Placée sous le thème « Mutualisation des capacités scientifiques et infrastructurelles du Système national de recherche et d’innovation face aux défis de l’émergence du Cameroun», cette rentrée sera abritée ce mercredi 05 décembre, au Palais des congrès de Yaoundé.
Les grandes articulations de cette solennité sont, entre autres : la procession des chercheurs par grade, la Leçon inaugurale présentée le Dr. Wilson Fantong (maître de recherche), les honneurs scientifiques à un éminent chercheur, la présentation des chercheurs récemment promus aux grades supérieurs ainsi que des chercheurs nouvellement recrutés, et l’adresse de la ministre de Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), Dr. Madeleine Tchuinté.
Sont particulièrement attendus en toge, les chercheurs de l’IRAD (Institut de Recherche Agricole pour le Développement), l’INC (Institut National de Cartographie), l’ANRP (Agence Nationale de Radioprotection), l’IMPM (Institut de Recherches Médicales et d’Études des Plantes Médicinales), IRGM (Institut de Recherches Géologiques et Minières), CNDT (Comité National de Développement des Technologies), MIMPROMALO (Mission de Promotion des Matériaux Locaux) et du CNE (Centre National de l’Éducation).
Pour mémoire, instituée en 2012, la Rentrée scientifique est organisée dans le cadre de la valorisation de la profession de chercheur au Cameroun. C’est un instant solennel de rencontre entre la grande famille de la recherche et son chef de département, autour du questionnement des actions et du devoir de la Recherche. Généralement, à travers cette solennité, le MINRESI suscite un double sentiment d’appartenance et d’adhésion chez les chercheurs et les responsables de l’administration de la recherche en vue de consolider les acquis et d’explorer les grands axes des actions futures.
La rentrée du deuxième trimestre n’a pas encore eu lieu, lundi, dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest minées depuis le mois d’octobre par une grève des enseignants anglophones
Les activités n’ont pas repris dans les établissements scolaires des régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun ce lundi, 09 janvier 2017, date de la rentrée du deuxième trimestre.
Des sources locales contactées par Journalducameroun dans la matinée font état de l’absence d’enseignants dans les établissements. Selon elles, seuls quelques instituteurs étaient aperçus dans les salles de classes où les élèves se faisaient également rares.
La radio publique dans son édition du journal de 13h relève la présence du corps enseignant qui se retrouve en situation de chômage, du fait de l’absence des élèves. Cause de cette situation, des parents qui craignent encore pour la sécurité de leurs progénitures.
Le gouvernement camerounais par la voie de son Premier ministre, Philémon Yang, avait pourtant appelé à la reprise des cours dans ces deux régions ce lundi.
Les chefs traditionnels anglophones, des membres du Parlement et certaines organisations syndicales, à l’instar du Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes), s’étaient également fait entendre en faveur d’un retour aux classes.
Depuis le mois de décembre 2016, une grève des enseignants a causé l’arrêt des cours dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest du pays, faisant craindre une année blanche dans ces parties du pays. Ces derniers réclamaient notamment, le retrait et le reclassement de tous les enseignants francophones des salles de classe anglophones, à l’exception des enseignants bilingues ; le retrait des conférenciers francophones et des administrateurs des universités anglo-saxonnes de Bamenda et de Buea et de leurs collèges.
En réaction aux manifestations des enseignants, le gouvernement camerounais a mis sur pied une Commission interministérielle Ad Hoc chargée de proposer des solutions à leurs solutions. Les négociations y relatives se poursuivent.
Le Consortium de la société civile du Cameroun anglophone (Crcsc) a lancé un appel à observer une journée «villes mortes» ce lundi. Dans un communiqué publié le 04 janvier dernier, cette organisation a invité les enseignants, avocats, étudiants, chauffeurs de taxis, motocyclistes, commerçants et hommes d’affaires des régions citées à observer une grève. Objectif : faire pression sur le gouvernement afin qu’il prenne des mesures concrètes aux revendications des anglophones.
Par Siméon Songo, secrétaire à la Communication du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Belux
Réunis en bureau élargi samedi le 10 septembre 2016 à Eghezée pour leur traditionnelle rentrée politique, les inconditionnels du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun installés en Belgique et au Luxembourg n’ont pas manqué de sacrifier à ce rituel des grandes formations politiques modernes.
Dès l’entame de la séance, actualité oblige, les thèmes nationaux (du Cameroun natal) ont vite pris l’ascendant sur les questions purement domestiques.
1) La pseudo-révolution du Minesec :
La limitation des effectifs à 60 élèves dans les salles de classes.
Ni l’échéance, ni les mesures d’accompagnement (le recasement des élèves « en trop » dans les salles de classes surpeuplées) ne sont connues.
Le démantèlement des « comptoirs de corruption à ciel ouvert» dans les services de gestion du personnel au Minesec.
Une véritable moquerie, cette pratique ayant été institutionnalisée dans tous les ministères, car inhérente au système gouvernant actuel dont c’est le modus operandi.
La fermeture de 75 établissements privés « clandestins ».
Pourquoi seulement à la veille de la rentrée ? Pourquoi 75 et non moins ou plus? Quels ont été les critères ? Les établissements publics n’étant pas concernés sont-ils des modèles ?
2) La distribution des ordinateurs par le chef de l’Etat
Même si elle venait à être effective (un autre débat), on ne saurait éviter ce questionnement :
Il y avait-il un besoin et/ou une demande exprimée en la matière?
Le budget pour l’achat de ces ordinateurs (supposons 150000 x 500000 étudiants = 75 milliards !!!) n’aurait-il pas servi à autre chose dans le système éducatif de ce PPTE (Pays Pauvre très endetté) qu’est devenu le Cameroun sous Paul Biya ?
Cette « donation présidentielle » sera-t-elle renouvelable à chaque rentrée ?
Comme d’habitude, les sujets primordiaux sont passés à la trappe : le livre scolaire (une « marchandise » ordinaire gérée par le Ministre du Commerce, toujours inaccessible et de qualité approximative) ; les frais d’APE, discriminatoires et exorbitants, officiellement facultatifs et officieusement obligatoires (malgré la « gratuité » de l’école) ; la gestion des effectifs des enseignants ainsi que leur formation et les infrastructures scolaires. etc.
