Cameroun-collectivités décentralisées : Paul Biya précise les attributions des secrétaires généraux

Le chef de l’Etat a rendu public un décret le mardi 19 septembre, lequel apporte des précisions sur les missions des secrétaires généraux des collectivités territoriales.

Désormais, le secrétaire général de la commune, de la communauté urbaine ou de la région reconnu dans la loi N°2019/024 du 24 décembre 2029 portant code générale des collectivités locales, connait dans les détails, ce qu’il a à faire. Le décret N°2023/422 du 19 septembre 2023 rappelle le processus de désignation de ce cadre d’administration et énonce ses missions.

D’abord, selon l’article 3 de ce décret rappelle que le secrétaire général est un cadre disposant d’une bonne expérience en matière du management du développement local. Le secrétaire général de la région est un cadre nommé par décret du président de la République sur proposition du ministre de la Décentralisation. Le secrétaire général de la communauté urbaine est nommé par arrêté du président de la République sur proposition du ministre de la Décentralisation. Celui de la commune est nommé par arrêté du ministre de la Décentralisation sur proposition du maire de ladite commune.

Ensuite, le secrétaire général d’une collectivité territoriale anime les services d’administration de cette collectivité sous l’autorité du chef de l’exécutif (le maire, le maire de ville, le président du conseil régional). L’article 7 du décret précise les missions du secrétaire général. Il coordonne les activités des structures opérationnelles et en rend compte au chef de l’exécutif ; il coordonne les travaux de préparation du projet du budget et de l’élaboration du compte administratif de la collectivité territoriale ; assure l’instruction des affaires et l’exécution des décisions prises par le chef de l’exécutif, entre autres.

Enfin, le secrétaire général reçoit du chef de l’exécutif de la collectivité territoriale les délégations de signature nécessaires. Il assiste aux réunions de l’exécutif de la collectivité, en assure la préparation matérielle et le secrétariat. Il prend part aux travaux de l’organe délibérant de la collectivité. Il est mis fin aux fonctions de secrétaire général de la collectivité par les mêmes actes décisionnels que ceux qui les désignent.

Cameroun : 97 684 nouveaux électeurs dans la région du Littoral

Sur les 368 119 nouveaux électeurs enregistrés, la région du Littoral a comptabilisé au 31 août 2023, 97 684 personnes nouvellement inscrites.

L’opération d’enrôlement de nouveaux électeurs  a connu un succès cette année. Le 31 août 2023, Elections Cameroon (Elecam) a officiellement mis fin à l’opération de révision des listes électorales sur l’ensemble du territoire pour le compte de l’année 2023. La région du Littoral a enregistré 97 684 nouveaux électeurs, du 1er janvier  au 31 août 2023, conformément au Code électoral.

Le fichier électoral Camerounais vient donc de se renouveler. A y regarder de plus près, dans la région du Littoral, les gens se sont plus intéressés à cette opération que lors des années précédentes.  Dans les quatre départements que compte cette région, le Wouri obtient le plus grand nombre d’inscriptions, soit 70 897. Loin devant le Moungo qui a comptabilisé 17 613 nouveaux enregistrements et la Sanaga-Maritime, avec ses 6 999 inscrits. Le département du Nkam affiche le plus petit nombre, avec 2 175 nouvelles inscriptions dans le fichier électoral, à en croire DataCameroon.

D’après l’antenne régionale d’Elecam pour le Littoral, cette région connaît une hausse de plus de 17 000 inscriptions par rapport à 2022. Cette année-là, la région a inscrit 80 096 nouveaux électeurs. Cette hausse est selon l’organe en charge des élections, due aux campagnes d’information de proximité, associées à l’implication des formations politiques et la société civile engagées dans le processus démocratique. « Ils ont permis de dépasser les objectifs qui ont été assignés par la Direction générale des élections », a déclaré Elecam antenne du Littoral.

Au terme de cette opération nationale, Dr Erik Essousse, le Directeur général d’Election’s Cameroon a confié que 368 119 nouveaux électeurs ont été enrôlés entre le 1er janvier et le 31 août 2023. Parmi lesquels 229 896 hommes, 138 223 femmes, 255 742 jeunes et 444 personnes handicapées. « Les objectifs fixés pour la révision des listes électorales de 2023 ont été réalisés à hauteur de 99,47%. Par rapport à la révision des listes électorales de 2022, on note une hausse de 29.743 électeurs, soit 8,79% », révèle Elecam 

 

Cameroun : environ 12 500 enfants sans acte de naissance chaque année à l’Est

Selon le Bureau National d’État Civil, les enfants non enregistrés à l’état civil dans la région de l’Est sont passés de 140 000 en 2019 à 190 000 en 2023.

Ce manquement est dû à l’ignorance des parents à respecter le temps légal pour l’établissement de ce document civil. Réné Ndongmoui est né le 13 mars 1998 à Daïgéné, un village de l’arrondissement de Mandjou à l’Est du Cameroun. Âgé de 25 ans aujourd’hui, ni lui, ni son frère Célestin Esaï né un an plus tôt, n’est inscrit dans un registre de naissance. Joséphine leur mère, âgée de 47 ans, n’en dispose pas également. « Je ne connaissais pas la procédure d’établissement de l’acte de naissance parce que j’ai accouché en communauté », a-t-elle expliqué à DataCameroon.

La situation de cette famille selon Sali Mbivoung, animateur principal de l’Association de lutte contre toutes formes de violence (Alucov), n’est pas un cas isolé dans ce village de la région de l’Est. « Nous avons enregistré plus de 1 000 demandes d’établissement d’actes de naissance dans ce village depuis 2022. Dans l’arrondissement de Mandjou en général, dans les 24 villages sur 25 où nous avons travaillé, plus de 60% de la population ne possède pas les actes », relève Sali Mbivoung.

D’après le Bureau national d’état civil (Bunec), la région de l’Est a enregistré environ 190 000 enfants inscrits à l’école primaire sans acte de naissance en 2023. Dans une autre enquête conjointe du ministère de l’Education de base (Minedub) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Uniicef), il ressort qu’en 2019, 140 000 élèves n’avaient pas d’actes de naissance. Soit une augmentation de 50 000 en 4 ans.

« Le phénomène est réel, c’est pour cette raison que nous travaillons avec les associations dans la sensibilisation des parents notamment les femmes à déclarer les naissances dans les délais », explique une source à la Délégation régionale du ministère des Affaires sociales.

Pour la société civile, l’Etat est largement responsable de la situation qui prévaut. « Les centres secondaires d’état civil sont dépourvus du personnel et d’équipements. En même temps, certains secrétaires dans les communes délivrent les faux actes sans souches aux citoyens naïfs sans être inquiétés », pense Jean Pierre Akam, président du Mouvement pour les droits des citoyens.

Cameroun –Interpoules 2023 : chaudes empoignades en perspective

Les stades annexes d’Olembe accueilleront du 15 au 30 juillet 2023 cette compétition. Le premier de chaque groupe accède à l’Élite Two.

Le verdict est tombé. Les dix régions ont chacune leur club champion. C’est ce mardi que le dernier représentant a remporté sa finale régionale. Union d’Abong Bang s’est qualifiée pour les Interpoules 2023. C’est bien l’un des rares clubs populaires de tous les qualifiés aux Interpoules, cette compétition annuelle. Une nouvelle tendance donc.

