Cameroun : le recensement général de la population est annoncé

Un recensement général de la population se tiendra sur l’ensemble du territoire national à compter du mois de novembre 2023.

Le recensement permettra de connaître le nombre de personnes qui vivent au Cameroun. Il détermine la population officielle, dans chaque région, département, arrondissement, communes etc. L’objectif ainsi visé est le dénombrement des logements et de la population résidant au Cameroun et la connaissance de leurs principales caractéristiques : sexe, âge, activité, professions exercées, caractéristiques des ménages, taille et type de logement, modes de transport, déplacements quotidiens.

À propos de ce 4ème recensement général de la population et de l’habitat, couplé au recensement général de l’agriculture et de l’élevage, le chef d’unité de cartographie au Bureau central des recensements et des études de population (Bucrep) a révélé ce jour à la CRTV radio que 21 000 candidats se sont manifestés en ligne pour des postes d’agents recenseurs.

Or ce recensement recherche 32 059 agents recenseurs et la date de clôture de l’appel à candidatures est fixée pour le 15 septembre, dans trois jours. Mais pour Hervé Joël Efon, le chef d’unité, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. « Nous pensons que lors des trois derniers jours, les candidats vont s’inscrire. Comme on l’a souvent remarqué, ils attendent la fin pour s’inscrire en grand nombre », espère-t-il.

Initialement prévu de 2013-20216, et renvoyé aux calendes grecques plusieurs fois, le lancement du Recensement général de l’agriculture et de l’élevage (Rgae) couplé au 4e Recensement général de la population et de l’habitat (Rgph), pourrait effectivement démarrer cette fois-ci entre novembre-décembre 2023, comme annoncé en mars dernier par André Mbairano Dji, le coordonnateur du Rgae.

La preuve, d’après  Joël Hervé Efon, chef d’unité cartographie le chef d’unité de cartographie au Bureau central des recensements et des études de population (Bucrep) , un appel d’offres a été lancé pour le recrutement de plus de 30 000 agents recenseurs. «  En effet, le recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage a été fait à travers plusieurs phases. La première phase que nous avons appelé la cartographie a consisté à délimiter le territoire national en zones de travail assez homogènes dans lesquelles les agents recenseurs vont travailler.

C’est l’ensemble de ces zones qui forme donc l’effectif à mobiliser. Et donc, dans les 32 059 agents à recruter, nous aurons 24 170 agents recenseurs effectivement qui seront encadrés par 7 881 chefs d’équipes », s’est-il confié à nos confrères de la Crtv ce 12 septembre 2023. A en croire la même source, environ 21 000 candidats se sont déjà signalés en ligne soit un gap de plus de 11 000 à combler à trois jours de la fin des recrutements.

 

Cameroun : 2316 entreprises ont fermé entre 2009 et 2016

L’information est de l’Institut national de la statistique qui présente les résultats du deuxième recensement général des entreprises.

L’Institut national de la Statistique (INS) vient de publier son rapport sur la mortalités des entreprises au Cameroun. Lequel présente les résultats du deuxième recensement des structures réalisé en 2016, après celui de 2009.

Le recensement opéré 6458 entreprises, toutes répertoriées en 2009, montre que 2316 d’entre elles ont cessé leurs activités entre 2316 et 2016. Notamment 2191 avant 2014, 21 en 2014, 72 en 2015 et 31 en 2016, ce qui permet de situer le taux global de cessation d’activités à près de 36 %.

La fermeture des structures s’explique en raison de leurs tailles. les PME et les petites entreprises présentent respectivement 20% et 36% des risques de cesser leurs activités que les grandes boites, selon l’INS.

Le rapport place par ailleurs le niveau d’étude des promoteurs dans la top liste des facteurs favorisant la mortalité des entreprises. « Les résultats obtenus montrent que relativement à une entreprise dont le dirigeant est titulaire d’un Master (ou DEA), celles dirigées par un promoteur possédant un BTS ou une Licence ont 7 % de risques supplémentaires de cesser leurs activités. Et pour celles dont le dirigeant a le niveau BAC, ce risque supplémentaire de cessation est de 12 %.« 

Le dernier élément mis en avant par l’Institut national de la statistique est la forme juridique des entreprises. Il n’occulte cependant les causes classiques liées au coût du travail, au niveau
de taxation, à la concurrence sur le marché, au manque d’expérience managériale du créateur, la méconnaissance du secteur choisi, le manque d’initiative ou tout simplement le manque de jugement entrepreneurial de la part du créateur d’entreprise, entre autres.

