Cameroun-hausse des frais d’examens : l’UDC exige le retrait immédiat de la décision

L’Union démocratique du Cameroun s’insurge contre la décision du ministère des Enseignements secondaires.

Les frais d’inscription aux examens probatoire et baccalauréat passent de 9 500 FCFA à 12 000 FCFA, soit une augmentation de 2 500 FCFA. L’opinion est au courant depuis le 12 septembre 2023. C’était à la faveur d’une correspondance du secrétaire d’Etat auprès du ministère des Enseignements secondaires, Boniface Bayaola, adressée au délégué régional des Enseignements secondaires pour le Centre.

Dans la lettre signée au nom du chef de ce département ministériel, Pauline Nalova Lyonga, aucune raison justifiant la hausse n’est donnée. Ce qui, selon le président national de l’Udc, est inadmissible dans un contexte marqué par l’aggravation sans cesse de la vie chère.

De ce fait, dans une déclaration du 15 septembre, le parti dénonce « le caractère inopportun, asphyxiant et provocateur de cette mesure ». La formation politique soutient que la décision n’a « aucune justification mentionnée ni aucune précision de la destination des ressources complémentaires envisagées à travers son département en charge », déclare la députée Patricia Tomaino Ndam Njoya. Le président national exprime par ailleurs son incompréhension à propos de cette augmentation qui ne concerne pas les examens relevant du GCE Board.

Ainsi, Patricia Tomaino Ndam Njoya demande l’annulation de cette décision qui « contribue plutôt à l’augmentation du coût des services publics sans contrepartie en termes de qualité du service dû au profit de la population dans le domaine concerné ». Une condamnation qui rejoint celle du député Cabral Libii, moins incisive. Pour le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), « on peut au moins expliquer » 2 500 F d’augmentation.

Cameroun-Probatoire-Baccalauréat : le gouvernement augmente les frais de dossiers

Le ministère des Enseignements secondaires demande aux délégués régionaux de transmettre l’information aux responsables d’établissements pour sensibiliser les parents.

Les frais d’examens officiels relevant de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC) connaissent une hausse de 2 500 FCFA. Ils passent de 9 500 pour la session d’examens de l’année 2023 à 12 000 FCFA pour la session 2024 qui approche. L’information apparait dans une correspondance du ministère des Enseignements secondaires en date du 12 septembre 2023 adressée à Mme le délégué régional des Enseignements secondaires pour la région du Centre.

Le secrétaire d’Etat auprès dudit ministère, Boniface Bayaola qui signe le document au nom du ministre, dit « notifier » au délégué régional « le relèvement des frais d’inscription aux examens organisés par l’OBC de 9 500 FCFA à 12 000 FCFA. Vous voudrez bien faire répercuter cette mesure aux chefs d’établissements pour qu’ils puissent dès à présent sensibiliser les parents et élèves concernés par les examens OBC », peut-on lire sur la copie du document qui circule sur la toile.

A l’Education de base, le relèvement des frais d’inscription aux examens officiels est en vigueur depuis le 1er janvier 2023, à la faveur de l’adoption et la promulgation en décembre 2022, de la loi des finances de l’exercice 2023. Cette loi augmente le prix du timbre fiscal de 1 000 FCFA à 1 500 FCA. Ce qui, de l’explication du ministère de l’Education de base, entraîne un effet d’augmentation des frais d’inscription aux examens. ce sont le CEP, le First School Leaving Certificate, le concours d’entrée en 6è ou encore le Common entrance examination. Les frais d’inscription ont ainsi augmenté de 3 500 à 6 000 FCFA pour ces examens-là.

Cameroun : plus de 126 000 candidats face aux épreuves écrites du baccalauréat ESG

Depuis la première heure de la matinée ce lundi 28 mai 2023, les candidats aux baccalauréats de l’enseignement secondaire général sont face aux premières épreuves écrites.

