Cameroun : la Sosucam a licencié 186 employés

La Société sucrière du Cameroun (Sosucam), filiale du groupe français Somdiaa, a procédé au licenciement de 186 employés permanents sur 1117 pour « insuffisance professionnelle ».

 La nouvelle est tombée dans la soirée du 26 septembre dernier. La Sosucam  a jeté dans la rue 186 de ses employés (Soit près du quart du personnel). L’une des raisons évoquées est la «réorganisation de la ressource humaine», selon la Direction de l’entreprise.

Au cours de la réunion de crise autour d’une même table Jean Pierre Chapeaux, Directeur général, Jean François Ntsama Etoundi, secrétaire général, André Sylvain Essono, directeur administratif et financier avec en face des présidents de différents syndicats de travailleurs à savoir : Théophile Alye Mvele Alouma, Innocent Makon Emmanuel Zeh Ndongo, Romuald Efouba Ambassa et Albert Béa Makani.

A l’issue des échanges, selon Le Messager, les syndicalistes ont proposé des accompagnements familiaux de 200 000 F cfa, une prise en charge de l’employeur de 50% du solde des frais médicaux dus à date. Une main tendue pour soutenir sur le plan du transport et de la solidarité, les enfants des travailleurs concernés.

Pour l’administration, les employés dont l’ancienneté est inférieure ou égale à 5 ans, l’indemnisation correspond à trois mois de salaire ; de six à dix ans, six mois de salaires : de 16 à 20 ans, 7,5 mois de salaire ; de 20 ans à 25 ans, 9 mois de salaire. Ce vaste licenciement serait imposé par l’actionnaire majoritaire en vue d’effectuer des investissements d’environ 100 milliards de Fcfa dans les champs de canne à sucre afin d’atteindre le niveau de productivité optimale des usines et aussi une rentabilité acceptable. Pour cette option, le top management de cette entreprise d’Etat est accusé de traitement esclavagiste du personnel et de quête effrénée du profit.

 

Grève à l’Université de Douala: réunion ce jour entre les personnels d’appui et le recteur

Des concertations ont lieu ce 13 juin dans l’enceinte du campus universitaire. Alors que l’institut est secoué par un mouvement d’humeur, il est question entres autres pour le personnel de soumettre leurs doléances et réclamations à la hiérarchie.

Les membres du Syndicat national des personnels d’appui et les délégués des personnels d’appui de l’Université de Douala (Synapauc) n’ont aucun doute sur les dossiers qu’ils vont poser sur la table des négociations ce jour: l’ajustement du Salaire minimum inter-professionnel garanti (Smig) suivant le décret du Premier ministre du 24 juillet 2014, la rétention de certains droits du personnel à l’agence comptable (cotisations syndicales retenues à la source, allocations familiales débloquées par la Cnps), le climat social délétère…

Points d’ailleurs à l’origine d’une grève entamée lundi par le syndicat.

Le Synapauc se dit déterminé à se faire entendre lors des assises de ce jour. Et ce malgré la sommation du recteur de l’Université de Douala, François Xavier Etoa à ces personnels. Dans un note de service signée du 10 juin, il a prévenu: « toute attitude susceptible de perturber la complétion des enseignements et des évaluations y afférentes est consubstantielle à la faute lourde. Le cas échéant, l’institution tirera en rigueur, toutes les conséquences à l’encontre des concernés».

A lire aussi: Université de Douala : bras de fer entre le recteur et les personnels d’appui

Mise en garde déjà enclenchée selon les grévistes qui indiquent que des demandes d’explication ont été servies aux membres du syndicat et une affectation «disciplinaire» le 10 juin, à l’encontre d’une camarade.

Les chefs traditionnels du Mfoundi réunies pour une première assemblée générale

Elle s’est tenue, mercredi 30 mars 2016, à Yaoundé à la maison communautaire de Nkolbisson regroupant tous les chefs du Mfoundi dans la région du Centre pour la première fois depuis le décès du leader

L’assemblée générale des chefs traditionnels du département du Mfoundi venu des sept arrondissements de la capitale s’est tenu, mercredi 30 mars, à Yaoundé pour la première fois, plusieurs années après le décès de leur président. Le poste était occupé par sa majesté Théophile Abega jusqu’au 15 novembre 2012, date à laquelle il décède.