3) L’actu du MRC dans le Belux
Après avoir brossé le bilan de l’équipe provisoire sortante, le Secrétaire de la Fédération MRC du Belux, M Guy Fokou Kingue a présenté la nouvelle équipe dirigeante élue le 25 juin 2016 à Bruxelles.
A ce propos, l’installation des nouvelles équipes dirigeantes des fédérations du MRC en Europe aura lieu le 26 novembre 2016 à Bruxelles, en présence du Secrétaire national du MRC, M. Christopher Ndong.
Toujours dans l’interactivité, un plan d’action a été élaboré pour l’exercice 2016 – 2017, avec pour principaux axes la tournée de mobilisation du nouveau bureau dans le territoire du Belux (Belgique et Luxembourg) et la sensibilisation des citoyens camerounais pour l’inscription sur les listes électorales, dès l’ouverture de la prochaine campagne d’inscription en janvier 2017 à l’ambassade du Cameroun à Bruxelles.
Depuis bientôt 25 ans, l’émission « Africa-mbolo Bonjour l’Afrique » est l’un des programmes phares de cette radio associative locale (Radio Sud Besançon, Ndlr). De la petite enclave culturelle africaine qui, à ses débuts, durait une heure, « Bonjour l’Afrique » est devenue la référence des cultures africaines de la diaspora. Ainsi, tous les vendredis de 13 h à 18 h, une équipe très au féminin assiste François Zoom pour la production et la réalisation de ce programme hebdomadaire. De Adèle Eloundou à Marie Chantal Mbama les «doyennes», il y a aussi les chroniqueuses Juliette Carine et Grâce Shékina.
Deux nouvelles animatrices se sont jointes à l’équipe, et pas n’importe lesquelles: Aline Marie Christine l’humouriste de talent et romancière, et Calixte des Endroits, une artiste, auteur compositeur chanteuse. Elles se sont confiées à nous.
Aline Marie Christine Zomo Bem est dès 15h à l’antenne.
« Ce que j’apporte dans ma nouvelle rubrique est surtout ma verve humoristique. Elle est spéciale avec la satire et l’humeur corrosive de temps en temps, que je mets à la page de l’actualité du moment. Mon objectif est de satisfaire nos auditeurs, en parlant à ma façon de ces différents sujets de nos vies au quotidien ;
Vous savez, avoir de l’humour est un don spécial. Mais il faut avoir une bonne base de culture générale. Plusieurs de mes collègues africaines se cantonnent dans des registres de saison comme le nouveau rouge à lèvre et le nouveau make-up, préférant médire des autres, et la culture de caniveaux est leur spécialité; avec ça, on ne peut faire rire personne, même pas un mort dans un cimétière. Des critiques à deux balles sur les autres africaines sur les réseaux sociaux, ce n’est pas avec ça que vous verrez des africaines humoristes et romancières.de talent!
Dans l’humour, il faut faire un choix. Soit vous êtes directe, ou alors un peu malhonnête. Dans le dernier cas de figure, vous ne faites pas votre métier, vous flattez les humains les caressant dans le sens de leur poil. Autant aller vendre des bonbons! Je fais partie des pionnières. Je me suis dit, si je veux marquer mon passage, ma singularité dans ce métier, dans l’humour, je vais aborder les sujets qui fâchent. Les hommes n’ont pas l’habitude de voir des femmes de tête. Je ne suis pas une « bénie oui oui », je sais dire non, et je souhaite que les hommes respectent la femme dans son élément, sans préjugés sur ma féminité.
Je rencontre dans le métier des réactions machistes de certains collègues, mais je ne lâche pas, au contraire je fonce. Ceux qui m’apprécient ont l’occasion de m’écouter sur Radio sud Besançon et peuvent aussi s’abonner sur ma chaine youtube, pour suivre, comme dans bonjour l’Afrique, mes délires et mes convictions »
Calixte des Endroits tient sa rubrique dès 16 h
« Je prépare et présente la rubrique des Artistes musiciens et de l’actualité sur les nouveautés musicales. Je suis artiste musicienne moi- même et j’essaye de faire ressortir cette sensibilité particulière des artistes dans les interviews qu’ils nous accordent. La devise de notre émission est le rythme, la cadence et la poésie dans la frénésie. Je suis riche d’une expérience d’animatrice d’une émission de télévision, TOP- STARS avec Charles Loïc à la CRTV au Cameroun.
Dans notre programmation musicale qui est essentiellement basée sur la -black root african music-, et nous nous intéressons à toutes ces musiques qui viennent d’Afrique. Loin du style hit-parade, nous informons sur l’histoire de cette musique. Jazz, gospel, hiphop, makassa, coupé décalé, rumba salsa, Bikutsi, zouk, ou rap.
Il arrive bien évidemment que l’on passe mes musiques que l’on peut trouver sur youtube, mais c’est un réel plaisir de présenter des artiste et d’écouter l’histoire de leur chanson, de leur album, de leur carrière »
Ravi et excité à la fois de savoir que vous avez passé de bonnes et studieuses vacances. Heureux ceux qui se sont déconnectés du net. Le monde a continué à tourner sans nous. Les évènements se sont succédés et comme d’habitude, les nouvelles sont partagées: les naissances, les morts, les anniversaires, la bourse mondiale, les guerres, les pleurs, les migrants, parfois les rires et les espoirs.
Nous avons procédé à un juste récapitulatif des informations qui ont échappé à notre vigilance. Il faut dire que la chaleur a éloigné certains d’entre nous des postes de télévision et des téléphones portables. Le bilan n’est pas très élogieux.
Au proche Orient, la guerre bat toujours son plein avec son lot de morts de chaque côté. Les populations civiles sont poussées à l’exil. L’Europe hérite de ces migrants désemparés qui ne passent plus seulement par la Méditerranée. Une nouvelle voie s’est ouverte dans les Balkans. L’Union européenne gère tant bien que mal. Le drame des migrants en Autriche va-t-il réveiller les consciences?