L’on apprend du deuxième recensement que la mortalité des entreprises dans le pays concerne majoritairement celles dirigées par les femmes (37,6%), par les jeunes de moins de 30 ans (53,4%), par  des personnes ne possédant que les diplômes de l’enseignement secondaire (39%) et sans qualifications en entrepreneuriat (39,8%).

Lire l’intégralité du rapport sur la mortalité des entreprises au Cameroun

Cameroun : la commission nationale de recensement des votes rend sa copie

Cette instance a achevé le décompte des votes samedi. Elle va passer le témoin ce jour, au Conseil constitutionnel qui devra, dans une semaine proclamer les résultats.

Après décompte et redressement des erreurs matérielles, la commission nationale de recensement général des votes rend sa copie ce lundi. Cet acte permettra au Conseil constitutionnel de se réunir mardi pour l’ouverture des contentieux électoraux qui ont été portés à sa connaissance.  18 recours ont été portés devant cette juridiction par Joshua Osih et Cabral Libii pour l’annulation totale du scrutin, Maurice Kamto pour une annulation partielle du vote et Bertin Kissop, candidat recalé par le Conseil électoral.

Les résultats auxquels est parvenue la Commission nationale de recensement général des votes ont fuité et se sont retrouvés samedi sur la toile. Ces chiffres sont nommés Paul Biya vainqueur avec plus de 70% des voix. Il est suivi de Maurice Kamto (Mrc). Il reste au Conseil constitutionnel de confirmer ces résultats.

Douala: les mototaxis appelés à se faire immatriculer

Selon le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, cette opération vise à sédentariser les mototaximen en les confinant dans des arrondissements précis

Le préfet du Wouri, Naseri Paul Bea, a effectué mardi, 01er mars 2016, une mission d’évaluation dans certaines communes de la ville de Douala, métropole économique du Cameroun. Au terme de cette visite, il a pu constater que peu de conducteurs de mototaxis se sont déjà fait recenser.

Le recensement est la première phase du projet d’assignation des plaques d’immatriculation aux mototaxis circulant dans la ville de Douala. Laquelle se fait contre présentation de la carte grise.

Depuis l’adoption des décisions relatives à ce recensement il y a plus de deux mois, des dix arrondissements que compte la capitale économique, seuls les mototaximen de Douala 2e et Douala 3e se sont déjà fait identifier. Soit respectivement 13 et 210 professionnels du métier.

Selon Naseri Paul Bea, le but des opérations en cours à Douala est de sédentariser ces travailleurs en les répartissant dans des arrondissements précis pour éviter de longs trajets. L’identification des mototaximen permettra également de donner une issue favorable aux problèmes d’insécurité liés à cette profession.

Pour ceux qui tardent encore à entamer la procédure, Naseri Paul Bea fixe la date butoir du 01er avril 2016. Après quoi, précise-t-il, les autorités compétentes vont procéder à des « mesures de répression ».

près de 50.000 mototaxis sont en circulation dans la ville de Douala
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Cameroun: 300 jeunes formés pour le recensement de la population

Les concernés ont suivi une formation de trois semaines en cartographie censitaire pour la collecte des données

De jeunes camerounais diplômés de l’enseignement supérieur candidats au poste d’agents topographes ont récemment été formés par le Bureau central de recensement et des études de population (BUCREP). Au nombre de 300, ils devront accomplir cette tâche sur le territoire camerounais pendant huit mois.

Ces jeunes ont reçu une formation de trois semaines en cartographie censitaire pour la collecte des données à la coordination nationale du 4ème Recensement général de la population et de l’habitat. Il a été question durant la formation de les initier à l’utilisation des tablettes et du Global Positioning System (GPS) pour la collecte des données.

Ces outils qui seront utilisés dans le cadre du 4e recensement général de la population et de l’habitat (4e RGPH), permettent la transmission rapide des résultats de façon cryptée dans les centres de traitement. Objectif, répertorier les zones de recensement sur l’ensemble du territoire national en vue d’optimiser dénombrement de la population.