Plus de 126 000 élèves des classes de terminales de l’Enseignement secondaire générale frappent aux portent aux portes de l’Enseignement supérieur. Les candidats aux baccalauréats des séries A, ABI, C, D, E et TI sont depuis ce matin face aux épreuves écrites de la session 2023. Jusqu’au samedi 02 juin prochain, ils devront se donner à fond dans plus de 330 sous-centres environ dans les 10 régions du pays, pour mériter le diplôme de fin d’études secondaire donnant accès aux études supérieures.

Au cours cette semaine, les candidats au probatoire technique industriel seront aussi face à leur destin. Au terme de cette semaine d’examen, suivront les épreuves écrites du CAP STT , du CAP industriel et du probatoire STT qui seront lacées le 05 juin prochain. Le lendemain, les candidat au BEPC prendront le relai. Du 12 et le 16 juin, les épreuves écrites du probatoire de l’Enseignement secondaire générales viendront boucler la phase écrite des examens officiels de la saison 2023 dans le sous-système anglophone.

Pour la session antérieure, ce sont 137 541 candidats qui étaient faces aux épreuves écrites, selon les statistiques fournies par l’Office du baccalauréat du Cameroun. Pour le bon déroulement des épreuves, les responsables de l’Obc font des descentes dans les sous-centres d’examen. Chaque année, le ministre des Enseignements secondaire effectue une descente dans certains centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves et des difficultés éventuelles.

Cameroun- probatoire Esg : 240 000 candidats négocient leur admission en classe de terminale

Les épreuves écrites du probatoire de l’enseignement secondaire général sont en cours depuis la matinée du lundi 13 juin 2022 sur l’ensemble du territoire camerounais.

Ce n’est pas un secret, L’admission des élèves en classe de terminale dans le sous-système francophone au Cameroun est conditionnée par l’obtention du probatoire. Pour s’acquitter de cette exigence, près de 240 000 candidats sont face aux épreuves écrites de l’examen probatoire de l’enseignement secondaire général depuis ce lundi matin.

L’examen concerne les séries A, ABI, C, D, E et TI dans l’ensemble des centres et sous-centres d’examen prévus par l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc). Un communiqué de la structure précise les horaires du déroulement des épreuves écrites.

Cette phase écrite qui va se poursuivre jusqu’au samedi 17 juin prochain, a été précédée par les épreuves orales ou pratiques dans certaines séries. Il s’agit notamment de  la ABI dont l’épreuve oral communication était prévue vendredi 10 juin dernier, et la série TI dont les épreuves pratiques se déroulaient ce même vendredi-là. Au terme des épreuves écrites, suivront les épreuves pratiques la série E, qui vont s’étaler du mardi 21 au vendredi 24 juin 2022, tel que prévoit ce programme.

Par ailleurs, au cours de cette semaine qui commence, les candidats aux probatoire de l’enseignement technique, des Sciences et technologies du tertiaire seront face aux épreuves pratiques. Celles-ci viennent à la suite des épreuves écrites, lesquelles se sont déroulées du lundi 06 au samedi 11 juin 2022. La même semaine, les examens du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) ont aussi eu lieu.

 Les épreuves écrites du probatoire ESG viennent ainsi boucler la saison des examens officiels session 2022. Une fois tous les candidats auront terminé la composition, la communauté éducative aura les oreilles tendues vers l’office du baccalauréat du Cameroun et la direction des examens, concours et de la certification dans l’attente des résultats.

Cameroun : Plus de 256 000 candidats à l’épreuve du Probatoire 2021

Les aspirants de la série Technique Industrielle ont démarré par les épreuves pratiques vendredi dernier. Les autres prennent le train de l’examen ce lundi.

Ils sont plus de 256000 candidats à affronter ce jour sur toute l’étendue du territoire national, les épreuves écrites obligatoires et pratiques contraignantes du probatoire. Selon les statistiques de l’Office de Baccalauréat du Cameroun (OBC), il s’agit précisément de 236 081 candidats de série A, B, C, E et TI de l’enseignement général secondaire, et 20 409 postulants au probatoire du Brevet de technicien  de sciences et technologies du tertiaire session 2021.

