Cameroun : la région de l’Ouest sur le front pour préserver la nature

Avec le gouverneur de la région en tête, c’est une centaine d’arbres qui ont été plantés à l’occasion de la Journée mondiale des forêts.

Le changement climatique n’est plus une nouveauté aujourd’hui. Et personne n’y échappe, pas même les pays qui polluent le moins l’atmosphère. Les organisations internationales en sont conscientes et invitent tous les acteurs à se mobiliser pour la préservation de la nature.

Un son qui s’est bien fait entendre dans la région de l’Ouest. De ce côté, le travail est déjà en cours. On a pu le constater le 23 mars dernier. Une délégation conduite par le gouverneur de la région, Awa Fonka Augustine, s’est rendue au quartier Ngouache de la ville de Bafoussam. Un quartier qui a connu un glissement de terrain il y a trois quatre ans, causant la mort de 43 personnes.

Cette visite faisait suite à la célébration de la Journée mondiale de la forêt, le 21 mars. Par coïncidence, la visite a eu lieu lors de la Journée internationale de la météorologie. Awa Fonka Augustine a saisi l’occasion, avec son équipe derrière lui, pour planter 300 arbres sur le site. Il a également profité pour sensibiliser la population sur dangers de la construction dans les zones à risque.

Le Cameroun sur le front du développement durable

Le vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong, est au Gabon où il participe à la conférence internationale du Réseau des parlementaires sur l’écosystème…

Près de 250 experts dont des députés et sénateurs de la sous-région Afrique centrale sont réunis depuis le 27 février à Libreville, Gabon. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la troisième Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale.

La délégation camerounaise est conduite par l’honorable Hilarion Etong, vice-président de l’Assemblée nationale du Cameroun et l’honorable Jean Jacques Zam, coordinateur régional du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Rapar-AC).

A travers ces rencontres, les parlementaires de la sous-région s’engagent à lutter pour la préservation de la nature. Cela se traduit pas des consultations et la formulation de propositions adressées aux gouvernements des pays d’Afrique centrale afin d’améliorer les actions menées jusqu’à présent.