Le 4eme RGPH a été institué par décret du Président de la République du Cameroun le mardi, 15 septembre 2015. La dite opération entend rendre disponibles des données nécessaires à la planification du développement et à la prise en compte du dividende démographique dans l’élaboration des politiques permettant l’évolution du Cameroun vers l’émergence à l’horizon 2035.

Le chef de l’Etat, Paul Biya, a ordonné un 4e recensement de la population
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Douala: les mototaximen sommés de se conformer à la norme

Le préfet du Wouri au Cameroun, Naseri Paul Bea, entend identifier ceux qui exercent cette activité, afin de sanctionner, dès le 1er mars 2016, les motos qui ne disposent pas de carte grise

Les cinq arrondissements continentaux de Douala sont concernés par le lancement officiel de l’opération de recensement et d’identification des moto-taximen. Un communiqué radio devrait être rendu officiel dès cette semaine pour sensibiliser les différents conducteurs d’engins à deux-roues. Le préfet, Naseri Paul Bea martèle que les engins qui seront mis en fourrière ne pourront plus être récupérés par leurs propriétaires.

L’autorité administrative insiste sur la carte grise, car l’immatriculation de la moto est un préalable à l’identification du conducteur. Les mototaxis ont donc jusqu’au 29 février 2016 pour disposer au moins d’un récépissé de dépôt, outre d’autres documents comme le permis de conduire.

Le Bureau exécutif des moto-taximen du Wouri, réunissant syndicats et associations, a émis comme principale doléance le non-respect des délais de délivrance de ladite carte grise. Délai qui est normalement de 30 jours, mais cela n’est pas souvent respecté à la lettre, se plaignent les moto-taximen. Il est donc question, selon le préfet, si cette revendication est avérée, d’attirer l’attention du délégué régional des Transports sur le problème.

L’objectif de cette campagne de recensement consiste entre autres à mieux sécuriser la capitale économique camerounaise, Douala. Mais aussi, d’après le préfet, à mesurer le poids de la vignette unique. Pour l’opérationnalisation, Naseri Paul Bea a remis un registre à chaque commune. 10 000 conducteurs de mototaxis seraient déjà identifiés. D’autres préfets du Cameroun devraient peut-être emboiter le pas à leur homologue du Wouri.


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Cameroun: le budget du 4e recensement de la population en étude

Le sujet a été abordé, lundi à Yaoundé, au cours de la deuxième session ordinaire du Comité technique chargé de l’opération

Lundi 14 décembre 2015, se sont réunis à Yaoundé les membres du Comité technique du quatrième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH). Au cours de cette rencontre, il était question de plancher sur le budget nécessaire à l’opération.

Même si le montant exact de l’enveloppe consacrée à ce recensement n’a pas encore été rendu public, l’on sait déjà, d’après la structure dudit budget, que les dépenses seront consacrées entre autres à l’achat du matériel (tablettes, GPS, véhicules, ordinateurs, etc.) ; au renforcement des capacités du personnel, à la conception et publication de divers documents de travail, à la rémunération des travaux de terrain (salaires, indemnités et frais de formation pour environ 33000 personnes qui vont travailler pour le recensement) ; la communication (production des messages et support, diffusion des messages, mobilisation des relais sociaux.), etc.

A titre de comparaison, le recensement général de la population opéré en Côte d’Ivoire en 2013-2014 avait été évalué à 15 milliards de F de coût initial, pour une population projetée d’environ 23 millions d’habitants. Il est à noter cependant d’après les services du Bureau central du recensement et des études de population (Bucrep), que les tablettes numériques utilisées en Côte d’Ivoire avaient été gracieusement offertes par des partenaires.

Par contre, le Cameroun devra acheter les supports numériques nécessaires au dénombrement de la population. Innovation du RGPH cette année, l’utilisation des tablettes numériques qui permettront notamment un traitement plus rapide des données et l’obtention des premiers résultats en quelques mois.

Une vue de la ville de Yaoundé, capitale camerounaise.
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Le Cameroun opte pour un recensement numérique

L’option du numérique pour le 4e recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) a été évoquée à l’ouverture de la 1ère session ordinaire du comité technique en charge de l’opération

Le 4ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) au Cameroun se fera par numérique.

