Cameroun : la grippe aviaire de retour, des opérations d’abattage organisées

Après une trêve d’exploitation de fermes avicoles sans grand incident, la grippe aviaire H5N1 est de nouveau déclarée dans la région de l’Ouest. Le ministre de l’Elevage et le gouverneur de la région ont prescrit des mesures urgentes dont l’abattage rapide des foyers identifiés.

La région de l’Ouest-Cameroun, plus grand bassin de production de volaille est touchée par la grippe aviaire. C’est l’essentiel d’une note du délégué régionale de l’Elévage de l’Ouest en date du 05 février 2022. L’alerte de l’infection à « l’influenza aviaire » est confirmée par les notes du ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries animales Dr Taiga et du gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine.

En effet, à la suite de l’alerte, les autorités s’organisent en urgence pour restreindre la propagation de la maladie. Dans cette optique, le ministre en charge de l’Elevage a pris une série de mesures le 05 février 2022 pour épargner le reste du pays. Il s’agit entre autres de la mise en œuvre des opérations d’abattage sanitaire d’urgence dans les foyers identifiés ; la destruction de ces foyers par incinération et enfouissement sous contrôle des responsables des services vétérinaires avec l’appui des forces de maintien de l’ordre. Cet abattage commence dès ce lundi 07 février. A cela s’ajoute l’interdiction d’accès  aux fermes à des personnes non autorisées pendant la période d’abattage.

Plus proche des foyers identifiés, le gouverneur de la région de l’Ouest a repris les mesures dans une note en date du 06 février. Elles sont applicables dans le département de la Mifi (Bafoussam) et dans les sept autres départements de la région. Ces prescriptions incluent « la mise en œuvre urgente des enquêtes/ investigations épidémiologiques par des services vétérinaires compétents dans les fermes avicoles, couvoirs et marchés de volaille vivant sur l’ensemble du territoire de la région de l’Ouest », précise le gouverneur.

Désormais, les déplacements des volailles et produits des fermes avicoles à l’intérieur ou à l’extérieur. De la région de l’Ouest sont réduits. Seules les fermes détentrices d’un test PCR négatif de moins d’une semaine ou un test ELISA négatif de moins de 72 heures auront la possibilité de se déplacer avec ces produits. Ces tests devront être effectués par  le Laboratoire national vétérinaire (Lanavet).

Selon des spécialistes, l’ «influenza aviaire hautement pathogène (grippe aviaire)» est  issue des intrants alimentaires importés. La maladie signe son retour au moment où certaines régions se remettent de la rareté du poulet sur le marché. Entre mai et décembre 2021, les prix de la volaille ont grimpé du fait de la rareté de cette denrée, provoquée par la pénurie des poussins d’un jour et des œufs à couver.

Le passage de la grippe aviaire en 2016 et 2017 avait laissé l’économie de la volaille en souffrance. Leopold Kamga président de l’inter profession avicole du Cameroun (Ipavic) Nord-Ouest et Ouest a parlé en mai 2021 de la destruction de 50% du cheptel avicole. Un foyer d’épidémie identifié à Yaoundé dans la région du Centre enregistrait la perte de 15 000 volailles en trois jours. La coopérative Ipavic, chiffre les pertes enregistrées par les producteurs du pays à plus de 16 milliards de francs Cfa.

Cameroun : le poulet abonde, les prix baissent à Yaoundé

En raison de l’abondance de cette volaille dans les marchés de la capitale, les prix ont diminué et varient de 1500 à 3000 francs CFA.

 

Depuis le début du mois de janvier, le poulet abonde à Yaoundé et environs. Dans les marchés et autres espaces de vente, les marchands se bousculent pour écouler les stocks accumulés en période des fêtes de fin d’année. Et les prix de cette denrée sont revus à la baisse.

En effet, pour s’offrir un poulet de chair de 2kg au marché 8è du quartier Nkomkana ou au marché Mvog-Mbi, il suffit désormais de débourser entre 2000 et 2200 francs Cfa. Pourtant, en période de fêtes et un peu avant, la viande de poulet était presqu’absente au marché et au menu des ménages.