Après le changement intervenu dans la structure, il est maintenant question pour l’association de reprendre vie. Les activités que constituent cette dernière sont à cet effet relancées, ce qui marque par ailleurs un nouveau départ pour ladite association qui à examiner les problèmes qui minent le fonctionnement de la chefferie traditionnelle dans la ville de Yaoundé.

Un cadre de réflexion, d’échange et de dialogue sera créé afin de promouvoir une participation active de la chefferie traditionnelle comme partie intégrante de la société civile.

Sa majesté, Abanda Pie, président des chefs traditionnels du Mfoundi dit qu’il « faut aller à la rencontre des jeunes par arrondissement, les sensibiliser afin de mettre ensemble sur pied un plan d’action ».

L’exécutif municipal de Yaoundé 7ème entend donc accompagner les chefs traditionnels dans l’encadrement des populations.

Regroupés au sein de l’Association des chefs traditionnels du département du Mfoundi (ACTRAM), ces derniers ont également tenu à soutenir l’appel à la candidature du président Paul Biya pour la prochaine élection présidentielle d’octobre 2018.


Droits réservés)/n

Gestion du trafic aérien: Yaoundé abrite la 9ème réunion de coordination

Des experts prennent part depuis mardi dans la capitale camerounaise, à la 9ème réunion de coordination pour la gestion du trafic aérien de la région d’information de vol (FIR) Brazzaville

La capitale camerounaise Yaoundé abrite pour la première fois pareille évènement. Il s’agit de la 9ème réunion de coordination pour la gestion du trafic aérien de la région d’information de vol (FIR) Brazzaville. A cette rencontre, il est question d’évaluer la situation sécuritaire dans l’espace aérien de la région, dont fait partie le Cameroun.

Selon le directeur de la région d’information de vol (FIR) Brazzaville, le niveau de sécurité de la navigation aérienne dans la région qui compte cinq pays (Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, Cameroun) s’est «amélioré».

Pour le nouveau ministre des Transports (Mint), Edgard Alain Mebe Ngo’o, qui a ouvert les travaux mardi, 06 septembre 205, la réunion de Yaoundé se tient au moment où «l’Afrique enregistre des taux de croissance du trafic aérien fort appréciables». En effet, plus de 500 000 vols ont été comptabilisés dans l’espace aérien couvert par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) en 2014, selon les chiffres de l’agence.

Pendant quatre jours, il est question pour les participants et experts de l’aviation civile, venus des différents pays membres, de se pencher sur les préoccupations de l’heure. Notamment le plan de mise en uvre de la navigation aérienne dans la région, la gestion des trafics aériens dans les aéroports et dans le ciel, l’assistance de la météorologie à la navigation, les recherches et les sauvetages d’avions.


Droits réservés)/n

Transit des marchandises: le Cameroun, la Rca et le Tchad se concertent

Les directeurs généraux des douanes concernées, attendus jeudi à Douala, viennent apporter des solutions aux problèmes liés au transit des marchandises entre les trois Etats

Les directeurs généraux des douanes du Cameroun, de la Rca et du Tchad prendront part à une réunion prévue jeudi, 20 août 2015 à Douala, dont l’objectif est de mettre en place une plateforme de concertation permanente pour harmoniser les positions des trois Etats et apporter des solutions aux problèmes liés au transit des marchandises entre ces pays d’Afrique.

La rencontre de deux jours annoncée dans la métropole économique camerounaise est la deuxième du genre. Avant cela, la conférence des donateurs de l’Organisation des douanes de l’Afrique Centrale et de l’Ouest (OMD-AOC), tenue le 08 juillet dernier à Yaoundé, avait pour objectif de susciter l’intérêt des bailleurs de fonds et créer un réseau de donateurs en faveur de la réforme et de la modernisation douanières en Afrique Centrale et de l’Ouest.

Dès demain, il sera donc question, entre autres, d’examiner les modalités de mise en uvre de la caution globale, conformément aux dispositions du nouveau régime de transit communautaire en zone Cemac. Il s’agira aussi d’examiner les modalités pratiques de l’extension du système Nexus+ aux douanes centrafricaines et tchadiennes; d’engager une réflexion sur le cas spécifique des conteneurs dédouanés mais non sortis du port de Douala.

En prélude aux travaux, des experts nationaux en transit ont entamé une réunion préparatoire lundi à Douala.


