Can 2021 : les Comoriens demandent le report du match face au Cameroun

Les Comores sont décimés par de nombreux cas de joueurs testés positifs au Coronavirus. Une association des supporters des Cœlacanthes demande le report du match Cameroun-Comores ou, tout au moins, une contre-expertise médicale. Une requête qui a très peu de chances d’aboutir. 

L’alerte est sonnée par l’avocat comorien Me Said Larifou, le président de l’association dénommée Rassemblement pour l’initiative de développement avec une jeunesse avertie. Pour défendre les droits des Cœlacanthes, cette association a saisi le cabinet camerounais Shephers, pour la présente et les suites éventuelles.

Dans leur exposé adressé à la Caf, les avocats estiment que c’est avec brio que les Comores, qui découvrent la Can,  se sont qualifiés pour la première en huitièmes de finale. Mais, contre toute attente, à l’avant-veille de la rencontre qui va les opposer aux Camerounais,  « pas moins de 12 membres de l’équipe Comorienne de football a rendu les tests positifs au Coronavirus ».

Les avocats d’ajouter que : «les partisans de la thèse complotiste émettent l’idée d’une manœuvre frauduleuse visant à freiner et éliminer sur tapis vert, la pétillante mais ambitieuse équipe des Comores dans son élan de victoire ».

Hors, la réalité est tout autre. On le sait depuis, cette grande fête du football africain est quelque peu gâchée par la Covid-19. Et aucune équipe n’est épargnée. Les tests au Coronavirus dans cette 33ème édition de la Can sont effectués par un laboratoire international de bonne renommée. Des douze cas testés positifs au Covid-19, ils n’en restent plus que six, aux dernières nouvelles. La requête comorienne est donc vaine.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le protocole Covid de la Can ne joue pas en leur faveur des comoriens qui défieront les Camerounais étant affaiblis, lors de cette huitièmes de finale au stade d’Olembe, à 20 heures, ce lundi 24 janvier. La Caf avait en effet déclaré « qu’une équipe sera tenue de jouer un match si elle a un minimum de onze joueurs disponibles qui se sont révélés négatifs ».

Et tant pis si aucun n’est gardien de formation : « En cas d’absence d’un gardien de but, un autre joueur de l’équipe doit remplacer le gardien de but, à condition que le nombre total de joueurs disponibles soit d’au moins onze. »

Les Camerounais sont eux au complet et pourront compter sur le meilleur buteur de la compétition, Vincent Aboubakar, avec ses cinq réalisations jusqu’à présent. Toutefois, les Lions, pour éviter le piège comoriens, devront  se donner à 100%.

Les compositions probables

La composition probable du Cameroun : Onana – Fai, Onguené, Ngadeu, Tolo – Gouet, Anguissa, Ngamaleu – Toko-Ekambi, Aboubakar, Choupo-Moting.

Sélectionneur : Antonio Conceiçao.

La composition probable des Comores : ? – Abdallah, M’dahoma, Zahary, Bakari – Youssouf, Mohamed – Djoudja, Mogni, M’Changama – Ben.

 

 

Cameroun : nouveau renvoi du procès de Mamadou Mota et Mancho Bibixy

La Cour d’appel du Centre a décidé de reporter au 24 février prochain, le procès du premier vice-président du MRC et du syndicaliste anglophone détenus pour rébellion en groupe.

 Mamadou Mota, le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), et l’activiste Mancho Bibixy ont comparu ce 27 janvier devant la Cour d’appel du Centre. L’audience était consacrée à la décision du Tribunal sur la demande en libération provisoire des détenus. La Cour rejette la requête.

Mamadou Mota, Mancho Bibixy et leurs dix compagnons sont condamnés à des peines de deux à trois ans de prison pour rébellion en groupe dans le cadre des émeutes du 22 juillet dernier à la prison de Kondengui.

