non bouclées et aux procédures de passation des marchés

Parvenu au terme de son année fiscale, du 01er juillet 2015 au 30 juin 2016, la Banque mondiale a procédé à un apurement de son portefeuille de projets au Cameroun. Cette opération consiste à retirer certains projets, qu’ils soient arrivés à leur terme ou non.

C’est le cas du Projet d’assainissement liquide du Cameroun, qui ne fera plus partie du portefeuille de l’institution, les résultats n’ayant pas été satisfaisants. «La partie traitement des égouts qui aurait dû être mise en uvre à Douala s’est déroulée beaucoup trop lentement», explique Elisabeth Huybens, directrice des opérations de la Banque mondiale.

Dans l’ensemble, les problèmes de maturation liés principalement aux indemnisations non bouclées et aux procédures de passation des marchés sont à l’origine de la mise à l’écart de certains projets. La BM travaille désormais avec un spécialiste pour que ces aspects soient réglés avant que les projets ne soient soumis à l’approbation du conseil d’administration de l’institution. Cependant, le portefeuille de projets de l’institution financière au Cameroun se porte assez bien. Le taux de décaissement de 20% recherché a été atteint et dépassé pour se situer à 23%. Des investissements sont annoncés dans le secteur des transports, de l’énergie, de la santé, entre autres.


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Le portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun atteint près d’un milliard de dollars

En mission de revue, la directrice des opérations de la BM au Cameroun a précisé mercredi les domaines ciblés par ces financements

La Banque mondiale (BM) a annoncé, mercredi, que les projets de son portefeuille sur le Cameroun, en cours de préparation, seront constitués d’une enveloppe globale de près d’un milliard de dollars.

En mission de revue, la directrice des opérations de la BM au Cameroun, Elisabeth Huybens, a précisé que les domaines visés par ce financement vont de la densification du réseau de transport de l’électricité à la construction du barrage hydroélectrique de Nachtigal (Centre) au développement hydroélectrique sur le fleuve Sanaga, en passant par la réhabilitation et le renforcement de la sécurité sur la route Bafoussam-Bamenda et dans 4 aéroports, la santé, l’élevage ou encore les villes inclusives.

Le nouveau programme intervient dans une période délicate pour le Cameroun, avec un budget subissant de fortes pressions du fait de la baisse du prix du baril de pétrole, a-t-elle souligné ajoutant qu’un effort est requis pour répondre à la situation d’insécurité dans l’Extrême-Nord et à l’Est, ainsi qu’à l’accueil d’un nombre sans cesse croissant de réfugiés et de déplacés dans ces régions. Elle a souhaité «que la mise en uvre des projets se fasse dans les délais convenus».

Pour Elisabeth Huybens, la mise en uvre desdits projets doit également être menée de manière satisfaisante afin que les objectifs de développement soient atteints, une mise en uvre lente des projets signifiant un ralentissement de la croissance et de la lutte contre la pauvreté.

Sur un ton de menaces à peine voilées, la représentante de la BM a souligné qu’une mise en uvre hasardeuse des projets retenus empêcherait, surtout «la préparation de nouveaux projets de développement, ce qui représente une véritable perte pour le pays».

Le portefeuille actif de l’institution de Bretton Woods représente actuellement 14 projets nationaux et 6 régionaux, d’un âge moyen de 4.5 ans pour un montant total d’environ 1,338 millions de dollars dans des secteurs tels que l’éducation, le développement rural, les filets sociaux, l’énergie, les transports, l’assainissement ou encore la santé.


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La société financière internationale sur le point d’augmenter son portefeuille au Cameroun

Cette institution de la Banque Mondiale s’intéresse surtout au secteur des infrastructures et de l’agro-industrie

Extension de l’aéroport de Douala
L’information est lâchée par vice-président régional de la Société financière internationale (SFI) pour l’Afrique, l’Amérique latine et les Caraïbes et l’Europe de l’Ouest ce 4 février, à Douala. Thierry Tanoh part d’un constat assez simple. Le montant de notre portefeuille au Cameroun est largement en deçà de nos attentes, reconnaît d’entrée de jeu l’Ivoirien. Pour lui, cette position n’honore pas son institution qui a vocation à s’imbriquer dans l’accompagnement des économies demandeuses, comme celle du Cameroun. Il faut donc agir. Et vite. La première thérapie est donc l’augmentation du portefeuille, pour permettre le financement rapide des projets. Notre souhait de développer de manière considérable ce portefeuille, et surtout de faire un peu plus que ce qu’on faisait par le passé, souligne Thierry Tanoh. C’est d’ailleurs l’objectif principal de son séjour qu’il a effectué au Cameroun les 3 et 4 février 2011, en compagnie de Yolande Duhem, la directrice de la SFI pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ce séjour a permis à ces hauts fonctionnaires du groupe BM d’examiner les contours des nouveaux partenariats, à travers des rencontres bien ciblées dans les villes de Yaoundé et Douala.