De l’avis de Cameroon tribune, vendredi déjà, les candidats de la série TI ont démarré avec les épreuves pratiques. Au sous-centre du Lycée bilingue d’ESSOS, 239 candidats au probatoire de l’enseignement secondaire général, série TI attendent patiemment dans la salle de préparation. Avec eux des surveillants qui les aident non seulement à remplir les feuilles de composition mais leur donnent également des conseils sur comment garder son calme avant d’affronter cette épreuve d’informatique.

10h, la première vague de 80 candidats est appelée. En file indienne vers leurs salles d’examen, ils sont tenus de tirer au sort, de petits coupons blancs sur lesquels les numéros (un et deux) sont marqués. Ceux-ci déterminent en plus du choix de salle, le choix de la salle, le choix du sujet. Ce passage est encadré par le chef du sous centre Tambe Agbo Teddy Tabekwere, qui s’assure également que le port du masque et la distanciation physique sont respectés. Bien installés dans les deux salles d’examen, avec 40 candidats dans chaque salle, l’épreuve est lancée quelques minutes plus tard pour une durée d’une heure. Temps suffisant pour les frères Atanga, 30 minutes avant la fin de l’épreuve, ils s’ennuient déjà.

Visiblement, Ils ont terminé mais n’ont pas le droit de sortir de la salle. Ils doivent attendre la fin de l’épreuve. « L’épreuve était très facile », disent-ils tout heureux. Et pourtant, les jumeaux n’ont pas composé dans la même salle, ni traité du même sujet. Francois Charles Atanga, lui, a composé sur le « Html », où il était question de créer des sites web en passant par des codes qui génèrent des formulaires et des zones de saisie. Charles Henry Atanga, son frère a par contre composé sur le langage de programmation et les codes. Places maintenant au second challenge, les épreuves écrites. Elles démarrent ce matin et s’achèvent samedi prochain.

Enseignements secondaires: la session d’examens 2018 s’ouvre le 15 mai

Le programme publié par le ministère des Enseignements secondaires prévoit l’ouverture des examens par la tenue du concours d’entrée en 6e et en 1ere année des collèges et lycées techniques.

La session des examens officiels 2018 s’ouvre le 15 mai par le concours d’entrée en 6e et en 1ere année des collèges et lycées d’enseignement technique et secondaire. Le Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) se tiendra le 04 juin 2018.

Les examens relevant de l’Office du Baccalauréat (OBC), quant à eux, s’ouvrent le 22 mai par le Baccalauréat A, ABI, C, D, E et TI ; s’en suit le Probatoire le 12 juin.

Les candidats au Baccalauréat technique seront face aux épreuves écrites du 22 au 25 mai.

Le programme publié en fin de semaine dernière par le ministère des Enseignements secondaires concerne toutes les dix régions du Cameroun, notamment le Nord-Ouest et le Sud-Ouest qui sont, depuis plus d’un an, en proie à une crise socio-politique qui y paralyse l’école dans certaines localités.

Les examens officiels se sont tenus dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest l’année dernière malgré le fait que les cours y aient été perturbés pendant un semestre. Le programme avait cependant subi quelques modifications. Le General Certificate Ordinary level et le General certificate advance level initialement programmés le 05 juin et le 22 mai avaient été respectivement repoussés aux 19 et 05 juin 2017.

Quant aux résultats finaux, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest s’en étaient sortis en occupant respectivement la deuxième et la quatrième places dans le classement national des régions ayant eu le plus grand nombre de réussite au Baccalauréat.

 

 

 

 

 

Le Cameroun présente 359 mille candidats aux examens de l’OBC

Le nombre de candidats présentés au Probatoire et  au Baccalauréat durant la session 2016 s’élevait à 360 758. Ce qui représente une baisse générale de 961 candidats en 2017.

«Tout est prêt pour que les examens de la session 2017 se déroulent convenablement sur l’ensemble du territoire national», c’est par ces propos que le directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC), Zacharie Mbatsogo faisait jeudi, 18 mai, l’état de lieux des préparatifs du Probatoire et du Baccalauréat d’enseignement général et technique.