Cette condamnation est prononcée le 29 octobre 2019, à Yaoundé, alors que Mancho Bibixy se trouve déjà sous le coup de 13 ans de prison pour des faits de terrorisme. Mamadou Mota, aurait pu bénéficier d’un abandon de poursuites décrété par le président Paul Biya en faveur des militants du MRC n’eût été cette condamnation.

Les concernés font appel du verdict du Tribunal de première instance d’Ekounou. L’affaire est renvoyée au 24 février prochain.

Cameroun : nouveau report de la conférence générale des anglophones

Les assises qui devaient se tenir les 21 et 22 novembre ont été reportées à une date ultérieure, les organisateurs n’ayant pas reçu d’autorisation officielle.

La troisième conférence générale des anglophones est reportée à une date ultérieure. Le comité d’organisation de ladite conférence n’a pas fourni de détails sur les raisons de ce revirement. Il le fera ce jour, au cours d’un point de presse que présidera le cardinal Christian Tumi à Douala.

Ce report pourrait tenir du fait que le comité d’organisation de ladite conférence n’a pas encore reçu d’autorisation de la sous-préfecture de Buea, ville où aurait dû se tenir ce conclave les 21 et 22 novembre. C’est vendredi dernier que le COC avait entrepris des démarches auprès des autorités locales pour déclarer l’évènement.

A lire aussi : Cameroun: la Conférence générale anglophone reportée

C’est la deuxième fois que les dates de tenue de la conférence des anglophones sont modifiées. Elle aurait dû se tenir initialement les 29 et 30 août derniers. Les organisateurs avaient renvoyé les assises en novembre pour des besoins de préparation.

Catastrophe d’Eseka : nouveau report du procès de Camrail

Cette décision de la cour a été prise à la demande du conseil de la filiale camerounaise du Groupe Bolloré.

Parvenu à son terme après un an de procédure, le premier procès ouvert contre la Cameroon railway (Camrail) tarde à être conclu. La structure vient d’obtenir un deuxième renvoi alors qu’était attendue, mercredi, la décision de justice sur la responsabilité de certains hauts cadres de Camrail dans la catastrophe ferroviaire du 21 octobre 2016 à Eseka.

C’est une lettre de l’avocat de Camrail qui a changé le cours de l’audience de mercredi au Tribunal de première instance d’Eseka. Me Olivier Baratelli – avocat personnel de Vincent Bolloré nouvellement commis à la défense de Camrail – a saisi le Tribunal par correspondance pour lui signifier son indisponibilité durant tout le mois d’août.

Olivier Baratelli avait été constitué le 10 juillet dernier alors qu’était déjà attendue la décision de justice, suite à un refus de l’avocat de la défense de plaider. Me Jacques Jonathan Nyemb avait refusé de plaider le 27 juin dernier, regrettant que le tribunal n’ait pas sollicité une expertise indépendante pour élucider les circonstances du déraillement d’un train qui avait officiellement fait plus de 79 morts et 500 blessés. Ceci avait contraint le juge à mettre l’affaire en délibéré.

L’arrivée de Me Olivier Baratelli avec de «nouvelles preuves» avait occasionné un premier renvoi pour lui permettre de présenter ces éléments. Pour les avocats du collectif des familles de victimes, tout cela contribue d’une manœuvre de Camrail pour faire faillir l’endurance des plaignants face à une procédure sans fin.

 

 

 

 

 

Championnat national de football: le coup d’envoi reporté au 12 février

Cette nouvelle date, après les reports du 10 décembre 2016 et le 21 janvier et 04 février 2017, a été annoncée mercredi par la Ligue de football professionnel du Cameroun

L’édition 2016 du Championnat national d’élite de football du Cameroun ressemble à ce gamin qu’attendait le défunt Cirage dans sa chanson «On attend l’enfant, l’enfant ne vient pas». Et pour cause, la Ligue professionnelle de football professionnel (LFPC) vient d’annoncer un troisième report du démarrage de ladite compétition.

Mercredi, la LFPC a annoncé que le coup d’envoi du Championnat national d’élite de football est reporté au 12 février. Ce énième renvoi, après ceux du 10 décembre 2016, du 21 janvier et du 04 février 2017, est due, selon l’instance, à la progression des Lions indomptables à la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2017).