Les dix clubs, répartis en deux poules, devront batailler dur pour accéder au football professionnel. La MTN Elite Two ouvre les bras aux trois meilleurs. Et c’est l’occasion qu’offre le tournoi Interpoules. La poule A est constituée des représentants des régions de l’Extrême-Nord, de l’Ouest, du Sud-Ouest, du Centre et de l’Est. Quant à la poule B, ce sont les champions des régions de l’Adamaoua, du Nord, du Sud, du Littoral, du Nord-Ouest.

La rivalité entre les clubs mythiques, institutionnels et les académies a toujours existé dans le football camerounais. Tout se passait dans une atmosphère saine où la compétitivité finissait par triompher. Les champions des régions étaient à majorité les clubs mythiques. Et ils drainent un monde fou dans les stades.

On n’a pas souvenir d’un seul tournoi Interpoules où les spectateurs ont déserté les stades. Dans les années noires des batailles entre les différents clans autour de la Fécafoot, ce tournoi d’accession soit à l’ancienne Première Division, soit à Elite Two ont toujours offert des spectacles.

Ce mini tournoi qui verra s’affronter les champions des 10 régions du Cameroun sera qualificatifs pour le championnat Élite Two. Le tirage au sort effectué par la Fecafoot a permis d’avoir les poules suivantes :

Poule A

  • Union Sportive d’Abong-bang
  • ISHOSA FC
  • Volcan du Noun
  • Academie Nyom 2
  • Sporting FC

Poule B

  • Bafmeng United
  • Krimi FC
  • Ngaoundéré FC
  • Pouma FC
  • Olympique Biwong Bane

Cameroun : un camp de séparatistes démantelé dans la région du Sud-Ouest

Belle moisson de la Brigade d’infanterie motorisée (BIM) basée à Buea dans la région du Sud-Ouest qui a mené une opération à Mato vendredi dernier.

Une semaine après l’attaque contre l’Ascension du Mont Cameroun, le BIM s’est de nouveau redéployé dans sa  traque aux séparatistes. Au cours d’une opération, le BIM a investi un camp de séparatistes dirigé par le « général Black Rapen », rapportent des sources dans la région. D’après une source sécuritaire, l’armée a détruit un atelier de fabrication d’Engins explosifs improvisés (EEI) au cours de cette opération.

Six de ces EEI ont d’ailleurs été récupérés à en croire stopblablacam. Le chef de ce groupuscule se serait échappé tandis que plusieurs de ses hommes ont été arrêtés. Mais pour certains, parmi les hommes arrêtés se trouvent plusieurs civils.

Aucune communication n’a été faite sur cette opération et l’armée n’indique pas si la milice attaquée est impliquée dans l’attentat à l’EEI contre l’Ascension du Mont Cameroun, le samedi 25 février dernier.

Ce jour-là en effet, trois engins explosifs de fabrication artisanale ont explosé au passage des athlètes lancés à l’ascension du Mont Cameroun. Ces attaques font officiellement 18 blessés. Une femme atteinte va décéder quelques jours plus tard de ces blessures. L’attentat n’a pas été revendiqué.

Electricité : le Cameroun va réaliser des économies de 12 milliards F

Depuis le 17 novembre 2022, la région de l’Est reçoit des provisions d’énergie électrique en provenance des barrages de Songloulou, Edéa et Memve’ele.

C’est l’une des retombées du processus d’interconnexion du Réseau interconnecté Sud au Réseau interconnecté Est (RIE), qui s’est achevé le 19 novembre 2022, avec la mise en service officielle du poste de transformation 225/90/30 KV de Mampang, dans la Commune de Doumé, région de l’Est. Concrètement il s’agit d’une imposante infrastructure qui est équipée de trois grands transformateurs de 180 MW.

Elle va non seulement permettre de recevoir de l’énergie électrique, mais également de la transformer et de la mettre à la disposition des ménages et des industries installées dans la région. Ces prestations sont facilitées par la construction d’une ligne 225 Kilovolts, qui part du poste d’Ahala à Yaoundé pour la commune d’Abong-Mbang.

Grâce à ces nouvelles installations, la région de l’Est qui jusqu’ici était alimentée par plusieurs centrales thermiques, pour une capacité globale installée de moins de 20 MW (26, 76 MW), va désormais bénéficier d’une énergie qui selon Kalpataru Power Transmission Ltd, l’entreprise adjudicataire de cet important projet, se situe à hauteur de 500 MW.

Le raccordement du RIS au RIE va également permettre à l’Etat du Cameroun de réaliser d’importantes économies, matérialisées par l’arrêt de la centrale thermique de Bertoua. En effet, le fonctionnement de cette infrastructure énergétique coûtait annuellement au trésor public, la bagatelle de 12 milliards de F en gasoil. Désormais, au lieu d’acheter du fuel, le gouvernement entend utiliser cet argent pour alléger la dette due à Eneo, dont le montant se chiffre à 150 milliards à fin juillet 2022.

Pour l’instant, le raccordement entraînera principalement l’arrêt de la centrale thermique de Bertoua. Ce qui fera bénéficier à l’Etat près de 12 milliards de F par an. Ce montant permettra un allègement de la compensation tarifaire auprès du concessionnaire Eneo et par voie de conséquence, de la dette de l’Etat vis-à-vis dudit concessionnaire», a indiqué Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’énergie.

A en croire Bertouainfo, le raccordement du réseau électrique de la région de l’Est à celui du Sud, n’est que le point de départ d’un important programme qui va définitivement sortir cette circonscription administrative grande par la superficie, mais insignifiante sur le plan du développement, du noir. Le membre du gouvernement a d’ailleurs annoncé l’opérationnalisation imminente d’un plan d’électrification des zones rurales de la région du soleil levant.

Ce dernier va débuter en 2023 pour s’achever en 2028. «Ce plan sera doté d’une enveloppe de 15 milliards de FCFA sur une période de six ans sera entièrement financé par le Fonds de Développement du Secteur de l’Electricité dont les provisions sont déjà inscrites dans la Loi de Finances 2023», a-t-il révélé.

Ce plan vient en sus d’autres projets d’électrification rurale de la Région de l’Est financés et mis en œuvre par les sociétés (Electricity Development Corporation (EDC) et l’Agence Rurale D’electrification (AER), pour des montants respectifs de 10,4 milliards F CFA et 3,2 milliards F CFA.

Pour mémoire, la construction de la ligne de 225 kV Yaoundé-Abong-Mbang et du poste de transformation de Mampang, a été financée à hauteur de 85% par Eximbank Inde. Soit un peu plus de 65 milliards FCFA.

Cameroun : démission au MRC dans la région de l’Ouest

Plusieurs responsables du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont déclaré avoir quitté ce parti, mercredi au cours d’une conférence de presse à Bafoussam.

Ils sont neufs responsables du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), présentés comme les «pionniers» de ce parti à l’Ouest, à l’avoir quitté. Réunis sous la bannière du collectif des candidats «abusivement déchus» lors des élections internes du MRC dans la région, ces leaders des fédérations communales du parti dans le département de la Mifi, ont déclaré leur démission collective.

C’était au cours d’une conférence de presse très courue mercredi dernier au Parc des loisirs de la Communauté Urbaine de Bafoussam, en présence d’un huissier de justice. Il était question d’éclairer l’opinion publique sur trois points essentiels, à savoir la démarche «non objective» de la commission électorale locale du MRC, les motifs pour lesquels «les candidats déchus» ont saisi le juge de référé, enfin les ambitions politiques du collectif  «frustré et indigné».

