Cameroun : rénovation et extension du Port autonome de Douala en gestation

Pour y parvenir, le Directeur général du Port autonome de Douala, Cyrus Ngo’o tend la main aux économies du Commonwealth.

C’est au Port autonome de Douala (PAD) que le Président du Commonwealth entreprise ans investment council (Cweic), Jonathan Peter Marland a entamé sa tournée dans la ville de Douala, capitale économique du Cameroun. Jonathan Peter Marland a rencontré les responsables de l’entreprise conduits par Cyrus Ngo’o, le Directeur général. Occasion pour le dirigeant camerounais de présenter à son hôte et à sa suite, les chantiers réalisés et ceux en cours d’exécution dans le cadre du plan de modernisation et d’extension de cette infrastructure.

Ecomatin fait remarquer que  Jonathan Peter Marland visitera également les installations de la Régie du terminal à conteneurs, entreprise autonome gérant le principal quai du port de Douala-Bonaberi. Bien que l’on note des avancées réelles dans le processus de rénovation des infrastructures portuaires de Douala, ce chantier reste gigantesque. D’où une planification séquencée allant jusqu’en 2050. « L’Autorité portuaire de Douala espère que cette visite déclenchera une coopération fructueuse avec le Commonwealth Entreprise and Investment Council, et une contribution pour le développement du Port de Douala-Bonaberi », a indiqué Cyrus Ngo’o.

Le PAD envisage d’ailleurs, à l’horizon 2030, accroitre ses capacités avec la construction d’un nouveau port aux larges de la crique du Docteur Tokoto, sur  plus de 3,2 km de quai. Pour ces investissements, Cyrus Ngo’o s’est muté en agent commercial pour solliciter l’entregent du Cweic  pour obtenir des partenariats gagnants ou préférentiels parmi les plus grandes économies du Commonwealth. La première étape pour le dirigeant camerounais sera d’abord d’adhérer au conseil; ce qui implique  le versement d’une redevance annuelle de 10.000 livres sterling  (environ 7, 6 millions de Fcfa), et une cotisation annuelle de 5.000 livres sterling (3,8 millions de Fcfa).

Le laboratoire vétérinaire national du Cameroun rénové à 1,845 milliard de F

Le Dr Robert Pope, directeur du programme «Cooperative Threat Reduction» de l’Agence du gouvernement américain pour la réduction des menaces (DTRA), a coupé le ruban pour inaugurer le Laboratoire vétérinaire national (Lanavet) hier 15 mars 2022.

Lanavet  est placé sous la tutelle technique du Ministère en charge de l’élevage et la tutelle financière du Ministère en charge des finances, le Laboratoire National Vétérinaire (Lanavet), est une société à capital public créée en 1983.

Le laboratoire a été récemment rénové  et financé par l’Agence de Réduction des menaces des États-Unis pour un montant de 3,27 millions de dollars (1,845 milliards de francs CFA).

Concomitamment, Paul Richardson, Représentant de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a officiellement fait don d’équipements et de fournitures de laboratoire d’une valeur de 340.000 dollars soit 192 millions de F fournis par l’USAID dans le cadre du programme « Menaces Pandémiques Émergentes » mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Dans son allocution, le Dr Robert Pope a déclaré qu’ « aujourd’hui, nous démontrons l’excellente coordination et le travail de deux agences américaines, DTRA et USAID ».

« Nous considérons le Cameroun comme un leader régional et un partenaire stratégique dans l’amélioration de la santé animale et de la sécurité sanitaire en Afrique. La mise en place d’un réseau de laboratoires harmonieux pour le Cameroun améliorera les capacités nationales de surveillance des maladies dans tout le pays, permettant une détection plus précoce et une réponse plus rapide aux épidémies. Cela sauvera des vies », a-t-il mentionné.

Lanavet a pour mission de produire et commercialiser des vaccins et des médicaments ; d’analyser des prélèvements biologiques en vue de poser le diagnostic ; d’étudier les maladies animales ; de surveiller les épizooties entre autres.

Concernant les vaccins, sa gamme est destinée à la protection des bovins, des ovins, des caprins et de la volaille. Environ 50% de la production est exportée vers d’autres pays africains.

Thomas Assoumou : « L’état général de fonctionnement de l’aéroport de Douala n’est pas alarmant »

C’est la réponse du directeur des ADC aux compagnies aériennes qui lui ont adressé une correspondance afin de dénoncer la vétusté de l’aéroport de Douala.

Le directeur général des Aéroports du Cameroun (ADC), en charge de la maintenance de ces infrastructures dans le pays, revient sur les plaintes de quinze compagnies aériennes, au sujet de l’état de l’aéroport de Douala. Thomas Owona Assoumou trouve que les griefs de Camair-Co, Air France, Brussels airlines, Turkish airlines, Asky, Ethiopian airlines, South Africa airlines, Royal air Maroc, Kenya airways, Cronos, Ceiba Rwandair, Transair Congo et Air Côte d’Ivoire, sont « excessives ».