Droits réservés)/n

Réseau routier d’Afrique: des experts proposent des péages et pesages communs

Des spécialistes de sept pays africains sont réunis depuis mardi à Yaoundé dans le cadre de la 9ème réunion du groupe focal Afrique centrale de l’Association des Fonds d’entretien routier africains

La 9ème réunion du groupe focal Afrique centrale de l’Association des Fonds d’entretien routier africains (Afera) s’est ouverte mardi, 11 août 2015, dans la capitale camerounaise, Yaoundé, sous la présidence du secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics, Hans Nyetam Nyetam.

Venus des sept pays d’Afrique, notamment la RDC, le Bénin, le Tchad, le Burundi, la République centrafricaine, le Gabon et le Congo, les experts de la route, qui prennent part à cette rencontre de trois jours, évaluent l’état du réseau routier, et cherchent, entre autres, des opportunités et stratégies utiles pour la préservation des routes.

Comment rendre efficace l’entretien routier, en particulier dans les corridors permettant l’intégration sous-régionale? En mettant en place des péages communs et en favorisant la création de pesages routiers autour de ces corridors, ont répondu les spécialistes. L’objectif de cette proposition est de freiner les surcharges et de s’assurer que le réseau routier ne s’abimera pas plus rapidement que prévu.

Seulement, de l’avis des participants réunis à Yaoundé autour du thème: «Viabilité des infrastructures de transport et intégration régionale en Afrique centrale: défis et réalités, les besoins financiers en entretien sont encore insuffisants et le recouvrement des fonds difficile. Seulement 40% des besoins ont pu être couverts jusqu’ici à travers toute l’Afrique.

L’autre difficulté qui compliquerait la tâche, d’après eux, c’est qu’une bonne partie des routes en Afrique est en terre. D’où la création, dans un premier temps, du Fonds routier dans les pays concernés, a justifié Hans Nyetam Nyetam. Selon lui, les gouvernements et les bailleurs de Fonds ont voulu assurer l’amélioration de l’état des réseaux routiers respectifs à travers une prise en charge spécifique.

Le secrétaire d’Etat a également décliné les trois piliers sur lesquels s’appuie le Cameroun en matière de Fonds routier. Il y a d’abord la loi portant création de cette institution qui protège le patrimoine routier national, ensuite l’accès permanent aux ressources, et enfin, le respect des principes de gouvernance.

Les projets financés par le Fonds routier du Cameroun ont également été évoqués. Notamment la route nationale N°2, Yaoundé-Mbalmayo-Ebolowa, financée dans le cadre du programme spécial d’urgence et le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen.

Pour le directeur général du Fonds routier au Burundi, Chantal Baringuvu, la rencontre de Yaoundé a pour but de permettre d’adopter et d’améliorer la méthode managériale et la gestion des ressources allouées pour cette cause.

Une route au Cameroun.
sogea-satom.com)/n

Tchad-Cameroun: Le dispositif de sécurité renforcé par les deux Etats

La menace de la secte Boko Haram impose de mesures spécifiques aux autorités administratives des deux Etats

Renforcement de la paix et de la sécurité entre les deux peuples
Les préfets de Mayo Rey (Cameroun) et des Monts de Lam (Tchad) se sont rencontrés à Touboro, pour faire le point sur la sécurité frontalière et transfrontalière, le transport, la secte Boko Haram et le commerce entre les deux pays frères. Bakari Midjiyawa et Belem Bekonga Gaius ont mené des réflexions sur le renforcement de la paix et de la sécurité entre les deux peuples. Le Mayo Rey partage une très longue frontière avec la République du Tchad. C’est un héritage commun porteur de nombreux espoirs dans le cadre de la matérialisation des objectifs de la Cemac, a expliqué le préfet de Mayo Rey. La ville de Touboro qui a accueilli les travaux regorge un nombre important de ressortissants Tchadiens et Nigérians. Le marché de Mbaiboum (côté Cameroun) est un véritable lieu d’échange entre plusieurs nationalités. Les vivres et denrées alimentaires en provenance du sud du Cameroun y sont vendus par des commerçants tchadiens, centrafricains, nigérians et même gabonais. La belle vue panoramique ne devrait pas laisser croire que le ciel entre le département des Monts de Lam du Tchad et le Mayo Rey du Cameroun est sans nuages, tempère Sebai Moussa, maire de Touboro dans son mot de bienvenue.