Devant de nombreux journalistes, les langues se sont déliées pour relever quelques manquements observés au sein du parti de Maurice Kamto. « Les raisons immédiates découlent les élections internes qui viennent de se dérouler. De façon systématique, la hiérarchie a recalé notre candidature. Nous avons été violemment abusés. Un parti politique n’est pas une entreprise, où seul le patron doit décider. Voilà pourquoi nous avons démissionné. Et pour ne pas laisser nos militants en pâture derrière nous, nous allons aussitôt créer un autre parti, le Pacte Social pour la Gouvernance (PSG)», a déclaré Emmanuel Kueka, chef de file des «déchus» du MRC dans la Mifi.

A en croire Cameroon tribune, la tension est effet montée lors des élections de renouvellement des bureaux du MRC dans la région de l’Ouest. Pour la candidature à la fédération régionale, la liste conduite par Me André-Marie Tassa a été élue le 31 juillet 2022, tandis que celles des candidats «déchus» ont été rejetées par la commission électorale pour «falsification des cartes de membre» et «fausses déclarations». Ce qui est, d’après Emmanuel Kueka et ses camarades «une offense de trop».

 

Cameroun: le peuple Bassa veut sa région

L’élite des départements de la Sanaga Maritime et du Nyong-Ekelle s’est réunie mercredi autour de la question de la création d’une région dénommée «Sanaga Maritime».

Le projet est porté par des professeurs d’universités, des hommes politiques et des hommes d’affaires du grand groupe Bassa-Mpoo-Batix, à l’instar du sénateur Marinette Yetna, de l’anthropologue Charly Gabriel Mbock, le Pr Tjade Eone… Ceux-ci viennent de finaliser un document qu’ils comptent transmettre au président de la République en vue de la création d’une onzième région au Cameroun qui serait dénommée «Sanaga Maritime» et qui couvre les départements du Nyong-Ekelle (6362 Km2 pour 145 181 habitants en 2001) et de la Sanaga Maritime (9 311 km2 pour 167 661 habitants en 2001).

«Nous disons que ces deux départements se trouvent au carrefour entre le Littoral, le Centre et l’Océan [dans le Sud]. Et pourtant nous, nous n’avons pas de route, l’électricité du pays est produite chez nous et pourtant, nous n’avons  pas d’électricité dans nos villages. Il n’y a rien. Nous ne sommes même pas représentés au sein de l’administration. Figurez-vous, nous n’avons qu’un seul sous-préfet et quand on reparti les ministères, on nous donne un seul ministère pas plus. Nous avons des enfants qui fréquentent et pas d’opportunité pour eux comme cela se fait ailleurs. Ceux même qui se lancent dans l’agriculture ne peuvent pas prospérer dans leurs activités parce qu’il n’y a pas d’infrastructures routières pour écouler leurs produits.

Nous avons été coupés de tout depuis 1950 et aucun projet d’envergure n’est mené chez nous depuis. Pourtant le président Paul Biya connait bien la situation de cette zone. Il a fréquenté chez nous, à Eseka. Nous lui demandons donc ce qu’il a fait pour nous. Près de 37 ans après qu’est-ce qu’il nous laisse comme héritage», déclare Marinnette Yetna, sénateur RDPC.

Il s’agit de la deuxième tentative qui sera entreprise en vingt-cinq ans pour obtenir la création de cette région dont les limites géographiques ont été présentées lundi à Edea, suivant l’idée de l’Association Mbock Liia.

Le projet de la «Sanaga Maritime» n’est pas le premier du genre dans le pays. A l’Ouest du pays, les ressortissants du Noun demandent que ce département soit érigé en région. Objectif: sortir de l’ombre du peuple Bamileke qui bénéficierait, du point de vue des leaders tels que le député Hermine Patricia Tomaino Njoya, de tous les avantages accordés à la région de l’Ouest.

Le Cameroun est pourtant jaloux de son «vivre-ensemble». C’est du moins ce qu’il ressort de la pléthore de discours des hommes de pouvoir du Cameroun. Notamment, lorsqu’il s’agit de défendre le refus de discuter des questions touchant la forme de l’Etat avec les séparatistes anglophones, en fronde depuis trois ans dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest.

«Nous ne voulons  pas mettre en mal le vivre-ensemble. Nous voulons juste dire au chef de l’Etat qu’il y a péril en la demeure parce que voyez-vous, le vivre-ensemble suppose qu’on a mis en place une répartition équitable des richesses. Or, nous, nous sommes toujours en marge. On dit de nous que nous sommes des éternels opposants mais cela est surtout dû au fait que nous avons toujours été écartés de toute initiative de développement. Résultat, même quand vous partez battre campagne de ce côté les populations vous écoutent à peine», conclut Marinette Yetna.

 

Nomination des Préfets, secrétaires généraux et inspecteurs généraux

Intégralité des décrets présidentiels

1/ Article 1er : Est, à compter de la date de signature du présent décret, nommé au poste ci-après au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation:

Inspecteur Général chargé des Questions Electorales : Monsieur ENOW Abrams EGBE, Administrateur Civil Principal, précédemment en service au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, en remplacement de Monsieur OTTO Joseph Wilson, appelé à d’autres fonctions.

Article 2: L’intéressé aura droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.

Article 3: Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais. /-

2/ Le Président de la République décrète :

Article 1er : Sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après:

Région de l’Adamaoua
Préfet du Département du Djerem : Monsieur DJOBOINA Jean Daniel, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Sud, en remplacement de Monsieur KAMGA Charles, muté.

Préfet du Département du Faro-et-Déo : Monsieur BOUBA RAMAN, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ntui, en remplacement de Monsieur NKENGUE Marc, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département du Mayo-Banyo: Monsieur BOYOMO Donatien, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Bafang, en remplacement de Monsieur NANGA DANG Albert, muté.

Préfet du Département du Mbéré : Monsieur FOUAPONG ALLASSANG, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Mifi, en remplacement de Monsieur MENDOUA MFOULOU Emile, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département de la Vina : Monsieur MVONDO Justin, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mungo, en remplacement de Monsieur HONA Thomas, muté.

Région du Centre
Préfet du Département de la Haute-Sanaga : Monsieur NANGA DANG Albert, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mayo-Banyo, en remplacement de Monsieur ABATH ZANGBWALA Magloire, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département de la Lékié : Monsieur SIMOU KAMSU Patrick, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Manyu, en remplacement de Monsieur MBA Bernard Marie, muté.
Préfet du Département du Mbam-et-Inoubou : Monsieur DIKOSSO SEME Fritz, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Nord, en remplacement de Monsieur NGUELE NGUELE Félix, muté.

Préfet du Département du Mbam-et-Kim : Monsieur MAMOUDOU, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Bertoua 2éme, en remplacement de Monsieur AWA FONKA Augustine, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département de la Mefou-et-Afamba : Monsieur MBEMI NYAKNGA, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement d’Obala, en remplacement de Monsieur SIBAMA PICHOCK, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département de la Mefou-et-Akono : Monsieur EMBE David, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de Boyo, en remplacement de Monsieur ABOUBAKAR IYAWA, muté.

Préfet du Département du Mfoundi : Monsieur TSILA Jean-Claude, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département du Nyong-et-Kéllé : Monsieur ABOUBAKAR IYAWA, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Mefou-et-Akono, en remplacement de Monsieur SANDJI Robertson TADO, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département du Nyong-et-Mfoumou : Monsieur KAMGA Charles, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Djérem, en remplacement de Monsieur SONGA Pierre René, muté.

Préfet du Département du Nyong-et-So’o : Monsieur DJIKDENT Emmanuel Mariel, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Centre, en remplacement de Monsieur BISAGA Antoine, muté.

