Cameroun : les instructions de Paul Biya pour le « budget d’impact » de l’année 2024

Le président de la République, Paul Biya, a signé ce 30 août la circulaire relative à la préparation du budget 2024. Il est placé sous le signe du « budget d’impact socio-économique ».

Ce texte fixe les grandes lignes qui vont fonder l’action du gouvernement pour l’année prochaine. Placé sous le signe du « budget d’impact socio-économique », le budget 2024 devra faire la part belle à la poursuite des grands projets de première génération et la préparation de ceux de seconde génération, au renforcement de la décentralisation, à la poursuite des plans de reconstruction des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, à la poursuite de la politique d’import/substitution ; et à la défense et sécurité.

Ainsi, le chef de l’État pose comme leviers d’actions prioritaires, la sécurité, avec le maintien de la veille sécuritaire et le renforcement du processus de désarmement, démobilisation et réintégration des ex-combattants, en croire Stopblablacam.

Sur le plan de l’économie, outre le parachèvement des grands projets de première génération et la réhabilitation des infrastructures existantes, le président Paul Biya instruit, entre autres, le soutien à la production et à la transformation des principaux produits locaux à l’instar de du riz, du maïs, du mil, du sorgho, du poisson, du lait et des produits pharmaceutiques.

Le renforcement des infrastructures énergétiques par la mise en service des barrages hydroélectriques en construction, de même que les centrales solaires pour l’électrification rurale devra également être pris en compte. Tout ceci sans préjudice du développement des autres secteurs moteurs de l’économie, à savoir le numérique, les infrastructures de transport, les échanges commerciaux, etc.

Pour ce qui est du social, le chef de l’État prescrit la mise en place d’un fonds de solidarité nationale pour une meilleure prise en charge des personnes vulnérables. La veille sanitaire devra être maintenue pour prémunir le pays contre les épidémies et les pandémies. De même, la Couverture santé universelle reste une priorité. Le gouvernement devra par ailleurs poursuivre le caractère inclusif de la croissance notamment à travers l’approche Haute intensité en main d’œuvre des projets d’infrastructures et les Filets sociaux pour les couches sociales les plus vulnérables.

En matière de gouvernance, « les efforts déjà engagés devront être renforcés. À ce titre, l’amélioration de la transparence et l’assainissement de la gestion des finances publiques en cours devront être poursuivis », instruit Paul Biya.

En tout état de cause, le budget 2024 sera élaboré sur des hypothèses réalistes suivantes : un taux de croissance du PIB de 4,3%, un déficit budgétaire de 1% et un déficit du compte courant autour de 3%/.

Cameroun-reconstruction du NO/SO : le PNUD reste fidèle à son engagement

Le nouveau représentant-résident du Programme des Nations unies pour le développement l’a réitéré au Premier ministre au cours d’une audience le 23 mai 2023.

L’engagement du PNUD à accompagner le Cameroun dans la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise depuis 2016 ne faiblit pas. Au cours d’une rencontre de prise de contact avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute, le nouveau représentant résident de l’organisation onusienne a réaffirmé cet engagement. Aliou Amadou Dia a donné des assurances de continuer à œuvrer en synergie avec le gouvernement camerounais pour réparer les casses et autres dégâts survenus au cours de la crise.

Au sortir de l’audience dans les services du Premier ministre, Aliou Amadou s’est confié à la radio nationale. « Je prends cette fonction sous le signe de l’engagement, de la continuation de tout ce qui a été fait par l’équipe précédente et mes collaborateurs, mes collègues qui sont là, pour continuer à accompagner, à travailler avec le gouvernement, avec pratiquement tous les ministères sectoriels », a-t-il déclaré de manière générale.

Dans un cadre plus spécifique, la reconstruction des régions affectées par la crise séparatiste reste dans l’ordre des priorités.