L’annonce a été faite, mercredi dans la capitale du pays, Yaoundé, à l’ouverture de la 1ère session ordinaire du comité technique dédié à cette opération de dénombrement. Ainsi, les agents en charge des opérations de dénombrement seront équipés de tablettes permettant la collecte directe des réponses et leur transmission cryptée dans les centraux y dédiés.

Selon le Bureau central de recensement des études de la population (Bucrep), 30.000 personnes seront recrutées pendant la phase de dénombrement principal à travers l’étendue du territoire national.

Dans le souci d’une plus grande mobilisation sociale, cette administration a également décidé d’impliquer plus étroitement l’autorité traditionnelle au sein des comités locaux.

En dehors de son apport financier, le gouvernement camerounais compte sur l’appui des partenaires au développement pour boucler le budget de l’opération évalué à quelque 27 milliards FCFA, selon des sources introduites.

L’objectif de ce recensement, quatrième du genre, est de dresser l’état, la structure, la distribution spatiale et l’évolution de la population du Cameroun dans le temps.

Après les travaux préparatoires, le recensement pilote, son programme d’exécution prévoit les opérations de cartographie censitaire étendues sur sept mois environ, le dénombrement principal, l’enquête post-censitaire, l’exploitation des questionnaires, l’analyse des données, la publication et la dissémination des résultats, la sensibilisation, sans oublier la coordination technique et administrative.

Selon les statistiques du Bucrep, le Cameroun, qui compte 22,179 millions d’habitants en 2015, en avait 17,463 dix ans plus tôt, 10,493 millions en 1987 et 7,663 en 1976.


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Plus de 30.000 agents pour le 4ème recensement de la population au Cameroun

La directrice du bureau central des recensements et des études sur la population a indiqué que les travaux préparatoires pourraient débuter dès janvier 2016

Le Cameroun procédera au recrutement de plus de 30.000 agents temporaires pour la réalisation du 4ème recensement général de la population d’après une estimation du Bureau central des recensements et des études sur la population (BUCREP).

La directrice générale du BUCREP, Bernadette Mbarga, a indiqué au cours d’une réunion avec les responsables du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, que les travaux préparatoires pourraient débuter dès janvier 2016.

Une rencontre qui intervient après la signature, le 15 septembre 2015, d’un décret du président de la République Paul Biya, annonçant la réalisation du 4ème recensement général de la population camerounaise. Le dernier recensement a eu lieu en 2005 mais les résultats n’avaient été finalement rendus publics qu’en 2009, à cause de multiples dysfonctionnements constatés au terme du processus. Il situait la population du Cameroun à 20 millions d’habitants.

Selon les prescriptions de l’Organisation des Nations unies pour la population (UNFPA), chaque pays doit organiser un nouveau recensement de sa population tous les 10 ans, ce qui laisse croire que le Cameroun ne compte pas déroger à la règle.

Après le 3e recensement de 2005, le 4e est annoncé au Cameroun.
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Le Modecna encourage le recensement de la population camerounaise

Par Bruno Deffo, président national du Mouvement démocratique de conscience nationale (Modecna)

Le chef de l’Etat camerounais par le décret n°2015/397 du 15 septembre 2015 a institué le recensement de la population et de l’habitat sur l’ensemble du territoire répondant ainsi à l’une de nos nombreuses préoccupations à lui adressées dans une de nos récentes correspondances.

Le Mouvement démocratique de conscience nationale (Modecna) interpelle le président de la République sur les innombrables abus de biens du peuple et sur la méconnaissance du patrimoine général de l’Etat. Nous saluons l’initiative, mais nous restons dubitatifs sur la sincérité de cette importante opération car les résultats du dernier recensement nous ont paru biaisés; recensement effectué en 2005 mais résultats publiés tardivement en 2011.

Néanmoins nous demandons au peuple camerounais d’ici et d’ailleurs de se mobiliser pour rendre sincère cette importante opération qui est le socle de la démocratie et du développement. Fort de ce qui précède nous invitons le peuple à dénoncer tous abus. Pour cela le Modecna propose la mise en place d’une cellule de veille qui sera opérationnelle au moment opportun. Nous osons croire qu’à la suite du prochain recensement un découpage des circonscriptions électorales reflétant la réalité de la cartographie du recensement sera fait aux fins d’être en phase avec le principe démocratique de représentativité.

