Le taux de réalisation du barrage de Memve’ele estimé à 80%

La direction du projet annonce la mise en service de ce barrage hydroélectrique situé dans le Sud-Cameroun en juin 2017

Quatre ans après le lancement officiel des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele, à Nyabizan, dans la région du Sud, le taux de réalisation est déjà estimé à 80%.

Le site de Memve’ele affiche déjà fière allure, selon les informations communiquées par la direction du projet dans la presse publique mercredi, 09 mars 2016. Les travaux évoluent au niveau de l’usine du barrage, des conduites forcées, du canal d’amenée et de l’évacuateur de crues principal.

Le projet du barrage de Menve’ele vise à l’amélioration et à la production de l’énergie électrique qui permettra l’exploitation des 35m de dénivelée naturelle offerte par le relief du site.

Ledit barrage, en remblai homogène d’une hauteur de 20m et d’une longueur de crête de 1850m, servira de pont pour la circulation et le passage d’une rive à l’autre.

A cet effet, les ouvrages d’évacuation d’énergie sont constitués d’une ligne de haute tension devant relier l’usine de production de Nyabizan à un poste de distribution à Yaoundé, avec deux autres postes de transformation et d’interconnexion à Ahala et à Ebolowa dans la région du Sud.


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Cameroun: la construction du 2e pont sur Wouri accuse un grand retard (officiel)

Deux ans après le lancement des travaux par le chef de l’Etat Paul Biya, l’ouvrage connaît actuellement un taux de réalisation de 45%, alors qu’on devrait «se trouver autour de 70%

La construction du deuxième pont sur le fleuve Wouri à Douala, capitale économique du Cameroun, enregistre « un énorme retard », selon le constat fait par le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi

Deux ans après le lancement des travaux par le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, l’ouvrage connaît actuellement un taux de réalisation de 45 pour cent, alors qu’on devrait « se trouver autour de 70 pour cent ».

Les défis se sont multipliés pour le groupement d’entreprises retenus pour sa réalisation sous la houlette du groupement d’entreprises françaises Sogea-Satom.

Il s’agit notamment de la barge qui, en janvier 2015, a provoqué un incident, puis des retards dans les opérations de déguerpissement et parfois des remous parmi les travailleurs du projet qui revendiquaient des améliorations de leurs conditions de travail et de leur salaire.

Pour redonner un coup de pouce aux travaux qui devraient s’achever en septembre 2016 le gouvernement a pris la décision de mettre en place un tableau de bord qui servira d’instrument de pilotage et identifiera les actions par ordre chronologique.

Financé par AFD à hauteur de 110 milliards de francs CFA, par l’Agence française de développement (AFD) le deuxième pont sur le Wouri est construit par un consortium conduit par Sogea-Satom avec d’autres entreprises comme Lavigne Chevron, Eiffage,Greisch et Soletanche Bachi.

Long de 800 mètres, il aura 2 km de voies de raccordement et une largeur de 25 mètres. Il y est prévu cinq voies routières et 2 voies ferroviaires, pour près de 550 emplois.


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Autoroute Yaoundé-Nsimalen: sur l’état d’avancement des travaux, «20%» à l’affiche!

L’insuffisance des études d’avant-projet détaillé, le non-respect du planning de travail et les problèmes d’expropriation ont été soulevés jeudi à la 3ème session du comité de pilotage interministérie

La 3ème session du comité de pilotage interministériel a eu lieu jeudi, 10 août 2015, dans le village de Toutouli situé dans l’arrondissement de Yaoundé 4ème. Deux membres du gouvernement ont pris part à ces travaux. Il s’agit notamment du ministre des travaux publics (Mintp), Patrice Amba Salla, vice-président dudit comité, et du ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Jean Claude Mbwentchou.

Selon le Minhdu, les travaux du comité de pilotage avaient pour but d’évaluer la progression des travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen. Dans son propos préliminaire, il a déploré quelques déficiences qui expliquent le faible taux de réalisation de l’ouvrage, 20% pour un taux de consommation des délais de 40%, un an après le début des travaux.

En cause, «D’abord le non-respect du planning de travail, l’insuffisance des études d’avant-projet et les problèmes d’expropriation et de libération des emprises», a expliqué le Minhdu. Des handicaps qu’il faut pourvoir corriger au plus vite.

En marge de la tenue des assises, une visite a été effectuée sur le site du chantier de l’autoroute par les membres du comité.

Le Minhdu et le Mintp ont pu évaluer la profondeur des zones marécageuses qui entravent l’évolution des travaux de construction. Celles-ci n’avaient pas été identifiées lors des études d’avant-projet. «La solution de remblai proposée en phase d’étude va prendre deux ans et demi de consolidation. Mais là nous proposons une autre solution qui prendra seulement sept à huit mois afin d’avancer plus vite», a indiqué le chef de la mission de contrôle qui assure que des «des solutions ont été prises pour que nous ne perdions plus de temps. Les travaux seront terminés en 2019».

Toutefois, des travaux de terrassement sont déjà visibles sur le chantier de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, et les cinq premiers kilomètres de tracé se dessinent, ont pu constater les deux membres du gouvernement sur le terrain.


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Le barrage hydro-électrique de Lom Pangar déjà réalisé à 75%

L’une des étapes restantes est la réception des équipements prévue au mois de juin prochain

Le taux d’avancement des travaux du projet Lom Pangar, en cours de réalisation dans la Région de l’Est du Cameroun, est à 75%. L’axe central en béton du barrage qui ne cesse de s’élever a atteint les 45 mètres de hauteur.

Le maître d’ouvrage du projet, Electricity development corporation (EDC), annonce pour septembre 2015 la mise en eau partielle du projet. L’opération consistera à retenir trois milliards de m3 d’eau sur les six milliards correspondant à la capacité totale de ce barrage-réservoir, le plus grand du genre au Cameroun. Le directeur général de EDC, Dr Théodore Nsangou, indique qu’une fois cette capacité atteinte, Lom Pangar pourra commencer à exercer sa fonction de régulateur du fleuve Sanaga qui a une capacité de presque 70% du bassin hydro-électrique du Cameroun et par ailleurs, venir en aide aux barrages de Songloulou et d’Edéa.

L’infrastructure vise donc à garantir une disponibilité en eau permettant aux autres barrages de faire tourner leurs turbines à plein régime en saison sèche et non à 30% comme c’est le cas actuellement. Mais avant, il reste une opération importante à réaliser: la réception et la mise en service des équipements hydro-électromécaniques, pièce-maîtresse du barrage. Ces derniers sont importés de Chine par bateau et seront installés sur le site. S’en suivra une série de tests et d’essais pour s’assurer de leur fonctionnalité. Car, ce sont eux qui assureront la fonction de retenue de l’infrastructure.

En dehors du barrage, le projet prévoit la construction de l’usine de pied, centrale hydro-électrique d’une capacité de 30 MW, ainsi que la mise en place d’une ligne électrique pour le transport d’énergie et l’extension de réseaux pour la région de l’Est.

Visite du chantier de Lom Pangar par le Dr Théodore Nsangou, le directeur général de EDC, en mai 2014 (Archives)
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