« Le programme sur lequel nous travaillons actuellement avec le gouvernement, c’est le programme sur le relèvement pour le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Le PNUD étant agent d’exécution de ce programme-là, je suis venu m’entretenir avec le Premier ministre, d’abord pour me présenter à lui, mais surtout pour le remercier de la confiance que son gouvernement accorde au PNUD at au système des Nations unies de manière générale. Nous avons fait le tour des questions, notamment sur la décentralisation, l’emploi des jeunes, l’autonomisation des femmes, les projets sur l’environnement etc… », a poursuivi le représentant-résident.

Par arrêté du Premier ministre N°031/ CAB/PM DU 03 avril 2020, « le gouvernement confie la mise en œuvre du PPRD-NO/SO (Plan présidentiel de reconstruction et de développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest) au Programme des nations unies pour le développement. Ce plan placé sous la coordination du chef du gouvernement vise à exécuter dans ces deux régions des programmes en vue de réhabiliter et d’aménager les infrastructures de base ; de revitaliser l’économie ; de promouvoir la cohésion sociale.

Gabriel Zabo : «nous voulons remporter la Can»

A quelques jours du début de la Can féminine «Maroc 2022», le sélectionneur des Lionnes a accordé une interview à Cameroon tribune.

 Vous entamez la préparation de la sélection nationale féminine à près d’un mois du début de la compétition. Avez-vous une idée précise de l’équipe que vous recherchez?

Evidement. Si aujourd’hui, nous n’avons pas à 90% une idée de l’effectif, ça veut dire que nous naviguons à vue. Nous avons une idée claire et précise à 95% des filles qui participeront à cette compétition. On saura faire un savant dosage pour trouver l’équilibre de l’équipe avec les pionnières. Il y a le socle de l’équipe et celles qui vont venir se greffer, pour pouvoir bâtir une équipe solide, qui doit gagner la Coupe d’Afrique.

Quelles sont les pistes à explorer pour mettre sur pied une équipe compétitive ?

La mise sur pied d’une équipe compétitive concerne presque tous les compartiments du jeu. Nous avons gardés certaines filles «cadres» autour de la capitaine. Maintenant, nous avons certains postes où il faut effectuer des remplacements, puisqu’il n’y a plus les anciennes. C’est ça qui va constituer toute une équipe, c’est-à-dire les anciennes qui n’y sont plus. Maintenant, nous allons faire une sélection, la meilleure possible pour que cette équipe soit équilibrée, et aussi une gagnante.

Vos prédécesseurs ont amorcé la reconstruction du groupe. Où en êtes-vous sur la question ?

Nous sommes en train de rebâtir cette équipe dans la continuité, tout en apportant notre touche personnelle. Nous sommes à une période charnière. Nous sommes en train de rajeunir le groupe. Mais le processus de rajeunissement ne veut pas dire bousculer toute la hiérarchie. On va faire un savant dosage entre les anciennes et les nouvelles. Avec mon expérience de six ans passés dans l’équipe junior filles je pense connaître beaucoup jeunes, qui se retrouvent aujourd’hui en équipe sénior avec moi. Il faut reconnaître que la sélection du Cameroun n’est pas fermée à aucune joueuse. On peut ne pas être là, on peut revenir tant qu’on voit que vous êtes performants sous d’autres cieux. Le problème ici n’est pas de faire la chasse aux sorcières. Le véritable problème c’est de mettre les filles compétitives dans cette équipe afin de trouver l’équilibre, afin de gagner la cette compétition.

A côté du match amical contre la France, d’autres sparring-partners de choix sont-ils envisagés ?

Tout à fait. Nous allons disputer deux matchs amicaux internationaux contre le Sénégal, en aller et retour, les 16 et 19 juin prochains. Ces deux matchs vont nous servir de baromètre pour aller jouer contre la France. Après le match contre la France, nous verrons véritablement à quel niveau nous nous situions par rapport à la préparation. On aura une idée de l’équipe qui pourra aborder cette compétition-là. Nous allons chercher à gagner contre la France. Mais, il s’agira surtout de voir notre niveau de préparation.

A quel moment les professionnelles arrivent-elles ?