Nous vous rappelons que le système de gouvernance actuel est passé maître dans l’art de la destruction des biens du peuple.

Le Modecna saisi ainsi l’occasion d’appeler à une mobilisation tous azimuts et à une vigilance accrue pour dénoncer d’éventuels abus des biens du peuple, lors des renouvellements des organes de base du Rdpc (parti au pouvoir, Ndlr).

Le Modecna recommande au président de le République d’instruire à cet effet la non utilisation des ressources de l’Etat (logistique, hébergement, argent, personnel, etc.)

Etant donné que les élections anticipées sont envisageables, Le Modecna recommande également des décrets complémentaires pour instituer:
*la gratuité de la carte nationale d’identité (CNI);
*l’instauration de la biométrie intégrale pour les élections;
*l’élargissement de la mission du Conseil national du 4è RGPH au recensement de tout le patrimoine de la nation camerounaise;
*la création d’un tribunal spécial pour vider les contentieux fonciers pendant en justice;
*la révision en vue d’un consensus du code électoral pour entre autres points adopter des élections présidentielles à deux tours.

Tout en espérant que nos diverses recommandations seront pris en compte, veuillez agréer Monsieur le président de la République du Cameroun, l’expression de nos salutations distinguées.


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Paul Biya institue un 4ème recensement de la population et de l’habitat au Cameroun

Le décret y relatif, signé du chef de l’Etat, a été publié mardi et lu sur les ondes de la radio nationale. L’opération est placée sous l’autorité du ministère en charge de la population dans le pays

Le chef de l’Etat, Paul Biya, a signé, mardi, le décret n°2015/397 du 15 septembre 2015, portant institution du quatrième recensement général de la population et de l’habitat (4eme RGPH) sur l’étendue du territoire camerounais.

Ledit décret, lu mardi soir sur les antennes de la radio nationale, place le 4eme RGPH sous la conduite du ministère en charge de la population au Cameroun (ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, ndlr).

L’opération entend rendre disponibles des données nécessaires à la planification du développement et à la prise en compte du dividende démographique dans l’élaboration des politiques permettant l’évolution du Cameroun vers l’émergence à l’horizon 2035.

Selon l’article 3 du décret présidentiel, il sera, entre autres, question de «connaitre l’effectif de la population; déterminer les caractéristiques de l’habitat, les équipements et outils de production des ménages; présenter la structure de la population selon le sexe, l’âge et les caractéristiques sociodémographiques; produire des données pour le suivi/évaluation de la mise en uvre de la stratégie pour la croissance et l’emploi».

Le recensement des personnes se fera dans leurs lieux de résidence qu’elles soient présentes ou pas, exception faite pour certaines catégories. Notamment les prisonniers, les forces de défense et de sécurité en casernes, quartiers et camps assimilés, etc. L’alinéa 1 de l’article 5 précise que «seront recensées toutes les personnes physiques résidant sur le territoire de la République du Cameroun à l’exception des membres du corps diplomatique et consulaire et leurs familles».

Suivant les indications du chef de l’Etat, contenues dans le décret promulgué mardi, le conseil national est l’organe d’orientation stratégique du 4eme RGPH. Il est à ce titre chargé d’orienter les activités, d’adopter le budget, de se prononcer sur les questions techniques soumises par le comité technique ou la coordination nationale, d’adopter le rapport général et de soumettre au premier ministre les résultats de l’opération.

Le décret indique que d’autres organes ont également la charge du suivi du 4eme RGPH. Il s’agit du comité technique qui veille à l’exécution des décisions du conseil national, de la coordination nationale et des comités régionaux, départementaux et d’arrondissements. Toutes les activités du recensement, dont le lancement avait été retardé du fait de l’insécurité à l’Extrême-Nord du pays, se dérouleront sous l’observation du Fond des nations unies pour la population (UNFPA).


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Le 4e recensement de la population compromis par l’insécurité dans le Nord

L’opération de mise à jour de la base cartographique vient d’être stoppée du fait de la menace qui pèse sur les régions septentrionales du Cameroun, indique-t-on au Bureau central des recensements

L’opération de mise à jour de la base cartographique, dans la perspective du 4ème recensement général de la population et de l’habitat du Cameroun, vient d’être stoppée au Cameroun du fait de la menace terroriste qui pèse sur les régions au Nord du pays, apprend-t-on auprès des services compétents du Bureau central des recensements et des études de population (BUCREP).