A Yaoundé, ils ont été reçus en audience par plusieurs personnalités et membres du gouvernement, parmi lesquels le Premier ministre, le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) et le ministre des Finances (MINFI). A Douala, ils ont surtout échangé avec plusieurs chefs d’entreprises privées et par ailleurs clientes de la SFI, avant de boucler leur agenda par une conférence de presse. Cette dernière articulation qui leur a permis de d’aborder en profondeur certains des projets que la SFI compte financer dans de prochains jours. Il s’agit de l’extension de l’aéroport international de Douala qui, d’après Thierry Tanoh pourrait bénéficier d’un lifting important qui devra permettre à coup sûr d’améliorer sa capacité, ainsi que la qualité de service. Quand un étranger arrive dans un pays, c’est l’aéroport qui s’offre à lui en premier. Or, l’aéroport de Douala ne reflète plus l’image du Cameroun, remarque Thierry Tanoh.

Energie et micro finance
Ce dernier pense d’ailleurs que le secteur privé devra être associé dans la gestion de cet espace de souveraineté, par souci d’efficacité. On ne préconise pas la privatisation des actifs de l’aéroport. Seulement, on souhaite que certaines activités soient confiées au secteur privé, nuance-t-il. La SFI est disposée à mettre de l’argent pour l’extension de deux autres aéroports. L’autre projet infrastructurel mentionné est celui de la construction d’une autoroute à péage entre le Sud et le Nord. L’autre secteur qui intéresse la SFI est celui de l’hôtellerie. Thierry Tanoh apprend que leur séjour leur a permis de nouer des contacts avec plusieurs propriétaires d’établissements hôteliers de Douala, en vue de leur extension future. L’agroalimentaire, l’énergie et la micro finance sont les autres secteurs dans lesquels la SFI compte s’investir plus. Les deux derniers constituent la priorité de 2011. Ce sont les secteurs clés. Notre priorité n°1 c’est de boucler les financements dans le secteur de l’énergie et mettre beaucoup plus de moyens à la disposition des Pme, soutient l’Ivoirien.

La SFI est la principale institution internationale de développement au service du secteur privé dans les pays en développement. Ainsi, elle crée des opportunités en apportant des financements pour aider à créer des emplois et à fournir des services essentiels, en mobilisant des capitaux auprès d’autres bailleurs de fonds, et en fournissant des services de conseil pour promouvoir un développement durable. Le cumul des engagements au 31 décembre 2010 au Cameroun s’est élevé à 235,7 milliards. Le portefeuille d’engagement est diversifié et regroupe les secteurs des hydrocarbures, des infrastructures, des industries manufacturières, ainsi que le secteur financier.

La SFI veut augmenter son portefeuille au Cameroun
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Trois axes d’intervention au Cameroun
La stratégie de la SFI au Cameroun s’articule autour de trois axes d’intervention. Il s’agit de la poursuite proactive d’investissements directs, l’appui aux Pme et l’engagement actif pour l’amélioration de l’environnement des affaires. L’appui aux PME se fait à travers le programme de développement du secteur du crédit-bail au Cameroun, l’utilisation d’une partie des fonds de l’emprunt obligataire pour le refinancement des banques locales orientées vers les PME, le programme d’assistance technique Africa MSME mené en partenariat avec Ecobank Cameroun, le partenariat avec Advans Cameroun pour la formation des PME de son portefeuille de microcrédits. A court terme, les perspectives de financement direct de projets en cours d’instruction pour l’année fiscale en cours, juillet 2010-juin 2011, dans le domaine des infrastructures sont la centrale à gaz de Kribi et la centrale de Yassa-Dibamba. Dans le secteur des industries manufacturières il y a le projet immobilier à usage mixte qui est en étude, ainsi qu’un projet d’hôtel 4 étoiles. Dans le secteur financier, il y a le projet Africa MSME avec une banque locale, afin d’accroitre l’offre de financement pour les PME camerounaises.

La SFI est la principale institution internationale de développement au service du secteur privé dans les pays en développement
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