Il y en a déjà. Certaines binationales sont déjà là comme Frédérique Messomo et Kamoo. Dans cet effectif, on trouve aussi celles qui jouent dans le championnat marocain. Il était de bon ton pour nous de les voir. De savoir si elles peuvent apporter quelque chose à cette sélection. On a fait ce premier regroupement en tenant compte de la disponibilité des unes et des autres. C’est un processus qui continue.

Nous allons par la suite faire un deuxième regroupement avec quelques binationales encore, et avec une grande partie des joueuses qui évoluent en Europe de l’Ouest et en Europe centrale. Elles seront libres. On aura certaines locales pour pouvoir jouer les deux matches contre le Sénégal, ensuite, on fera une dernière liste pour poursuivre le stage du côté de l’hexagone, avec 26 joueuses. Avec cette fois, la quasi-totalité de l’effectif.

Cameroun – Célestin Tawamba : « les chefs d’entreprises ne cachent pas leur perplexité et leur scepticisme au sujet de la reconstruction des régions anglophones » 

Dans le cadre de la visite du Premier ministre, Joseph Dion Ngute,  au Groupement inter-patronal du Cameroun ( GICAM) le 18 mai dernier, le président du Gicam a exprimé les craintes du patronat, non sans affirmer sa détermination à accompagner la reconstruction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest détruit par la guerre. Ci-dessous l’attitude de Célestin Tawamba.

« Notre conviction de chefs d’entreprises est que les options sécuritaires et politiques ont trouvé leurs limites dans le processus de résolution du conflit armé dans le Régions Nord-Ouest et Sud-Ouest du Cameroun.

Le moment est donc venu de leur adjoindre une troisième composante : placer résolument l’économie au cœur des efforts nationaux visant le retour de la paix dans ces deux Régions.

Il y va de la nécessité absolue de faire en sorte qu’enfin, dans notre quotidien du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les statistiques sur le nombre de victimes soient remplacées par les statistiques sur le nombre d’emplois créés ! Il faut rapidement pouvoir tronquer les armes contre des emplois.

En me demandant de signifier leur soutien aux initiatives gouvernementales, les chefs d’entreprises ne cachent pas leur perplexité et leur scepticisme.

Perplexité parce que, ailleurs dans le monde, dans le contexte de la pandémie du Covid-19, ce n’est pas l’Etat qui a besoin d’un soutien du secteur privé, c’est le Gouvernement qui apporte des aides en soutien aux entreprises.

Scepticisme par rapport à l’utilisation des contributions qu’ils souhaitent faire, tant, par le passé les appels de fonds n’ont pas toujours bénéficié de la nécessaire transparence dans leur gestion. Au surplus, et actualité oblige, les chefs d’entreprises sont dans la crainte de voir leurs contributions faire l’objet d’un usage inapproprié.

Toutefois, mus par une volonté viscérale de servir la paix qui reste une pré-condition au développement des activités économiques, ils réitèrent leur engagement à aider et, pour ce faire, des garanties et des mesures complémentaires sont nécessaires pour servir cette cause véritablement nationale.

Il s’agit notamment de :

  • La poursuite d’un dialogue national jusqu’à l’arrêt des hostilités,
  • La sécurisation physique des investissements,
  • La transparence dans la gestion des fonds issus de la contribution des entreprises,
  • La mise à disposition de garanties de l’Etat au profit du secteur financier disposé à lever des prêts syndiqués à taux bonifiés au profit des entreprises dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest,
  • La révision de votre Décret de septembre 2019, portant reconnaissance du statut de zone économiquement sinistrée aux Régions de l’Extrême-Nord, du Nord et du Sud-Ouest, avec pour objectifs complémentaires de faciliter la mobilisation des contributions, et d’écarter tout risque de litige fiscal dans les opérations de soutien.

A cet égard, des propositions concrètes pourront être formulées par le Patronat.

Avec la mise en place de ces dispositifs, et en dépit de leurs craintes, un bon nombre d’entreprises ont déjà manifesté leur intérêt à prendre leur part dans cet élan citoyen, et je pense que d’autres feront de même. Nous nous fixons un horizon de trois à quatre mois pour permettre aux entreprises de concrétiser leurs engagements.