Mais les questions demeurent sans réponse: pourquoi l’exil? Les guerres en sont-elles les causes? Qui a déclenché ces guerres et à qui profitent-elles? Ces questions sont toujours occultées.
Une première: l’Arabie Saoudite a enfin accepté des candidatures de femmes aux prochaines élections locales. C’est une grande première dans un pays soutenu par les grandes puissances.
En Inde, deux s urs ont été condamnées à être violées. Elles ont le tort d’être les s urs d’un jeune homme qui a enlevé l’épouse d’un homme d’une autre caste.
Dure, la vengeance!
La Grèce va se rendre aux urnes. Syrisa a perdu de sa superbe et son fringuant chef Tsipras a rendu son tablier pour redorer son image épinglée dans son propre camp. L’automne nous dira s’il a eu raison de solliciter une majorité absolue.
L’Unesco se prépare à de grands évènements avec un nouveau programme de développement mondial. Mais soyons vigilants: cet organisme sert-il les intérêts des pays pauvres?
En Asie, la découverte du débris d’un avion à l’île de la Réunion a suscité des espoirs. Il appartient bien au vol MH370 de la Malaysia Airlines.
En Chine, la bourse de Shanghai a fait vaciller l’économie mondiale. La crainte de la dégradation de la situation financière des entreprises chinoises a plongé les bourses occidentales dans le doute.
En France, nous avons vécu une nouvelle tragédie grecque: Marine le Pen a mis fin aux fonctions de son géniteur et l’a exclu du parti qu’il a créé. L’Université d’été du parti socialiste a montré les divisions entre le pouvoir exécutif et les militants nostalgiques d’une gauche qui ne se reconnaît plus. Léon Blum a dû cligner de l’ il dans sa tombe.
Nous avons aussi évité une catastrophe dans le train Thalys reliant Bruxelles à Paris grâce au courage de quelques effrontés. Ils ont eu droit à la légion d’honneur.
Et l’Afrique?
Au Burundi, le toujours «président et fraîchement élu» a demandé à la population de surveiller les opposants supposés saboter la «démocratie». Au soudan, les États-Unis et l’Union européenne ont obligé les belligérants à déposer les armes.
En Mauritanie, la justice vient de confirmer en appel la peine de deux ans de prison ferme contre trois militants anti-esclavagistes pour «appartenance à une organisation non reconnue» et «rébellion». L’esclavage est légitimé en Afrique.
Au Cameroun, la course à la richesse bat son plein. Les crimes rituels ne connaissent pas de répit. Des hommes d’affaires ont été arrêtés pour leur implication dans l’assassinat de cinq enfants de cinq ans. Ce comportement est devenu banal et fait le bonheur des marabouts escrocs qui promettent la richesse et des postes ministériels et décisionnels. Boko Haram sévit toujours en toute impunité.
En sport, les médias nous ont offert des images sublimes des mondiaux de l’athlétisme à Pékin. Encore et toujours Usain Bolt. Au championnat du monde de judo, Teddy Riner a été hissé au sommet du judo mondial avec un huitième sacre.
Voilà! Si vous avez passé les vacances sur un hamac, retrouvez l’actualité qui évolue au gré des évènements.
La décision a été prise par les responsables de l’Education de base de la région, au cours d’une réunion préparatoire à la rentrée tenue le 27 août 2015
Les cartes d’identité scolaires sont désormais obligatoires pour les élèves des écoles maternelles et primaires de la région de l’Ouest-Cameroun.
La décision a été prise par les responsables de l’Education de base de la région, au cours d’une réunion préparatoire à la rentrée scolaire tenue le 27 août 2015.
Cette nouvelle mesure fait partie de celles visant à lutter contre l’insécurité et le terrorisme dans cette partie du pays. L’objectif étant de pouvoir identifier les élèves de la maternelle au cours moyen deuxième année et les gardiens.
Les responsables de l’Education de base estiment que dès le 07 Septembre 2015, jour de rentrée scolaire sur l’ensemble du territoire national, l’application stricte de cette mesure sera assurée dans toutes les écoles en règle. La délivrance desdites cartes est en cours dans toutes les écoles primaires de la région de l’Ouest.
La dernière étape a eu lieu le jeudi 31 octobre 2013 dans la ville de Kousséri dans la région de l’Extrême-Nord
C’est au total 2100 enfants issus des couches défavorisées du Logone et Chari qui ont été scolarisés grâce à la fondation MTN. Elle a achevé sa caravane »Back to School » le jeudi 31 octobre 2013 à Kousseri dans la Région de l’Extrême-Nord. La cérémonie a eu lieu à l’Esplanade de la Délégation Départemental de l’Education de Base sous la présidence du Préfet du Département du Logone et Chari, Mekondane Obounou Albert, en présence des autorités Administratives, traditionnelles des Amis de la Fondation MTN. Des enfants issus de la ville de Kousseri et de 7 autres communes du département du Logone et Chari dans la Région de l’Extrême-Nord ont été à l’honneur. Dans cette zone d’éducation prioritaire, la Fondation MTN a remis symboliquement des kits pour la rentrée scolaire 2013-2014 à 2100 enfants démunis, en majorité des jeunes filles. Ces 2100 orphelins et enfants défavorisés verront également l’intégralité de leur cycle primaire pris en charge par la Fondation MTN. Ils seront scolarisés de la Sil à l’obtention de leur Certificat d’Etudes primaires ; ils devront juste fournir l’effort d’aller à l’école et de réviser leurs leçons.
