La réponse sera connue ce jour. La première session de plein droit du lundi avait été boycottée par un nombre important de conseillers municipaux, dit-on opposer à la candidature du fils du président du Sénat, dans la lutte à la succession du Dr Jonas Kouamouo, décédé le 5 mars dernier.
Le maire de Bagangté doit âtre élu ce 6 mai 2021. La candidature d’Eric Niat, fils de Marcel Niat Njifenji, fait des grabuges. Sur les 40 conseillers municipaux attendus, seuls 16 s’étaient présentés le 3 mai. Le quorum requis, à savoir les 2/3 des conseillers municipaux n’avaient pas été atteint. Le préfet du département du Ndé, Ernest Ewango Budu qui prenait part aux travaux, s’est appuyé sur l’article 174 du Code général des Collectivités territoriales décentralisés pour renvoyer l’élection, après concertation avec le doyen d’âge du jour et président de séance, Christophe Wandji.
Éric Niât, actuel 3ème adjoint à la mairie de Bangangté, est le seul candidat du RDPC au siège de magistrat municipal de cette ville de la région de l’Ouest. Ce dernier a par ailleurs remporté haut la main l’élection primaire en interne contre Jean Lambert Tchoumi, 21 voix contre 19.
Après le report du vote final du maire, suite au boycott desdits conseillers municipaux, Lamaire Ndjankou, mandataire du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), a indiqué que le renvoi de l’élection s’apparente à une trahison au regard du consensus qui a prévalu la veille. Il invoque un non-respect de la discipline du parti et des consignes de la hiérarchie de cette formation politique qui, manifestement soutient Eric Niat.