Afrique-YouthAdapt : deux entreprises camerounaises parmi les 20 lauréats

Vingt entreprises africaines dirigées par des jeunes ont remporté des prix allant jusqu’à 100 000 dollars américains chacun dans le cadre du concours YouthAdapt.

 

Deux start-ups camerounaises viennent de gagner auprès d’autres nations un concours organisé pour apporter des solutions au changement climatique. Cassavita et Multi-Tech Sustainable Solutions (MTTS) qui figurent parmi les 20 entreprises jeunes, lauréates du concours 2022 de YouthAdapt.

Au départ il y avait 3000 candidatures, l’effectif a été réduit à 50 présélectionnées. Après avoir écouté les promoteurs des différents projets, le jury a finalement retenu 20.  Les résultats du concours organisé par la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds d’investissement climatique (FIC) et le centre mondial pour l’adaptation, ont donc été rendus publics à l’occasion de la 27ème édition de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 27) qui se poursuit en Egypte jusqu’au 18 novembre prochain.

S’exprimant lors de la cérémonie de remise des prix, le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, a déclaré : « Les besoins de l’Afrique ne peuvent être ignorés. La jeunesse doit être au cœur de toutes nos actions en matière de lutte contre les changements climatiques. Aucun jeune n’est trop jeune pour s’engager dans le dialogue sur le climat. Nos jeunes doivent faire partie de la solution. Ils sont créatifs, dynamiques et engageants. Ils sont avant-gardistes et doivent faire partie de la solution pour l’adaptation aux changements climatiques en Afrique. »

Adesina a observé que 80 % des entreprises des lauréats évoluaient dans le secteur agricole. « L’agriculture est l’avenir de l’Afrique. Comme vous le savez, c’est mon credo depuis de nombreuses décennies, a-t-il poursuivi. L’objectif le plus modeste est que l’Afrique se nourrisse elle-même. L’objectif le plus ambitieux est que l’Afrique nourrisse le monde entier. L’agriculture est une industrie. J’encourage nos jeunes à faire trois choses : créer, s’adapter et prospérer. En bref, CAP ».

Les 20 entreprises bénéficient d’une prime de 2 millions de dollars (environ 1, 320 milliard de F). Les deux startups camerounaises occupent de ce fait les 10% de l’enveloppe globale soit 132 millions dont 66 millions de F pour chacune (100 000 dollars).

Dans la liste, seuls trois pays de l’Afrique francophones figurent : le Cameroun, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Pour les 16 autres places, elles sont de : Namibie (01 entreprise), Malawi(02), Egypte(02), Algérie(01), Nigéria(03), Kenya(03) puis le Ghana, le Rwanda et le Botswana qui compte chacun une startup jeune dans ce classement.

Cameroun – Côte d’Ivoire : 11 millions de FCFA pour chaque Lions indomptables après la victoire

En plus de la prime de match gagné qui est de 6 millions de FCFA, une prime spéciale de 5 millions de FCFA est octroyée à Vincent Aboubakar et ses coéquipiers.

 

 

 

C’est la fête dans la tanière des Lions indomptables après la victoire sur les Eléphants de Côte d’Ivoire, synonyme de qualification pour le tournoi de barrage. L’ambiance était à son comble dans le vestiaire. Chants et danses ont rythmé la célébration du passage au tour suivant. Surtout avec le passage du ministre des Sports et l’annonce des primes.

Le patron des sports a annoncé qu’en plus de  la prime de match gagné (6 millions de FCFA), une prime spéciale de 5 millions de FCFA sera accordée à chaque joueur. Soit un total de 11 millions  de FCFA.

Les barrages auront lieu en mars 2022. Les  Lions indomptables doivent livrer deux matchs contre un adversaire qui reste  à déterminer. C’est là qu’il faudra définitivement gagner son ticket pour la Coupe du monde.

Gestion des déchets: le ministère de l’Habitat prime les meilleurs quartiers de Yaoundé

La ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Célestine Ketcha Courtes a primé ce lundi 07 octobre 2019, les participants au concours d’hygiène et de salubrité baptisé «Yaoundé capitale propre».

Lors de cette 33eme édition de la journée mondiale de l’habitat qui a eu lieu ce jour à l’hôtel de ville de Yaoundé, le quartier Melen (Yaoundé VI) a remporté le titre de quartier le plus propre de Yaoundé, dans le cadre du concours « Yaoundé capitale propre ». Il gagne un chèque de 5 millions Fcfa offert par le Minhdu. Il est suivi par le quartier Nlongkak (Yaoundé I) qui remporte un chèque de 3 millions Fcfa et enfin le quartier Mfandéna (Yaoundé III) avec un chèque de 2 millions Fcfa.

Le concours a été lancé le 28 août 2019. Il avait pour objectif principal, de renforcer la sensibilisation et la mobilisation de tous les acteurs, pour les opérations d’entretien des espaces urbains et du cadre de vie, mais surtout de faire de la capitale, une référence en termes de propreté.

Les participants étaient notés sur la gestion des déchets liquide et solides, l’organisation citoyenne, l’entretien des espaces verts, la lutte contre les environnements permanents et temporaires le long des voies principales.

Ce concours s’étendra très prochainement dans les autres villes du Cameroun, afin également de sensibiliser les populations sur les questions de gestion des déchets, qui implique une politique locale d’hygiène et salubrité apte à maintenir les populations dans un environnement propre.

Ces lauréats ont été primés ce 07 octobre, au cours d’une cérémonie marquant la journée mondiale de l’habitat célébré au Cameroun sous le thème « les technologies de pointe comme outils innovants de transformation des déchets en richesse.»

Tribunal: Ayuk Tabe promettait des primes à ceux qui tuaient policiers et militaires (témoignage)

Le Procès des leaders anglophones au Tribunal militaire de Yaoundé a donné lieu lundi à l’audition des témoins du ministère public qui indexent Ayuk Tabe dans l’escalade de la violence en zone anglophone.

Il n’y a aucun doute pour l’adjudant-chef Dieudonné Mboutou, l’un des témoins de l’accusation. Julius Ayuk Tabe a joué un rôle primordial dans la flambée des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à la mi-2017. Il aurait initié un projet de proclamation de l’indépendance de l’ambazonie qui aurait été précédé d’une vague de violence.

« L’escalade de a violence a commencé à se ressentir à partir de la désignation de Monsieur Ayuk Tabe comme président de la République virtuelle d’ambazonie. L’apogée de la violence a été instaurée par lui après l’échec de la proclamation de l’indépendance. C’est à ce moment que, d’après les renseignements, les combattants ont commencé à bénéficier d’un financement venant d’Ayuk Tabe », raconte Dieudonné Mboutou.

Il se souvient qu’avant cet évènement, les tensions s’étaient exacerbées dans les deux régions concernées autour de la rentrée scolaire de septembre 2017. Les combattants sécessionnistes étaient passés à l’acte, sévissant parmi les forces de sécurité et de défense ainsi que parmi la population civile pour empêcher la reprise des cours.

A l’approche du 1er octobre 2017 pourtant, souligne ce témoin, les combattants avaient redoublé d’ardeur. « Nous avons eu le renseignement que les manifestations observées étaient en prélude à la proclamation de l’indépendance de la République virtuelle d’ambazonie. Monsieur Ayuk Tabe devait personnellement se rendre au Cameroun par avion pour installer son pouvoir à  Buea. A cet effet, des stocks importants de drapeaux ont été saisis ainsi que des effigies à son nom et des photos. Plusieurs membres des forces de l’ordre ont été blessés, du matériel détruit, la majorité des axes routiers ont été barricadés.

Leur objectif final n’ayant pas été atteint, c’est-à-dire la prise de tous les centres de commandements et leur contrôle, la tactique de ces personnes a changé. Les ordres d’Ayuk Tabe sont allés jusqu’à promettre des primes à ceux qui tuaient des éléments des forces de sécurité. Les montants variaient suivant les corps d’appartenance et étaient connus de toutes les populations. La capture d’un membre des forces de sécurité devait être suivie d’une torture jusqu’à la mort. Ces actions visaient à banaliser les forces de sécurité dans toute la zone », raconte le militaire.

De nombreux hommes en uniformes ont perdu la vie dans ce contexte raconte l’adjudant-chef Dieudonné Mboutou. Il est lui-même une victime des combattants séparatistes.

« J’ai perdu plus de 70% de l’usage de mon bras »

Dieudonné Mboutou a été blessé dans une attaque à Kumba le 9 octobre 2017 alors qu’il menait une patrouille commandée par sa hiérarchie. Des hommes en motos s’en sont pris à eux aux environs de 21h. « Nous avons pu nous nous rendre compte qu’il  s’agissait de tireurs équipes d’armes de guerre de type Kalachnikov. Après leurs tirs, notre véhicule a été perforé sur toute sa longueur. Nous n’avons enregistré aucun mort mais deux blessés graves dont un maréchal de logis fracturé des deux jambes et moi-même. J’ai écopé d’une fracture au bras droit, toute la chair a été soufflée ainsi que le nerf et la grosse artère.