Trois commissions instituées
Nous avons connu dans un passé récent des problèmes de grand banditisme connu sous le vocable du phénomène des coupeurs de routes et des preneurs d’otages le fameux Djarguina. Si je vous parle avec tant d’émotion, c’est parce que j’ai été victime des coupeurs de routes. Ils m’ont cassé l’un des pieds quand nous sommes tombés entre leurs mains pendant un voyage. L’accalmie observée aujourd’hui ne devrait pas nous leurrer, je voudrais pour cela que cette question soit examinée avec toute l’importance qui doit être la sienne pendant nos assises, a-t-poursuivi. Trois commissions, à savoir les activités économiques, transports et maintien de l’ordre et sécurité ont été constituée, sous la supervision de Simplice Kengni, premier adjoint préfectoral du Mayo Rey. Les différentes commissions ont dressé un diagnostic sans complaisance des difficultés rencontrées par les deux populations s urs et ont essayé de trouver des thérapies adéquates à chaque mal clairement identifié. La commission de sécurité s’est penchée sur la secte Boko Haram, les braconniers tchadiens qui abattent les espèces protégées dans les parcs nationaux camerounais. En ce qui concerne l’abattage sauvage des animaux, les Tchadiens sont restés sur la défensive, prétendant qu’ils étaient aussi victimes de ce fléau et ont rejeté la faute sur les chevaliers soudanais. Il a donc été recommandé aux deux administrations d’échanger régulièrement les informations pour traquer les braconniers. Boko Haram doit être combattue avec la dernière énergie. Les chefs traditionnels et les imams ne devraient pas laisser n’importe qui venir prêcher dans les mosquées. Toute personne suspecte dans les villages doit être signalée aux autorités locales. Tenant compte de ce que les membres de la secte voyagent en pirogue, la commission de la sécurité et du maintien de l’ordre a recommandé que les piroguiers soient sensibilisés pour qu’ils ne transportent plus ces personnes.

La rencontre des autorités administratives
Journalducameroun.com)/n

Tracasseries policières
Le Tchad a mis le Cameroun dos au mur en ce qui concerne les tracasseries policières. La délégation tchadienne a largement dénoncé le fait qu’il existe six barrières entre Touboro et le Tchad pour une distance de moins de 40km. Les Tchadiens disent que les policiers et gendarmes camerounais les obligent de payer 8000 FCFA avant de traverser la frontière. Ceci freine la libre circulation des hommes et des biens entre nos deux pays et le développement de la sous-région, s’est lamenté le délégué tchadien du commerce. Le préfet du Mayo Rey n’a pas tardé pour réagir sur l’arnaque dont les Tchadiens disent être les victimes. C’est une situation qui n’honore pas notre pays et le président Paul Biya a des grands projets avec le Tchad. La frontière est la vitrine d’un pays. Tout fonctionnaire pris dans l’arnaque sera punis selon la loi, la crédibilité de ce forum dépend du sérieux que nous allons donner à cette opération, a-t-il répliqué. Les deux parties se sont aussi penchées sur des questions comme le vol de bétails, le vol d’automobiles revendues indistinctement sur le sol camerounais que tchadien. L’irruption récurrente en territoire camerounais d’éléphants en provenance du Tchad, causant des dégâts colossaux au passage dans les champs et les villages. Les conflits agro-pastoraux entre agriculteurs camerounais et éleveurs tchadiens et vice versa, causant parfois des pertes en vies humaines. La sortie incontrôlée des denrées alimentaires du Cameroun vers les pays voisins.

La descente sur le terrain
Journalducameroun.com)/n

Grande Muraille Verte: L’agence Panafricaine bientôt opérationnelle

La réunion de Bamako vise à définir les grandes lignes de fonctionnement de l’agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte

Face aux défis environnementaux liés en grande partie aux changements climatiques et aux effets récurrents de la désertification, l’Afrique et en particulier l’Afrique subsaharienne, est condamnée à faire front. L’initiative Grande Muraille Verte, projet transcontinental, initié par la CEN-SAD et endossé par l’Union Africaine est une réponse de l’Afrique. Elle repose sur une approche concertée, multisectorielle mettant en synergie des actions de lutte contre la désertification, la pauvreté, la perte de la biodiversité et le changement climatique. Par des activités de reboisement et de réaménagement des zones rurales, désertiques et urbaines par endroits. L’état très dégradé des écosystèmes et des ressources naturelles dans la bande Sahélienne fait de cette partie de l’Afrique une cible prioritaire dans la mise en uvre du projet Grande muraille Verte. Le tracé géographique de la Grande Muraille, va de Dakar au Sénégal à Djibouti dans la corne de l’Afrique, sur près de 7000 kilomètres en longueur et 15km en largeur. Une bande verte destinée à freiner le sable et à offrir un poumon d’oxygène salutaire au Sahel.