« A la suite de la visite que nous venons d’effectuer [22 février, Ndlr], l’état général de fonctionnement de l’aéroport de Douala n’est pas alarmant. Je peux également dire que les problèmes posés par les compagnies aériennes relèvent des problèmes opérationnels, généralement résolus au niveau opérationnel, à travers les réunions de concertation avec nos collaborateurs », a déclaré Thomas Owona Assoumou dans une interview publiée ce vendredi dans le quotidien privé Mutations.

La correspondance adressée au directeur des ADC le 5 février  fait état de défaillance dans la maintenance, l’entretien de l’infrastructure et des équipements et le traitement du personnel. « Le bâtiment est d’une saleté repoussante, l’état des aires de service est lamentable, l’ensemble des équipements n’est pas entretenu de manière optimale. Le matériel lourd n’est absolument pas fiable et de surcroît inadapté aux gros porteurs. Les engins de levage sont absents. Il n’existe  pas  de hangar de maintenance, celle-ci se fait à l’air libre où un atelier d’une saleté repoussante est installé au milieu d’épaves ou de carcasses rouillées», se plaignaient les compagnies aériennes.

La résolution de certains de ces problèmes ne demandent pas, de l’avis de ces compagnies, de grands investissements, « il n’y faut que de la volonté ».

L’aéroport international de Douala est en rénovation, insiste Thomas Owona Assoumou. Les travaux se sont ouverts en 2016 avec la réfection des chaussées aéronautiques. Les ADC annonçaient, au début du mois, la poursuite des  travaux avec l’aérogare passager  – l’ensemble des bâtiments par lesquels transitent les passagers à l’embarquement ou au débarquement.

« Compte tenu de ce que l’infrastructure aéronautique est très vétuste, elle n’obéit même plus à certaines normes de sécurité et de confort. Avant septembre 2018, nous allons lancer les travaux de rénovation du terminal. Donc, tous les dysfonctionnements relevés à l’aéroport de Douala ne seront plus qu’un lointain souvenir. Tout sera remis à neuf. Douala aura huit passerelles. Une rénovation complète des salons est prévue à Douala, Yaoundé et Garoua », révèle Thomas Owona Assoumou avant de souligner que des discussions avec les compagnies se poursuivront.

Le patrouilleur Dipikar bientôt livré au Cameroun

Le Cameroun adonné son feu vert à la réception dudit patrouilleur après les essais d’endurance mené avec succès en Méditerranée entre le 21 novembre et le 03 décembre

Le Cameroun vient de donner son quitus pour la réception de son nouveau patrouilleur baptisé Dipikar. Le bateau anciennement nommé Grèbe quittera bientôt Toulon pour rejoindre le port autonome de Douala.

Le Dipikar, long de 52 mètres pour 9.8 mètres de largeur, est sera mis en service à la suite de essais d’endurance mené en Méditerranée entre le 21 novembre et le 3 décembre 2016, sous la supervision du contre-amiral Jean Mendoua, chef d’état-major de la marine camerounaise.

L’exercice cité consistait à tester son endurance, compte tenu de l’âge et du passif du bâtiment. Des travaux d’intégration d’équipements nouveaux – un système de commande et de contrôle, un système électro-optique, ou encore la navalisation d’un affût double de 20mm et une nouvelle embarcation de 7.5 mètres – y ont été effectués.

Construit à Villeneuve, le Dipikar sera livré au Cameroun par la Sofema, une entreprise française, spécialisée dans la rénovation, la commercialisation et la maintenance d’équipements terrestres, aériens et maritimes issus de l’armée française. Il a été mis en service pour la première fois en 1991 avant d’être sorti de la flotte française en 2010.

Ledit patrouilleur affiche un déplacement de plus de 400 tonnes en charge. Il est doté d’une coque en acier et peut et franchir 4500 milles à vitesse économique.


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Cameroun: réhabilitation de l’esplanade de l’aéroport de Douala

Depuis le 06 janvier 2016, les travaux de réparation se font sur la route du parking, et sur la piste d’atterrissage des avions

L’aéroport international de Douala affiche fière allure. Une bonne partie de la voie a été refaite laissant la place à une bande de bitume.

La réparation des nids-de-poule autrefois profonds, la pose du béton bitumeux, l’aménagement du trottoir et la réhabilitation des escaliers, sont les principaux travaux de rénovation que connaitront ce site. Des aménagements chiffrés à 217 millions de Fcfa.

Les engins sont déjà actifs sur le chantier pour un aéroport flambant neuf dès le 31 mars 2016. A côté, des techniciens munis de marteaux, burins et pied de biche s’activent.

Pour ce qui est de la réparation de la piste d’atterrissage et du reste de l’aire de stationnement les travaux s’étendront du 1er au 21 mars 2016. A cet effet, l’aéroport sera partiellement fermé au cours de la première semaine des travaux, puis totalement durant les deux semaines suivantes.

Bientôt le site aura un coup de neuf.
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