Le Premier Ministre Dion Ngute symbolise aujourd’hui cette marque de confiance et de sollicitude que les chefs d’entreprise espèrent trouver auprès de notre partenaire privilégié qu’est le Gouvernement. Cette confiance, cette sollicitude, sont des ingrédients essentiels pour l’exercice serein de nos activités.

Je lui réitère notre engagement à le soutenir et travailler la main dans la main avec lui tant qu’il restera aux côtés du secteur privé et prendra des mesures pour renforcer la compétitivité des entreprises et du pays.

Célestin Tawamba, président du GICAM

Cameroun : il y a un an, la Sonara était ravagée par un incendie

La reconstruction de cette raffinerie n’a toujours pas débuté et le gouvernement n’a pas rendu publique le rapport d’enquête commandité par le Premier ministre.

Un an après l’incendie à la Société nationale de raffinerie (Sonara), dans la région du Sud-ouest du Cameroun, le floue persiste sur les causes de ce drame.

C’est en effet le 31 mai 2019 que des flammes détruisent quatre unités de production de la raffinerie, dont la très sensible unité de distillation.

L’on se souvient que le 10 juillet 2019, près de deux mois après l’incendie, la commission d’enquête chapeautée par le ministre de l’Eau et de l’Energie remettait son rapport au Premier ministre.

« Nous avions 30 jours pour boucler cette enquête et c’est ce que nous avons fait. Le rapport a été déposé au chef du gouvernement qui avait prescrit la procédure et nous restons à disposition, pour d’éventuelles clarifications ou travaux supplémentaires », avait alors déclaré Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie.

Un mois plutôt, le 11 juin, le Premier ministre Joseph Dion Ngute mettait sur pied cette commission d’enquête avec pour mission de déterminer les causes de l’incendie et de proposer les mesures permettant de prévenir les risques de survenance d’une telle catastrophe à l’avenir. Les conclusions de ce rapport ne sont toujours pas publiques.

Tout comme les contours du plan de reconstruction qui ne sont pas plus connus du public. Tout juste sait-on que le groupe russe Lukoil, s’est dit intéressé par les travaux de reconstruction de la raffinerie. C’était en octobre 2019, au sommet Russie-Afrique qui se tenait à Sotchi et pour lequel le Cameroun était partie prenante, le directeur de ce groupe.

« Nous nous sommes entretenus avec le président directeur général du groupe Lukoil, 7ème fortune de Russie, spécialisée dans l’industrie pétrolière à qui nous avons présenté les préoccupations du gouvernement camerounais dans le secteur. Notamment la remise sur pied de la Sonara », avait alors indiqué le ministre Gaston Eloundou Essomba.

Les échanges portaient alors sur une évaluation des dégâts en vue d’une réhabilitation et d’une extension de la Sonara. Pour le moment les travaux de reconstruction de la Sonara n’ont pas encore débuté, ni même fait l’objet d’une signature de contrat.

3000 milliards Fcfa pour la reconstruction des régions anglophones (Rdpc)

La déclaration a été faite par Jacques Fame Ndongo, chargé à la communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais par ailleurs ministre de l’Enseignement supérieur.

3000 milliards et 500 millions de Fcfa. C’est à ce coût que le Cameroun devrait reconstruire les localités affectées par la crise qui secoue depuis trois ans, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. C’est du moins l’avis de Jaques Fame Ndongo, chargé à la communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), relayé par le média d’Etat, CRTV.

Lors du Grand dialogue national tenu du 30 septembre au 04 octobre 2019, assises qui visaient entre autres l’apaisement dans les régions anglophones, la commission intitulée Reconstruction et développement des régions touchées par le conflit, avait émise quelques recommandations pour revitaliser ces régions en souffrance, ainsi que celle de l’Extrême-Nord.