C’est grâce au personnel de MTN Cameroon que cette initiative se matérialise. En effet, au mois de Juin 2013, une campagne de collecte de fonds avait été lancée pour soutenir l’Education de la jeune fille et des enfants démunis de Kousseri et du département du Logone et Chari, dans le cadre du programme social interne « 21 Days of Yello Care ». La forte mobilisation du staff autour de cette noble cause a permis la sélection de ces 2100 enfants bénéficiaires. Cette opération d’envergure dans l’Extrême-Nord du Cameroun est le fruit d’un partenariat entre l’organisation sociale « Be Yourself » et la Fondation MTN. Cette dernière étape de la caravane »Back to School » porte à 5500 le nombre d’enfants qui retourneront à l’école grâce à la Fondation MTN. Orphelins pour certains, démunis ou handicapés pour d’autres, ils sont issus des 10 régions du Cameroun, avec un accent particulier sur les zones d’éducation prioritaires que sont l’Est et le Grand-Nord. LA Fondation MTN, précise t-elle, agit toujours en droite ligne des priorités définis par le Gouvernement du Cameroun. La Fondation MTN entend, au cours des 5 prochaines années, investir massivement dans la construction d’écoles, le renforcement des capacités des enseignants et la promotion de l’excellence dans l’enseignement des sciences et des nouvelles technologies.
L’audience solennelle de rentrée a eu lieu ce jeudi 23 février 2012 en présence des grands corps de l’Etat sur fond de protection des droits fondamentaux
Il y avait du monde ce jeudi 23 février 2012 à la Cour suprême à l’occasion du lancement de l’année judiciaire au Cameroun. Selon une tradition bien établie, au début de chaque année, et la loi précise bien au plus tard le 28 février, la Cour suprême tient une audience solennelle de rentrée sous la présidence de son premier président. En effet, Alexis Dipanda Mouelle, s’est acquitté de cette tâche en présence des chefs des Cours d’appel ainsi que des responsables des juridictions inférieures en matière administrative et des comptes. Selon les usages, cette audience se tient avec comme personnalités invitées, le président de l’Assemblée nationale et les membres du bureau, le Premier ministre et l’ensemble du gouvernement, le président du Conseil économique et social, les membres du corps diplomatique, les responsables des partis politiques et les responsables des professions judiciaires. Ce parterre a ainsi eu le loisir de suivre les réquisitions du procureur général près la Cour suprême et l’allocution du premier président. Le thème retenu cette année porte sur la Protection des droits fondamentaux.
Le respect des droits fondamentaux et des libertés pose-t-il problème au Cameroun?
Si l’on en juge par le choix opéré par le Premier président de la Cour suprême, Alexis Dipanda Mouelle, s’appesantir sur un tel thème s’apparente à ce qu’il a lui-même appelé une question majeure relative à la préservation de la dignité humaine. Face à un auditoire constitué du bureau de l’Assemblée nationale, du gouvernement conduit par le Premier ministre, Philemon Yang, du corps diplomatique, de la famille judiciaire et des autres grands corps de l’Etat, le Premier président de la Cour suprême a tenu à rappeler que les droits fondamentaux sont garantis par la constitution, la loi; les textes internationaux ou supranationaux. C’est ainsi que leur protection appelle l’intervention du juge constitutionnel, administratif, judiciaire ou international dans le cadre d’un contrôle vertical ou horizontal.
S’il est communément admis que c’est d’abord au juge administratif qu’incombe cette noble mission en tant que garant de la protection des droits de l’homme. Alexis Dipanda Mouelle a rappelé le rôle du juge dans le combat pour la dignité humaine. Il peut, s’il juge une loi caduque dans le cadre d’un contentieux privé entre deux Camerounais, l’écarter et s’appuyer sur des traités et accords ratifiés par le Cameroun. Il dispose ainsi de nombreux instruments juridiques qui lui permettent de rendre ses décisions en toute conscience. Pour illustrer son propos, le Premier président de la Cour suprême a cité le philosophe Pascal pour qui: Si le juge échoue à protéger les libertés fondamentales, c’est qu’il a échoué en tout. Peu importent les obstacles et les moyens. Avant Alexis Dipanda Mouelle, c’est le Procureur général près la Cour suprême qui a présenté ses réquisitions au nom du Parquet général. Martin Rissouk à Moulong a axé son propos sur «la motivation des décisions de justice». L’audience solennelle de ce jeudi 23 février avait également valeur de clôture de l’année judiciaire 2011 et l’ouverture de l’année judiciaire 2012.
Il est considéré comme le trimestre le plus long et le plus déterminant de l’année scolaire
La trêve de deux semaines imposée par les fêtes de fin d’année est bel et bien terminée. Après l’euphorie occasionnée par cette période festive, les cours ont bel et bien repris ce mardi 03 janvier 2012. A partir de à 7 h et 30 minutes, les cloches de la rentrée scolaire du 2e trimestre pour le compte de l’année académique 2011/2012 ont retenti dans tous les établissements de la maternelle, du primaire et du secondaire dans toute la République. Pour tous ces millions d’élèves, et surtout pour ceux des classes dites d’examens, ce trimestre exige un peu plus de concentration et de discipline. Les élèves les plus conscients semblent d’ailleurs avoir pris toutes les mesures qui s’imposent. Réorganisation de l’emploi du temps personnel, cours de rattrapages et travail en groupes d’études sont là quelques unes des stratégies qu’ils appliqueront tout au long de ce 2e trimestre.
Du côté des enseignants et des responsables d’établissements, des mesures spéciales sont prises pour assurer la couverture des programmes scolaires. Tout comme leurs élèves, ils sont appelés à plus d’assiduité et de ponctualité pour y parvenir. Le moins que l’on puisse dire c’est que le deuxième trimestre est une période vraiment cruciale de l’année scolaire, mais pourtant entrecoupée de nombreux fériés et de nombreuses fêtes. Fête de la jeunesse, fête de pâques etc. Ainsi, pour ne pas laisser les jours fériés compromettre les programmes scolaires, la plupart des directeurs ont prévu des issues de secours. Pendant la semaine de la jeunesse, nous n’arrêterons pas. Nous ferons les cours de 7h30 à 12h, avant de laisser les enfants vaquer à d’autres activités, explique le directeur d’une école primaire. Dans plusieurs écoles, il est prévu durant les congés de Pâques, des séances de rattrapage pour les candidats au C.E.P. Vivement que les fruits tiennent la promesse des fleurs.