Région de l’Est
Préfet du Département de la Boumba-et-Ngoko : Monsieur BELLO Léonard, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mayo-Tsanaga, en remplacement de Monsieur ESSOA Eloi Gabriel, muté.

Préfet du Département du Haut-Nyong : Monsieur MBOKE Godlive NTUA, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Ndé, en remplacement de Monsieur VILON Jean François, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département de la Kadey : Monsieur HALPHA Emmanuel, Administrateur Civil Principal, précédemment Attaché au Secrétariat Général des Services du Premier Ministre, en remplacement de Monsieur SADOU BOKI, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Lom-et-Djérem : Monsieur GALIM NGONG Irénée, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Mvila, en remplacement de Monsieur MBU Peter, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Région de l’Extrême-Nord
Préfet du Département du Diamaré : Monsieur EWANGO BU DU Ernest, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Logone-et-Chari, en remplacement de Monsieur NGONG Justin, muté.

Préfet du Département du Logone-et-Chari : Monsieur ESSOA Eloi Gabriel, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Boumba-et-Ngoko, en remplacement de Monsieur EWANGO BU DU Ernest, muté.

Préfet du Département du Mayo-Danay : Monsieur NKWETI Simon NDOH, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ngaoundéré 3ème en remplacement de Monsieur BABA NGAMD NGAMDJI, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Mayo-Kani : Monsieur ENGAMBA Emmanuel Ledoux, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région de l’Est, en remplacement de Monsieur OLONGO MENYE André Charles Martin, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Mayo-Sava : Monsieur FRIKI Albert, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département du Mayo-Tsanaga : Monsieur TCHOFFO SA’A Maurice, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Littoral, en remplacement de Monsieur BELLO Léonard, muté.

Région du Littoral
Préfet du Département du Mungo : Monsieur HONA Thomas, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la VINA, en remplacement de Monsieur MVONDO Justin, muté.

Préfet du Département du Nkam : Monsieur BILOUNOUGOU Félix, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département de la Sanaga Maritime: Monsieur ABATE EDI’I Jean, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région de l’Adamaoua, en remplacement de Monsieur SADJO Dorien, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Wouri : Monsieur NASERI Paul BEA, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Menoua, en remplacement de Monsieur OKALIA BILAI Bernard, appelé à d’autres fonctions.

Région du Nord
Préfet du Département de la Bénoué : Monsieur MAMOUDOU RAMAN, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Menchum, en remplacement de Monsieur ZANG III, muté.

Préfet du Département du Faro : Monsieur MALIKI OUMARA, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département du Mayo-Louti : Monsieur BALUNGELI Confiance EBUNE, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Nord-Ouest, en remplacement de Monsieur OUM n Joseph, muté.

Préfet du Département du Mayo-Rey : Monsieur AMOUGOU François, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Lebialem, en remplacement de Monsieur MIDJIYAWA Bakari, appelé à d’autres fonctions.

Région du Nord-ouest
Préfet du Département du Boyo : Monsieur OUM II Joseph, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mayo-Louti, en remplacement de Monsieur EMBE David, muté.

Préfet du Département du Bui : Monsieur NZEKI Théophile, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Donga-Mantung, en remplacement de Monsieur NGONE NDODEMESAPE Bernard, muté.

Préfet du Département du Donga-Mantung : Monsieur NGONE NDODEMESAPE Bernard, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Bui, en remplacement de Monsieur NZEKl Théophile, muté.

Préfet du Département de la Menchum : Monsieur EMVOUTOU BITA Benoît William, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Campo, en remplacement de Monsieur MAMOUDOU Haman, muté.

Préfet du Département de la Mezam : Monsieur NGUELE NGUELE Félix, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Mbam-et-Inoubou, en remplacement de Monsieur MACHE NJOUONWET Joseph Bertrand, muté.

Préfet du Département de la Momo : Monsieur NGONG Justin Dieudonné, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Diamaré, en remplacement de Monsieur NDAME MOUDOUROU Isaac, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département du Ngo’ketunjia : Monsieur KUELA Valeri Norbert, Administrateur Civil Principal, en poste.

Région de l’Ouest
Préfet du Département des Bamboutos : Monsieur SONGA Pierre René, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Nyong-et-Mfoumou, en remplacement de Monsieur SODEA HAMADJIDA, muté.

Préfet du Département du Haut-Nkam : Monsieur MEKONDANE OBOUNOU Albert, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 3ème, en remplacement de Monsieur HAMAN DAHIROU, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département des Hauts-Plateaux : Monsieur NDONGO Luc, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 1er, en remplacement de Monsieur TANGWA Joseph FOVER, muté.

Préfet du Département du Koung-Khi : Madame ZONGO, née NYAMBONE Antoinette, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ngoumou, en remplacement de Monsieur OBATE Jacques, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département de la Menoua : Monsieur MACHE NJOUONWET Joseph Bertrand, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Mezam, en remplacement de Monsieur NASERI Paul BEA, muté.

Préfet du Département de la Mifi : Monsieur TANGWA Joseph FOVER, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département des Hauts-Plateaux, en remplacement de Monsieur FOUAPONG ALLASANG, muté.

Préfet du Département du Ndé : Monsieur EBELLE Ernest Samuel Christian, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Bafoussam 3ème, en remplacement de Monsieur MBOKE Godlive NTUA, muté.

Préfet du Département du Noun : Monsieur SODEA HAMADJIDA, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département des Bamboutos, en remplacement de Monsieur MBOZO’O NNOMENGON Pascal, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Région du Sud
Préfet du Département du Dja-et-Lobo : Monsieur MBA Bernard Marie, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Lékié, en remplacement de Monsieur ABANDA Jean Bienvenu, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Préfet du Département de la Mvila : Monsieur NGANGUE Victor Marcel Mendel, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Nkambe, en remplacement de Monsieur GALIM NGONG Iréné, muté.

Préfet du Département de l’Océan : Monsieur BISAGA Antoine, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Nyong et So’o, en remplacement de Monsieur NGOLLE III Patrice Emmanuel, muté.

Préfet du Département de la Vallée-du-Ntem : Monsieur BAOROU ALIM Théophile Jean Roger, Administrateur Civil, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Bengbis, en remplacement de Monsieur ETAPA François Franklin, appelé à d’autres fonctions.

Région du Sud-Ouest
Préfet du Département du Fako : Monsieur ZANG III, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département de la Bénoué, en remplacement de Monsieur BONA EBENGUE François, appelé à d’autres fonctions.

Préfet du Département du Kupe-Muanenguba : Monsieur QUETONG Handerson KONGEH, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région du Sud-Ouest, en remplacement de Monsieur KUEMO Simon, muté.

Préfet du Département du Lebialem : Monsieur KOUEMO Simon, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Kupe-Muanenguba, en remplacement de Monsieur AMOUGOU François, muté.

Préfet du Département de la Manyu : Monsieur TIEH NDE Peter, Administrateur Civil Principal, précédemment Préfet du Département du Ndian, en remplacement de Monsieur SIMOU KAMSU Patrick, muté.

Préfet du Département de la Meme : Monsieur KOULBOUT AMAN David, Administrateur Civil Principal, en poste.

Préfet du Département du Ndian : Monsieur BABILA AKAOU, Administrateur Civil Principal, précédemment Secrétaire Général des Services du Gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord, en remplacement de Monsieur TIEH NDE Peter, muté.

Article 2: Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.