Question de «patriotisme» donc, a souligné la Ligue, qui avait déjà fait mention en janvier du manque de moyens financier qui plombe l’organisation de ce championnat. Elle disait attendre de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), une somme de 400 millions de Francs CFA y relative.

Le match d’ouverture de la saison devrait se joueur à Yaoundé entre le Canon et Bamboutos.

Cameroun: le championnat national de football reporté sine die

Le président de la LFPC attribue ce report au manque d’argent pour permettre à la ligue de mener normalement ses activités

Le coup d’envoi du championnat national de football initialement prévu le 21 janvier à Douala, a été reporté à une date ultérieure. S’expliquant sur les raisons de ce report, le président de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), le général Pierre Semengue a indiqué mercredi, 18 janvier, que cela est dû aux difficultés financières qui entravent le bon déroulement des activités de cette instance.

Le manque d’argent «plombe la reprise des championnats» explique-t-on à la ligue, puisque le coup d’envoi de la saison initialement prévu le 21 janvier 2017, a été renvoyé à une date ultérieure en raison d’un déficit chronique de moyens financiers.

Il s’agit d’un second report après celui du 10 décembre 2016 toujours pour des difficultés financières, la plupart des infrastructures, notamment des aires de jeu n’étant pas aptes pour accueillir la compétition.

Selon les sources proches de la LFPC, le gouvernement et la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) sont sur «le banc des accusés», les deux instances n’ayant pas permis jusque-là, le déblocage des fonds, au moins 400 millions de francs CFA devant permettre à la Ligue de démarrer ses activités.


Droits réservés)/n

Guinée: l’opposition demande le report à 10 jours de la présidentielle

Les sept candidats qui se présentent face à Alpha Condé lors de l’élection présidentielle prévue le 11 octobre prochain, estiment que l’accord d’août sur le processus électoral n’est pas respecté

Les sept candidats qui se présentent face à Alpha Condé lors de l’élection présidentielle prévue le 11 octobre prochain réclament le report du scrutin. Ils estiment que l’accord d’août dernier sur le processus électoral n’est pas respecté. Le parti présidentiel dénonce des «allégations mensongères».

Les sept candidats qui se présentent à l’élection présidentielle en Guinée face à Alpha Condé, président sortant candidat à sa succession, ont fait front commun, jeudi 1er octobre, pour réclamer un report du scrutin au 18 octobre.

Ils pointent une accumulation de problèmes qui risquent d’entacher le processus électoral. Outre des retards et irrégularités dans l’émission et la distribution des cartes d’électeurs, les opposants pointent des anomalies persistantes dans le fichier électoral, qui comprendrait notamment beaucoup de doublons. Ils évoquent également des bureaux de vote trop éloignés du lieu d’habitation des électeurs. Autre sujet de préoccupation de l’opposition : le schéma de centralisation des procès-verbaux et le délai de publication des résultats provisoires.

L’opposition dénonce le «niveau d’impréparation de ce scrutin»
François Bourouno, représentant de Lansana Kouyaté, le candidat du PEDN, pointe le «niveau d’impréparation de ce scrutin». Outre un processus de distribution des cartes d’électeurs «pas satisfaisant», il dit aussi l’inquiétude de l’opposition «par rapport à certaines sociétés locales d’imprimerie, auxquelles la Céni (la Commission électorale nationale indépendante, NDLR) a confié la mission d’impression des cartes électorales».

Les sept candidats de l’opposition demandent donc un report du scrutin au 18 octobre. «Le report d’au moins une semaine serait une solution qui pourrait minimiser les dégâts. On sait qu’il est important d’aller à une élection où le processus est assez transparent pour promouvoir la quiétude et la paix sociale dans notre pays», expose François Bourono.