Bien que certains élèves traînent encore le pas, divers établissements ont effectivement ouvert leurs portes lundi matin
Leurs nouveaux cartables au dos, nouvelles tenues et nouvelles chaussures, c’est le sourire aux lèvres qu’ils ont, pour la plupart de ces petits des écoles maternelles et primaires, repris le chemin des classes ce lundi 05 septembre 2011 à Douala. Pour les uns c’est la fierté de retrouver des anciens copains que l’on n’a pas vu depuis trois mois, pour d’autres, la fierté de voir a quoi ressemble sa nouvelle classe. Mais si la joie est si visible sur les visages des tous petits, il n’en n’est pas de même pour leurs ainés du secondaire. Ici, les choses semblent plus sérieuses qu’on ne l’aurait pensé. Au Lycée d’Akwa par exemple, le portail était déjà fermé à 7 heures 45 minutes, à la grande surprise de Steve Fosso, qui comme ses nombreux camarades, a du passer toute la matinée hors de l’établissement. « Je suis arrivé en retard en me disant que pour la première journée ça ne devait pas être très strict. Mais avec l’arrivée du nouveau proviseur je constate que les choses ont beaucoup changé et qu’il faut arriver à 7h30 pourtant avant nous pouvions arriver à 8h. Donc aujourd’hui je n’ai pas pu entrer à cause du retard et parce que je ne suis pas coiffé».
La discipline pour servir la pédagogie
Dans les salles de classe, les enseignants étaient tantôt à dérouler le programme du cours, tantôt à faire des révisions et autre civilité avant d’entamer le programme, comme le laisse entendre Guy Bertrand Ngappe, enseignant de mathématiques dans ledit lycée : « Aujourd’hui nous allons procéder à la présentation des professeurs et des élèves, la présentation des programmes, des types de cahiers à utiliser ainsi que la présentation du contrat « Elève-Enseignant », à savoir ce que l’enseignant attend de l’élève et vice versa ». Et le proviseur, madame Madeleine Akono de confirmer l’effectivité de la rentrée dans son établissement. « La rentrée est effective au lycée d’Akwa, nous avons commencé par la levée des couleurs, présentation de tout le personnel et puis ce que nous appelons le contrat de performance avec les élèves, leur dire que c’est la discipline qui passe pour servir la pédagogie et que chaque enfant fasse déjà son crédo qu’il va être discipliné. Le matériel didactique a déjà été distribué, il est dans les salles de classe, de même que les listes actualisées après le passage de la commission de recrutement ».
La réussite c’est maintenant
Même élan de démarrage effectif dans les établissements privés de la ville, notamment au collège Libermann, où les responsables assurent que le train a effectivement démarré. D’ailleurs ici, les élèves reçoivent déjà les premiers cours. « Dès 7h30 les élèves étaient en classe pour suivre les premières instructions et ils ont eu les premiers cours juste après. Tout se passe bien jusqu’ici, tout le corps enseignant est en place. Pour les élèves la réussite c’est maintenant et nous plaçons l’année sous le signe de l’excellence. Cette excellence qui n’est pas qu’académique, mais aussi comportementale. L’élève au sortir de cette année scolaire au collège Liberman doit avoir une formation intégrale » déclare le père Saturnin Tsayem Dongmo, principal dudit collège. Seules les écoles maternelles et primaires affichaient encore un visage timide ce lundi 5 septembre et les premiers pointés du doigt sont les parents, « qui bloquent encore les enfants à la maison en se disant que les cours ne peuvent pas démarrer le premier jour de la rentrée » laisse entendre un enseignant. Il faut donc se détromper, car comme on dit, la réussite en fin d’année, pour les grands comme pour les petits, se prépare dès le premier jour de la rentrée. A bon entendeur.
Difficultés financières, élections en perspective, spectre des mauvais résultats, l’année scolaire 2011 débute sur de nombreux challenges
Ce lundi 5 septembre 2011 est jour de rentrée scolaire au Cameroun. Les autorités la veulent effective, mais sur le terrain de nombreux aléas subsistent. Au Lycée de Nkoleton un quartier de Yaoundé la capitale du pays, on vit ces difficultés dès le premier jour. Si de nombreux élèves étaient présents très tôt le matin, plusieurs autres ne pourront débuter ni aujourd’hui, ni avant la fin de la semaine. Problème, la liste des nouvelles recrues n’est pas encore disponible. Une conséquence de la décision prise un mois plus tôt par le ministère des enseignements secondaires de geler les opérations de recrutement dans les établissements publics. Il fallait d’une certaine façon éviter une situation où les lycées se retrouvent en sur effectivité, du fait d’une allocation anarchique des places, a justifié Evelyne Ngolle, inspecteur générale au ministère des enseignements secondaires, dans un entretien accordé à la télévision nationale. Cette représentante du ministère le reconnait néanmoins, face au vrai problème qui est celui de la vente des places, l’administration seule n’y peu grand-chose. Il y a des parents qui bien que leurs enfants ne répondent pas aux critères, tiennent à ce que ceux-ci soient retenus dans un lycée précis, à la fin les responsables d’établissement subissent une telle pression qu’ils cèdent, explique-t-elle. Mais elle reconnait aussi que la demande en structure d’éducation croit plus que ce que l’Etat ne peut offrir. Presqu’un aveu d’échec, alors que sur les dix dernières années, la part de dépenses publiques réservées au secteur éducatif a toujours été proche du cinquième du budget de l’Etat.
Autre préoccupation pour les parents, le coût de la rentrée. Pour les plus nantis et aussi les moins nombreux, l’incidence financière de la rentrée scolaire est presque supportable. Pour les familles à revenus moyens, cela reste un parcours du combattant. Toujours au lycée de Nkoleton ce matin, une dame est inquiète. Sa fille est admise à y effectuer la sixième, mais elle n’a pas encore payé les frais d’inscription. Cette fois un des surveillants de l’établissement est indulgent. Vous pourrez toujours le faire d’ici la fin de la semaine, mais il faudra le faire ! lui répond Monsieur Baba. Les frais exigibles en eux même ne sont pas importants. Le gouvernement a fixé la somme à 7500 francs CFA pour le premier cycle. Mais sur le terrain les parents se plaignent. Les frais d’association de parents d’élèves(APE) sont exorbitants. Jusqu’à 20 000 FCFA dans certains établissements. A cela il faut ajouter d’autres exigences non définies. L’achat du savon, du papier hygiénique, les frais de formation en informatique, l’achat de l’uniforme de sport et bien d’autres. Au final une inscription revient à près de 50 000 FCFA par enfant. Et il faut y ajouter le prix des manuels scolaires, non subventionnés et qui change au fil des ans. C’est vraiment très dur, ma cotisation me demande d’attendre, nous sommes nombreuses à avoir demandé le crédit j’attends de voir ce que cela donnera déclare la maman de la jeune fille, sur les raisons du retard d’inscription.