Article 3: Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

3/ Le Président de la République décrète:

Article premier – Sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après:

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région de l’Adamaoua: M. ABONDO Cyrille Yvan, Administrateur Principal du Travail et de la Prévoyance Sociale, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement d’Oveng, en remplacement de M. ABATE EDI’I Jean, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Centre: M. OUMAROU HAMAN WABI, Administrateur Civil Principal, précédemment Chef de la Cellule de Coordination par intérim au Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, en remplacement de M. DJIKENT Emmanuel Mariel, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région de l’Est: Mme AKONO, née NGA ZANG Rachel, Administrateur Civil précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 7e, en remplacement de M. ENGAMBA Emmanuel Ledoux, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région de l’Extrême-Nord: M. ROKSBO Raymond, Administrateur Civil Principal, précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Bibemi, en remplacement de M. BABILA AKAOU, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Littoral : M. NGBWA Ludovic Etienne, Administrateur Civil, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement d’Olamze, en remplacement de M. TCHOFFO SA’A Maurice, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Nord: M. TEGNI Fidèle, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Tcheboa, en remplacement de M. DIKOSSO-SEME Fritz, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Nord-Ouest: M. ABSALOM WOLOA MONONO, Administrateur Civil, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Poli, en remplacement de M. BALUNGELI Confiance EBUNE, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région de l’Ouest: M. MOOH Emile Simon, Administrateur Civil Principal, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Mbanga, en remplacement de M. NLEND LIKENG, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Sud: M. KILDADI TAGUIEKE, Administrateur Civil Principal précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Yaoundé 2e, en remplacement de M. DJOBOÏNA Jean Daniel, appelé à d’autres fonctions.

Secrétaire Général des services du Gouverneur de la Région du Sud-Ouest: M. NDIKUM Clément Fon, Administrateur Civil Principal précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Kumba Ier, en remplacement de M. QUETONG Handerson KONGEH, appelé à d’autres fonctions.

Art. 2 – Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.

Art. 3 – Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

3/ Le Président de la République, décrète :

Art. 1er : Sont, à compter de la date de signature du présent décret, nommés aux postes ci-après :

Inspecteur Général des services Régionaux de l’Adamaoua : M. HAMIDOU Mana, Administrateur Civil Principal, en poste.

Inspecteur Général des services Régionaux du Centre: M. LITET Gabriel François, Administrateur Civil Principal, précédemment Inspecteur Général des services Régionaux de l’Est, en remplacement de M. NGAMBI DIKOUME Robert, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Inspecteur Général des services Régionaux de l’Est : M. KEYANTIO Augustin, Administrateur Civil Principal, précédemment Inspecteur Général des services régionaux du Nord, en remplacement de M. LITET Gabriel François, muté.

Inspecteur Général des services Régionaux de l’Extrême-Nord : M. ETAPA François Franklin, Administrateur Civil Principal, précédemment préfet du département de la Vallée-du-Ntem, en remplacement de M. NJIKAM Aboubakar, muté.

Inspecteur Général des services Régionaux du Littoral : M. NJIKAM Aboubakar, Administrateur Civil Principal, précédemment Inspecteur Général des services régionaux de l’Extrême-Nord, en remplacement de M. ESSAMA Sylvestre.

Inspecteur Général des services Régionaux du Nord: M. ONANA NDZANA André, Administrateur Civil Principal, précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Mbankomo, en remplacement de M. KEYANTIO Augustin, muté.

Inspecteur Général des services Régionaux du Nord-Ouest: M. MAKOGE Ivo Charles, Administrateur Civil Principal, en poste.

Inspecteur Général des services Régionaux de l’Ouest: M. NGOE John DINY, Administrateur Civil Principal, en poste.

Inspecteur Général des services Régionaux du Sud : M. BAM KAMBANG Jean Paul, Administrateur Civil Principal, en poste.

Inspecteur Général des services Régionaux du Sud-Ouest: M. HAMAN Dahirou, Administrateur Civil Principal, précédemment préfet du Département du Haut-Nkam, en remplacement de M. OBAME Jean-Claude, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Art. 2: Les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur.

Art. 3: Le présent décret sera enregistré, publié suivant la procédure d’urgence, puis inséré au Journal Officiel en français et en anglais.

Cultures maraîchères: Le monopole de la région de l’Ouest tombe

Désormais, ces cultures peuvent se pratiquer efficacement dans les neuf autres régions sans difficultés

Avancées de la recherche
La généralisation de la culture des produits maraichers est le fruit des avancées de la recherche dans le domaine agricole, à travers notamment la création de nouvelles variétés de semences. Nous avons adapté à chaque région ses variétés de semences. La condition est donc de choisir la semence par rapport au milieu où la culture doit être développée, commente Guy Blaise Satsa. L’ambition première du Directeur général de Semagri est de parvenir à favoriser la production des meilleurs produits dans tous les bassins identifiés dans les neuf autres régions. Il explique ainsi que depuis quelques mois, beaucoup de maraîchage se développe dans la ville de Douala. Précisément du côté de Yassa, à l’entrée Est de la ville, où poussent de plus en plus les champs de pastèque, d’aubergine et de piment. Dans la région du Centre, précisément dans les villes d’Obala, Ntui et Sa’a, c’est la même révolution. Tout comme dans le grand Nord qui, jadis présenté comme le «secteur» de l’oignon, s’essaie avec succès dans la culture d’autres produits maraichers. Tout le Cameroun est concerné désormais par les produits maraichers qui ne sont plus l’apanage de la seule région de l’Ouest, confirme le directeur général de Semagri, l’un des principaux fournisseurs des semences tropicales du pays.

Renforcement des capacités
C’est ce que nous appelons la révolution agricole, car tous les produits maraichers peuvent se cultiver maintenant dans toutes les régions du Cameroun. Actuellement, nous sommes en train de travailler dans ce sens dans la région de l’Est, précisément à Bertoua et ses environs, poursuit Guy Blaise Satsa. Pour maximiser les résultats dans ce sens, Semagri a organisé un séminaire de renforcement des capacités des distributeurs des intrants agricoles les 25 et 26 janvier 2012 à l’Hôtel Seme Beach, à Limbé. Ce séminaire a permis de renforcer les capacités de près de 30 distributeurs, dans les domaines des nouvelles variétés des semences maraichères à haut rendement, des itinéraires techniques, des techniques de transmission de l’information aux producteurs, d’utilisation des fertilisants sur les nouvelles variétés et techniques de contrôle des parasites. La finalité étant de minimiser, sinon éviter les erreurs auxquelles pourront faire face les producteurs dans ces nouveaux bassins de production qui demandent plus d’ingéniosité. Précision. Tout ceci, pour qu’on ait des pastèques pesant 22 kilogrammes, soutient Guy Blaise Satsa.

Tomates Jaguar et pastèques
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Représentant du français Technisem
En rappel, Semagri est le représentant local du groupe français Technisem, spécialisé dans l’obtention et la commercialisation des semences de légumes pour les régions chaudes et humides. C’est une SARL de droit camerounais, ayant son siège social à Douala au Cameroun. Depuis 1996, l’entreprise développe et fournit des variétés de plantes potagères adaptées aux exigences des marchés sur les lesquels nous voulons être un acteur significatif. Aujourd’hui, la société développe une gamme complète de produits qui lui permet d’être le meilleur spécialiste des semences potagères particulièrement dans la sous-région d’Afrique centrale chaude et humide et ceci grâce à ses partenaires (Technisem, vilmorin, Tropicasem, Takii,…).Tout le réseau est composé d’équipe d’ingénieurs et techniciens qui développent et conseillent l’utilisation des semences améliorées, des espèces d’origines africaine et européenne. La grande majorité des espèces commercialisées ont été travaillées dans le but de créer des résistances aux phénomènes parasitaires. Le souci permanent de Semagri est de fournir des produits de qualité agronomique constante, et pour cette raison, nous soumettons nos produits à une série de test de contrôles de conformité variétale rigoureuse. De ce fait, elle allie les cultures classiques d’authentification variétale et les analyses de laboratoire.