Une demande de report d’une semaine seulement qui s’explique par le fait que la fenêtre est réduite: légalement, l’élection présidentielle doit se tenir deux mois avant l’expiration du mandat du président sortant, soit le 21 octobre. «C’est faisable, s’il y a une volonté politique», estime François Bourono, qui souligne par ailleurs que déjà plusieurs délais légaux n’ont pas été respectés et que c’est surtout la fiabilité du scrutin qui importe.

«Des arguments qui ne tiennent pas la route», selon le parti présidentiel
Saramady Touré, secrétaire permanent du RPG-Arc en ciel, le parti d’Alpha Condé, se dit pour sa part «très surpris par ces arguments qui ne tiennent pas du tout la route». Pour le parti présidentiel, tous les problèmes soulevés lors de la signature de l’accord politique d’août dernier ont été corrigés. «L’accord fait état d’un certain nombre de problèmes qui devaient être réglés avant le scrutin. Il s’agissait de la mise en place de 128 délégations spéciales. C’est fait.

Egalement, la situation de la Céni, les deux postes vacants de la Céni, qui manquaient, ont été remplacés. On parlait d’anomalies dans le fichier électoral. Ces anomalies ont été corrigées par le comité de suivi qui a été mis en place, comprenant deux membres de l’opposition, deux représentants de la majorité présidentielle, deux représentants de la société civile, sous l’égide de la communauté internationale et du gouvernement»
, détaille Saramady Touré.

L’option du boycott «pas exclue» par les opposants
Selon lui, «le travail se fait depuis la signature de l’accord, et les travaux avancent normalement». Il accuse l’opposition d’avoir joué là un coup très politique. [i «Nous avions des informations, depuis déjà deux semaines [sur le fait] que l’opposition était en train de se préparer à, peut-être, créer des problèmes ou à inventer des artifices pour soit se retirer du scrutin, soit faire des allégations mensongères. Voilà maintenant que cela se confirme»].

Dans le contexte tendu de cette campagne électorale, si la demande des sept candidats de l’opposition devait être rejetée, l’option du boycott du scrutin «n’est pas exclue», affirme François Bourouno. «Mais les sept candidats devront bien sûr se concerter avant de prendre toute décision», précise-t-il.

De gauche à droite, les opposants Sydia Touré, Lansana Kouyaté et Cellou Dalein Diallo, candidats à la présidentielle d’octobre 2015, ici lors d’un meeting commun en 2013.
Droits réservés)/n

Le concert de soutien aux forces armées reporté au 21 juin prochain

Le président du comité d’organisation, l’artiste camerounais, Ama Pierrot, donne des éclaircissements après le double report du spectacle initialement prévu en mai dernier

«Dans le milieu des artistes, certaines personnes disent que le concert est définitivement annulé. Ce n’est pas vrai, il est juste reporté», déclare le président du comité d’organisation du concert de soutien aux forces armées, Ama Pierrot.

Initialement prévu d’abord le 15 mai, ensuite le 29 mai dernier, le spectacle avec pour slogan: La musique dit stop à Boko Haram avait été repoussé deux fois à une date ultérieure. Le comité d’organisation a alors décidé de caller la date du 21 juin, jour de la fête de la musique, pour la tenue effective du concert. «C’est une date butoir que l’on ne peut plus reporter», assure Ama Pierrot.

D’après lui, le concert du 15 mai avait été reporté en raison des difficultés de déplacement des différents artistes (routes barrées par les préparatifs du défilé du 20 mai). Par ailleurs, la salle choisie pour la circonstance n’était pas à leur portée. «Les responsables du palais des sports nous ont demandé la somme de 3,5 millions de F pour l’occuper de 15h à minuit. Si nous voulions aller jusqu’au matin, le montant était doublé. Nous avons négocié avec les concernés, mais rien n’a été fait.», explique le président du comité d’organisation.