Nous avons été transférés à l’hôpital de de district de Kumba avant d’être interné à l’Hôpital militaire de Douala où nous continuons à recevoir des soins jusqu’à ce jour. Malgré tous les soins reçus, le diagnostic montre que j’ai perdu plus de 70% de l’usage de mon bras droit.

Suite à mon attaque, la nouvelle qui est parvenue à mon père dont j’étais le fils unique, l’a conduit dans un comas dont il ne s’est plus jamais ressorti », raconte l’adjudant-chef Dieudonné Mboutou, debout, à quelques mètres de Julius Ayuk Tabe qu’il a formellement identifié.

Clarence Seedorf: «en dehors du terrain, c’est normal d’avoir des discussions, des tensions»

Le sélectionneur des Lions indomptables revient sur la récente grève de ses poulains qui réclamaient des primes de participation. Des évènements qui n’ont pas altéré la motivation de l’équipe, souligne Clarence Seedorf.

Le mouvement d’humeur observé la semaine dernière par les joueurs du Cameroun n’entame en rien la motivation à remporter la Coupe d’Afrique des nations Egypte 2019. Selon Clarence Seedorf  «La crise est terminée», l’équipe est désormais résolument tournée vers la compétition, indique-t-il dans une interview diffusée lundi sur Radio France internationale.

«Je me suis assuré de conseiller mes joueurs au mieux, leur expliquer aussi quel était notre rôle sur le terrain et pour le pays. Je trouve qu’ils ont réagi de façon mature, c’est un super groupe. Ils sont très motivés, pas seulement pour performer sur le terrain mais aussi pour évoluer, progresser», déclare Clarence Seedorf.

Les Lions indomptables ont refusé d’embarquer jeudi en direction de Ismaela en Egypte où ils doivent affronter la Guinée Bissau ce 25 juin dans le cadre de leur premier match. Ils réclamaient le paiement de leurs primes. si les primes de participation (20 millions Fcfea par joueur) ont été réglées, ils n’ont pas accepté les 5 millions Fcfa proposés par le gouvernement représentant la prime de performance. Ils ont tout de même tenu à rassurer l’opinion de ce qu’ils vont à la Can motivés.

Pour Clarence Seedorf, ce type d’évènement n’est pas un fait isolé dans le milieu  du football. «Croyez-moi, le Cameroun n’est pas la seule équipe à qui ça arrive! Toutes les équipes du monde ont, à un moment de leur histoire, eu ce genre de problèmes. Moi-même, j’ai déjà vécu ça mais ce n’est pas grave», indique-t-il avant d’ajouter «en dehors du terrain, c’est normal d’avoir des discussions, des tensions… Parfois, vous vous engueulez, vous pleurez, vous vous réconciliez et vous célébrez ça ensuite… Je pense que ça va renforcer notre esprit d’équipe».

Cameroun : Telcar et Cargill récompensent les cacaoculteurs

La cérémonie de remise des primes et des diplômes de fin de formation a eu lieu ce lundi 24 septembre au siège de l’entreprise Telcar à Douala.

C’était un jour de joie pour les cultivateurs de cacao. Venus des régions du Centre, du Sud et du Sud-Ouest, ils étaient plus de 200 à recevoir leur prime et/ou leur diplôme de fin de formation. Ils intègrent ainsi la communauté de 1.735.000 d’agriculteurs déjà formés depuis la mise sur pied du projet « Coop Academy Project ». 48 000 autres cultivateurs suivent actuellement leur formation.

Ce projet vise à apprendre aux agriculteurs à gérer leur activité comme une société à part entière. Il est l’œuvre du partenariat entre la multinationale Cargill et la société Telcar. Lundi dernier, dans son discours de circonstance, le Chief Executif officer de Telcar, Kate Kanyi Tometi, a démontré l’impact positif de ce programme sur le rendement des cultivateurs. Elle a d’ailleurs cité quelques-uns d’entre eux qui ont non seulement augmenté leur production, mais aussi amélioré la qualité de leurs récoltes,  depuis leur adhésion à l’ « Académie coco promise ».

C’est le cas notamment de Zogo Paul, de la localité de Ntui.  Le cacaoculteur possède 11 hectares. En trois ans, il est passé d’une production annuelle de 409.000 kg de cacao à 729.000kg. Des exemples comme celui de Zogo Paul, on en compte plusieurs dans les trois régions où Telcar et Cargill sont implantés.

Pour Balondona Benoit, planteur/formateur de cultivateurs, ce programme de Telcar et Cargill « a permis d’améliorer sensiblement les conditions de vie des cacaoculteurs. Car, qui dit récolte abondante dit beaucoup plus d’argent à gagner. Donc plus de possibilité de gérer le quotidien ».

Grâce à cette augmentation généralisée de rendements, le montant total des primes à redistribuer aux planteurs cette année s’élève à plus de 2 milliards 200 millions de francs CFA. Contre environ 2 milliards 191 millions de francs CFA l’année dernière. Un chèque symbolique a ainsi été remis aux planteurs par le gouverneur de la région du Littoral, Dieudonné Ivaha Diboa.

Pour le Managing Director de Cargill Africa, Lionnel Soulard, l’action menée par son entreprise auprès des planteurs camerounais entre en droite ligne avec sa devise: « Faire ce qui est bien, mettre l’humain en avant et viser haut ». Voilà qui résumé l’objectif de cette démarche, à savoir, améliorer les conditions de vie des cacaoculteurs et développer le secteur.

D’après Lionnel Soulard, grâce à son travail, Telcar est, aujourd’hui, le premier exportateur de Cacao au Cameroun. Selon le manager, Cargill envisage, dans un futur proche, de numériser la chaîne de production du cacao. Le paiement de 32 millions de francs CFA par e-money à quelques primés ce 24 septembre a servi de test. En effet, des planteurs, une cinquantaine environ, ont reçu leur prime par Orange money ou Express Union mobile. Les autres planteurs ont reçu leurs primes en main, séance tenante.

Rappelons que le calcul de ces primes se fait sur la base de 50 francs CFA par kilogramme de cacao certifié vendu. Il suffit donc de multiplier le nombre de kilogramme de cacao vendu à Telcar par 50 francs CFA, pour avoir le montant total de ses primes.

Cependant, l’action de Telcar et Cargill auprès des planteurs ne se limite pas à la formation et au paiement des primes. Les deux partenaires aident les populations vivant dans les localités où ils mènent leurs actions à avoir un confort minimal.

C’est ainsi que plus de 1000 enfants bénéficient, chaque année, de bourses et fournitures scolaires. Des points d’approvisionnement en eau potable ont également été construits dans certaines localités. L’entrepreneuriat féminin est aussi une préoccupation pour les deux entreprises. C’est ainsi qu’en 2016, des machines de transformation de manioc ont été distribuées aux femmes, pour leur permettre de proposer des produits dérivés de cet aliment.

Lors de la cérémonie du lundi 24 septembre 2018, 38 coopératives ont également reçu leurs  diplômes.

Grève des militaires: la question des primes de soldats remise à l’ordre du jour

Les militaires engagés au front contre Boko Haram ont bloqué la route nationale à Zigué, samedi, afin de revendiquer une revalorisation de leurs primes. Le nœud du problème: un écart de prime entre ces soldats et ceux engagés dans la Minusca.

Le coup d’éclat des militaires samedi dernier a beaucoup surpris, pourtant cela fait déjà plusieurs mois que certains d’entre eux expriment ces revendications. Toujours les mêmes : une augmentation des primes et une relève plus rapide.

Pour avoir bloqué la route reliant Kousséri à Maroua, armes en main, dans le cadre de leurs revendication, ces militaires ont été placés en détention à Yaoundé et traduits à un conseil de discipline qui devraient aboutir à des sanctions conformément au règlement des forces de défense.

Selon un journaliste local, il arrive que les soldats restent six mois en poste dans l’Extrême-Nord avant l’arrivée d’une nouvelle équipe. Car le Cameroun est présent dans plusieurs zones, dans l’ouest anglophone, à la frontière centrafricaine et en Centrafrique même, au sein de la mission des Nations unies.

D’ailleurs, c’est l’autre point de crispation : les écarts de prime entre ces militaires appartenant à la Minusca et les autres. Les premiers reçoivent 450 000 francs CFA de prime par mois, c’est-à-dire 680 euros de la part des Nations unies. Alors que les soldats en poste dans le nord du Cameroun perçoivent environ 100 000 francs CFA de prime, l’équivalent de 150 euros. Cet écart est vécu comme une injustice, mais le Cameroun n’est pas en mesure de s’aligner sur les primes de l’Onu.