Pour la session 2017 ; l’institution indique avoir enregistré un nombre de 359 797 candidats aux examens cités dont 285 539 sont issus de l’enseignement secondaire général et 74 219 pour la technique. En 2016, les deux groupes d’enseignement enregistrait respectivement 285 352 et 73 406 candidats en 2016.

Une observation générale faite jeudi par l’OBC, laisse à voir une baisse des effectifs dans les régions. Seuls l’Extrême-Nord (+4,59%) et le Nord (+3,18%) ont connu une augmentation du nombre d’élèves inscrits au probatoire et au Baccalauréat. Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la courbe des inscriptions a une légère tendance baissière avec notamment 1 651 candidats en 2017 contre 1 679 en 2016 (Nord-Ouest) ainsi que 2 107 élèves pour cette session contre  2 191 en 2016 (Sud-Ouest).

Les troubles qui ont paralysé les activités scolaires dans les régions anglophones ne sont pas de nature à troubler Zacharie Mbatsogo. Pour lui, nulle place ne devrait être laissées pour des inquiétudes sur l’opportunité d’examiner les élèves des régions anglophones. «Je vous assure que les candidats aux examens de l’OBC des régions anglophones sont préparés pour leurs examens. Ils n’ont pas subi les contrecoups de la crise qui a secoué ces régions. Ils ont fréquenté de manière assez normale», a-t-il déclaré  devant les hommes  de médias.

Sur l’ensemble du territoire, les élèves affrontent les épreuves du Probatoire et du Baccalauréat technique industriel dès le 22 mai prochain. De leur côté, les élèves de l’enseignement général seront face aux épreuves à partir du 30 mai. L’OBC a prévu 10 72 centres d’écrit et 438 centres de pratique pour accueillir tous les candidats aux examens.  Coût global des préparatifs : près de quatre milliards de Francs CFA.

 

 

 

Cameroun: l’Excellence scolaire récompensée dans la Mifi le 27 août

Près de 1000 élèves ayant obtenu la mention bien ou assez-Bien aux examens de Baccalauréat, Probatoire et G.C.E advanced level de la session 2016 recevront des prix divers et des bourses

Dans l’objectif de récompenser et surtout encourager les élèves des lycées et collèges qui ont obtenu de bons résultats scolaires au courant de l’année 2015-2016, les élites et forces vives du département de la Mifi (ouest-Cameroun) organisent une cérémonie dénommée «L’Excellence scolaire dans la Mifi», le 27 août 2016.

À cet effet, tous les candidats ayant obtenu la mention Bien ou Assez-Bien aux examens de Baccalauréat, Probatoire et G.C.E Advanced Level de la session 2016, originaires de toutes les régions du Cameroun, sont invités à bien vouloir consulter les listes des lauréats affichées, depuis lundi le 21 août 2016 à la délégation départementale des Enseignements secondaires de la Mifi, à la communauté Urbaine de Bafoussam, dans les mairies de Bafoussam 1er, 2è et 3è et dans les sous-centres d’examens du département.

Il en est de même pour les étudiants inscrits au cycle de doctorat recherche ayant déposé un dossier au comité d’organisation.

D’après les organisateurs, ils sont près de 1000 élèves et étudiants qui vont, pour la première fois, bénéficier de divers prix et bourses d’études (des enveloppes et des fournitures scolaires, notamment).

La cérémonie qui s’annonce grandiose, au regard des préparatifs menés sur le terrain depuis quelques semaines, est coordonnée par le ministre, secrétaire général adjoint des services du Premier ministre, le professeur Pascal Nguihé Kanté. Elle aura pour cadre l’esplanade de la communauté urbaine de Bafoussam.

Les élites et tous les chefs traditionnels de cette circonscription administrative sont, entre autres, vivement attendus.

En marge de cette manifestation, les finales du tournoi de football dénommé « Festi-foot de l’Émergence », promu par M. Nguihé Kanté, vont être disputées, avec la présence des invités spéciaux des stars du football camerounais telles que Roger Milla et Rigobert Song Bahanag et Samuel Eto’o Fils.