Après la phase de renforcement de ses capacités institutionnelles et des capacités techniques de ses cadres intervenue en 2014, cette institution publique avait en effet prévu, au cours du second semestre de l’année en cours, d’engager l’un des tournants les plus importants de ladite opération.

«On ne peut pas, en l’état actuel des choses, prendre le risque de déployer des équipes dans ces régions où la secte islamiste Boko Haram multiplie les exactions», a expliqué un cadre du BUCREP sous le sceau de l’anonymat.

Cette opération devrait en effet permettre au Bureau d’exploiter et d’interpréter des images satellitaires et/ou des photographies aériennes comme base pour la pré-identification des entités géographiques ainsi que le pré-découpage des limites des zones de dénombrement permettant l’allègement du travail sur le terrain.

Elle devrait aussi fournir des informations actualisées, sous forme de fonds de cartes directement exploitables dans un système d’information géographique (SIG) de manière à rentrer, de manière efficace, dans la cartographie censitaire du 4ème recensement démographique.

Financé par le gouvernement avec l’appui des partenaires au développement, le 4ème recensement général de la population et de l’habitat du Cameroun (2013-2018) ambitionne de dresser l’état, la structure, la distribution spatiale et l’évolution de la population dans le temps.

Après les travaux préparatoires, le recensement pilote, son programme d’exécution prévoit la cartographie censitaire, le dénombrement principal, l’enquête post-censitaire, l’exploitation des questionnaires, l’analyse des données, la publication et la dissémination des résultats, la sensibilisation ainsi que la coordination technique et administrative.

Selon les statistiques du BUCREP, le Cameroun, qui compte 22,179 millions d’habitants en 2015, en avait 17,463 10 ans plus tôt, 10,493 millions en 1987 et 7,663 en 1976.


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Autoroute Douala-Yaoundé: Le recensement des riverains a débuté

La campagne a été lancée mardi 11 décembre 2012, dans le département de la Lékié par le représentant du gouverneur de la région du Centre.

Le premier coup de pioche de l’autoroute qui devra relier Douala à Yaoundé, les principales villes du Cameroun, sera donné au cours du premier trimestre 2013. Mais avant, le secrétaire général la région, Oumarou Haman Wabi, est allé lancer la campagne de sensibilisation et de recensement des biens mis en cause dans la construction de la route.
Le tracé de l’autoroute est ainsi connu. Le tracé va partir du PK0 à Nkolenkoumou (après Nkolbisson) dans le département de Mfoundi, et traversera trois autres départements de la région du Centre (Lékié, Mefou-et-Akono et Nyong-et-Kelle). On sait également que le tracé sera parallèle à l’ancienne route Yaoundé-Douala, avec un décalage vers la droite. Les premières bornes ont d’ailleurs été posées mardi11 décembre 2012 à partir du PK0 en présence de toutes les administrations concernées par le projet et du constructeur chinois, First Highway Engeneering Company.

Le lancement des travaux concernera, essentiellement le premier tronçon de l’infrastructure, long de 100 kilomètres sur un total de 196. Les travaux de cette tranche de l’infrastructure seront réalisés par la China First Engeneering Company, pour un montant de 258 milliards FCFA. Les financements du reste du tronçon sont en discussion avec des partenaires, selon le ministre des Travaux publics Patrice Amba Salla, qui n’a pas souhaité donner plus de précisions. L’autoroute Douala-Yaoundé, dont le tracé épouse presque l’axe actuel à deux voies mais d’une longueur de 256 kilomètres, devra faciliter le trafic entre les métropoles économique et politique du Cameroun. Bidirectionnelle, elle comportera 4 voies de 3,75 mètres chacune et permettra des vitesses de l’ordre de 110 kilomètres/heure.

Le premier coup de pioche de l’autoroute sera donné au cours du premier trimestre 2013
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Cameroun: Après les résultats du recensement, les polémiques!