Un journaliste du Nord explique que les autorités auraient dû expliquer davantage le fonctionnement de ces primes et les différents budgets, mais il ajoute que maintenant, le gouvernement n’a pas d’autre choix que de sanctionner les militaires pour éviter que les revendications ne s’étendent, en particulier aux comités de vigilance qui, eux, sont uniquement composés de volontaires.

 

 

Les médecins appelés à boycotter une marche de soutien au chef de l’Etat

L’organisation Medcamer demande aux médecins de ne pas participer à une marche de solidarité au chef de l’Etat visant à le remercier des récentes dispositions en faveur des personnels médicaux

«Rester concentrés sur les engagements professionnels et déontologiques», tel est ce à quoi l’Organisation des médecins du Cameroun (Medcamer) appelle les professionnels de la santé exerçant dans la ville de Yaoundé. C’est que ces derniers sont attendus le 21 mars, pour une marche de remerciement – de l’Hôpital central au ministère de la Santé – au président Paul Biya qui vient d’instaurer la gratuité des soins et les primes pour les personnels médicaux contractuels.

«Nous trouvons cette injonction administrative irrégulière, infantilisante, ostensiblement contraire à toute éthique professionnelle et totalement dégradante pour l’image des personnels de santé camerounais. Nous invitons par conséquent chaque institution médicale et chaque médecin à ne point perdre de vue son devoir ni porter outrage à l’image du système de santé camerounais qui serait immanquablement écornée par la participation à cette marche forcée», indique Medcamer dans un communiqué publié en fin de semaine.

Des syndicats de personnels médico-sanitaires du Cameroun et celui des personnels et des entreprises de ce Secteur avaient appelé à l’observation d’une grève, courant mars, pour exiger la prise en charge des personnels malades, les mauvais classements des personnels de BAC+3 en 8ème catégorie (B1 et B2), l’octroi des primes aux personnels relevant du code de travail et l’harmonisation de l’âge de départ à la retraite.

En réaction à cet avis de manifestation, le président Paul Biya a procédé, le 06 mars, à l’institution de certaines primes cumulables avec celles déjà accordées à ces professionnels en fonction de leur catégories et de leurs échelons.  Il s’agit de la prime de technicité (elle va de 3 000 à 30 000 Francs CFA), de santé (elle va de 10 à 30 000 Francs CFA) et la prime d’astreinte (elle va de 6 000 à 1 500 Francs CFA).

Pour Medcamer, «il ne s’agit là que de l’amorce d’un long cheminement devant sortir le personnel médical et paramédical de la précarité, pour lequel nous confirmons notre engagement.»

L’Organisation appelle par ailleurs les médecins  à continuer exercer leurs tâches dans les hôpitaux respectifs mardi.

CAN 2017: 15 millions de F de primes de qualification pour les Lions

Une somme de 27 millions de F est promise à chaque joueur camerounais s’ils se qualifient pour les quarts de finale et 40 millions s’ils parviennent en finale

Pour l’édition 2017 de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) qui se joue au Gabon à partir de samedi et jusqu’au 05 février 2017, la prime de participation des joueurs, toutes taxes comprises, s’élève à 15 000 000 de F CFA. Pour avoir répondu présents à la convocation du sélectionneur national, Hugo Broos, les Lions ont reçu à titre individuel la somme de 500 000 F CFA.

«A ce jour, les joueurs ont perçu la prime de présence et de qualification. Soit un montant de 15 500 000 F CFA», précise la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dans un communiqué publié jeudi, 12 janvier 2017.

En cas de qualification aux quarts de finale, chacun des Lions percevra la somme de 27 500 000 FCFA. Parvenu à la demi-finale, chaque joueur percevra de manière cumulée 30 500 000 FCFA.

« Si le Cameroun remporte la finale, chaque joueur percevra de manière cumulée 45 500 000 FCFA. Les joueurs et les dirigeants ont convenu de ce que les primes ne seront plus touchées par match gagné, mais par objectif souligne la Fédération».


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Primes dues aux policiers: le malaise refait surface

Neuf milliards de Francs CFA alimentent la colère des policiers astreints à des postes fixes à travers le Cameroun

« Est-ce normal de guerroyer pour entrer en possession de nos primes? Quel est ce type de comptabilité qui n’obéit à aucune lisibilité, à aucune traçabilité? » Plus qu’une grande fresque échevelée ou un petit traité sur le malaise actuel dans la flicaille du pays, ces mots prononcés ce 14 septembre 2016 par un élément du Groupement mobile d’intervention (GMI) de Yaoundé, proposent une lecture irrévérencieuse de la situation.

Depuis près de trois mois, une chronique amère se déploie en silence parmi les policiers astreints à la garde de certains édifices publics, privés et parapublics du Cameroun. Autour du thème « primes dues aux policiers », gardiens de la paix et inspecteurs (tous grades confondus) piaillent une triste litanie chaque jour. Celle-ci enchaîne colère, révolte, ennui et surtout un désir d’en savoir plus sur la trajectoire prise par les paiements supposés être reversés à la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN). Le trait schématique de cet ensemble appelle au secours le président de la République. « En sa qualité de chef de toutes les unités de la police camerounaise, c’est lui qui peut nous sortir de cette injustice », espère sous anonymat, un inspecteur de police de premier grade.

Retour en surface
L’affaire qui revient se greffer à l’ambiance dans les rangs des «fonctionnaires-cerbères» a une origine: 09 milliards de primes impayées. « C’est ce pactole que nous réclamons. Nous n’avons perçu que quatre mois de primes sur les neuf gelés par on ne sait qui! », Renseigne un élément en poste devant une agence de téléphonie mobile à Yaoundé. A décrypter les mots captés auprès de ses collègues, la DGSN a effectué un paiement à la mi-juin 2016. Mais, les sommes déchargées à cette occasion-là n’ont pas contenté pleinement tout le monde. « Juste un menu fretin, variant entre 100 000 et 136 000 francs CFA ; soit des mensualités arbitrairement situées entre 25 000, 32 500 et 34 000 francs CFA. En violation du dispositif réglementaire en matière des missions de sécurisation des édifices privés dans le pays », apprend-on.

A cette énumération, aucune perspective brillante ne se dessine. Selon un duo de policiers postés devant une agence Express Union de la capitale, l’épuration des 09 milliards de francs CFA semble ne pas préoccuper « en haut lieu ». Aujourd’hui, les flics tendent à leur hiérarchie un bien triste miroir, dans lequel déferlent des promesses trahies. « Lorsque nous passions à la caisse en juin dernier, on nous a promis un autre payement en septembre de cette année. Et voilà, nous y sommes et toujours rien », grommèle un gardien de la paix major.

Cadre règlementaire
D’où la colère actuelle. Labellisée « juste répartition des primes! », celle-ci est appuyée par la conviction que la présence des fonctionnaires de police à des postes fixes est bel et bien payée. Elle fait d’ailleurs l’objet d’une règlementation. Un arrêté du délégué général à la sûreté nationale fixe les modalités de répartition des sommes générées par ces services.

Selon ce texte, la grille de répartition de cet argent est claire: 50% reviennent au policier affecté dans un poste fixe, le reste est réparti entre la DGSN et l’unité à laquelle appartient l’élément. « Jusqu’ici, murmure un inspecteur de police de 1er grade, nous avons accepté, bon gré mal gré, ce qu’on nous donne. Maintenant, l’heure est venue pour enfin réclamer le respect d’une répartition simple et saine des primes ». Selon nos informations, la grogne cherche à s’inscrire dans la durée. Elle aurait déjà des relais parmi les douaniers et des gendarmes. Avant un second round à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Droit de savoir
Postés devant les micro-finances, banques, agences de transfert d’argent, casinos et boîtes de nuit, les agents de police rencontrés sont unanimes: la rétribution de leurs dus est pour le moins obscure. Tout aussi obscure est la position de la DGSN sur le sujet. Dans cette institution publique, la presse fait face à des propos rageurs. L’abdication à en parler ressemble à un puits sans fonds. Tout au plus ici, on revendique avoir levé de l’argent (sans en donner ni le montant ni la date, NDLR) et on soupçonne quiconque de regarder le magot d’un il gourmand: « Vous voulez votre part sur çà? En quoi une affaire de policiers vous concerne-t-elle ? », entend-on.


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La revalorisation des primes effective pour le Contingent camerounais en RCA

Plus de 300 militaires et gendarmes ont perçu le reliquat de leurs primes mercredi 24 août 2016 au Centre de formation technique des armées à Yaoundé

Comme annoncé en juillet dernier par une décision du chef de l’Etat, chef des armées, Paul Biya, la prime mensuelle par mois et par homme faisant partie du contingent camerounais à la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca) est effectivement passée de 250 000 F à 450 000 F, soit une augmentation de 200 000 F.