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Examens officiels: un principal disparaît avec les dossiers de certains élèves

Conséquence, une dizaine d’entre eux des classes de Première et Terminale de l’enseignement technique au collège «Jean Body Zibi» ne peuvent prendre part aux examens en cours

C’est un cauchemar pour une dizaine d’élèves des classes de Première et Terminale de l’enseignement technique au complexe scolaire privé laïc Jean Body Zibi. En effet, ils ne peuvent prendre part aux examens officiels de la session 2016 alors que les épreuves ont débuté depuis le 23 mai 2016.

Selon la fondatrice du collège Jean Body Zibi, le principal de l’établissement n’a pas déposé les dossiers de certains élèves à l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC).

D’après la fondatrice de l’établissement, Jeanne Mengue, le principal est « introuvable ». « Je comprends maintenant qu’il ne faut pas faire confiance, même entre des frères. Les voleurs existent partout », déplore-t-elle.

Une situation qui provoque des grincements de dents chez ces élèves qui courent le risque de connaître une année noire. « Je n’ai pas pu composer hier. Je ne sais pas ce que je vais faire », se lamente une candidate.

La fondatrice espère voir s’opérer un miracle pour ces enfants. « J’en appelle à la clémence du ministre des Enseignements secondaires afin de laisser composer les enfants. On va régler la situation après », supplie-t-elle.


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Cameroun: plus de 6 milliards pour l’organisation des examens officiels 2016

Ces fonds alloués pour l’organisation de la session du probatoire et du baccalauréat, ont permis entre autres de préparer le matériel nécessaire et la prise en charge des intervenants

«Tout est prêt pour que les examens se déroulent de la meilleure des manières sur l’ensemble du territoire», c’est ce qu’a déclaré lundi, 16 mai 2016, le directeur de l’Office du Baccalauréat, Zacharie Mbatsogo. Selon lui, l’institution a déjà mis en place des mesures pour permettre aux 360 682 candidats, dont 287 295 pour l’enseignement général et 73 387 issus de la technique, enregistrés de composer dans les 1103 sous-centres d’écrit mis en place. Un budget de 6, 804 milliards de FCFA a été octroyé à l’OBC pour la commande du matériel nécessaire et la prise en charge des intervenants.

Il s’agit entre autres de : «11 67 rames de 500 feuilles-doubles de composition, 16 128 rames de feuilles intercalaires, 16 128 rames de 500 feuilles brouillons 128 400 feuillets de procès-verbaux, 12 958 couvertures dessus-dessous, 7 500 cartons d’emballages, 6 551 feuilles de membres de jury, 125 000 relevés de notes», a précisé Zacharie Mbatsogo.

La session d’examen 2016 est marquée par l’entrée du probatoire A4-chinois au Cameroun. Initiée par l’OBC, cette nouvelle filière fait suite à l’introduction du probatoire A4-italien en 2015. L’institution a également institué la présentation de la [b carte d’identité en plus de la scolaire, pour les candidats réguliers des collèges privés âgés de plus de 24 ans, une augmentation du ratio des élèves de 30 à 40 pour les candidats au baccalauréat et de 30 à 48 au probatoire.

«Ces innovations ont été faites dans le sens d’améliorer les conditions de travail, de limiter les cas de fraude identifiées lors de la session précédente et surtout de mieux gérer la relation OBC-communauté éducative», indique Zacharie Mbatsogo.

Une autre innovation adoptée par l’OBC pour cette année c’est la création d’une plateforme pour consulter les listes avant les échéances du 31 mai pour le baccalauréat et du 21 juin pour le probatoire d’enseignement général, le planning de déroulement des examens, et des résultats. Pour y accéder il faut appeler le 8070.