«La reprise immédiate des projets qui ont été suspendus au cours des trois dernières années en raison de la crise, tels que les routes Babajou-Bamenda, Loum-Tombel-Kumba, Mundemba-Akwa, etc. la réhabilitation des installations et des infrastructures publiques détruites ou rendues obsolètes du fait de leur inutilisation en raison de la crise, en particulier dans les 13 secteurs de l’éducation, de la santé, des transports, de l’énergie, de l’eau et des communications», sont quelques pistes que la commission composée entre autres de Pierre Ngambo Fonjo, Simon Forbi Chinda, Célestin Tawamba et Jean Jaques Ekindi ont élaborées.

La remise à flot des entreprises publiques agro-industrielles telles que la CDC, Pamol, Unvda, Semry ou encore Sodecoton, faisait également partie des nombreuses propositions faites par cette commission. Une planification qui devrait coûter la rondelette somme de 3000 milliards et 500 millions de Fcfa, selon Jaques Fame Ndongo.

Dialogue national: les 124 membres du bureau et des commissions

Ils sont neuf membres du bureau dont un président et quatre vice-présidents. Les membres des commissions sont répartis de manière inégale.

La commission sur le bilinguisme est composé de 13 membres, celle sur le système éducatif est constitué de 15 personnes. Le système judiciaire pour sa part aura 16 experts pour débattre de la question, tandis que 11 personnalités vont échanger sur le retour des réfugiés.

La reconstruction dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sera analysée par 18 personnes. Le désarmement et la démobilisation est le sujet scruté de près par 15 membres. La diaspora et la décentralisation, objet des 7ème et 8ème commissions disposent chacune de 13 et 14 membres. Lire la liste complète des membres!

 

MAJOR NATIONAL DIALOGUE GRAND DIALOGUE NATIONAL      

BUREAU DU DIALOGUE / DIALOGUE BUREAU

 

PRESIDENT / CHAIR:

H.E. Chief Dr Joseph DION NGUTE

1er Vice-Président / 1st VICE-CHAIR:

Bishop KOME

2e Vice-Président / 2nd VICE-CHAIR :

GARGA HAMAN ADJI

3e Vice-Président / 3rd VICE-CHAIR :

EMILIA NKEZE

4e Vice-Président / 4th VICE-CHAIR :

FADIMATOU IYAWA

Rapporteur Général / Rapporteur General :

MBAYU FELIX

Rapporteur N°1 / No.1 :

ESSOMBA PIERRE

Rapporteur N°2 / No.2 :

CHURCHIL EWUMBUE

Rapporteur N°3 / No.3 :

Prof. CHEKA COSMAS

 

COMMISSION  1:  BILINGUISME,  DIVERSITE  CULTURELLE  ET  COHESION SOCIALE  /  BILINGUALISM,  CULTURAL DIVERSITY  AND SOCIAL COHESION 

 

PRESIDENT / CHAIR:

JOSHUA OSIH

 

VICE PRESIDENTS / VICE-CHAIRS 

  1. MOUKOKO MBONJO PIERRE
  2. Mme AMA TUTU MUNA
  3. S.M. RENE EFFA
  4. Pr DANIEL ABWA

 

RAPPORTEURS :

  1. CHI ASAFOR CORNELIUS
  2. DOKA YAMIGNO SERGE
  3. BEKILA GISELE
  4. Dr MULUA ERNEST
  5. Dr BAWE MOHAMADOU

 

PERSONNES RESSOURCES / RESOURCE PERSONS :

PETER MAFANY MUSONGE

WAKATA BOLVINE

BELLO BOUBA MAIGARI

 

 

COMMISSION 2: SYSTEME EDUCATIF / EDUCATIONAL SYSTEM

PRESIDENT / CHAIR:

DOROTHY NJEUMA

 

VICE PRESIDENTS / VICE-CHAIRS

  1. PAUL GHOGOMU MINGO
  2. EFOUA MBOZO’O SAMUEL
  3. TOMAINO NDAM NJOYA
  4. IVO TAMBE LEKE

 

RAPPORTEURS

  1. LOIS IKOME
  2. Pr NGUELE ABADA MARCELIN
  3. TAMEH VALENTINE
  4. NKOU THERESA

 

PERSONNES RESSOURCES / RESOURCE PERSONS :