Mercredi, 24 août 2016, 325 militaires et gendarmes du deuxième contingent camerounais de la Minusca ont perçu leurs primes au Centre de formation technique des armées (CFTA) au quartier Ekounou à Yaoundé. Chacun serait entré en possession d’un montant de 2,4 millions de Fcfa.

A l’occasion, le ministre de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, a indiqué que cette décision du président de la République s’étend également à leurs camarades du contingent 2014-2015, dont certains s’étaient signalés en septembre 2015 par une marche de protestation dans les rues de Yaoundé.

Ces derniers viennent de regagner le Cameroun, après l’arrivée en RCA du contingent remplaçant, et après avoir reçu les honneurs de la nation au cours de la cérémonie de prise d’armes organisée à la Cour d’honneur de la Brigade du Quartier général vendredi 19 août 2016, sous la présidence du Mindef, mandaté par le président Paul Biya.

Au CFTA, une équipe de prise en charge psychologique a également été mise en place, de même qu’une équipe médicale. Le haut commandement a par ailleurs, prévu des moyens de locomotion pour les acheminer dans leurs unités respectives avant leur retour à Yaoundé où, comme leurs camarades qui ont quitté le pays.


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Les primes revalorisées pour le Contingent camerounais en RCA

Par la décision du chef de l’Etat, chef des armées, la prime mensuelle par mois et par homme passe de 250 000 F à 450 000 F. L’information a été communiquée par le Mindef jeudi à Douala

La participation du contingent camerounais à la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca) vient de connaître deux mesures fortes.

La revalorisation des primes. Par décision du chef de l’Etat, chef des armées, la prime mensuelle par mois et par homme passe désormais de 250 000 F à 450 000 F. Cette nouvelle disposition s’applique sur le troisième contingent qui sera déployé en août prochain. Mais, a également un effet rétroactif sur les deux derniers contingents qui bénéficient eux aussi de cette augmentation.

Deuxième mesure nouvelle, tout militaire ou policier faisant partie du contingent s’engage désormais à participer à la mission sur la base d’un contrat individuel. Le document précise les droits et les devoirs de l’engagé.

Ces deux décisions du chef de l’Etat Paul Biya ont été communiquées jeudi, 21 juillet 2016, par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, qui s’adressait aux militaires du troisième contingent.

Après la communication du Mindef, les 750 éléments – en mise en condition opérationnelle au 21e régiment du Génie militaire à Douala, avant la mission – ont procédé à la signature solennelle de leurs contrats avec le chef d’état-major des armées, le général de corps d’armée, René-Claude Meka. Une cérémonie similaire se tient ce vendredi à Awaé dans la Mefou-et-Afamba.

En revenant sur « la marche déplorable » des éléments du deuxième contingent à Yaoundé le 9 septembre 2015 – alors que Edgar Alain Mebe Ngo’o était Mindef -, Joseph Beti Assomo a indiqué jeudi que ces mesures visaient à renforcer et rassurer la sérénité dans les rangs, afin de « dissiper tout malentendu », en rappelant un principe fondamental qui régit le fonctionnement d’une armée républicaine: la discipline. Pour le Mindef, rien ne justifie que des militaires marchent, quels que soient les arguments qui l’expliquent. Et en cas de récidive, Joseph Beti Assomo annonce des « sanctions » à appliquer avec « toute la rigueur et le règlement militaire ».

Par ailleurs, il sera désormais organisé une prise d’arme solennelle dans la Cour d’honneur du Quartier général au départ et au retour d’un contingent.


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Le Cameroun prépare le déploiement de 750 soldats en Centrafrique

Ces soldats sont actuellement en préparation au le 21e régiment du génie militaire de Douala. Ils bénéficieront d’une revalorisation de leurs primes et seront soumis à la signature d’un contrat

Le nouveau contingent camerounais auprès de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) comptera 750 soldats. C’est ce qu’a indiqué ce jeudi, le ministre en charge de la Défense, Joseph Beti Assomo, au cours d’une visite à ces soldats au 21e régiment du génie militaire de Douala.

Les éléments choisis seront soumis à la signature de contrats individuels, en même temps qu’ils bénéficieront d’une revalorisation de leur prime mensuelle de l’ordre de 80%, passant ainsi de 250.000 à 450.000 FCFA.

Ce dernier aspect aura aussi un effet rétroactif sur leurs camarades d’armes actuellement sur le terrain en RCA, et dont la mission s’achève en fin août prochain, a-t-on encore appris.

Le 9 septembre 2015, rappelle-t-on, quelque 200 militaires fraîchement revenus de la Minusca avaient bruyamment manifesté dans les rues de Yaoundé, la capitale camerounaise, pour exiger le paiement de 8 mois de primes impayées, pour la période allant de février à septembre 2014.

Dans la panique, le président de la République, Paul Biya, avait demandé de faire procéder au paiement immédiat, et par anticipation sur la régularisation à venir de l’Union africaine (UA), desdits arriérés à hauteur de quelque 6 milliards FCFA.

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Les Lionnes de volley-ball perçoivent leurs primes

Les joueuses camerounaises ont reçu plus de 100 millions de FCFA, mardi, pour leur qualification aux jeux olympiques de Rio 2016

Les Lionnes indomptables de volleyball passent à la caisse. La sélection nationale a perçu mardi, 16 février 2016, des primes d’une valeur globale de 110 millions de FCFA, après avoir remporté le tournoi qualificatif des jeux olympiques de Rio 2016. Les Camerounaises s’étaient alors imposées en finale en battant les Egyptiennes (3-2).

Elles ont perçu cette prime au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), Bidoung Mkpatt. Le président de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley), Julien Serge Abouem, était également présent à la cérémonie. Le Minsep et le président de la Fecavolley ont profité de l’occasion pour témoigner aux joueuses leur satisfaction pour la qualification au Rio 2016.

Les cérémonies qui se sont déroulées au palais des Sports de Yaoundé ont également été l’occasion pour le président de la Fecavolley de formuler des doléances. Julien Serge Abouem a demandé que le Minsep consente à signer une convention, pour l’octroi de 100 millions de FCFA par an à la Fecavolley.

A cela, Bidoung Mkpatt a répondu en indiquant que : « pour les doléances, celles qui doivent être étudiées le seront et les autres seront transmises à qui de droit ». Il a cependant recommandé au staff technique de proposer un programme pertinent de préparation pour la compétition qui se tiendra du 07 au 18 septembre 2016.

Les Lionnes de volleyball sont attendues à Rio pour les jeux de 2016
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Affaire de primes des enseignants: Minedub et Minfi évaluent la situation

Une réunion de crise est prévue vendredi entre Youssouf Hadidja Alim et la centaine d’enseignants accusée d’avoir indûment perçu des primes d’évaluation sans être en exercice

Jusqu’à jeudi, 30 septembre 2015, et ce, depuis lundi, le secrétaire général (Sg) du ministère des Finances (Minfi) et son équipe étaient en concertation. Objet des rencontres: l’affaire de primes indûment perçues par certains enseignants qui n’exercent plus le métier proprement dit, conformément aux bulletins de solde de janvier 2007 à juin 2015. Selon la note du Sg du Minfi, Urbain Noel Ebang Mve, les intéressés doivent rembourser au total 102 mois de primes.

Tout est parti des ordres de recette adressés sur la base d’un rapport de la Division des contrôles budgétaires du Minfi. Cet organe de contrôle interne de l’administration camerounaise a constaté que ces enseignants, une centaine, percevaient indûment la prime d’enseignement et d’évaluation (10 000 F par mois) depuis 2002. Une opération qui intervient dans le cadre de l’assainissement du fichier du personnel de l’Etat avec Sigipes II.

En effet, d’après l’alinéa 2 du décret de février 2002, fixant les montants et modalités de paiement des primes allouées aux personnels de corps de l’éducation nationale, «la prime d’enseignement et d’évaluation n’est accordée qu’aux fonctionnaires exerçant effectivement les tâches y afférents». Seulement, au ministère de l’Education de base (Minedub), les mis en cause revendiquent le titre d’enseignant comme les autres.

Suite à la décision du Minfi, le weekend dernier, de leur retirer ladite prime, une réunion de crise est prévue demain, vendredi 02 octobre 2015, entre le Minedub Youssouf Hadidja Alim et les intéressés. Et c’est lorsque la commission composée de représentants du Minedub et du Minfi rendra sa copie dans les prochains jours, que l’opinion sera fixée sur cette affaire.