Entres autres sujets de divergence, les prévisions du document de stratégie pour la croissance et l’emploi

19.406.100 d’habitants
19.406.100 habitants, c’est le chiffre de la population camerounaise au 1 janvier 2010. Le Ministère du plan, tutelle du Bureau de recensement et représenté par Yaouba Abdoulaye le ministre délégué a remis au vice-premier ministre Amadou Ali, le document contenant les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de 2005. Selon le ministre Abdoulaye, le Cameroun comptait 17 463 836 habitants lors du recensement en 2005. On a donc fait des projections pour trouver le chiffre annoncé ce jour. On retient de ces résultats que la région la plus peuplée au 1er janvier 2010 est le Centre avec un plus de 3,5 millions d’habitants et la moins peuplé est le Sud avec environ 700 000 habitants. Le taux d’urbanisation lui est de 58, 2% et le pays présente une densité de 41 habitants au kilomètre carré, avec les pics les plus élevés au littoral. Dans la capitale camerounaise, l’opinion publique est assez sceptique quant à la fiabilité de ces résultats. Avec tous les Maliens et les Sénégalais qu’il y a ici et même les biafrais(Nigérians) qui ont des cartes camerounaises est-ce qu’on a compté, je vous dis que nous sommes au moins Vingt millions déclare Eric Towa en commerçant au marché central de Yaoundé.

Contestations sur les chiffres
Pour les observateurs plus avisés, le principal problème réside dans le fait que l’administration en charge du recensement a pris un temps trop long et ne donne pas des explications tangibles sur les éléments qui ont servi de support aux projections. Elle ne donne pas de raisons claires pour lesquelles les résultats ont traîné. Cela veut dire une seul chose, ils ont eu des problèmes, déclare pour sa part un expert statisticien sous anonymat. Au moment du recensement, le BUCREP en charge de ce recensement avait connu beaucoup de difficultés et l’avait reconnu. Dans les conversations, il n’est pas rare d’entendre certaines personnes s’étonner de n’avoir pas encore reçu la visite des agents recenseurs après le marquage de leur maison.

Certaines personnes témoignent n’avoir pas été recensées. Des agents recenseurs ont déclaré avoir été parfois obligés de passer dans le même ménage plusieurs fois, sans pouvoir rencontrer un seul occupant des lieux. En outre, les agents recenseurs faisaient face à la méfiance de certains ménages qui les soupçonnent d’être à la solde du fisc. La faute à une campagne de sensibilisation mal menée. D’autres expatriés, non membres du corps diplomatique et consulaire éconduisaient tout simplement les agents recenseurs pour des raisons qu’on ignore. Autre difficulté, l’insuffisance des agents recenseurs par rapport aux besoins réels dans certaines localités comme Douala et Bafoussam. Ce problème est étroitement lié à la cartographie de base qui n’a pas pris en compte les nouvelles zones d’habitation nées après sa réalisation.

Près de 8 millions de camerounais vivent avec moins de 500 francs par jour
Les experts en économie attendent la réaction du gouvernement qui devra certainement revoir sa politique socio-économique, à moins qu’il n’ait eu les résultats bien à l’avance. Cela serait une entorse grave à la neutralité du BUCREP. Pourtant, plusieurs continuent de s’interroger. Sur la base de quoi les initiateurs du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE) présenté comme la boussole économique du Cameroun a -t-il été élaboré? Dans le document on fait des prévisions d’un taux d’accroissement de la population à plus de 4%, pourtant selon les résultats du recensement, ce taux n’est qu’à 2,6%. Une différence fondamentale. De toute évidence, le gouvernement qui a déjà effectué une campagne d’appropriation du DSCE devra se rattraper, tout comme sur l’ensemble de ses projets. L’autre inquiétude des économistes est celui du chiffre de la pauvreté au Cameroun. Dans son rapport ECAM III, rendu public par le gouvernement, il apparaît que près de 40% des camerounais vivent avec moins de 500 francs CFA par jour. En comparaison avec les chiffres actuels du recensement, cela suppose que près de 8millions de Camerounais sont concernés. Une réalité qui est préoccupante d’autant plus que les projections de croissance de la population camerounaise sont positives alors que le DSCE commencera à produire ses premiers effets dans 5 ans seulement.

Cour d’école
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Recensement Général: Enfin les résultats!