Carotte Bahia
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Réforme fiscale: Le scepticisme de certains patrons camerounais

Ils ont fait part de leurs préoccupations au directeur général des impôts lors d’une rencontre à Douala

Vendredi 18 février dernier, au siège du groupement interpatronnal du Cameroun (GICAM), s’est tenu le traditionnel diner-débat trimestriel. Au centre des échanges, la réforme fiscale. 2011 a en effet marqué l’entrée en vigueur des dispositions d’une nouvelle réforme fiscale au Cameroun, reforme amorcée et préparée depuis 2009. L’idée de cette réforme est née lors de d’une commission interministérielle élargie au secteur privé tenue en 2008. Sorte d’états généraux de l’économie, elle mettait face à face le gouvernement et les organisations du secteur privé et de la société civile. Les milieux d’affaires avaient alors soulevé des plaintes sur trois aspects de la fiscalité camerounaise : les taux jugés aussi élevés que fluctuants, la lourdeur administrative et une politique de recouvrement qualifiée de harcèlement et manque d’égard à l’endroit des opérateurs économiques par les fonctionnaires des impôts. C’est à peu près sur ces trois aspects que le directeur général des impôts, prenant la parole pour donner la position de l’administration, a présenté les points de la réforme. Trois types de mesures ont été introduits dans la loi fiscale 2011. Les mesures de simplification des procédures et d’amélioration du climat des affaires, celle visant l’élargissement de l’assiette et de sécurisation des recettes fiscales et enfin les mesures de rationalisation de la fiscalité incitative. Sur le premiers point, l’administration répond à une critique qui lui est constamment faite de perdre trop de temps aux contribuables. Le deuxième point de la réforme a essayé d’apporter une solution dite innovante à un vieux problème. Depuis de nombreuses années, les gros contribuables ont toujours eu l’impression qu’ils faisaient l’objet des injustices, obligés parce que mieux structurés, de payer des impôts, alors que dans l’informel existent des milliers d’entreprises, qui échappent à toute obligation fiscale. Dans le même cadre, mais pour la sécurisation des recettes fiscales, le gouvernement a restauré les retenues à la source par certaines entreprises de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Pour ce qui est de la rationalisation de la fiscalité incitative, l’Etat a choisi de supprimer les avantages donnés aux entreprises investissant dans la zone franche.

Risques de diminution des investissements
Prenant la parole a sont tour, Guy Tchente expert fiscal agrée et représentant les intérêts des entreprises, a relevé un certains nombre d’incohérences et de limites à la réforme. Pour sa part, l’idée d’élargissement de l’assiette fiscale n’est en soi pas mauvaise, mais ce sont les options d’applications choisies par le gouvernement qui posent problème. Sur la rationalisation de la fiscalité incitative par exemple, les patrons critiquent la suppression des avantages jusque là accordés par le code des investissements. Cette suppression en effet pose au moins deux problèmes, à savoir, d’une part le non respect par l’Etat de ses engagements et partant de sa signature. Lorsqu’on sait que le gouvernement camerounais se tourne de plus en plus vers son secteur privé, les risques de rupture de collaboration franche sont énormes, puisque l’Etat peut décider à tout moment de changer les règles du jeu. D’autre part, le sort réservé aux investissements programmés par les entreprises et les conséquences qui peuvent en résulter notamment aux plans économique et social sont incalculable. Désormais il sera question de savoir, si cette réforme sera profitable à l’Etat lorsqu’on aura évalué entre ce qu’il perd en recette fiscale d’une part et en perte d’investissements d’autre part. Le code des investissements se trouve vidé de sa substance et n’a plus de mesure incitative significative. Le drame, c’est l’applicabilité de cette suppression aux agréments déjà accordés dont les cahiers de charge sont en cours d’exécution a rappelé Guy Honore Tchente, un des orateurs de la soirée, qui propose pour sa part qu’on puisse adopter des codes sectoriels par activité économique. Il s’agit d’un mauvais signal en direction des investisseurs et il est pour le moins paradoxal que de telles mesures interviennent dans un contexte où toute la stratégie mais aussi la politique de l’Etat ont comme dénominateur commun l’amélioration de l’environnement des affaires, laquelle amélioration conditionne fortement l’atteinte des objectifs de croissance et d’emploi a fait pour sa part remarquer Olivier Behle le patron du GICAM.

Alfred Bagueka Assobo, directeur général des impôts au Cameroun
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Reformer les agents des impôts et les parlementaires sur la question fiscale
D’autres limites ont aussi été soulevées lors des échanges. Des remarques faisant étant de l’instauration de double paiement, notamment sur la TVA et les charges immobilières. Critiqué aussi, l’application d’un taux de 5,5% sur les rémunérations de certaines prestations de service. La circulaire du ministre a sorti une liste restrictive, les fiscalistes eux pensent qu’il faudrait étendre cela à plus de services encore. Sur les retenues à la source (RAS) de la TVA, les fiscalistes font aussi remarquer que les critères d’éligibilité n’ont pas été clairement fixés. D’un autre côté, selon la réforme, la rétention de la TVA à la source est assujettie à la présentation d’une attestation de retenue. Une mesure jugée discriminatoire. La logique selon les fiscalistes voudrait que dès lors qu’une société a fait l’objet d’une retenue, qu’elle puisse exercer automatiquement la retenue à ses clients. Une autre solution aurait été aussi d’inscrire toutes les grandes entreprises dans la liste de celles habilitées à retenir la TVA. En cas de manquement, la sanction serait de suspendre temporairement ou définitivement de cette liste. Le directeur des impôts reprenant la parole a reconnu la pertinence de nombreuses remarques effectuées sur la réforme. Cependant a-t-il précisé, Il y a des choses qui dépendent de mon administration, je peux en répondre, et d’autre qui dépendent d’autres instances. Aujourd’hui c’est toute la capacité de l’administration fiscale à faire de l’impôt un outil de développement, qui est remise en cause. Une bonne réforme a affirmé Mathieu Delouvrier, un des experts intervenant sur l’élargissement de l’assiette fiscale, passe nécessairement par la formation de ces agents. Mais à cela, il faudrait aussi ajouter l’organisation des séminaires à l’endroit des parlementaires appelés à adopter les lois de finances. Leurs responsabilités qui est très souvent grande, est rarement mise en évidence.

Faire de l’impôt, un outil du développement… Vaste chantier
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Cameroun: Interview de Alfred Bagueka Assobo, directeur général des impôts

«Même si le gros des contribuables relève de ce régime, ce n’est pas forcement avec l’impôt libératoire que nous réalisons des résultats»

Qu’est ce qui justifie votre présence à Douala ce jour ?
Je suis venu à Douala qui reste quand même l’un des centres les plus importants en matière de mobilisation des recettes budgétaires en ce qui concerne la direction générale des impôts. Je suis donc venu assister à la réunion de lancement des activités pour l’exercice 2011, c’était aussi l’occasion de faire le point de l’exercice 2010 et il fallait voir les stratégies mises sur pied pour être à la hauteur en termes de mobilisation des recettes en 2011.