Un enseignant dispensant un cours dans une salle de classe.
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Détournement des primes: le Mindef met les chefs militaires en garde

Le sujet a été abordé lors des discours prononcés les 16 et 17 septembre, respectivement à Garoua et à Maroua par le ministre de la Défense, aux cérémonies d’installation des généraux Ndjonkep et Kodj

Le ministre camerounais de la Défense (Mindef), Edgard Alain Mebe Ngo’o, a présidé, les 16 et 17 septembre 2015, au nom du chef de l’Etat, les cérémonies d’installation des commandants des 3e et 4e régions militaires interarmées. Il s’agit respectivement du général de brigade Frédéric Ndjonkep Meyomhy et du général de brigade Jacob Kodji.

A l’occasion, le Mindef a insisté, en s’adressant aux chefs militaires, sur le respect des droits dus aux soldats déployés sur le terrain. Le Mindef est revenu sur le règlement de discipline générale en vigueur au sein des forces de défense et de sécurité qui stipule que «la force principale des armées c’est la discipline».

« Les chefs doivent prêcher par l’exemple »
Pour le représentant du chef de l’Etat, «la bonne gouvernance doit présider à la conduite des hommes sur le terrain, en vue de l’exécution des opérations de guerre. Cette gouvernance doit mettre un point d’honneur à ce que les chefs eux-mêmes prêchent par l’exemple». Le Mindef a donc invité les chefs militaires à respecter les droits des soldats en termes de primes alimentaires, de primes de guerre et d’autres avantages dont ceux-ci ont connaissance et que les chefs ont l’obligation de satisfaire. «D’autant plus que les mêmes avantages sont prévus pour eux, parfois de manière très substantielles», précise Edgard Alain Mebe Ngo’o, dans une interview accordée au quotidien national et publiée lundi.

A ceux qui tenteraient de détourner les primes des soldats, le Mindef rappelle que «le président de la République a la main particulièrement lourde en ce moment, vis-à-vis de tous les militaires qui vont s’écarter de la ligne de conduite». Selon Edgard Alain Mebe Ngo’o, «en temps de guerre, priver la troupe, les soldats de leurs droits, c’est un acte de trahison qui peut amener les auteurs à être justiciables devant le tribunal militaire». Le Mindef précise donc par-là que tout écart de comportement sera «sévèrement sanctionné».

Le ministre camerounais de la Défense (Mindef), Edgard Alain Mebe Ngo’o.
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Cameroun: est-ce une alerte pour Biya?

Par Boubacar Sanso Barry

Au sommet de ses 82 ans révolus dont près de 33 passés à la tête du Cameroun, le président Paul Biya fait partie de ces dirigeants africains que l’on désigne sous le vocable de dinosaures. Au même titre que Dénis Sassou Nguesso du Congo, il est d’une catégorie de présidents africains qui semblent avoir juré de ne quitter le pouvoir que pour rejoindre la tombe. Ils sont d’autant plus tranquilles qu’ils ne se laissent guère impressionner par Hollande ou Obama. Pourtant, comme ce fut le cas de Mobutu et plus récemment encore de Blaise Compaoré, les choses peuvent bien se gâter au moment on s’y attend le moins. D’où la nécessité de rester en éveil pour pouvoir déceler le moindre signe avant-coureur. Une disposition de prudence que devrait adopter le président camerounais, Paul Biya.

En effet, on a des raisons de croire que les mouvements d’humeurs dont quelques casernes Yaoundé ont été le théâtre, hier, ne sont pas aussi isolés que le voudraient les autorités camerounaises. Certes, du point de vue de la proportion des soldats impliqués, la protestation n’avait qu’une envergure moindre. De même, les raisons de ce coup-de-sang semblent bien précises. Il s’agit d’arriérés de primes que des soldats ayant pris part à la mission en Centrafrique n’auraient pas encore perçus. A priori donc, le président Paul Biya et son régime n’ont rien de particulier à redouter de cette protestation.

Mais le sénile dirigeant camerounais devrait bien se garder de raisonner ainsi. Autrement, il pourrait ne pas être à l’abri d’une surprise désagréable. Parce qu’en réalité, de ce mouvement d’humeur, quoi que n’impliquant que 200 soldats, on conclue qu’au sein de l’armée camerounaise, des militaires sont de plus en plus capables d’exprimer publiquement leur désapprobation. Dans le Cameroun tenu des mains de maître par celui que l’on connaît, cette première n’a rien d’anodin. Il s’agit d’un précédent dont il convient de tirer toutes les leçons. Surtout qu’il s’agit d’une institution, en l’occurrence l’armée, au sein de laquelle la soumission à la hiérarchie est la seule règle qui vaille. Que ces militaires aient pu passer outre toutes les barrières hiérarchiques pour partager leur mécontentement avec le grand public, devrait donner à réfléchir.

C’est en soi le signe d’une conscience de révolte et de contestation au sein de la grande muette. Une disposition mentale et psychologique devant laquelle les valeurs de discipline et de respect dû à la hiérarchie, relèvent d’une théorie d’endoctrinement. Or, on peut imaginer qu’au sein de l’armée camerounaise, ce ne sont pas les motifs de manifestation qui manquent. Etendu à l’ensemble de la société, ce raisonnement débouche sur un contexte sociopolitique camerounais dans lequel de grandes convulsions sociales ne sont pas exclues dans un futur proche. Parce que Paul Biya et son système ne font plus si peur que ça. Poussés à bout, les Camerounais pourraient bien rendre la monnaie. La prévision est d’autant plus plausible que l’esprit de la contestation est déjà en vigueur au sein de l’armée.


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Affaire de primes des soldats camerounais: l’Union africaine s’engage à payer

Le représentant-résident de l’organisation a expliqué jeudi à Yaoundé que la situation est due à des retards administratifs. C’était au cours d’une audience, à lui, accordée par le Minrex

Le ministre camerounais des Relations extérieures a reçu jeudi, 10 septembre 2015, en audience, le représentant-résident de l’Union africaine (UA) à Yaoundé.

La rencontre entre Pierre Moukoko Mbonjo et Mezui m’Ella intervenait au lendemain du mouvement d’humeur de quelque 200 soldats camerounais revenus de la République centrafricaine et qui ont servi dans le cadre de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA). Ces militaires entendaient réclamer le paiement de huit mois de primes impayées à l’issue de leur mission.

A l’origine de ce problème, «des retards administratifs qui sont en train d’être réglés au niveau d’Addis-Abeba et qui vont avoir leur épilogue d’ici peu», a expliqué le représentant-résident de l’UA, face à la presse jeudi.

Une déclaration qui venait à la suite de celle faite quelques heures plus tôt chez certains confrères par l’ambassadeur Smail Chergui, commissaire à la Paix et à la sécurité de l’Union africaine. Ce dernier indiquait, par ailleurs, que les soldats camerounais ne sont pas les seuls concernés par cette situation.

Mezui m’Ella a également tenu à souligner que le gouvernement camerounais n’avait rien à voir avec cette question de primes impayées. Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, l’avait d’ailleurs indiqué au cours du point de presse tenu mercredi, quelques heures après le mouvement d’humeur observé dans les rues de Yaoundé.


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Quartier général: des soldats camerounais de la Minusca manifestent

Environ 200 militaires ont revendiqué, mercredi à Yaoundé, le versement de leurs primes attendues depuis des mois. Le ministre de la communication explique

Près de 200 soldats camerounais ayant participé à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Minusca) ont manifesté mercredi matin, 09 septembre 2015, à Yaoundé, la capitale du pays, pour revendiquer le paiement de leurs primes gelées depuis des mois.

Brandissant des pancartes hostiles à leur hiérarchie et criant leur dépit, ils ont défilé en rangs serrés au centre-ville avant de se diriger au Quartier général de l’armée, situé non loin du palais de l’Assemblée nationale.

Le malaise ainsi manifesté dans la rue est le fruit d’un profond courroux apparu depuis plus d’un an. Par tracts interposés, plusieurs membres du contingent camerounais avaient dénoncé le fait que leur hiérarchie ait décidé, unilatéralement, de ne verser que le tiers (250.000 FCFA) des émoluments mensuels promis.

Et pourtant, le protocole d’accord signé entre les Nations-Unies et l’État camerounais prévoyait le versement mensuel de 750.000 FCFA à chacun des 850 soldats membres de la Minusca.

Aux dernières nouvelles, en fin de matinée, les protestataires devaient être reçus par le ministre de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o.

Le ministre camerounais de la Communication a donné une conférence de presse à cet-effet. Au micro de la radio nationale, Issa Tchiroma Bakary a clarifié la situation, indiquant que tout était rentré dans l’ordre et que les militaires devaient recevoir ce qui leur revient de droit, selon les ordres du chef de l’Etat, Paul Biya.

Evalué à ce jour à 850 soldats, c’est depuis avril 2014 que les militaires camerounais participent à la Minusca.