Photo de famille des membres de la direction de l’OBC avec des journalistes
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Yaoundé: un élève poignardé à la sortie des épreuves sportives du probatoire

Bienvenu Messanga Mebara, élève au collège Kiatabala, a été poignardé par deux jeunes hommes en moto à l’entrée du lycée technique de Nkolbissong mardi

Bienvenu Messanga Mebara, âgé de 21 ans, a trouvé la mort le 19 avril 2016, à la sortie du lycée technique de Nkolbisson, dans l’arrondissement de Yaoundé VII, département du Mfoundi, où il venait d’achever le sport du Probatoire. La victime s’apprêtait à rejoindre son domicile accompagné de son frère cadet lorsqu’il a été stoppé dans sa marche par un adolescent qui l’accusait de l’avoir bastonné un an plus tôt. Le cadet reconnait les faits qui se seraient effectivement déroulés alors que Bienvenu Messanga essayait d’empêcher cet adolescent d’agresser un enfant.

Après avoir réussi à éviter deux fois une bagarre entre son cadet et l’adolescent cité, Bienvenu Messanga avait repris son chemin lorsque deux jeunes hommes arrivent en moto et lui assènent chacun un coup de poignard dans le dos. « Le poignard est resté planté la seconde fois. Il l’a retiré. Il s’est retrouvé à saigner abondamment et s’est rendu dans trois centres de santé avant son arrivée au Centre des urgences de Yaoundé », a indiqué la s ur ainée du défunt, Eleanor M.. Selon son témoignage la victime a été immédiatement conduite au bloc opératoire pour des soins nécessaires, avant de succomber à ses blessures quelques heures plus tard.


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Cameroun: «Le probatoire doit être supprimé»

Jean Jacques Ekindi, président du Mouvement Progressiste et candidat à la Présidentielle 2011 présentait son projet d’éducation à Douala

C’est sous une tente aux couleurs nationales: vert – rouge – jaune, que Jean Jacques Ekindi a reçu la cinquantaine de personnes qui a répondu présente à la cérémonie de présentation du programme pour l’éducation des camerounais du 21ème siècle. Pour le président du Mouvement Progressiste et député à l’Assemblée Nationale, le système éducatif camerounais ne favorise pas une meilleure formation, et il est temps qu’il soit reformé. Il estime que les enseignants, de la maternelle jusqu’à l’université, doivent être recrutés, formés, payés et respectés pour être parmi les meilleurs de l’élite sociale. Les Etats Généraux de l’éducation tenus en 1995 ont posé d’intéressantes bases, leurs conclusions doivent êtres améliorées et appliquées, selon le député. «Le système éducatif doit participer à la formation de la personnalité et à l’acquisition des meilleures connaissances possibles pour tous et, non pas se restreindre à ne former que les enfants les plus doués ou les mieux suivis en rejetant les autres», poursuit le candidat à l’élection présidentielle 2011.

Rendre l’éducation plus compétitive
Le système éducatif doit conduire chaque classe d’âge à maturation et éviter autant que possible les redoublements de classes, qui à terme, doivent être supprimés grâce à des mesures appropriées. De même, le but du diplôme étant de valider sur le plan national et international les connaissances acquises par un apprenant, les taux de réussite élevés qui seront visés traduiront la performance de l’éducation que les enfants auront reçue et non des manipulations à caractère politique. Ainsi, à terme, le politicien pense que les taux de réussite au baccalauréat, au GCE Advanced level, au GCE Ordinary level, au CEPE, devront dépasser le taux de 75%. Les conditions de passage des diplômes doivent également être réaménagées, pour atteindre cet objectif. Ainsi, «il y aura chaque année, trois sessions de baccalauréat et de GCE A, deux sessions du brevet et du GCE O et deux sessions du CEPE», suggère Jean Jacques Ekindi. Il préconise en outre que les examens inutiles comme le probatoire soient supprimés et qu’un effort particulier soit fait dans les zones sous scolarisées, dans l’optique d’atteindre partout sur le territoire national un taux de scolarisation supérieur à 95%. Autant de propositions qu’il compte mettre sur pied pour rendre le système éducatif plus compétitif, s’il venait à remporter la présidentielle 2011.

Jean Jacques Ekindi
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