PR JACQUES FAME NDONGO

MME LYONGA

Pr LAURENT SERGE ETOUNDI NGOA

ASHERI KILO

ISSA TCHIROMA BAKARI

MONOUNA FOUTSOU

 

 COMMISSION 3 : SYSTEME JUDICIAIRE / JUDICIAL SYSTEM 

 

PRESIDENT / CHAIR :

BENJAMIN ITOE

 

VICE PRESIDENTS / VICE-CHAIRS

  1. FOGUI JEAN PIERRE
  2. MBAH NDAM
  3. ACHU GEORGE
  4. Prof. KOFALE NKALE NDIVE
  5. TCHAKOUNTE PATIE CHARLES

 

RAPPORTEURS

EMILE ESSOMBE

GWANMESIA GEORGE

Mme DOH COLINS REGINE

FONKWE FONGANG

EWANG SONE ANDREW

JAMES MOUANGUE KOBILA

 

PERSONNES RESSOURCES / RESOURCE PERSONS :

LAURENT ESSO

NGUIHE KANTE

DOOH JEROME PENBAGA

CLEMENT ATANGANA

 

COMMISSION 4 : RETOUR DES REFUGIES ET DES PERSONNES DEPLACEES / ASSISTANCE TO RETURNING REFUGEES AND DISPLACED PERSONS

 

PRESIDENT / CHAIR:

CARDINAL CHRISTIAN TUMI

 

VICE PRESIDENTS / VICE-CHAIRS

  1. ELVIS NGOLLE NGOLLE
  2. SIMON MUNZU
  3. CABRAL LIBII

 

RAPPORTEURS

  1. Prof. KENNE BLAISE
  2. MME YAP ABDOU
  3. Charles ATANGANA MANDA
  4. MAINA ANATOLE

 

PERSONNES RESSOURCES / RESOURCE PERSONS:

PAUL ATANGA NJI, MINAT

PAULINE IRENE NGUENE

GREGOIRE OWONA

MANAOUDA MALACHIE

 

 COMMISSION 5 : RECONSTRUCTION ET DEVELOPPEMENT DES REGIONS TOUCHEES PAR LE CONFLIT / RECONSTRUCTION AND DEVELOPMENT OF REGIONS AFFECTED BY CRISIS

 

PRESIDENT / CHAIR:

  1. FUMUNYOH CHRIS

 

VICE-PRESIDENTS / VICE-CHAIRS

  1. NGAMBO FONJO PIERRE
  2. HON. FORBI CHINDA SIMON
  3. TAWAMBA CELESTIN
  4. ERIC NJONG
  5. JEAN-JACQUES EKINDI
  6. Prof. UPHIE MELO CHINJE
  7. DR SEINI BOUKAR LAMINE

 

RAPPORTEURS

  1. PAUL TASONG
  2. MATOYA CLETUS
  3. ORGOCK NTUI
  4. MVELE GUY DONALD

 

PERSONNES RESSOURCES / RESOURCE PERSONS :

ALAMINE OUSMAN MEY

MBAIROBE GABRIEL

TALBA MALLA IBRAHIM

CELESTINE KETCHA COURTES

NGANOU DJOUMESSI EMMANUEL

HAMADOU MOUSTAPHA

 

 COMMISSION  6  :  DESARMEMENT, DEMOBILISATION ET REINSERTION DES EX-COMBATTANT  /  DISARMAMENT, DEMOBILISATION  AND  REINSERTION  OF  EX-COMBATTANTS

 

PRESIDENT / CHAIR :

PR SAIBOU MOUSSA

 

VICE PRESIDENTS / VICE-CHAIRS

  1. FAI YENGO FRANCIS
  2. MENGOT ARREY
  3. Mgr GEORGE NKUO
  4. NGALLA GERALD
  5. EYEYA ZANGA ANTOINE
  6. Prof. AJUME WINGO
  7. FUNG IVO
  8. SAMY KUMBO

 

RAPPORTEURS

  1. FRU JONATHAN
  2. GAPSA SIXTUS
  3. TCHEUWA JEAN CLAUDE
  4. OUMAR BICHAIR

 