Suite à ces difficultés, les artistes, ayant sollicité le ministre des Arts et de la Culture, ont obtenu d’organiser leur spectacle à l’esplanade du Musée national le 29 mai. Seulement, le site n’étant pas couvert, les pluies n’ont pas favorisées la tenue du spectacle. «Nous avons d’abord songé à des tentes, mais nous avons convenu du fait qu’aucune tente ne pourrait accueillir les 84 artistes et les 22 musiciens, en plus des milliers de spectateurs que nous estimons attendre. En plus, les pluies nous empêchent d’installer le matériel que la police et le ministère des Arts et de la Culture nous ont octroyé. Il faut au minimum quatre jours pour installer ce matériel», révèle Ama Pierrot.

D’où la date du 21 juin 2015. L’entrée sera gratuite, mais une contribution volontaire durant le concert sera demandée au public pour la cagnotte. «L’argent collecté ira dans le compte créé par le chef de l’Etat», assure l’artiste Ama Pierrot.

Déjà annoncés à ce spectacle, entre autres, Ama Pierrot himself, Longue Longue, Majoie Ayi, Ebogo Emerent, Geo Masso, Ekambi Brillant, Eko Roosevelt, Joe Mboule, Nicole Mara, Aï-Jo Mamadou et Josco l’inquiéteur.

Ama Pierrot, président du comité d’organisation du concert de soutien aux forces armées
Droits réservés)/n

CAN féminine 2016: le Cameroun négocie un report auprès de la Caf

Une délégation d’officiels camerounais a quitté Yaoundé samedi pour Zurich, où se tiendra le 65ème congrès de la Fifa, afin de négocier un report de 6 mois à un an de la phase finale de la compétition

Une délégation de 12 officiels camerounais a quitté Yaoundé, la capitale, le samedi 23 mai 2015 pour Zurich (Suisse) où est prévu le 65ème congrès de la Fédération internationale de football association (Fifa). Ce déplacement a été effectué en vue de négocier un report de six mois à un an de la phase finale de la 12ème édition du Championnat continental féminin de football que le pays doit accueillir en 2016.

Selon certaines sources, le Cameroun accuse aujourd’hui un grand retard dans la construction devant abriter non seulement cette compétition, mais également la version masculine de 2019 dont l’organisation lui a aussi été confiée.

Les autorités camerounaises espèrent ainsi obtenir un sursis auprès de la Confédération africaine de football (Caf), dont les dirigeants doivent participer au conclave de la Fifa.

Sur le terrain en effet, et alors que le stade de Limbe (Sud-Ouest, 20.000 places assises) est quasiment achevé, les chantiers des autres arènes de Bafoussam (Ouest), Douala (Littoral) et Yaoundé (Centre), prévus pour accueillir ces compétitions africaines, connaissent des retards notables, quand les travaux ne sont pas à l’arrêt.

La première et dernière compétition majeure de football que le Cameroun a eu à abriter fut la 8ème CAN masculine de 1972.


albawaba.com)/n

Mali: Les élections générales prévues le 29 avril 2012 pourront-elles se tenir?

L’idée d’un report commence à être évoquée par certains leaders politiques maliens

La situation de guerre au Nord du pays risque de poser de sérieux problèmes pour l’organisation du scrutin. Les populations fuyant les combats se comptent par milliers. Si les élections sont repoussées cela risque de créer un vide constitutionnel, le mandat du président se termine le 8 juin 2012. Au Mali, la vacance du pouvoir n’est prévue constitutionnellement que dans deux cas: lorsque le président est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions ou alors lorsque l’empêchement est absolu ou définitif ce qui inclut le décès. C’est alors le président de l’Assemblée nationale, qui exerce l’intérim de la présidence, est chargé d’organiser l’élection d’un nouveau chef de l’Etat dans les quarante jours.

Problème! Le cas de figure d’un report du scrutin présidentiel n’a pas été prévu. Donc dans l’hypothèse d’un report, la situation étant inédite, il faudra innover pour répondre au vide constitutionnel créé par la fin du mandat du président le 8 juin prochain. La classe politique dans son ensemble peut décider de passer un accord pour gérer une période de transition qui permettra d’organiser l’élection. Faute d’accord entre tous les acteurs, le gouvernement pourrait décider de saisir la Cour constitutionnelle afin de trouver une solution.