Au-delà des préoccupations liées aux tracasseries, la rentrée 2011 démarre avec les problèmes classiques de la communauté éducative. Des enseignants qui se plaignent des mauvaises conditions de travail, des établissements qui continuent de ne pas avoir tout le matériel requis pour dispenser les enseignements, la lutte contre des établissements clandestins. Cette année le spectre des mauvais résultats de l’année précédente domine. Selon une rumeur alimentée par des enseignants, on serait allé jusqu’à 06/20 de moyenne pour libérer le Baccalauréat. Faux ! Rétorque l’administration : Je suis en colère lorsque j’apprends de telles choses. On ne peut pas et on n’a jamais délibéré un examen à 06 de moyenne dans ce pays, en tout cas pas depuis que je travaille dans cette administration. Il y a un processus clair et défini pour les délibérations et cela n’implique pas de telles choses a fait savoir madame Ngolle, dans le même entretien accordé à la CRTV. Elle se refuse par contre à donner les règles qui entourent cette procédure, sous le socle de la confidentialité. Elle s’est aussi refusée à admettre une baisse de la qualité des enseignements, en raison du manque de motivation chez les enseignants, mais aussi de la perte de crédibilité de ceux-ci aux yeux des élèves. Mais relève la responsable du ministère, il y a aussi la démission des parents, qui ne jouent plus le rôle de relais à la maison. Une situation logique qui découle de l’environnement socio économique du pays. Face aux difficultés de la vie, les parents ont désormais peu de temps pour leurs enfants. Mais le ministère est confiant, la rentrée 2011 est basée sous le prisme de la performance. Un optimisme qui semble purement administratif. Avec deux élections en perspective, les perturbations risquent d’être encore plus fortes au cours de cette année scolaire.
A Douala, élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire ont effectivement pris le train déterminant ce lundi 11 avril
Pour certains, notamment les élèves de la maternelle et du primaire, c’était surtout un moment de retrouvailles. Tandis que pour d’autres, ceux des classes d’examens, cette rentrée du troisième trimestre est davantage un temps de prise de conscience effective. Après les deux semaines de congé dit de pâques, ils ont tous repris le chemin de l’école, pour le troisième et dernier virage de l’année scolaire. Les experts s’accordent à dire qu’il s’agit là du trimestre le plus court, marqué par de nombreux jours fériés. D’où l’appel lancé ce lundi matin par tous les responsables d’établissements à l’endroit des élèves. « Moi particulièrement je me suis attardé sur tout un cheminement, en expliquant aux élèves que le premier trimestre a été celui de l’observation, le deuxième celui de l’engagement et le troisième qui démarre ce jour doit être placé sous le signe de la détermination » explique l’une des responsables du collège Sacrée c ur de Bonadibong à Douala. La détermination même pour ceux qui ne font pas forcément un examen officiel, « puisqu’il faut passer en classe supérieure avec une bonne moyenne » rajoute-t-elle.
Du côté des élèves, du moins ceux des classes d’examens, la détermination est perceptible de part le calme et la concentration qui habitent les uns et les autres. « Moi mon objectif est de passer mon examen et pour cela je mets toutes les chances de mon côté » déclare Maxime qui présentera cette année son probatoire série C. Lui qui avoue n’avoir pas eu de véritables congés. « Je n’ai pas pu me dire que j’étais en congés, j’allais tous les jours étudier avec les camarades ». Pour Sandrine T, élève en classe de Terminale A4 au lycée bilingue de Déido, « c’est le trimestre de la dernière chance, je veux être étudiante l’année prochaine ». Chez les plus petits de la maternelle et du primaire, on est surtout content de retrouver les amis après deux semaines d’absence. On les voit monter et descendre tous ensemble, avec chacun dans son cartable le goûté minutieusement préparé par maman. D’un côté comme de l’autre, chacun a sa petite idée de ce qu’il fera de ce trimestre, même si certains ne comprennent toujours pas pourquoi les « congés de pâques » sont intervenus plus de deux semaines avant ladite fête de pâques. Chose qui s’explique tout simplement par le réaménagement qu’a subit le chronogramme scolaire mis sur pied par le ministère de tutelle.
Pour ce qui est des programmes, tous les dirigeants rencontrés ce lundi s’abstiennent d’avancer un chiffre quelconque en rapport avec le taux de couverture, mais rassurent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tout simplement le train a définitivement quitté la gare, les retardataires peuvent encore se rattraper.
Ce sont les défis urgents auxquels les pouvoirs publics doivent parer
Toutes les réunions sectorielles qui se sont tenues tant au ministère des Enseignements secondaires qu’à l’enseignement de base ont permis de rappeler à la conscience collective les défis à relever. Parmi ces grands défis, il y a d’abord celui de la lutte contre le choléra dans les établissements scolaire, surtout dans la partie septentrionale où cette grande tueuse a semé terreur et désolation au sein des populations de cette partie du pays. Ce n’est donc pas un hasard si cette rentrée scolaire est placée sous le signe «sans choléra dans mon école». Cette préoccupation est celle des pouvoirs publics qui mettent les bouchées doubles pour éviter aux enfants cette maladie très contagieuse. A cet effet, des instructions fermes ont été données aux chefs d’établissements afin que des mesures d’hygiène soient systématiquement observées dans les écoles. Des latrines devraient être aménagées, des seaux et du savon pour le lavage des mains prévus, des fosses à ordures également. S’agissant des vendeuses de denrées alimentaires, ces dernières devraient présenter au préalable un certificat médical avant d’accéder dans un établissement scolaire, avoir des tenues propres, ne pas exposer les aliments à même le sol, bien les couvrir, éviter surtout la vente des boissons comme les sucettes, l’eau glacée etc.