A cause de cette rareté, les vendeurs offraient un poulet de 2kg à un prix variant entre 2800 et 4500 francs CFA en fonction des marchés. Dès lors, les acheteurs ont la possibilité de faire des économies d’au moins 800 francs sur un sujet.

La même tendance concerne les pondeuses et les poussins. Sur le marché, le prix actuel d’une pondeuse est de 1500 à 1200. Il y a quelques semaines, une pondeuse revenait à 2500 francs. En moins d’un mois, la baisse est de l’ordre de 1100 à 1300 francs. Le poussin d’un jour pour sa part est vendu à 400 francs au lieu de 700, soit une baisse de 300 francs.

Peu avant les fêtes de fin d’année, en début décembre, les acteurs ont expliqué l’envol des prix par diverses raisons interdépendantes. La baisse de production, la rareté des poussins d’un jour et des œufs à couver.

Aujourd’hui, l’abondance des poulets sur le marché s’explique d’abord par les dispositions prises par les éleveurs. Ils ont décidé de produire beaucoup pour faire face à la demande liée aux fêtes de fin d’année. Ensuite, les aviculteurs ont produit en abondance pour qu’il n’y ait plus de pénurie au Cameroun, et surtout pas en période des fêtes, a expliqué une vendeuse à nos confrères du quotidien national bilingue.

Cameroun: des poulets morts destinés à la vente saisis à Yaoundé

Ces carcasses, un millier environ, ont transportées à Mvog-Betsi pour être incinérées par les éléments du ministère camerounais de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales

Un Camion chargé d’un millier de carcasses de poulets empilées dans des caisses a été saisi jeudi, 13 octobre 2016, à Kondengui, un quartier de Yaoundé. Ces cargaisons étaient destinées à la commercialisation, selon l’homme identifié comme le chauffeur dudit camion par le Sous-préfet de Yaoundé 4e, Martin Loko Motassi, et le chef de brigade de la délégation départementale du Commerce pour le Mfoundi, Jules Obama.

L’information est rapportée dans la presse publique édition du vendredi, 14 octobre 2016.

La descente des autorités citées s’est effectuée aux environs de 05 heures du matin, après la dénonciation d’un riverain qui aurait surpris les deux occupants du camion en train d’écouler leur stock. Intérrogé, le chauffeur de ce camion, le dénommé Célestin Touossock, a indiqué que les volailles venues de l’Ouest-Cameroun seraient mortes au cours du voyage, des suites de chaleur.

Il ajoute que ce n’est pas la première fois qu’ils essaient de vendre des poulets dans la capitale camerounaise depuis l’interdiction – le mois dernier – de cette activité dans l’Ouest, minée par une nouvelle épizootie de grippe aviaire.

Le camion a été désinfectée et les carcasses de poulet transportées Mvog-Betsi pour être incinérées.


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De nouveaux cas de grippe aviaire déclarés dans le Mfoundi

Les carcasses de plusieurs poulets, atteints du virus H5N1, découverts pendant le week-end au marché de Mvog-ada, ont amené les autorités à décréter une nouvelle alerte

Un nouveau foyer de grippe aviaire vient d’être déclaré au marché de Mvog-Ada, un quartier de la capitale camerounaise, Yaoundé où la vente du poulet venait d’être réhabilitée après l’épizootie survenue en mai dernier, a-t- on appris mardi, 13 septembre 2016, auprès des services compétents du ministère de l’Elevage.

Les carcasses de plusieurs poulets, atteints du virus H5N1, ayant ainsi été découverts pendant le week-end dans cette place commerçante, ont amené les autorités à décréter une nouvelle alerte.
Le dépatement du Mfoundi a été le point de départ d’une épizootie de grippe de grippe qui avait par la suite été observée à l’Ouest et dans le Sud du Cameroun. Le virus avait été découvert au Complexe avicole de Mvog-Betsi, une propriété de l’Etat. Ce qui avait poussé le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr Taïga, à déclarer le Mfoundi infectée».

Cette alarme, note-t-on, intervient alors qu’un cas similaire vient d’être signalé à Bafoussam dans le département de la Mifi (Ouest), l’un des principaux bassins de production du pays. 1600 poulets avaient été tués et incinérés pour prévenir toute propagation du virus dans les autres fermes de la région.