Le déplacement des populations, un facteur non-négligeable
Au moins 60.000 personnes sont déplacées à l’intérieur du Mali et plus de 22.000 sont réfugiées au Niger, suite aux attaques menées par des rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) dans le Nord Mali, annonce un communiqué du Comité international de la Croix-Rouge publié mardi à Bamako. Ces personnes ont abandonné leurs maisons et champs et perdu leur bétail et leurs activités quotidiennes, a déclaré le chef de la délégation régionale du CICR pour le Mali et le Niger, Juerg Eglin. De nombreuses familles vivent sous des arbres ou en plein air, certaines avec des enfants en bas âge, des femmes enceintes ou des personnes âgées. Le CICR, qui dispose d’un bureau à Gao, affirme que dans la région de Kidal et le cercle de Ménaka, à la frontière avec le Niger, les combats l’ont obligé à suspendre une vaste campagne de vaccination et de traitement du bétail qui avait débuté en décembre dernier. Un facteur qui intéresse au plus haut niveau les autorités maliennes.

Quelle que soit la formule, la solution devra être politique et la plus consensuelle possible. Celle qui collerait le plus à la Constitution, explique un ancien magistrat de la Cour, serait d’opter pour une période d’intérim conduite par le président de l’Assemblée nationale jusqu’au futur scrutin présidentiel plutôt que de choisir une prolongation du mandat de l’actuel occupant du palais de Koulouba. La tâche n’est simple ni pour la classe politique ni pour la Cour constitutionnel car toute décision créera un précédent

ATT, une fin de mandat tumultueuse
Koulouba )/n

Cameroun: Paul Biya plaide pour la souveraineté alimentaire en Afrique

C’est en substance le message que le président camerounais a adressé aux personnes présentes à l’ouverture du Comice agro-pastoral d’Ebolowa

Paul Biya inaugure le comice d’Ebolowa
C’est ce lundi 17 janvier 2011, qu’a été officiellement lancé le comice agro-pastoral d’Ebolowa, dans la région du sud Cameroun. Le Président Paul Biya est arrivé sur les lieux de l’évènement pour procéder à son inauguration. Un voyage qu’il a choisi de faire par route. Ebolowa voulait son comice, elle a eu son comice, a fait savoir Paul Biya à l’ouverture dans son discours de circonstance. L’ultime renvoi du 15 décembre dernier aura été le bon. Il aura fallu vingt trois ans d’attente, et pour ce qui est d’Ebolowa, de nombreux reports. La presse officielle justifie ce grand écart, en raison de la crise économique et des politiques d’ajustement structurel qui ont particulièrement frappé le monde rural, avec la baisse drastique des prix des produits comme le cacao ou le café mais surtout la chute du pouvoir d’achat des paysans, la déstructuration ou tout simplement la dislocation des institutions d’appui à la production et celles de la commercialisation. Pour de nombreux experts cette perception des choses n’est pas totalement juste. Le monde rural ne travaille pas que sur le cacao et le café, et les récents chiffres de la balance commerciale du Cameroun le démontrent. 560 milliards de Francs CFA d’importation de céréales. Ce qui veut dire que l’agriculture camerounaise ne manquait pas de marché mais d’encadrement dans la production. Le président Biya l’a rappelé sans citer les responsabilités. Il a globalisé le problème au niveau africain, pour dire que l’Afrique devait cesser d’importer pour se nourrir. Pour ce qui est du cameroun, il a indiqué la nécessité qu’il y avait à améliorer les voies de communication, afin de permettre une meilleure circulation des produits des zones de production vers les centres de consommation. Le chef de l’Etat a enfin indiqué que les agriculteurs pouvaient compter sur lui.