L’autre grand défi est celui de la sécurité routière, car comme on le sait, la période de rentrée scolaire a toujours été l’occasion de grands mouvements de personnes sur nos axes routiers à travers le pays. Cette année encore, le ministère des Transports n’a pas failli à la règle. La traditionnelle campagne de prévention routière vient d’être lancée sur l’ensemble du territoire national afin de sensibiliser les conducteurs et autres usagers de la route. Cette campagne de sécurité routière instituée du 1er au 20 septembre 2010, vise à éviter les accidents et rendre fluide la circulation sur nos axes routiers.
Une grande campagne dénommée campagne spéciale de prévention essentiellement axée sur le renforcement des mesures de sécurité sur les routes, dans les gares routières et autres agences de voyage et la sensibilisation à travers des contrôles systématiques dans les différents points d’embarquement. Sur le terrain, il sera question de procéder à un contrôle visuel des pneumatiques, de l’éclairage, du taux d’alcoolémie, des plaques d’immatriculation CEMAC, de la vitesse maximale autorisée, mais aussi et surtout de la surcharge des passagers dans les véhicules. Pour mener à bien cette mission, chaque équipe de prévention routière est appuyée des éléments de la force du maintien de l’ordre. Mais que n’a-t-on pas souvent vu? le laxisme, le favoritisme, la corruption, et bonjour les dégâts!
Proximité, coût, renommée, offre de formation, discipline. sont quelques critères qui dictent le choix
Le 6 septembre prochain, les carillons de la rentrée scolaire 2010-2011 retentiront sur tout le territoire national. Pour l’instant, élèves et parents d’élèves s’affairent encore à trouver le meilleur établissement à même de fournir des résultats conséquents en fin d’année. La multitude des écoles maternelles et primaires, des lycées et collèges ne facilite pas toujours la tâche aux différents protagonistes. Dans cette recherche acharnée de l’établissement idéal, les principaux concernés utilisent plusieurs critères pour faire leur choix. Un choix qui ne doit en aucun cas être fantaisiste ou hasardeux, mais plutôt le fruit d’une réflexion objective.
Pourtant, il est souvent fréquent que les enfants ne soient pas toujours d’accord du choix effectué par leurs parents. Au nombre des questions que doivent se poser ces derniers, il y a d’abord les offres de formation et la discipline. Et c’est ce qui explique sans doute la ruée souvent perceptible vers les établissements privés confessionnels où l’offre de formation est variée et la discipline de rigueur. Il y a aussi et surtout la renommée de l’établissement concerné, en référence aux résultats obtenus aux derniers examens officiels, à la régularité des enseignants, à leur qualification et à leur nombre. Si ces critères dictent effectivement le choix des parents, il y a parfois les frais de scolarité qui limitent leurs ambitions, chacun ne pouvant faire qu’en fonction de l’épaisseur de son porte-monnaie.
Pour les élèves dont l’avis devrait également être pris en compte, les critères de choix sont purement fantaisistes. On a par exemple la proximité de l’établissement du domicile familial, l’architecture et la qualité des infrastructures d’accueil comme les internats. qui dictent les choix. Il y a aussi et surtout la présence et l’influence des amis qui les pousse à choisir tel établissement scolaire au lieu de tel autre. Des caprices et des foucades auxquelles ne devraient pas céder les parents, car la réussite en fin d’année scolaire en dépend. Car comme le disait Cheik Amidou Kane, nos enfants sont comme nos graines les plus précieuses et nos champs les plus fertiles!
Les éliminatoires couplées CAN/Coupe du monde et la rentrée scolaire 2009/2010
L’actualité au Cameroun a été dominée cette semaine par les éliminatoires couplées CAN/Coupe du monde 2010 du Cameroun. Après la victoire le samedi 5 septembre 2009 des Lions Indomptables face aux panthères du Gabon à Libreville, la presse n’a pas tardé à titrer sur celle-ci. En effet, on pouvait lire dans le Cameroon Tribune du lundi 7 septembre les lions indomptables se relancent. Pour le quotidien national, qui espère qu’elle restera allumée, pour la quatrième journée face au Gabon, la lumière jaillit enfin. Autre part, comme à Mutations, l’ambassadeur du Gabon félicite les lions, pour cette victoire.
L’histoire continue
Mais tout ne s’arrête pas là. Dès le lendemain, pour Cameroon Tribune en ce qui concerne les lions indomptables la reconstruction est en marche. Ces propos sont appuyées par Le Messager dans lequel on peut lire le Cameroun remet les pendules à l’heure en allant gagner à Libreville face aux gabonais.Cependant, selon Mutations du 8 septembre 2009, la victoire de samedi dernier à Libreville n’a pas enivrée la sélection, qui est restée vigilante sur l’enjeu du match de demain. C’est pourquoi le quotidien Le Jour précise que les lions se remettent au travail et Mutations qu’ils restent concentrés.
En plus de cette concentration, le jour-j du match on pouvait lire dans les journaux de nombreux messages de motivations adressés aux Lions indomptables. En exemple, dans les colonnes de Cameroon Tribune, c’était Lions prenez le pouvoir ! Si vous ne le faites pas cet après midi, demain il sera peut être tard. Avant d’ajouter que si l’équipe remporte la partie, la sélection nationale aura alors gravi l’échelle de coupé pour prendre place à l’abord de l’avion qui attend à Nsimalen pour le côté de Johannesburg. Pendant ce temps, on pouvait lire du côté du quotidien Mutations, les lions indomptables confiants. Car le sélectionneur national et ses poulains ont leur recette pour venir à bout des panthères cet après- midi. Des panthères, qui par contre, comptent prendre le maximum de points, comme on peut encore le lire dans le journal. Malheureusement pour les panthères du Gabon, les lions indomptables ont fini vainqueurs du Gabon hier comme on peut le lire dans le Cameroon tribune du 10 septembre. En s’imposant avant-hier devant les panthères (2-1), Samuel Eto’o et Cie ont désormais leur destin en main souligne Mutations. Cameroon Tribune revient sur l’ambiance, qui d’après le journal était électrique à Yaoundé. Car les téléspectateurs camerounais de la capitale ont vécu le match retour des lions contre les panthères dans une atmosphère plutôt fiévreuse ajoute le journal. Et plutôt chaude dans la capitale économique après la victoire des lions indomptables.