PERSONNE RESSOURCE / RESOURCE PERSON :

BETI ASSOMO

 

 COMMISSION 7 :  ROLE  DE  LA  DIASPORA  DANS  LA  CRISE  ET CONTRIBUTION  AU  DEVELOPPEMENT  DU  PAYS  / ROLE  OF  THE  DIASPORA  IN  THE  CRISIS  AND CONTRIBUTION TO THE CONTRYS DEVELOPMENT

 

PRESIDENT / CHAIR :

PR ATANGANA AMOUGOU JEAN LOUIS

 

VICE PRESIDENTS / VICE-CHAIRS

  1. BAR. NKAFU JULIUS
  2. ERIC NCHINJE
  3. CALIXTE BEYALA
  4. DR. DONGMO
  5. LUCIE MBOTO FOUDA

 

RAPPORTEURS

  1. FOZEIN KWANKE THOMAS
  2. MBAFOR AFESI JEAN MARC
  3. MACHINKOU NDZESOP NADINE
  4. NTOUMBA LEONEL

 

PERSONNE RESSOURCE / RESOURCE PERSONS :

MBELLA MBELLA LEJEUNE

MOHAMADOU MOUSTAPHA

 

COMMISSION  8 : DECENTRALISATION  ET  DEVELOPPEMENT  LOCAL  / DECENTRALISATION AND LOCAL DEVELOPMENT

PRESIDENT / CHAIR:

NGOLE PHILIP NGWESE

 

VICE PRESIDENTS / VICE-CHAIRS

  1. LEKENE DONFACK
  2. Prof. CHEKA COSMAS
  3. ABOUEM A TCHOYI
  4. FLAMBEAU NGAYAP
  5. MBELLA MOKI CHARLES

 

RAPPORTEURS

  1. EBONGUE MAKOLLE
  2. ESSOMBA PIERRE
  3. AHMADOU TIJANI
  4. Pr CHEUWA JEAN CLAUDE
  5. MBOMBO ABEL

 

PERSONNE RESSOURCE / RESOURCE PERSONS :

ELANGA OBAM GEORGES, MINDDEVEL

PHILIPPE MBARGA MBOA

BASSILIKEN III ACHILLE

 

Moukandjo: «on espère que c’est le début de la reconstruction de l’équipe»

L’attaquant camerounais s’est ainsi exprimé après une victoire (2-1) enregistrée mercredi face à la Guinée Bissau. Ce qui a permis aux Lions de prendre la tête du Groupe A

Le groupe A est toujours aussi ouvert après la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), Gabon 2017. Au classement, le Cameroun mène la danse avec quatre points, atteints après sa [a2 https://congobusinessworld.com/article.php?aid=27330 victoire (2-1) mercredi 17 janvier face à la Guinée Bissau, deux longueurs devant le Gabon et le Burkina Faso, tandis que la Guinée-Bissau ferme la marche avec une seule unité.

En zone mixte, les Camerounais étaient satisfaits de la victoire, mais ils ne se laissaient pas emporter par l’euphorie.

Karl Toko-Ekambi, attaquant des Lions indomptables : «Je pense qu’on a fait une bonne première mi-temps, mais on n’a pas été récompensé, on a raté beaucoup d’occasions. On a pris un but qu’on pouvait éviter, mais on a rattrapé le coup en deuxième mi-temps. On doit continuer sur cette lancée et on doit continuer à se battre, car la qualification n’est toujours pas acquise».

Benjamin Moukandjo, attaquant du Cameroun : «On a fait une première mi-temps assez compliquée, pas très correcte, on peut même dire mauvaise. On s’est bien ressaisi lors de la deuxième période, d’ailleurs je peux vous assurer que ça a grondé dans le vestiaire avec le coach. Il nous a bougés tout simplement. Aujourd’hui, on est heureux. On savait qu’il fallait absolument gagner face à la Guinée-Bissau. On n’a pas de super star dans notre groupe, mais on est venu ici avec une équipe. On a brisé sept ans sans victoires en CAN pour le Cameroun, et on espère que c’est le début de la reconstruction de cette équipe».

