Il a reçu son prix des mains de la directrice générale UNESCO le 10 décembre à Paris
Desmond Tutu est le prix UNESCO/Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme 2012. La nouvelle a été rendue publique par la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, des mains de qui, il recevra sa distinction le 10 décembre prochain au siège de l’organisation. Ce jour a été choisi parce qu’il célèbre la journée internationale des droits de l’homme. Le sud-africain a été sélectionné par un jury constitué de personnes de nationalités diverses, en raison de son apport exceptionnel à l’élaboration d’une culture des droits de l’homme aussi bien aux niveaux national, régional qu’international. Par ce prix, le jury veut montrer le rôle que Desmond Tutu a joué dans la construction d’une Afrique du sud démocratique et non raciale. Et sur la contribution qu’il a apportée à la reconstruction de son pays, en tant que président de la Commission Vérité et réconciliation, devenue aujourd’hui un modèle pour des sociétés connaissant des situations de post-conflit.
En outre, ce prix vient saluer son engagement auprès des jeunes. Il les encourage à la non-violence et s’oppose à toute forme de discriminations et d’injustice. Son travail sur la promotion d’une culture des droits de l’homme en rapport avec ceux des Nations unies et de l’Unesco, a aussi été relevé. Desmond Mpilo Tutu, est Prix Nobel de la paix 1984. L’archevêque anglican sud-africain âgé de 81 ans sera représenté à la cérémonie qui se fera en présence du maire de Bilbao, Iñaki Azkuma, par sa fille aînée Thandeka Tutu-Gxashe.
Rappelons que le Prix UNESCO/Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme a été créé en 2008 grâce à un don de la ville de Bilbao en Espagne. Il récompense les contributions exceptionnelles des organisations ou des individus à la cause des droits de l’homme par l’éducation et la recherche. Le prix vise aussi la sensibilisation sur la question des droits de l’homme, notamment parmi les responsables et le grand public. Le défenseur français des droits de l’homme Stéphane Hessel a été le premier lauréat du Prix.