Opérationnalisation de l’agence panafricaine de la Muraille Verte
A Bamako, la session extraordinaire du conseil des ministres de la Grande Muraille verte, revient sur les dispositions prises lors du sommet de Ndjamena, concernant le budget de fonctionnement de l’agence panafricaine de la Muraille Verte, son manuel de procédure, le recrutement du personnel, la contribution financière des Etats à l’Agence, et celle des partenaires techniques et financiers. Un premier budget avait été défini par le conseil des ministres, mais selon, Souleymane Cissé, conseiller technique au ministère de l’environnement du Mali, celui était trop élevé. « Il nous faudra aujourd’hui établir la côte-part des états, ce que nous dirons les ministres des pays présents à cette session, les contributions volontaires, et élaborer une ligne de fonctionnement de l’agence». Ceci à moins de deux mois de la grande réunion de Ndjamena. Pour le Ministre de l’environnement du Mali, cette réunion doit impulser la dynamique de l’agence et des agences nationales des 11 pays qui participent au projet de la Muraille Verte, car l’avancée du désert sape les efforts de développement durable particulièrement au Mali et malgré la préservation des ressources naturelles ».

Sur le terrain, les actions se traduiront par des visites d’accompagnements sur les espaces dédiés à la Muraille verte, en même temps que la vulgarisation du micro-crédit pour les populations qui seront au c ur du projet, et le désenclavement des régions où un transfert de compétences sera effectué.

Pour réaliser ces objectifs, la création et l’opérationnalisation des agences nationales de la Muraille Verte sont une urgence, rappelle Hassan Thera, le ministre de l’environnement du Tchad présent à la session de Bamako. En clair, il s’agit de parachever les fondamentaux des agences, les doter de ressources humaines capables et conscientes du défi que représente la Muraille Verte panafricaine pour la préservation durable de l’environnement en Afrique subsaharienne. Prochain rendez-vous à Ndjamena!


Syndicat national des exploitants d’auto écoles du Cameroun: la guerre continue!

La faction Isaac Kemadjou a tenté en vain d’empêcher une réunion à Douala

Hôtel Lewat, vendredi dernier à 9h, un groupe de quatre personnes environ avec à sa tête Isaac Kemadjou qui se présente comme le président national par intérim du syndicat national des exploitants d’auto école du Cameroun (SNEAEC), débarque avec l’intention visible de bloquer une réunion convoquée par voie de presse, par le président régional dudit syndicat pour le Littoral. Préparé à cette éventualité, François Ngah Messobo, fait aussitôt appel aux forces de l’ordre pour mettre hors d’état de nuire le « camarade suspendu » qui soutient mordicus, que la dite réunion est illégale. Dans la foulée, Isaac kemadjou est bousculé, ainsi que ses compères. La vingtaine de dirigeants d’auto écoles présents font bloc derrière le président Ngah François, qui brandi au vu et au su de tous, l’autorisation administrative de tenir sa réunion. Après cette bataille, Isaac kemadjou et sa bande sont interdits de prendre part à la concertation et se voit obliger de replier en arrière, tandis que François Ngah Messobo et compagnie, retournent en salle, très contents de ce nouveau camouflé d’Isaac kemadjou, qu’il ne manqueront pas de qualifier en riant « l’homme des coups d’état manqués ». Après la pluie verbale, place aux choses sérieuses, compte tenu des divers points inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre, tels la clarification du « bicéphalisme » à la tête du syndicat, les problèmes liés à la liste des auto-écoles autorisées, à la sécurisation du permis de conduire, les impôts, la formation de moto taximan et les préparatifs du congrès du 27 février 2009.