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Mondial 2015: les Lionnes reçoivent leurs 21 millions de F chacune

Le chef de l’Etat a ordonné le paiement intégral des primes aux joueuses de la sélection de football, de retour du Canada où elles ont été éliminées à 8ème de finale de la Coupe du monde de football

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a ordonné le paiement intégral des primes aux joueuses de la sélection de football, de retour du Canada où elles ont été éliminées à 8ème de finale de la Coupe du monde de football, a appris APA vendredi de source officielle.

Chaque athlète a ainsi touché 21 millions FCFA, représentant la prime de qualification (15 millions FCFA) et de victoire au 1er tour face respectivement à l’Equateur (6-0) et à la Suisse (2-1).

Cette issue vient clore un climat électrique entre les «Lionnes indomptables» et les officiels, les premières ayant décidé de ne pas libérer l’hôtel qui les a accueillies depuis leur retour au bercail, mardi dernier, tant que les gratifications prévues ne leur étaient pas intégralement versées.

En face, les responsables de la fédération nationale de la discipline brandissaient des dispositions de la Loi de finances 2015 qui prévoit le prélèvement de 16,5% de taxes sur lesdites primes.

Les Camerounaises, rappelle-t-on, pour leur 1ère participation à un Mondial, ont enregistré deux victoires et autant de défaites face respectivement au Japon (1-2) et la Chine (0-1).


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Mondial féminin 2015: les Camerounaises attendent encore leurs primes

De retour au Cameroun depuis le 23 juin 2015, les joueuses n’ont pas encore perçu ce qui leur revient de droits

Le paiement était pourtant annoncé mardi 23 juin. Comme par enchantement, les jours passent et rien de concluant ne se précise. Il s’agit en effet de 21,5 millions FCFA pour chacune des joueuses. Soit 15 millions de F (prime de participation) ; 6 millions de F (pour les victoires. Deux en l’occurrence, à raison de 3 millions de F pour chacune) et 500.000 F de primes de présence. Les victoires se résument aux succès à Vancouver et Edmonton contre l’Equateur (6-0) et la Suisse (2-1).

De sources généralement bien informées, le paiement tarde à cause de la non-disponibilité des états. D’ailleurs, «l’on a eu l’assurance de la hiérarchie. L’argent est là, le régisseur aussi mais il n’y a pas d’états», souffle une source. Après avoir valablement défendu le drapeau du Cameroun en atteignant les 1/8e de finale au mondial féminin au Canada, et de retour au bercail, les joueuses ne savent pas à quel saint se vouer.

D’autres sources crédibles, soulignent que les primes seront payées, mais l’impôt sur le revenu mobile, à hauteur de 16,5% sera prélevé. Ce qui n’est pas du goût des joueuses qui soutiennent n’avoir pas été prévenues. La question des primes réclamées au début ou à la fin d’une compétition de football en particulier au Cameroun, est monnaie courante et ne cesse d’entretenir la discorde dans les milieux du sport. On ne s’empêcher de se demander qui est à la man uvre.

Une équipe des Lionnes indomptables
Team Press Officer des Lionnes indomptables / Leocadia)/n

Ne volons pas les victoires!

Par Abdelaziz Mounde

Sans primes, sans championnat, sans terrains, elles gagnent. Le paradoxe camerounais… Respectons leur foi.

Il n’y a aucun président de la République, ni ministre, encore moins président de Comité de normalisation dans la victoire des Lionnes. Le temps de la récupération est révolu ! Jetez-le aux orties de l’histoire de la propagande !

Les camerounais ne sont plus dupes des prouesses de génies, des miracles bibliques, des performances dantesques des Lions qui ont tout gagné et perdu leurs crinières en chemin. Un fardeau permanent : conflits éternels de primes, préparation bâclée, délégations pléthoriques de proches, maitresses, officiels aux compétitions, détournement du Coup de c ur des camerounais; un geste de solidarité de tout un peuple y compris des nécessiteux…

Les Lions en conquérant l’Afrique, en séduisant le monde, en investissant la planète foot n’ont pu, malgré l’immense symbole que représente le football et notamment l’équipe nationale dans notre identité collective, transformer les mentalités et changer le regard de nos dirigeants. Résultat : aucun stade international, aucune infrastructure d’envergure, aucune compétition majeure depuis 1972. Rien ! Des paroles. De la politique politicienne. Des anciennes gloires dans la misère. Une fédération aux mains de prédateurs…

Ce soir, les Lionnes sortent de la tanière et des fantassins du griotisme, sans tirer des leçons et se couvrir de pudeur, envisagent déjà l’usage de la victoire pour 2018. Apprenons à avoir honte ! C’est leur victoire, rien qu’à elles.

Comment pouvez-vous, sans vergogne, entacher des soirs de communion par des insanités de récupérateurs ? Avez-vous payé les primes de ces amazones ? Non ! Le ministre des Sports, en leur remettant 500.000 FCFA sur 18 millions, à pris prétexte d’une supposée  » restriction de la circulation internationale des fonds « , leur promettant la totalité à leur retour…

Sur quels terrains évoluent-elles localement ? Des champs de tubercules ! Qu’avons-nous fait après le travail pionnier de Atangana Louis de Gonzagues et autres passionnés pour favoriser un championnat moderne de football féminin ? De l’indifférence !

Fair-play, les filles ont pris leur calme et chaussé les godasses du patriotisme. Elles font à présent des merveilles. Comme mille sportifs de chez nous. Comme dans tous les secteurs de la vie nationales où seuls comptent l’intelligence, le sens de la débrouille, l’espièglerie, la ruse et le génie créatif des camerounais, pour s’en sortir, réaliser des miracles avec peu sinon rien.

Dans le monde entier, il n’y a qu’au Cameroun où la réponse à un problème, c’est  » On Va Faire Comment « .

Et c’est ainsi. À force de dire Bia bo ya alors, on entend Biya. Une éternité !


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Coupe du monde 2015: 15 millions de F de primes pour chaque Lionne

Chacune des 23 joueuses de la sélection féminine de football du Cameroun a reçu une prime de participation, selon un communiqué rendu public par le Comité de normalisation de la Fécafoot

Chacune des 23 joueuses de la sélection féminine de football du Cameroun, engagée en Coupe du monde de football «Canada 2015» mais aussi chaque membre du staff technique, médical, logistique et de la communication, a reçu une prime de participation d’un montant de 15 millions FCFA, selon un communiqué rendu public par le Comité de normalisation de l’instance nationale de la discipline (Fécafoot).

En termes de primes de présence à cette compétition, chaque joueuse recevra 15 millions FCFA alors que 20 millions FCFA iront à l’entraîneur principal, 10 millions FCFA à chacun des 3 adjoints, autant pour le médecin, 10 millions FCFA pour les 2 kinésithérapeutes, 3 millions FCFA pour la chargée de la communication, 6 millions FCFA pour les 2 responsables de la sécurité, autant pour leurs 2 collègues en charge du matériel et les 2 autres responsables de la logistique.

S’agissant des primes de compétitivité, elles vont crescendo du premier tour jusqu’à la finale, où elles pourraient alors culminer de l’ordre de 15 millions FCFA par joueuse, 20 millions FCFA pour l’entraîneur principal, 10 millions FCFA pour chacun de ses adjoints, autant pour le médecin et chacun des 2 kinésithérapeutes.

L’on note que ces annonces interviennent alors que l’éternelle question des primes commençait à pourrir les relations entre la Fécafoot et les athlètes, qui exigeaient le double des montants finalement arrêtés.

A Vancouver où est basé le groupe C du Mondial, les Camerounaises affronteront respectivement l’Equateur le 8 juin, le Japon le 12 et la Suisse le 16.


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Lions indomptables: De l’ordre dans le paiement des primes

Le président de la République du Cameroun a dans sa décision du 26 septembre 2014 fixé les règles de fonctionnement et de gestion des questions de primes

Il y a désormais un délai connu pour la convocation des joueurs en sélection, ainsi que le temps imparti pour les négociations concernant les primes. Ce, de concert avec les joueurs ou leurs représentants. Les principaux bénéficiaires devraient en être informés dans un espace de temps précis. Samuel Eto’o, l’ancien capitaine des Lions qui s’est particulièrement engagé dans ce combat, devrait se frotter les mains. Le quadruple ballon d’or africain ne profitera malheureusement pas des réformes qu’il aura contribué à impulser.