Quel est le constat que vous avez fait ?
Après avoir connu quelques difficultés, le centre régional d’impôts littoral 1 (Crl1) depuis 5 à 6 mois s’est beaucoup amélioré en termes de mobilisation des recettes, nous avons connu ici à Douala une réforme très importante dite réforme des centres pilotes, il a été mis à partir de mars deux centres pilotes, un à Akwa qui fusionnait en réalité 11 centres divisionnaires. En décembre 2010 nous sommes largement satisfait de cette réforme, en effet ce centre atteint désormais les objectifs qui étaient ceux de la fusion.

Quelles sont les recommandations pour 2011 ?
Cette année la direction générale des impôts à des objectifs en termes de mobilisation de recette de près de 1002 milliards de FCFA pour les recettes non pétrolières et si nous y ajoutons les recettes pétrolières 1089 milliards de FCFA. Le Crl1 doit recouvrer environ 70 milliards de FCFA par an soit sensiblement 6 milliards de FCFA par mois, la bonne nouvelle c’est qu’au cours de ce mois de janvier le Crl1 a rempli son contrat ce qui laisse augurer d’un très bon exercice budgétaire ce d’autant plus que les performances de janvier font suite à des performances qui étaient déjà bonnes au cours des trois derniers mois. La recommandation est donc de dire à nos collaborateurs vous pouvez encore faire mieux, des marges de progression existent nous venons de le constater avec les centres pilotes, il s’agit de faire des efforts en matière d’élargissement de l’assiette fiscale pour que nous réalisons les objectifs et pourquoi pas les dépasser.

La loi de finances décharge votre administration de certains impôts au profit des communes comment comptez-vous vous réajuster ?
J’aimerai d’abord dire que l’administration fiscale ne peut pas se contenter uniquement de l’impôt libératoire, nous aimerions qu’à la limite nous nous concentrions sur des impôts à plus forte valeur ajoutée, même si le gros des contribuables relève de ce régime. Il faut savoir que ce n’est pas forcement avec l’impôt libératoire que nous réalisons des résultats. Comme vous le savez avec la décentralisation l’impôt libératoire est directement affecté aux communes et aux collectivités décentralisées, sachez néanmoins qu’il n’y a pas de querelle c’est une question de concertation, de collaboration et de compréhension, les services des impôts ont le métier c’est certain, ils ont également l’arsenal juridique et tout le nécessaire pour recouvrer. Nous pouvons penser que les communes seront toujours à nos cotés parce que je le dis en toute connaissance de cause les impôts vont toujours mieux recouvrer que les collectivités locales, il suffit que nous soyons associés, que nous collaborions, que nous nous concertions plus pour que les agents des différentes collectivités qui sont plus proches des contribuables nous aident à recouvrer et forcement la réaffectation sera faite. Pour finir avec cette question nous avons donné des instructions au Chef régional du centre des impôts pour qu’il rencontre les maires et les exécutifs communaux dans les meilleurs délais pour la mise en uvre de cette nouvelle approche.

Quelle peut à ce jour être l’évaluation réelle que vous faites de vos collaborateurs?
Vous touchez là le point important de ma descente à Douala car je suis venu sur instruction du ministre des finances évaluer les performances des personnels du Crl1 par rapport aux objectifs qui leur ont été fixés, je vous ai dis tout à l’heure que pour le mois de janvier les performances sont bonnes. Pour arriver à cette conclusions nous avions mis sur pied l’outil par excellence de pilotage et de management des ressources, c’est ce que nous appelons la (DPO) direction par objectifs, elle nous permet d’évaluer nos collaborateurs au jour le jour et chaque mois sur la base des missions assignées et de suivre la mise en uvre de leurs objectifs. Cet outil a fait ses preuves il a dix ans nous en sommes fiers et nous l’améliorons régulièrement pour un meilleur rendement.

Alfred Bagueka Assobo, directeur général des impôts au Cameroun
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Impôts: Près de 60 milliards collectés à Douala en 2010

Le chef de centre régional des impôts du Littoral 1 (CRIL 1) a présenté son rapport annuel ce jeudi 3 février 2011

Taxe sur la valeur ajoutée, impôt à plus fort rendement
Au 31 décembre 2010, le CRIL 1 a collecté 58.965.022.181 FCFA, sur une cible de 65.579.146.599. En valeur relative, cette somme représente 90% de ses objectifs de recettes. Cette performance, indique Hubert Eloï Edoa Mvogo, le chef du CRIL 1, est tributaire en partie du rendement de certaines activités, à l’instar de la gestion des déclarations ou de certains types d’impôts, comme la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui demeure avec plus de 21 milliards, l’impôt à plus fort rendement devant l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP), 10,5 milliards et les droits et taxes d’enregistrement, plus de 8 milliards. Dans l’ensemble, les gros contributeurs relèvent pour l’essentiel du Centre des impôts des moyennes entreprises (CIME) de Douala. En comparaison avec 2009, ces résultats sont en augmentation de 2,1%. En 2009, en effet, ce centre a mobilisé 57,7 milliards. Bien plus, comparativement à l’exercice 2009, les recettes affectées aux collectivités territoriales décentralisés et autres organismes publics ont connu une augmentation en valeur absolue de 1.477.176.459 en 2010.

9 233 entreprises ont contribué à la réalisation de l’objectif 2010
Ces recettes sont passées de 8,1 milliards en 2009 à 9,5 milliards en 2010. Ces évolutions sont le fruit des réformes initiées depuis quelques mois par l’administration douanière. C’est le cas des centres pilotes introduits en mars 2010. Ces performances font illico du CRILI le 2e pôle de production des impôts du pays, après la division des grandes entreprises (DGE). Dans l’ensemble, 9 233 entreprises ont contribué à la réalisation de cet objectif. Au 31 décembre 2010, le CRIL 1 auquel est rattaché le département du Wouri, comptait 22 204 contribuables immatriculés, contre 19 850 l’exercice dernier. Soit un accroissement de 2354 contribuables. Plus spécifiquement, par régime d’imposition, ce fichier est constitué de 6363 contribuables au régime réel, 1970 au régime simplifié, 900 au régime de base et 12 971 à l’impôt libératoire. Globalement, sur les 22 204 contribuables, seuls 9 233 contribuent directement au budget de l’Etat, soit 41% du fichier. Le reste est constitué des contribuables dont les recettes relèvent de la fiscalité locale. La présente structure s’explique au regard de l’importance du régime de l’impôt libératoire, qui dénote un délitement des régimes structurés et une avancée considérable de l’informel, peut-on lire dans le rapport annuel de 2010.

Lancement des activités 2011
La réforme des centres des impôts pilotes a également favorisé cette situation, compte tenu des écarts de fichier observés entre les fichiers des anciens centres divisionnaires des impôts et ceux des centres pilotes, poursuit le document. L’autre raison évoquée est l’appropriation approximative des dispositions de la loi portant fiscalité locale par les maires. D’après les services d »Edoa Mvogo, cette situation a favorisé le déclassement de nombreuses entreprises immatriculées, les maires ayant systématiquement délivré des titres d’impôt libératoire aux contribuables de leur ressort, sans collaboration avec les services fiscaux de l’Etat, souligne-t-il. Le rapport annuel de 2010 a été présenté ce 3 février, à Douala, à l’occasion du lancement solennel des activités au CRIL 1. La cérémonie était présidée par le Directeur général des impôts (DGI). Alfred Bagueka Assobo, saisi cette opportunité pour féliciter le chef du CRIL 1 et ses collaborateurs. Non sans leur demander de mettre les bouchées doubles, afin de dépasser les objectifs budgétaires, tout en améliorant la qualité de service. L’objectif global de recettes attendu de la DGI au titre de l’exercice 2011 s’élève à 1089 milliards.

