Bordeaux : le camerounais Malcom Bokelé victime d’insulte raciste

Expulsé en toute fin de match au terme d’une rixe avec les joueurs et le staff de Bastia, Malcom Bokele a été victime d’insultes racistes sur ses réseaux sociaux.

Cela commence à devenir une fâcheuse coutume dans le milieu du football. Ce dimanche lors rencontre de Ligue 2   entre les Girondins de Bordeaux   et le Sporting Club de Bastia (2-0), l’international camerounais Malcolm Bokele, titulaire face à la Namibie à Yaoundé,  a été visé par des insultes racistes et des menaces de mort sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué officiel, le club au scapulaire soutient son joueur après ce malheureux événement. Thomas Jacquemier, directeur général délégué du club, a pris la parole.

« Quelles que soient les situations de jeu vécues sur le terrain, rien ne peut ni ne pourra jamais justifier le racisme dans le football. Ayant pris connaissance des événements survenus après la rencontre, le FC Girondins de Bordeaux apporte tout son soutien à Malcom Bokelé   face aux propos et insultes racistes proférés à son égard. Le club est fermement engagé dans cette lutte contre le racisme et toutes formes de discriminations, notamment grâce à ses actions de sensibilisation dans le cadre de son programme d’engagement Cœur Girondins. Le club envisage désormais les poursuites possibles pour que les faits survenus ce jour ne restent pas impunis. » Il ne fait aucun doute que cette histoire ne s’arrêtera pas là.

En attendant, cette victoire permet aux Girondins de Bordeaux de souffler. Alors que la course à la montée bat son plein, les Bordelais ont 4 points d’avance sur le troisième. Un écart qui pourrait s’agrandir en cas de résultat positif à Metz la semaine prochaine. Wait and see…

Cameroun, à chacun ses réseaux!

Par Abdelaziz Mounde

A vous ceux de la République que vous confisquez, à nous les réseaux sociaux libres comme l’Harmattan et la mousson

Au lieu de donner des leçons de journalisme, de faire le perroquet du gouvernement, faire l’evou-la sorcellerie au sujet des réseaux sociaux, Pourquoi la Crtv et Cameroon Tribune ne disent pas au Président qu’on n’organise pas la réunion de son parti au palais de l’Unité qui appartient à tous les Camerounais ?

Pourquoi ne critiquent-ils pas ces arguments fallacieux formulés pour justifier le report du congrès d’un parti qui pâtit de l’inertie et des voyages présidentiels en suisse ?

Pourquoi ne disent-ils pas au Rdpc que quand on est un grand parti, au pouvoir depuis tant d’années, avec des militants qui ont pillé les caisses de l’Etat, on construit un siège avec salle de conférences pour ne pas occuper sans frais un bâtiment public ?

Quand on est un grand parti, avec les milliards des camerounais en caisse, on construit un bâtiment pour tenir ses réunions du bureau politique et son congrès ?

Voici, du reste, l’intégralité du communiqué que les médias dits de service public diffusent sans faire précisément du journalisme, c’est à dire aussi la capacité à garder une distance critique et éclairer les Camerounais.

« Le Président Paul Biya, Président National du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), a présidé ce 03 novembre 2016 au Palais de l’Unité, une réunion du bureau politique dudit parti. Au cours de ces importantes assises, quatre résolutions ont été adoptées conformément à l’article 18 des statuts du RDPC :
– La résolution portant prorogation de la période de la tenue du Congrès du RDPC;

– La résolution portant prorogation du mandat du Président National, jusqu’à la tenue du prochain Congrès du RDPC;

– La résolution portant prorogation du mandat des membres du comité central et du bureau politique, jusqu’à la tenue du prochain Congrès du RDPC;

– La résolution portant prorogation des mandats des membres des bureaux nationaux de l’OFRDPC et de l’OJRDPC jusqu’à la tenue des prochains Conseils nationaux qui viendront juste après le Congrès du RDPC.

Les raisons de ces reports sont :
– Le Palais des Congrès sensé abriter de telles assises est aujourd’hui en chantier;

– La lutte contre Boko Haram qui coûte encore si cher financièrement et humainement au Cameroun, malgré les résultats tangibles déjà enregistrés;

– Les militantes et militants du RDPC comme l’ensemble des Camerounais sont encore sous le coup de la catastrophe ferroviaire d’Eséka;

– La grande échéance de la CAN féminine prévue ce mois de novembre, qui mobilise beaucoup d’énergies, y compris au sein des militantes et militants du RDPC, pour faire de cet évènement un succès éclatant;

– La conjoncture économique et financière actuelle impose au RDPC tout comme à la nation entière plus d’austérité et de rigueur dans la gestion des ressources disponibles;

– L’environnement sous-régional qui nécessite de la part du Cameroun une vigilance de tous les instants ».


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Pesage routier: les réseaux routiers bénéficient de quatre nouvelles stations mobiles

Elles ont été remises jeudi 30 juillet par le ministre des Travaux publics pour renforcer le contrôle des charges sur l’ensemble du territoire national

Quatre pèse-essieux mobiles ont été réceptionnés jeudi, 30 juillet 2015, à Yaoundé. Ces fourgonnettes munies d’équipements de pesée visent à lutter contre la surcharge, les délits de fuite des camionneurs, les contournements de stations de pesage fixes, et le transbordement des marchandises aux abords des stations fixes.

Ces stations mobiles ont été remises par le ministre des Travaux publics (Mintp) aux réseaux routiers au cours de la session extraordinaire du Comité interministériel de suivi des opérations de pesage routier (Cisop). Lesdites stations seront déployées sur l’ensemble du réseau routier national. Pour le Mintp, Patrice Amba Salla, il faut combattre «la surcharge qui est à l’origine de la dégradation de nos axes routiers et de tous les autres dysfonctionnements décriés dans le pesage routier».

Selon le rapport des statistiques de pesage pour le premier trimestre 2015, plusieurs véhicules sont chargés hors gabarit.

Les transporteurs routiers, de marchandises en général et des transporteurs des hydrocarbures en particulier avaient déjà été mis en garde par un communiqué du ministre des Transports (Mint) le 21 juillet dernier. Le texte indique que le poids total en charge autorisé sur les routes camerounaises est de 50 tonnes maximum. Des sanctions sont prévues pour les contrevenants: délestage de leur véhicule, paiement des amendes, retrait de l’agrément, de la licence de transport ou du permis de conduire.

Les quatre stations mobiles seront réparties sur le territoire. D’après les explications du chargé d’études assistant à la cellule de la protection du patrimoine routier au Mintp, Jizréel Amadou, cité dans le quotidien national ce lundi 03août 2015, une station ira dans le réseau Nord et sera logée à Ngaoundéré. Une autre sera consacrée au réseau Ouest (régions du Littoral, du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et de l’Ouest) et les deux dernières couvriront le réseau Centre-Sud-Est.

De nouveaux équipements pour renforcer la surveillance sur les routes.
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