Sur place, le gouverneur de la région, Awa Fonka Augustine, a aussitôt pris une mesure d’interdiction de circulation de la volaille, des produits et sous-produits d’élevage, l’abattage systématique, l’incinération de tous les oiseaux suspects ou infectés, l’enfouissement des carcasses, la désinfection obligatoire de tous les bâtiments d’élevage ou encore la soumission de tout site aux visites des services vétérinaires.

La semaine dernière, rappelle-t-on, l’interprofession avicole, qui contribue à hauteur de 10% du produit intérieur brut (PIB), a appelé le gouvernement à lui apporter des appuis divers au lendemain de l’épizootie de la grippe aviaire de mai dernier dans plusieurs localités du Cameroun.


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L’interdiction de vente de poulets levée dans le Sud-Cameroun

La décision du gouverneur de la Région du Sud, Felix Nguele Nguele, tient de ce qu’aucun nouveau cas de grippe aviaire n’a été enregistré, de même qu’il n’y a pas de transmission à l’homme

Les commerçants peuvent désormais vendre – officiellement – du poulet dans la région du Sud. Le gouverneur de ladite région, Felix Nguele Nguele, vient de mettre fin à la mesure qui interdisait cette activité depuis un mois, du fait de l’apparition de la grippe aviaire dans cette partie du pays.

Felix Nguele Nguele a par ailleurs indiqué que les zones qui étaient sous restriction peuvent passer au dépeuplement de tous les oiseaux qui étaient en confinement.

Selon cette autorité administrative, cette décision tient du fait qu’aucun nouveau cas de grippe aviaire n’a été enregistré de même qu’il n’y a pas eu de contamination due au virus H5N1 dans son territoire de commandement.

Des cas de grippe aviaire avaient été annoncés au mois de juin, moins d’un mois après le Complexe avicole de Mvog-Betsi, dans la région du Sud, au marché de poulet d’Ebolowa. Face à cela, les autorités sanitaires avaient répondu en tuant tous les poulets trouvés sur le marché et en brûlant leurs carcasses dans le but de circonscrire le mal.

Au Cameroun, d’autre villes demeurent sous le coup de l’interdiction de la vente du poulet. Ce sont Yaoundé, Bafoussam et Bayangam, où des épizooties avaient aussi été déclarées.


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Grippe aviaire: la vente de poulets continue malgré une mesure d’interdiction

Depuis un mois, cette interdiction en vigueur dans plusieurs villes du Cameroun, dont la capitale Yaoundé, est peu suivie par le marché de consommation

Depuis un mois, la vente du poulet et des dérivés est interdite dans plusieurs villes du Cameroun dont la capitale Yaoundé à cause de l’émergence de la grippe aviaire, une mesure peu suivie par le marché de consommation qui, profitant du laxisme de l’administration, se montre plus excité par des informations faisant état d’une trêve dans la circulation du virus.

La capitale du pays d’Afrique centrale avait été le point de départ de la maladie, suite à un constat de présence révélé mi-mai par les autorités de l’influenza aviaire, le virus de la grippe aviaire encore connu sous le nom de H5N1, au Complexe avicole de Mvog-Betsi, une ferme publique dans un quartier de la ville.

Alors que les pouvoirs publics avaient ordonné l’interdiction de vente du poulet et ses dérivés dans cette ville et l’ensemble du département du Mfoundi, dont elle est aussi le chef-lieu, de nouveaux foyers de contamination ont par la suite été détectés d’autres localités camerounaises, comme Ebolowa (Sud), ou encore Bafoussam et Bayangam (Ouest).

Dans un souci de stopper l’évolution de la circulation du virus et éviter une épidémie aux conséquences économiques désastreuses pour la filière, déjà confrontée à une situation similaire en 2006, le gouvernement n’a pas hésité à étendre sa mesure de fermeture des marchés au commerce de la volaille jusqu’à Douala, la métropole économique.

Pris de panique, le marché de consommation, lui, s’est en revanche vite ressaisi et a ramené le produit prohibé en les réaménageant, pour ne pas attirer l’attention des équipes de contrôle d’une administration laxiste et députée corrompue, dans ses circuits d’approvisionnement ordinaires.