Une inauguration plus politique qu’agricole ou rurale
Sur place à Ebolowa, de nombreuses personnes exposantes on fait le déplacement. On y déplore cependant le problème de structure d’accueil, qui fait que le nombre de visiteurs actifs attendu sera revu à la baisse. L’évènement devait drainer jusqu’à 10 000 visiteurs, pour seulement 7000 logements disponibles. Ce moment de célébration du monde rural sera aussi celui de la réflexion sur la place de l’agriculture et de ses acteurs dans le développement du Cameroun. De nombreuses conférences débats seront organisées en marge de l’évènement. Le thème retenu pour cette édition est «Produire mieux: la marche assurée vers l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035». Les activités, qui vont se dérouler au cours de la semaine ambitionnent de couvrir plusieurs problématiques. Sont concernés, la production, les changements climatiques, l’organisation des filières agricoles, la formation, la coopération internationale, les investissements privés, la contribution de l’agriculture à la modernisation de l’économie camerounaise, l’approvisionnement des marchés urbains et extérieurs et enfin les enjeux du leadership agro-pastoral. Finalement les agriculteurs et éleveurs, auront peu de temps de parole, déjà pour présenter leur savoir faire, ensuite pour mener une réflexion profonde sur ce qui, de leur point de vue, pourrait permettre d’améliorer leur implication dans le développement du cameroun. Les séminaires risquent de concerner des experts très souvent peu au courant des réalités du monde rural. Le comice durera jusqu’à samedi le 22 janvier prochain.

Le président Paul Biya et son épouse Chantal ce 17 janvier à Ebolowa
rpc)/n

Cameroun: La nouvelle date du comice agropastoral est connue

Un communiqué de la présidence de la république camerounaise l’annonce pour le 17 janvier prochain

La nouvelle date est fixée au 17 janvier prochain
La nouvelle date du comice agropastoral d’Ebolowa a été rendue publique lundi 3 janvier. La grande rencontre tant attendue du monde rural devrait se tenir du 17 au 22 janvier prochain. Le 14 décembre dernier, alors que dans l’organisation on se disait prêt pour le début de l’évènement, un communiqué de la présidence de la république l’a renvoyé pour janvier 2011, sans aucune autre précision. Visitant les chantiers du Comice après l’annonce de cet ultime report, le ministre Clobert Tchatat du développement urbain avait reconnu à demi mot les manquements existant dans l’aménagement des sites. L’éclairage public et le ravitaillement de la ville d’Ebolowa en eau représentaient encore des soucis pour les organisateurs. Les groupes électrogènes, jusque là ne prenaient pas instantanément le relais, après la coupure du courant du réseau AES-SONEL. Ce sera la huitième fois en plus de 20 ans qu’une date est annoncée pour le comice agropastoral d’Ebolowa. Cette fois semble être la bonne. Malgré le report considéré par certains comme une sanction, les travaux ont continué de se poursuivre sur le terrain. Sur le terrain à Ebolowa, l’annonce de cette date a réjoui les populations, même si on n’admet que la période des fêtes passée, le comice ne pourra plus avoir le même intérêt. Ici les gens sont contents, principalement les paysans pour qui la fête agricole est un grand jour pour eux donc que ce soit aujourd’hui ou demain ou dans trois mois, ils sont prêts à attendre, fait savoir Siméon Ngachu, un résident de la ville d’Ebolowa, responsable d’un groupement d’intérêt commun agricole.

Une rencontre plus aux allures de campagne électorale que de célébration du paysan
Pourtant, de nombreux observateurs l’ont dit dès le jour de l’annonce du report pour 2011. Janvier n’était pas la bonne date. Il est difficile de trouver des cultures qui sont récoltées en janvier et celles qui avaient été préparées pour le comice sont aujourd’hui périmées. La gestion du report n’a pas été rendue publique. On ignore si des participants qui devaient exposer leurs services ou leurs productions, ont été dédommagés des dépenses supplémentaires. Finalement le véritable gagnant de cet évènement ce ne sera pas le monde rural, mais le chef de l’Etat, qui après la tribune offerte par la ville de Bamenda lors du cinquantenaire des armées, aura une nouvelle fois l’occasion d’exprimer sa vision face au monde rural. De nombreux acteurs du monde rural avaient déjà fait savoir qu’ils doutaient de leur participation pour ce mois de janvier. Ça va être serré, on n’est pas sûr de pouvoir conserver les produits jusque là surtout que l’état ne nous aide pas dans ce sens, avait fait savoir un agriculteur de la région de Bamenda qui était en attente de l’évènement à Yaoundé. Le comice d’Ebolowa pourrait donc devenir plus un succès politique qu’une fête véritable du monde rural. Plusieurs poussins qu’on devait présenter entre temps ont pris de l’âge et c’est dur de préparer des poussins pour un évènement spécifique, là je suis embêté parce que j’ai déjà fait la dépense et je suis obligé d’attendre, c’est le Cameroun, on va faire comment fait savoir pour sa part Eric Ndam.