A propos donc des primes qui ont toujours été la pomme de discorde entre joueurs et dirigeants, l’ordonnance fait savoir que désormais, le montant des primes des matches officiels et amicaux, ainsi que des primes de qualifications à l’occasion des compétitions officielles, est arrêté par décision du président de la Fecafoot en concertation avec le ministre en charge des Sports «six mois avant le début d’une phase finale d’une Coupe du monde ; trois mois avant le début d’une phase finale d’une Can ou d’une participation aux Jeux Olympiques; deux mois avant pour les autres compétitions officielles; un mois avant un match officiel de phase de qualification et 15 jours avant un match amical», détaille la décision présidentielle, qui précise que «le paiement des primes aux joueurs et aux membres des structures d’encadrement est assuré par la Fécafoot selon des modalités arrêtées par un texte particulier. Les ressources destinées au paiement des primes sont alloués par l’Etat à la Fécafoot sous la forme d’une subvention, selon les modalités fixées par un texte particulier».

Ces modalités sont aussi appliquées en ce qui concerne les primes liées aux recettes de sponsoring générées par nos sélections nationales de football. L’acte nouveau du chef de l’Etat indique aussi que «toute association ou société sportive affiliée à la Fécafoot et engagée dans une compétition officielle internationale, peut bénéficier des droits et avantages d’une sélection nationale de football selon des modalités fixées par un texte particulier».

Le montant de la prime des joueurs sera désormais fixé par le président de la Fecafoot en concertation avec le ministre des Sports
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Lettre de Samuel Eto’o aux Camerounais

Par Samuel Eto’o Fils, capitaine de la sélection nationale du Cameroun

Avant d’affronter le Mexique ce soir pour le premier match du Cameroun dans l’édition 2014 de la Coupe du monde, Samuel Eto’o a écrit au peuple camerounais. Dans une correspondance publiée sur sa page Facebook jeudi soir, le capitaine des Lions indomptables remercie le peuple camerounais pour son soutien indéfectible depuis de longues années.

Samuel Eto’o
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L’équipe nationale de football a finalement pris l’avion pour le Brésil

Samuel Eto’o et ses coéquipiers ont obtenu la révision à la hausse de leurs primes après avoir boudé un vol hier en matinée. Les Lions ont décollé ce lundi

Les Lions indomptables du Cameroun qui ont refusé, dimanche, de prendre l’avion pour le Brésil à la suite d’un désaccord persistant sur les primes de participation, ont finalement embraqué ce lundi matin. Initialement prévus pour quitter Yaoundé le dimanche 08 juin, les joueurs ont refusé de se présenter à l’aéroport, optant pour la réclamation à la hausse des primes de participation à la Coupe du monde 2014.

Après moult tractations, ces primes ont été finalement revues et réglées à hauteur de 56 millions de F CFA par joueur. Et ce, au terme de longues négociations au cours de la journée de dimanche entre les joueurs et les autorités sportives dans leur tanière à l’Hôtel Mont-Febé à Yaoundé.

Samuel Eto’o et ses coéquipiers ont finalement eu gain de cause suite à leur revendication. « La Fécafoot, a dû recourir à un prêt privé afin de satisfaire une fois de plus les demandes des joueurs de l’équipe nationale, et de garantir la participation honorable et sereine des Lions indomptables à la Coupe du Monde », a indiqué dimanche, dans un communiqué,le président du Comité de normalisation de la fédération, Joseph Owona Les fonds ont été donc débloqués et chaque membre de la sélection devra percevoir 56 millions de francs CFA de prime au total (50 millions de l’Etat et 6 millions de la Fécafoot).

Des précédents en coupe du monde
Samedi, à la fin de la rencontre Cameroun-Moldavie, Les footballeurs ont également boycotté la cérémonie de remise du drapeau par le Premier ministre camerounais. Philémon Yang a quand même pu remettre le drapeau au sélectionneur national, Volker Finke. Ce n’est pas la première fois que la question de la répartition de la prime versée par la Fifa pose problème. Les médias camerounais avaient déjà eu à évoquer des tensions lors des précédentes compétitions.

Avant la Coupe du monde de 2002, les joueurs camerounais avaient retardé d’une semaine leur départ pour Corée-Japon afin de récupérer l’argent promis. Ces quelques jours de travail manqués n’avaient pas joué en leur faveur : les Lions indomptables avaient alors été éliminés dès le premier tour du Mondial en Asie.

Même si le départ a bien eu lieu ce lundi, la préparation des Camerounais est encore une fois loin d’être idéale, et ce n’est guère rassurant avant d’affronter le Brésil, la Croatie et le Mexique dans le groupe A de la Coupe du monde 2014. Les Camerounais jouent leur premier match vendredi prochain, le 13 juin 2014 à 16h00 GMT contre le Mexique.

Les Lions indomptables ont pris le vol pour le brésil ce 09 juin à 05h00
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Samuel Eto’o: «Nous sollicitons l’entregent du gouvernement»

Interrogé dans un média camerounais sur le problème des primes, le capitaine des Lions indomptables accuse la Fecafoot

Dans un entretien publié ce mardi 27 mai 2014 par le quotidien privé camerounais Le Jour, et présenté comme une « exclusivité », même si elle a été réalisée avant le match amical d’hier face à la Macédoine et qu’elle s’apparente par ailleurs à une interview publiée par le site mboafootball le week-end, le capitaine des Lions indomptables revient sur la question des primes qui diviserait les joueurs et la fédération camerounaise de Football (Fecafoot).

« Pour moi et mes coéquipiers, l’équipe nationale n’est pas une question d’argent. Nous sommes même pour la plupart d’entre nous prêts à faire don de nos primes aux associations caritatives », prétend Samuel Eto’o qui assure que : « Notre préoccupation concerne la manière dont les dirigeants de la Fecafoot (Fédératiion camerounaise de football, ndlr) gèrent les ressources financières de notre football ».

De nombreux journaux ont révélé, ces derniers jours, qu’un problème de primes règnerait au sein des Lions indomptables en stage de préparation en Autriche avant le mondial brésilien. Les coéquipiers de Samuel Eto’o auraient exigé une prime de 150 millions de F CFA pour chaque joueur, 30 millions de primes de victoires au premier tour, la prise en charge complète de trois membres des familles de chaque joueur, etc. Sur les deux premiers points, le capitaine des Lions indomptables a botté en touche estimant que ce sont des informations qui visent « à déstabiliser le groupe ». Sur la question de la prise en charge des familles des joueurs, Eto’o s’est voulu plus disert : « Si les responsables de la Fecafoot se permettent d’amener au Brésil leurs familles, leurs petites amies, leurs chauffeurs et leurs chefs de village, pourquoi pas les membres des familles des joueurs qui sont les premiers acteurs ? »

«L’argent des joueurs»
Un problème existe effectivement si on suit les autres éléments fournis par le capitaine des Lions, qui n’a pas pris part hier à la rencontre amicale Cameroun-Macédoine qui s’est soldée par la victoire des Lions 2-0. « Comme vous le savez, plus de 90% des fonds récoltés par notre fédération sont générés par les Lions indomptables », commente-t-il, avant de poursuivre : « Ces fonds sont censés être utilisés pour le développement de notre football et pour récompenser les joueurs qui fournissent les performances sur le terrain. Malheureusement, nous n’avons aucune visibilité sur la destination de ces ressources qui sont utilisées par les dirigeants à leur guise. Nous réclamons la transparence sur la gestion de l’argent que nous avons généré. Nous voulons savoir ce que sont devenus les 500 mille euros (environ 330 millions de F CFA) de prime de qualification versés par Puma depuis six mois déjà. Sans oublier l’argent payé par les tops sponsors locaux. Nous voulons également savoir quelle est notre quote-part sur les primes perçues par la FIFA. Comme vous le constatez, le gouvernement n’est pas directement concerné. Par contre, nous sollicitons l’entregent du gouvernement pour obliger les dirigeants de notre fédération à nous payer notre dû ».

Avec ces revendications des joueurs, on se rend compte que les Lions indomptables du Cameroun ont vraiment du mal avec leur fédération de football.

Ce n’est pas la première plainte de cette nature. En novembre 2013 déjà, les Lions indomptables avaient entamé une grève au Maroc dans le cadre d’un tournoi amical Lg Cup Africa, revendiquant le paiement de leurs primes de présence. En décembre 2013, Samuel Eto’o, avait écopé de sept matches de suspension au sein de l’Equipe nationale comme chef de file des frondeurs par la commission de discipline de la Fecafoot. Visiblement, le capitaine des Lions veut encore remettre ça.