Quant aux joueurs bissau-guinéens, ils étaient déçus, mais ils continuent à croire en leurs chances pour la qualification.

Zezinho, capitaine des Djurtus : «On a bien débuté la rencontre et notre équipe était bien organisée, mais en seconde mi-temps, on n’avait plus d’énergie. Ils ont marqué le premier, et le deuxième est arrivé assez rapidement. Si Frédéric Mendy avait marqué lors de son face à face, à 2-0 le match était plié. On croit encore à nos chances de qualification, rien n’est perdu».

Jonas Mendes, gardien de la Guinée-Bissau : «Un constat est clair, on a perdu. Mais je trouve que l’équipe s’est très bien comportée. Il nous a manqué un peu de fraîcheur physique. L’adversaire nous a poussés à bout, on a tout donné. On doit continuer à jouer de cette manière, car la prochaine fois, je pense que ça passera, et ça sera face au Burkina Faso».

La dernière journée pour le groupe A se déroulera le dimanche 22 janvier. Le Gabon affrontera le Cameroun à Libreville, tandis que la Guinée-Bissau jouera face au Burkina Faso à Franceville.

Benjamin Moukandjo
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Un Camerounais sur quatre gagne moins de 1 000F par jour dans l’Extrême-Nord

Cette situation est due aux exactions de la secte islamiste Boko Haram qui a contraint depuis 2014, plus de 250 000 personnes à fuir leurs foyers

Au Cameroun, les populations de la région de l’Extrême-Nord continuent de souffrir des conséquences des exactions de la secte islamistes Boko Haram. Depuis 2014, plus de 250 000 Nigérians et Camerounais ont été contraints de fuir leur foyer pour se réfugier dans des camps ou des villages épargnés par la guerre. «Ces mouvements de masse dans une région sèche déjà frappée par le changement climatique constituent un facteur de stress supplémentaire. Selon la dernière enquête du gouvernement camerounais, trois habitants sur quatre gagnent moins de 1 000 F CFA par jour (1,5€)», a indiqué l’ambassade de France sur son site.

Le conflit engagé contre cette secte a par ailleurs causé la mort directe de plus de 1 500 civils et militaires.

Toutes choses qui ont poussé la France à soutenir le Cameroun dans la reconstruction de cette partie du pays et la quête d’emploi pour les populations. Grâce aux fonds du Contrat de désendettement et de développement (C2D) et à l’appui de l’Agence française de développement (AFD), le Programme National de Développement Participatif (PNDP) a déployé des chantiers à «haute intensité de main d’ uvre (HIMO) dans onze communes de l’Extrême-Nord.

«Cette approche simple et relativement nouvelle au Cameroun consiste à mobiliser des populations marginalisées – jeunes, femmes – sur des chantiers de première nécessité (forage de puits, tracé de pistes rurales). Un tiers de leur salaire leur est versé sur un compte d’épargne ouvert dans un établissement de micro-finance, ce qui leur permet de reconstituer une partie du capital qu’ils ont perdu durant la crise.

En parallèle, une ONG accompagnatrice – Care International – travaille avec les ouvriers pour les aider à élaborer un projet d’insertion qui transformera leurs économies en une activité plus durable une fois le chantier achevé. Les résultats obtenus à ce jour sont probants : six projets communaux ont déjà été achevés, avec 1 000 jeunes recrutés et 400 projets individuels appuyés. Cette première phase devrait être étendue à cinq autres communes prochainement», explique l’ambassade.

Un financement de 6,6 milliards de F CFA (10 millions d’euros) vient d’être accordé par le Fonds fiduciaire d’urgence. Il a été concrétisé le 20 décembre dernier par la signature d’une convention de financement.

Ces fonds devraient permettre l’approche d’élargir l’approche «haute intensité de main d’ uvre» (Himo) à 20 nouveaux projets communaux, lesquels permettront d’employer 3 500 jeunes dans un proche avenir.


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