Fait marquant, ce choix qui n’est pas sans risque s’est opéré avec la complicité des consommateurs, qui digèrent mal de perdre l’accès à un de leurs aliments préférés.

Aussi, une certaine opinion a véhiculé la thèse d’une crise artificielle créée pour permettre de rouvrir le marché aux importations, suspendues depuis des années, de poulets dits « congelés » (vendus nettoyés et prêts à la consommation) de l’étranger. Des allégations rejetées par l’Interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC).

« Il faut beaucoup d’émotion dans cette affaire-là. Le virus est là, en fait il faut réellement travailler pour bien sensibiliser la population », a souligné Blaise Kamdoum, vice-président de cette organisation qui regroupe en sein plus d’un millier de producteurs de poulets indépendants, sur 2.500 à 3.000 déclarés sur l’ensemble du territoire camerounais.

La gestion de la menace par les pouvoirs publics eux-mêmes n’a pas aidé à la prendre au sérieux par la population. En cause, le manque de moyens financiers, observe M. Kamdoum.

C’est une remarque juste, qui ne permet cependant pas de faire oublier que la déclaration de la maladie au Complexe avicole de Mvog-Betsi avait été tardive, de sorte qu’une partie des poulets contaminée s’était retrouvée en vente dans les marchés, selon l’IPAVIC.

Par ailleurs, après cette annonce, il a fallu attendre plusieurs jours pour voir les équipes du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales se déployer pour une désinfection discutable des marchés.

En outre, la proposition faite à l’administration par l’IPAVIC d’effectuer des prélèvements en vue des analyses de laboratoire et se faire une idée sur la situation dans les fermes officiellement épargnées par le virus n’a pas été prise en compte, confie celle-ci.

« Ce n’est pas facile de bloquer 800.000 poulets dans les fermes et continuer de les nourrir. Le respect de la décision d’interdiction n’a pas été aisé. Même les consommateurs viennent inciter les producteurs à vendre, faisant accroître le risque de propagation du virus », observe toutefois Blaise Kamdoum, qui écarte cependant l’éventualité de la reprise des importations de poulets.

Comme en 2006 où le virus H5N1 avait fait son apparition par le biais de deux canards découverts morts dans le Nord du pays, la rapide progression de la maladie dans plusieurs villes n’a pas provoqué une épidémie. Aucun cas de contamination humaine n’a été déclaré.

Depuis deux semaines, aucun nouveau foyer de contamination n’a été enregistré, une lueur d’espoir pour la filière.

« Le fait qu’on n’a pas déclaré de nouveau foyer est une bonne nouvelle. Ça rassure », se réjouit le vice-président de l’IPAVIC, qui se projette déjà comme l’ensemble des membres de cette organisation et les autres producteurs indépendants vers la levée de l’interdiction de vente poulet et ses dérivés.

Mais, prévient-il au demeurant, « pour arriver à la levée de cette mesure, il faut être sûr que la maladie ne circule plus réellement ».
Autrement dit, avoir la certitude que la menace a été jugulée.

Une des filières de production nationales en vue, le marché de consommation du poulet du Cameroun représente quelque 70 milliards de francs CFA (environ 140 millions de dollars) d’investissements et environ 400 milliards de francs (800 millions de dollars) de chiffre d’affaires annuel, selon les estimations.

En plus des besoins locaux, ses produits sont aussi écoulés dans des circuits d’exportation, dont ceux à destination du Nigeria, pays voisin de quelque 170 millions de consommateurs et première économie d’Afrique.


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Cameroun: deux foyers de grippe aviaire dans la région de l’Ouest

Après Yaoundé, deux autres foyers de grippe aviaire ont été découverts, le 30 juin, dans les localités de Bafoussam et Bayangam. Le gouverneur de la région de L’ouest y interdit la vente de poulets

Deux foyers de grippe aviaire ont été découverts depuis le 3 juin 2016 dans des fermes des localités camerounaises de Bafoussam (département de la Mifi) et Bayangam (département du Koung Khi), sises dans la région de l’Ouest. En dehors de ces deux zones infectées et formellement identifiées, des poulets morts et potentiellement porteurs ont été signalés à Baleng, toujours dans le même rayon géographique.