La population du Cameroun au 1er janvier 2010 est de 19 406 100 habitants. Avec un taux d’accroissement de l’ordre de 2,6% par an

C’est le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Yaouba Abdoulaye, qui l’a finalement annoncé: la population du Cameroun au 1er janvier 2010 est de 19 406 100 habitants. Avec un taux d’accroissement de l’ordre de 2,6% par an. Plus de la moitié de la population camerounaise est constituée de femmes. Le taux de fécondité est supérieur à 5 enfants par femme en moyenne. Les populations, dans l’ensemble, sont relativement jeunes. La région du Littoral, la plus dense, a le plus fort taux d’urbanisation. Le sud est la région la moins peuplée et a une population vieillissante. Les régions du Centre et de l’Extrême-Nord mènent le peloton avec 3525664 et 3480414 habitants respectivement. Sur l’ensemble du territoire, il y a plus de population en zone urbaine qu’en zone rurale.

Des résultats aux forts enjeux économiques et . politiques
C’est en novembre 2005 qu’avait eu lieu le recensement général de la population et de l’habitat au Cameroun. Selon les cadres du BUCREP, Le Bureau central de recensement et des études de populations, responsable technique de cette opération, ces résultats permettrons d’une part, d’améliorer la connaissance de la situation démographique et sociale du pays et, d’autre part, d’utiliser ces résultats dans la conception, la formulation, la mise en uvre et l’évaluation des stratégies politiques des pouvoirs publics. Ce recensement était le troisième du genre depuis 1960. Un rythme très en deçà des recommandations du système des Nations unies qui prescrivent un recensement tous les dix ans. Selon certains experts, ces résultats ne seront pas très proches de la réalité. Lorsque les résultats d’un recensement ont mis aussi longtemps à sortir, la seule chose à faire ce sont des projections de données, mais il faut tenir en compte des décès, des naissances et des mouvements de population, des paramètres qui ne sont pas maîtrisés au Cameroun déclare un ingénieur statisticien sous couvert d’anonymat.

Le BUCREP accusé pour le retard
Sur les raisons du retard, le ministre Motaze du Plan avait à son arrivée dans ce département ministériel évoqué des problèmes techniques. Mais selon les sources proches, le BUCREP est accusé pour son absence de vision, sa lenteur ou sa mauvaise utilisation des ressources humaines. On a aussi déploré non seulement un financement parfois insuffisant mais encore une mauvaise utilisation du budget des activités, trop centré sur les travaux préparatoires, le dénombrement et le traitement des données. L’analyse même des données et la publication des résultats sont des chapitres qui ne sont pas souvent pris en considération, avec le sérieux qu’exige un tel labeur.

Des sources proches du BUCREP ont affirmé que les travaux de récupération et d’analyse des données étaient encore en cours au mois de septembre 2009. Dans certains milieux plus restreints on affirme que les responsabilités d’un tel retard s’étendraient au-delà du BUCREP et concernent également le ministère de tutelle, la hiérarchie gouvernementale et la présidence de la République dont il faut questionner la volonté d’accorder tous les moyens financiers nécessaires permettant de finaliser le travail et la volonté de publier les résultats dans les meilleurs délais.

Des estimations entre 17 et 20 millions d’habitants et 40% très pauvres
Les prochaines échéances électorales sont identifiées comme un motif valable de manipulation de la publication des résultats. Une thèse qui puise sa source dans l’expérience du recensement de 1987 dont les résultats sont apparus après quatre ans et dans la perspective des premières élections pluralistes. Cette fois le doute subsiste même quand à la qualité des données récoltées. De nombreuses personnes témoignent n’avoir pas été recensées. Et une source qui a requis l’anonymat affirme que les opérations de décompte ont été menées à la hâte et par des personnes n’ayant pas toujours les compétences statistiques de base. Le recensement de 2005 aura nécessité une vaste mobilisation de ressources humaines, matérielles et financières, avec l’appui de la communauté financière internationale et des partenaires au développement. L’on peut citer le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Les experts pensent que les résultats ne surprendront pas et seront généralement en hausse. Les projections effectuées lors de la deuxième phase et la troisième phase des enquêtes sur les économies des ménages ECAM II et III ont permis de récolter des données qui permettent d’estimer la population camerounaise entre 22 et 23 millions d’habitants. Le taux d’urbanisation des populations a augmenté, celui de la scolarisation et malheureusement celui de la pauvreté. L’INS estime à 40% la tranche des personnes vivant avec moins de 500 francs CFA par jour. Le chiffre en valeur absolue sera connu ce jour.

Le peuple camerounais dans un stade
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