Rentrée scolaire 2009/2010
L’autre fait activement relayé dans la presse cette semaine c’est la rentrée scolaire 2009/2010. Rentrée : C’est bien parti !. Malgré une certaine timidité, l’année scolaire a bel et bien commencée c’est ce qu’on pouvait lire à la une du Cameroun Tribune ce 8 septembre 2009, précise le journal. Mais pour le quotidien Le Messager, c’est une rentrée à deux vitesses à Yaoundé car comme le précise le journal dans les établissements scolaires confessionnels, les cours ont déjà démarré alors que dans certains lycées et collèges les parents traînent encore le pas. C’est d’ailleurs la même remarque faite dans le journal Le Jour qui précise que dans certaines écoles, les inscriptions se poursuivent encore. Toutefois, cela n’a ni arrêté les ministres en charge de l’éducation et autres responsables qui sont descendus dans certains établissements scolaires pour se faire une idée de l’effectivité du démarrage des cours comme on peut le lire dans le Messager. Ni même empêché le ministre des enseignements secondaires Louis Bapès de donner la leçon inaugurale à Nkozoa pour le lancement officiel de la rentrée scolaire 2009/2010 selon Cameroon Tribune.
Ensemble des résultats de l’examen national de Brevet de Technicien Supérieur
Communiqué n° 000080 /MINESUP/DDES/CNOEN du 05 septembre 2009
Portant publication des résultats de l’examen national de Brevet de Technicien Supérieur(BTS), session de juin-juillet 2009
Les candidats dont les noms suivent, sont déclarés définitivement admis, par spécialité et par ordre de mérite, à l’examen national du Brevet de Technicien Supérieur (BTS), session de juin-juillet 2009.
Le secteur ne connaît pas encore l’affluence des grandes rentrées, mais l’espoir de voir les clients cette dernière semaine demeure
Le compte à rebours est lancé, peut-on dire, pour ce qui est de la rentrée scolaire 2009 – 2010. Pendant que tout semble évoluer normalement dans les établissements scolaires, les familles sont loin de connaître les senteurs d’une bonne rentrée, encore moins les libraires et surtout les vendeurs à la sauvette. Ceux-ci sont pourtant déjà présents dans les différentes artères de la ville de Douala, avec sur leurs étalages des fournitures datant, disent-ils « de l’année dernière. On attend que les clients viennent pour pouvoir renouveler les stocks ».
L’année dernière
« A cette période les vacances passées, les choses étaient nettement mieux avancées. Cette année on ne sait pas si c’est parce que les parents n’ont pas encore touchés » affirme Nji Bernard, vendeur de fournitures au carrefour arno à Akwa-Douala. Comme lui, ses camarades ne savent plus ou mettre la tête puisque n’ayant pas encore de quoi inscrire leurs propres enfants. De toutes les façons, ici on se veut rassurant et affirme que les parents viendrons, même jusqu’au 6 septembre.
Et du coté des parents
Là aussi ce n’est pas pour tous la vie en rose. La raison évoquée est pratiquement la même, le manque de moyens. Surtout pour les parents à plusieurs enfants. « Tout est devenu chère et les nouveaux livres que l’on ne trouve pas encore au poteau ne sont pas aussi moins chère que ça. Encore faut-il avoir inscrit les enfants à l’école ».
Le constat est clair au vu des avis des parents, plus les années passent et plus la préparation de la rentrée scolaire est difficile ; et ces derniers se refusent de penser à l’adage selon lequel « l’éducation d’un enfant n’a pas de prix ». « Que si ! Puisque mes enfants ne sont pas encore inscrits et donc ne pourront pas fréquenter si ce n’est pas fait » lance le visage froissé monsieur Ebongue Martin, parent d’élèves.
A une semaine de la rentrée, les parents ne savent plus où donner de la tête
Comme chaque année, la rentrée scolaire 2009 représente une réelle préoccupation pour de nombreux parents. Outre les fournitures scolaires, ceux-ci doivent également penser à gérer les inscriptions dans des établissements scolaires. La situation de crise économique due à la crise financière internationale n’arrangeant pas les choses.
Nous avons rencontrés quelques parents qui se disent atteints par les difficultés financières.
Cette rentrée n’est pas différente des autres
Ce sont les mêmes difficultés que je rencontre car cette rentrée n’est pas différente des autres. Le principal problème est celui des moyens financiers car quand vous n’avez pas de moyens vous ne pouvez pas réaliser ce que vous voulez.
On s’arrange à faire de notre mieux
Les difficultés, toutes les années on les vit à cette période. On se pose des questions sur l’inscription et les frais concernant la scolarisation de l’enfant mais on s’arrange à faire de notre mieux pour ne pas laisser les enfants à la maison.
J’attends mon salaire
Je n’ai pas encore pu commencer à préparer la rentrée de ma fille. J’attends mon salaire pour pouvoir le faire car je ne veux pas avoir à emprunter de l’argent dans une banque à cause des tracasseries, ni d’ailleurs chez les prêteurs sur gages. Je me dis que même deux semaines après la rentrée je pourrais régler ce problème.
J’attends la liste de l’école
Je n’ai pas encore les moyens nécessaires pour assurer la rentrée. En ce qui concerne les fournitures j’attends la liste de l’école pour éviter d’acheter les fournitures en double. J’ai souvent été victime de cela. Donc là, j’ai commencé par les inscriptions.
Sur le plan financier je n’ai pas trop de problèmes
Moi j’ai commencé avec les inscriptions aujourd’hui. Je voulais commencer par ceux du lycée mais comme je trouve les bureaux fermés, je vais plutôt d’ abord aller à l’école primaire. Sur le plan financier je n’ai pas trop de problèmes parce que je viens de toucher mon salaire.