Face à la menace de propagation de l’épizootie le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, a ordonné l’abattage systématique suivi de l’incinération des cheptels dans les foyers atteints, mais aussi l’interdiction jusqu’à, nouvel ordre, de tout mouvement de volaille et de produits de volaille dans les départements touchés.

L’Ouest-Cameroun représente environ 80% de la production nationale de volaille et d’ ufs, couvre 60% de la sous-région Afrique centrale, 70 milliards FCFA d’investissements directs et quelque 8000 emplois directs, selon les données de l’Association citoyenne de défense des intérêts collectifs (ACDIC).

«Une journée d’interdiction de poulet et de ses dérivés représente 1,1 milliard FCFA de perte pour les éleveurs de la région», précise l’ex-président de cette organisation non gouvernementale, Bernard Njonga, qui craint que la filière soit condamnée à une mort certaine et que la solution proposée aux Camerounais soit l’importation en vue de combler les besoins.

Pour lui, la légèreté avec laquelle le problème est traité par les autorités donne l’impression que l’on veut étirer la durée de la crise en vue d’anéantir économiquement les éleveurs.

Et de soupçonner de hauts fonctionnaires de vouloir faire perdurer de l’épizootie pour des intérêts égoïstes.

«De façon générale, on observe que l’activité est paralysée et qu’il existe un flou total au niveau de l’application de la loi. Il est fondé de se poser la question de savoir à qui profite le crime», analyse Bernard Njonga pour qui la facture de la grippe aviaire sera salée si la crise n’est pas gérée dans la semaine du 6 au 10 juin 2016.

On rappelle que le premier foyer de grippe aviaire a été déclaré le 22 mai dernier au complexe avicole de Mvog Betsi à Yaoundé, la capitale du pays, décimant plus de 15.000 volailles sur un effectif 33.000.

Depuis lors, le gouvernement a pris des mesures telles que l’interdiction de commerce des poulets jusqu’à nouvel ordre, la désinfection des foyers d’épizootie, l’abattage des cheptel contaminés, l’incinération et l’enfouissement des carcasses, l’observation obligatoire de la restriction des mouvements des animaux domestiques sensibles et des hommes dans les zones concernées.


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Fêtes de fin d’année: L’interprofession veut éviter la pénurie de poulets

L’Interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC) va mettre à la disposition des éleveurs plus de 100.000 poussins d’un jour pour éviter une éventuelle pénurie de poulets pendant les fêtes de fin d’année

L’Interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC) va mettre à la disposition des éleveurs plus de 100.000 poussins d’un jour pour éviter une éventuelle pénurie de poulets pendant les fêtes de fin d’année 2014, a appris la PANA ce vendredi, de source autorisée.

Selon le secrétaire permanent de l’IPAVIC, Jean-Claude Fouda Ottou, « cette stratégie participe d’un ensemble des mesures prises pour lutter contre les pénuries de poulets et surtout, l’inflation autour du poulet, comme c’est souvent le cas en période de fêtes de fin d’année au Cameroun ».

« Ces livraisons, qui se dérouleront jusqu’au 13 novembre prochain, visent à permettre que les éleveurs puissent respecter le cycle de production de 45 jours et de pouvoir approvisionner le marché dès la mi-décembre prochaine », explique-t-il.

L’opération démarre le 28 octobre prochain et l’IPAVIC promet de mettre ces poussins à la disposition des éleveurs au prix promotionnel de 410 FCFA le poussin, contre 455, voire 500 FCFA actuellement pratiqués par les accouveurs.

On rappelle que depuis 2006, l’IPAVIC, avec le concours du gouvernement camerounais, organise des marchés ponctuels pendant les périodes de fêtes, dans lesquelles les poulets de 2 kg sont généralement vendus au prix unique de 2.500 FCFA.

A la même période en 2013, l’IPAVIC avait mis près de 04 millions de poulets sur le marché pour les fêtes de fin d’année, alors que la filière avicole perdait plus d’un milliard FCFA au mois d’août de la même année.

Toutefois, entre 2011 et 2013, la production avicole camerounaise augmentait de 7 millions de poulets.

L’Ipavic veut approvisionner suffisamment le marché pour éviter des pénuries en décembre
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