Samuel Eto’o Fils, le capitaine des Lions indomptables
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Les lions indomptables veulent voir clair dans leurs primes

C’est en stage en Autriche qu’ils ont décidé d’exiger la transparence dans les fonds récoltés depuis leur qualification pour la coupe du monde 2014

En guise d’introduction et de conclusion au point de presse de samedi dernier, le team presse des Lions, Raphael Nkoa, a tenu à préciser qu’il n’y avait aucun problème de prime au sein des Lions. Dans un entretien, Jean II Makoun a pris à contrepied le responsable de la communication des Lions : «C’est sûr qu’il y a une discussion au niveau des primes et on ne va pas se le cacher. Néanmoins, en ce qui concerne les chiffres, nous préférons les garder pour nous pour le moment, en attendant que ce soit officiel. Maintenant il y a beaucoup de chiffres qui ont été avancés dans la presse et nous sommes plutôt amusés. Nous ne voulons pas parler des chiffres et nous attendons de nous mettre d’accord, en espérant que ce sera vite le cas, avant d’en parler publiquement. A ce moment, nous vous donnerons les détails de tous les chiffres. Mais je reconnais qu’une discussion au sujet des primes existe bel et bien et elle est en cours ». De source bien introduite, une lettre, signée par la quasi-totalité des joueurs, a été apprêtée samedi pour être adressée aux autorités en charge du football camerounais, «afin que ce problème de primes soit définitivement réglé».

Si les montants sont rarement évoqués, la cuvée des Lions de 2014 se montre perspicace dans les négociations. Sur le principe, les Lions sont d’accord sur les 50 millions de FCFA proposés par l’Etat du Cameroun comme prime de participation à la Coupe du monde. A titre de comparaison, si la France remporte la Coupe du monde, chaque joueur des Bleus percevra 200 000 Euros, soit prêt de 130 000 millions de FCFA. Au Ghana, chaque joueur a reçu l’équivalent de 35 millions de F CFA, comme prime de participation. En Côte d’ivoire, 50 millions F CFA.

Pour rappel, en 2010, en Afrique du Sud, chaque joueur camerounais avait perçu 45 millions de FCFA au titre de la prime de participation. Mais cette année, les joueurs emmenés par leur capitaine Samuel Eto’o estiment que la FECAFOOT a signé de nombreux contrats depuis leur qualification. Et demande alors que cet argent soit également redistribué aux principaux acteurs que sont les joueurs.

La Fifa donne 5000 Euros, environ 3,35 milliards de Fcfa à chaque pays participant à la phase finale de Coupe du monde 2014, comme prime de participation pour le premier tour. Selon nos sources, la FECAFOOT n’a reçu que 1,8 millions d’Euro, pour l’instant. La Fifa veut remettre le reste à la prochaine équipe dirigeante de l’instance faitière du football camerounais. Si les joueurs sont souvent restés silencieux sur la gestion des retombées des Coupes du monde, ils ont, cette fois-ci, sorti leurs calculettes et sur les 1,8 millions d’Euro, (près de 1,2 milliard de FCFA) déjà perçu par la Fecafoot, ils réclament la moitié.

Les Lions indomptables en stage en Autriche le 22 mai 2014
camfoot.com)/n

Ascension du Mont Cameroun: Les primes des athlètes revues à la hausse

Près de 700 sur les 2000 athlètes attendus ont déjà été enregistrés pour prendre part à la 19ème édition de l’Ascension du Mont Cameroun prévue le 15 février prochain à Buea

L’édition de cette année, pour laquelle on annonce la participation de coureurs kenyans, verra aussi le retour d’une entreprise brassicole, principal sponsor qui s’était retiré voici 21 ans. Pour la catégorie seniors, et au terme des 39 kilomètres de difficile ascension et de descente, les vainqueurs en femmes et hommes recevront une prime de 10 millions FCFA, contre 1,5 millions jusqu’ici. Chez les juniors, qui vont courir sur une distance de 19 kilomètres, les vainqueurs empocheront 3 millions FCFA contre 1,5 million précédemment. La 19ème édition de l’Ascension du Mont Cameroun comportera aussi une catégorie «course populaire» de 5 kilomètres, au bout desquels les deux premiers toucheront une enveloppe de 1 million FCFA. Les prétendants à la course, en dehors de ceux ayant déjà participé aux 3 dernières éditions, devront s’acquitter de frais d’inscription s’élevant à 5000 FCFA dont la recette, sera attribuée à des uvres humanitaires.

Des innovations en vue!
Désormais la course va s’appeler « Le Guinness Mont Cameroon Race of Hope». Cette nouvelle appellation est la conséquence de la convention de partenariat qui a été signée entre la société Guinness S.A et la Fédération camerounaise d’athlétisme le 26 août dernier à Yaoundé. L’événement se tiendra sur environ deux semaines, question de vendre la culture camerounaise sur une période bien déterminée. Les inscriptions se font dans les antennes de la Fédération camerounaise d’athlétisme, les délégations régionales du ministère des Sports et de l’éducation physique, les agences régionales et les partenaires de distribution de Guinness S.A, par internet via les sites www.guinnessvip.com, www.guinnesscamerounroh.com et via une page facebook. Pour les conditions, il suffit au postulant d’être titulaire d’une licence qui confirme son statut d’athlète. Il doit ensuite fournir un certificat médical dument signé par un médecin agrée et une photo 4×4 qui est mise sur une fiche d’engagement signée du coureur. Cette édition connaitra la participation de Guinness Cameroun SA au projet de reconstruction de la maison de Sarah Etondé (septuple vainqueur de l’ascension du Mont Cameroun, ndlr) dont l’inauguration se tiendra le 22 février, jour de la course.


237sports.com/ Sylvestre Kamga)/n

Primes de reconversion: Moins de 100 000 CFA versés à certains ex-employés

Le ministre des finances qui intervenait sur les difficultés qu’a rencontré le processus, l’a fait savoir aux journalistes

Selon le ministre Alamine Ousmane Mey en charge des finances au Cameroun, des personnes ayant travaillé pour les ex entreprises d’Etat recevront moins de 100 000 FCFA au titre du solde de tout compte de prime de reconversion. Un montant que le ministre inscrit parmi les «engagements forts» du gouvernement pour régler «définitivement ce» dossier. Ce montant a expliqué M. Mey, a été arrêté d’un commun accord avec des représentants de ces personnes âgées et qui auraient accepté de recevoir l’équivalent de 3 mois de salaire du moment où ils étaient en fonction. Le ministre a tenu à préciser que ce processus ne traite pas des droits sociaux mais seulement de la prime de reconversion. Pourtant parmi les nombreuses personnes concernées par l’opération, le message semble avoir été entendu différemment. «Ce que le ministre dit n’est pas vrai. On nous a fait comprendre que les trois mois représentaient un début sur un total qui devrait couvrir 12 mois de salaire. Admettons qu’il ait raison et qu’on doive payer 3 mois de salaire seulement, cela veut dire que certains auront 75 000 FCFA, à quoi peut-on se reconvertir avec une telle somme dans le Cameroun d’aujourd’hui ?», a commenté une des personnes concernées par l’opération. D’autres font savoir que rien que pour le transport de leur localité jusqu’à Yaoundé, cela leur avait pris près de 50 000 FCFA, le montant que le gouvernement veut leur verser. Le ministre a soigneusement évité la question préférant dire que les montants à payer avaient fait l’objet d’un consensus.

Pourtant, dans le même temps, il reconnait que «peut-être le message n’a pas été bien porté aux bénéficiaires», preuve que la courroie entre les représentants des ex employés et le corps qui est composé de près de 40 000 personnes n’était pas très efficace. Dans la masse des ex employé de l’Etat, on rapporte des faits non confirmés disant que le Ministre Mey ayant reçu la délégation des représentants, une enveloppe leur aurait été remise avec une somme de 500 000 FCFA, et que ces derniers n’ont pas fidèlement rendu compte de ce à quoi était destiné l’argent. Au ministère des finances, on se refuse à commenter ce fait.

Au total fait savoir le ministre Mey une enveloppe globale de 6,5 milliards a été débloquée pour l’opération avec le versement d’une première tranche de 1,5 milliards de FCFA. Des sources, dont certaines sont internes au ministère des Finances, critiquent un processus où les cabinets d’évaluation et les liquidateurs ont tiré de grands profits alors que les ex employés d’Etats eux doivent «tirer le diable par la queue». Certains commentateurs du dossier se demandent toujours et encore pourquoi lorsqu’il est question d’apurer un passif, le gouvernement camerounais n’y applique pas le taux d’intérêt officiel de manière à rendre pertinent la restitution.

Entre 1988 et 2013 la hausse des prix au Cameroun a atteint un niveau cumulé de près de 65% rendant inutile trois mois de salaire de cette époque, aujourd’hui. Dans la foulée, le ministre a aussi reconnu qu’une personne était décédée dans l’attente de cet argent et que le gouvernement avait pris des mesures pour la sécurité des bénéficiaires. Jeudi au petit matin, on voyait encore ces personnes couchées sous des tentes de fortune devant les banques, et dans le froid. Au passage le ministre n’a pas dit combien gagnerait les banques et les membres de la commission ayant travaillé sur ce processus, sûrement plus d’un million de FCFA chacun, ce que ne recevront pas certains ex-employés.

Le ministre Alamine Ousmane Mey
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