journalducameroun.com)/n

Sur le premier point, François Ngah Messobo explique : [b Il n’existe pas de bicéphalisme à la tête su syndicat national des exploitants d’auto-écoles du Cameroun. Les réactions d’Isaac Kemadjou, sont des manipulations d’avant congrès. Pour tuer son chien, on l’accuse de rage comme vous le savez. Je suis allé vers M. Kemadjou pour lui faire part de mon intention de le citer en justice pour diffamation, puisqu’il dit que j’aurais détourné une somme de 1 700 000 F CFA en 2003 quand j’étais trésorier national du syndicat, ce n’est que pur mensonge. Je siffle la fin de la récréation pour Isaac Kemadjou et sa bande, plus aucune séance de travail organisée par lui ne sera autorisée dans le Littoral, c’est un membre suspendu par le congrès du 30 novembre 2007 tenu à Yaoundé, pour faute lourde et distraction de fonds ». Avis relayé par Augustin Djoko, le président national et quelques membres qui ont effectué le déplacement de la capitale pour prendre part à la rencontre de Douala.
Les syndicalistes sont revenus sur les problèmes liés à la sécurisation du permis de conduire, et disent soutenir le ministre des transports Gaounoko Haounaye, qui vient de mettre sur pied de nouveaux permis de conduire informatisés, pour limiter entre autre, la fabrication des faux permis de conduire qui pullulent à travers le pays. Si le syndicat reconnaît que cette nouvelle forme donne des garanties sécuritaires, il déplore cependant la lenteur dans le processus de délivrance de ce permis. De même, « ce processus s’achève à la sécurisation sans aucun contrôle pouvant rassurer que les données transmises au départ, n’ont pas été manipulées, étant donné que la signature du Délégué des transport est déjà scannée », relève François Ngah Messobo. Pour améliorer la procédure, il propose alors qu’une machine soit installée au niveau de chaque délégation régionale des transports, pour attester que les permis établis sont conformes aux données de départ, et que le processus soit également moins lent.

Concernant la liste des auto-écoles autorisées à fonctionner d’après une récente publication du ministère des transports, le syndicat note la présence de certaines structures qui n’existent plus sur cette liste, et paradoxalement l’absence des noms de certaines auto-écoles pourtant en règle. Le SNEAEC recommande la rectification de ces erreurs, et que conformément à l’article 3 chapitre I alinéa 3 de l’arrêté N° 00406, que chaque fondateur ait une seule auto-école par département ou province. De même, les syndicalistes ont condamné à l’unanimité les impôts exigés par l’administration. Nous dénonçons l’acharnement avec le quel certains chefs de centre des impôts nous traitent, malgré la lettre du directeur des impôts N° 1262/MINEFI/DI/LC/L du 28 février 2005, qui précise que les auto-écoles sont assujetties à l’impôt libératoire, sauf si leur chiffre d’affaire est supérieur à 15 millions de F CFA, or nous savons qu’aucune structure ne réalise un tel chiffre d’affaire, martèle M. Ngah Messobo. Selon lui, il existe l’amalgame entre les auto-écoles multiples et une seule auto-école dont le chiffre d’affaire n’atteint pas le seuil de 5 millions de F CFA. A côté des impôts, les syndicalistes estiment qu’il faut une restructuration de ce secteur d’activité. D’après le président régional, la profession est abandonnée à elle-même. Depuis 1997, il n’y a pas eu de contrôle d’auto-école, c’est un désordre total. Il y a eu une sorte de recensement, et il a fallu trois ans pour que les résultats soient publiés, et c’est tout à fait normal que sur la liste, on retrouve des erreurs. Ils soulignent que l’arrivée de l’ex gouverneur du Littoral Gounoko Haounaye à la tête du ministère des transports, est progressivement entrain de changer les choses. D’où le soutien du SNEAEC aux pouvoirs publics, dans le combat destiné à assainir la profession de conducteur de moto taxi.

François Ngah
journalducameroun.com)/n

Le premier ministre a en effet donné six mois aux conducteurs de moto taxi, pour se conformer à la loi qui régit le transport par moto taxi. Ainsi, le syndicat s’apprête à lancer un programme de formation de deux semaines destinées aux « bendskinneurs » baptisé « conformons-nous à la loi ». Ceux-ci vont bénéficier de cette formation au prix de 20 000F CFA au lieu de 95 000F CFA. Ce programme sera supervisé certes par le syndicat, mais est soutenu par la délégation régionale des transports du Littoral comme convenu dans le partenariat que les deux parties ont déjà paraphé dans cette optique. Comme on le constate, le syndicat national des exploitants d’auto-écoles du Cameroun avance malgré la crise observée depuis plusieurs mois. Il faudrait peut-être attendre le congrès du 27 février prochain à Yaoundé, pour voir si oui ou non, la paix va enfin revenir au sein des syndicalistes. « Ceux qui s’agitent » selon le président national Augustin Djoko, doivent préparer leur liste, et le moment venu, se battre loyalement pour pouvoir diriger le syndicat. Mais en attendant, la guerre continue.