Tva au Cameroun, impôt à plus fort rendement
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Cameroun: Les statistiques du Baccalauréat général 2010 par régions

Comme à la session 2009, la région du Nord-ouest est en tête avec 65,22% de réussite

D’après les chiffres de l’office du Baccalauréat du Cameroun (OBC), le Baccalauréat de l’enseignement général a réalisé pour la session 2010, un record. 41 444 admis sur 71 396 candidats inscrits toutes séries confondues, pour un total de 58,94% de réussite sur le plan national. Des chiffres en hausse par rapport à ceux de 2009 qui étaient de 55,23%. L’on n’avait pas connu pareils chiffres au Cameroun depuis les 66,16% de 1998 et les 58,99% de 2006, d’où la satisfaction de l’OBC qui relève également que 1078 candidats inscrits n’ont pas pris part à l’examen, seuls 70 318 ont effectivement composé.

Les chiffres par région
Pour la première fois toutes les dix régions du pays ont dépassé les 50%, et comme ce fut le cas en 2009, c’est le Nord-ouest qui vient en tête des régions avec 65,22% de réussite. Elle est suivie par le Sud-ouest qui avec ses 62,72% garde également son rang de l’année dernière. La région du Centre fait un bon de deux places par rapport à 2009 et occupe désormais le troisième rang avec 61,09%, suivie de l’Ouest 59,56% qui perd un rang cette année. A la cinquième marche du podium se trouve le Littoral 59,16% qui perd une place cette session. L’Est avec 58,72% garde sa sixième place glanée l’année dernière, juste devant le Sud qui gagne deux place cette année avec 55,75%. En huitième position se trouve l’Adamaoua 55,11%, le Nord est neuvième avec 52,34% et la dixième position est occupée comme à la session 2010 par la région de l’Extrême-Nord, qui enregistre 50,10%.

L’Office du Baccalauréat du Cameroun note tout de même que ces chiffres sont provisoires, sous réserve d’éventuelles réclamations et vérifications. Par ailleurs, fait savoir l’OBC, les résultats du probatoire de l’enseignement général devraient être connus d’ici la fin de cette semaine.

De nombreux élèves frappent à la porte de l’université au Cameroun
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Charlotte Dipanda en tournée au Cameroun ce mois d’avril 2010

Du Littoral au Nord, et du Sud-Ouest à l’Ouest, elle parcourra sept régions à travers le pays

On n’a pas oublié ses deux prestations triomphales à Douala l’année dernière. Quelques semaines après la sortie officielle des son tout premier solo, Charlotte Dipanda faisait salle comble le 09 avril 2009 au Centre Culturel Français de Douala. Elle avait dû improviser un autre concert le jour suivant pour tenter de satisfaire à la forte demande. Jusque là non! Le public en redemandait et n’est d’ailleurs pas près de s’arrêter. Après cela, on ne voyait la belle à la voix langoureuse que lors de quelques soirées de gala pas toujours ouvertes au grand public. Voila qu’elle nous réinvite, presque un an après jour pour jour, au c ur de son univers afro-pop acoustique, à l’occasion d’une tournée nationale baptisée Charlotte Dipanda Mboa Tour dans les Centres Culturels Français et les Alliances Franco-camerounaises disséminés à travers le pays.

C’est par Douala, sa terre natale qu’elle ouvre le bal le mercredi 07 avril 2010. Le concert qui devait avoir lieu au CCF de la ville a été délocalisé pour le Castel Hall de Bonapriso au regard du nombreux public qui s’arrache les tickets d’invitation comme des bouts de pain. Ensuite, elle mettra le cap tour à tour sur Yaoundé, le vendredi 09 avril, Buéa le mercredi 13, Bamenda le jeudi 15, Dschang le samedi 17, Garoua le mercredi 21 et enfin Maroua le vendredi 23.

Sept dates bien ficelées qui permettront à l’artiste de présenter aux Camerounais de tout bord son album Mispa sorti en début avril 2009, et dont les chaînes de radios et télévisions locales en ont fait leur plat de résistance quotidien. Le temps passe et Charlotte multiplie les concerts à travers le monde, elle qui s’est illustrée aux côtés d’artistes de renoms comme Manu Dibango, Rokia Traoré, Lokua Kanza. Elle était encore en première partie de Richard Bona le 19 mars dernier à St Etienne en France.

Charlotte Dipanda a été révélée au grand public en 2001 dans le disque conçu cette année là avec le regretté guitariste camerounais Jeannot Hens. En hommage, elle reprend deux titres, Ndando et Longue qu’ils avaient conçus tous les deux. Aujourd’hui en quête d’autonomie et d’affirmation de sa fibre artistique, Charlotte Dipanda, et on peut le dire sans risque d’être démenti, incarne la relève de la très vaste famille d’artistes camerounais qui participent à la richesse de la scène afro-parisienne. Si vous l’avez manqué il y a un an à Douala, une autre occasion se présente donc à vous ce mois, et plus près de chez vous.


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Nominations: Voici les nouveaux gouverneurs des régions au Cameroun

Deux jeunes ont fait leur entrée dans les deux régions du grand nord, réputés pour leur forte importance politique

Pour Gambo Haman promu ce vendredi 5 février 2010 gouverneur de la région du Nord, c’est un retour à la case de départ, avec des galons en plus. Il y a six ans il commandait à Guider, une localité située à 90 kilomètres au nord-ouest de Garoua, la principale ville de cette région, en sa qualité de Préfet de Mayo Oulo. Les affectations successives l’ont emmené à Nkongsamba puis à Edéa, dans les deux extrémités de la Région du Littoral. Je suis heureux que le président Paul Biya ait bien voulu m’accorder sa confiance, et je remercie les Population d’Edéa pour leur soutien a-t-il déclaré en première impression ce jour sur les ondes de la radio nationale. Joseph Betsi Assomo jusque-là préfet du Mfoudi (Yaoundé), le département siège des institutions du Cameroun, a lui été envoyé dans la région de l’extrême Nord. Il partage avec Gambo Haman, la jeunesse et le dynamisme et aussi la rigueur dans la gestion des circonscriptions qui leurs ont souvent été confiées.

Pour de nombreux observateurs, le président Paul Biya est déjà en train de redéfinir sa carte politique, à la veille d’échéances politiques importantes. Faï Yengo Françis a été maintenu dans le Littoral et Enow Abrams Egbe dans la région de l’Adamaoua. Aussi maintenu, Eyene Nlom Roger qui est nommé dans la région du centre, Ahamat Abakar qui est envoyé au Nord-ouest et Koumpa Issa qui lui va au Sud-ouest. Le décret a aussi promu deux autres préfets. Ivaha Diboua, qui était jusqu’à ce jour, préfet du Haut Nkam (Bafang) dirigera la région de l’Ouest et monsieur Djaga Jules Marcelin qui était préfet du Fako (Vile côtière de Limbe) ira dans la région du Sud. Ce réaménagement des dirigeants de régions revêt une grande importance, surtout avec le passage cette année du Cameroun à l’ère effective de la Décentralisation. Les observateurs parlent d’une nouvelle ère dans la gestion des régions.

10 région sdu Cameroun
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