Ce sera Ebolowa 2011!
www.camerounactu.com)/n

Cameroun: Report du comice agro-pastoral, le gouvernement silencieux sur les responsabilités

Depuis le report, le gouvernement n’a toujours rien dit sur les mesures d’accompagnement…

Cela fait une dizaine de jours, que sur un communiqué de la présidence de la république, le report du comice agro-pastoral qui était prévu dans la ville d’Ebolowa avant la fin de l’année 2010, a été confirmé. De nombreux média privés avaient déjà attiré l’attention sur le fait que compte tenu de l’Etat d’avancement des travaux sur le site, l’évènement n’avait pas de chance de se tenir dans les délais communiqués par le gouvernement. Un nouveau débat s’est ouvert sur la question des responsabilités et du dédommagement de certains participants, qui ont jusqu’au bout cru que le comice pouvait se tenir aux dates indiquées, se référant à la position gouvernementale, dont de nombreux responsables ont effectué plusieurs descentes, et rassuré que seul quelques petits travaux restaient à faire. Selon des informations recueillies sur place, il sera difficile pour certains éleveurs de garder longtemps leurs spécimens d’animaux, faute d’argent et de quoi les nourrir. J’ai emmené des poussins avec moi que je devais présenter afin qu’on juge de l’efficacité de ma technique d’élevage, maintenant je ne sais pas comment on va faire. Les poussins eux n’attendront pas toute la vie que le comice se tienne avant de grandir, or jusqu’ici, personne ne nous dit clairement comment on va faire, puisqu’on n’a pas toujours les moyens pour mener ce type d’expérience, a affirmé un des éleveurs. Les paysans formulent les mêmes plaintes. Plusieurs d’entre eux se plaignent de ce que leurs productions essentiellement périssables n’attendront pas jusqu’ à la nouvelle date de l’évènement, dont le jour exact n’a pas encore été communiqué.

Ce manque de communication franche du gouvernement fait l’objet de critiques de nombreux observateurs. Ceci est la représentation nette de l’opacité dans le management de l’administration publique au Cameroun, fait savoir Charles Ateba Eyene, auteur d’un livre sur cette question. Aucun membre du gouvernement qui à chaque fois est arrivé à Ebolowa, pour avoir un appercu de l’état d’avancement des travaux, n’a pris la parole pour expliquer les conséquences du report du comice. Certaines analyses émettent une forte hypothèse aujourd’hui selon laquelle, le vrai objectif du comice était finalement de mener une opération purement politique. Dans une intervention dimanche dernier à la radio nationale, un des responsables de l’organisation du comice, faisait savoir que son report n’entrainait pas de conséquences particulières et qu’il devait plutôt être perçu comme la volonté du président de la république de permettre aux organisateurs de parfaire les préparatifs. Aucune date n’a été avancée pour la tenue de l’évènement en janvier. Aucun bilan financier tant public que ceux des participants n’a été présenté. Pour de nombreux experts, la fête du monde rural camerounais d’Ebolowa a déjà échoué, et l’indemnisation des participantes victimes de l’impréparation des organisateurs devrait être désormais à l’ordre du jour.

Qui paiera la facture du comice reporté?
olharfeliz.typepad.com)/n