Cameroun: Revue de la presse du 02 mars 2012

Hautes personnalités interpellées par le contrôle supérieur de l’Etat, code électoral, Lions indomptables et un papa de 45 ans manque de dépuceler une fillette de 10 ans.

Quatre hautes personnalités traduites devant le conseil de discipline du Contrôle supérieur de l’Etat. Le quotidien Mutations titre Contrôle supérieur de l’Etat: Ndoudoumou, Tabi Manga et Otong Niwalong traduits devant le Conseil de discipline. Selon le journal, ces responsables seront entendus dans le cadre des affaires les concernant. Sur la base de l’exploitation des rapports des missions de contrôle produits par des inspecteurs d’Etat en 2011 et «avec le très haut accord de Monsieur le président de la République», le ministre Eyebe Ayissi a signé quatre décisions portant traduction devant le Cdbf de certains hauts responsables ayant agi en qualité. Le Jour explique: d’après le secrétaire permanent du Cdbf, Marc Mendouga Alima, il y aura une phase d’instruction qui prendra trois à quatre mois, à l’issue de laquelle elle passera, de façon progressive, devant le conseil. Les dossiers en instance portent sur la gestion de l’Armp pendant la période allant de 2007 à 2010, du Matgénie, pour la période allant de 2007 à 2009, de la Communauté urbaine de Limbé, pour la période allant de 2002 à 2008 et de l’université de Yaoundé II, pour la période allant de 2006 à 2009. La Nouvelle Expression précise que devant le conseil de discipline budgétaire et financière, les responsables convoqués seront interrogés par les inspecteurs d’Etat conformément aux dispositions de la loi. Le Messager] révèle que le Cdfb a néanmoins programmé les premières audiences qui auront lieu le 2 mars2012 en son siège logé au Contrôle supérieur de l’Etat à Yaoundé. Cameroon Tribune affirme que pour le moment, présomption d’innocence oblige, les personnalités concernées ne sont pas déclarées coupables. Au contraire, elles ont l’occasion et la latitude de fournir des explications et justifications sur les fautes éventuelles ayant entrainé leur mise en cause dans cette procédure.

Code électoral: le Premier ministre engage les consultations. Cameroon Tribune publie le premier ministre, chef du gouvernement, Philémon Yang, a reçu, sur instructions du chef de l’Etat, plusieurs délégations pour parler élections. Le chef du gouvernement et ses hôtes ont discuté d’un sujet qui n’est pas inconnu dans la sphère politique: le code électoral. Le messager atteste que le premier ministre, Philémon Yang a reçu des leaders des partis politiques, des diplomates et des acteurs de la société civile dans le cadre d’une consultation en vue de l’élaboration d’un code électoral encore plus moderne et crédible au Cameroun. Une série de consultations en vue de recueillir l’avis de la classe politique et de la société civile. Mutations pour sa part estime que les échanges n’ont pas uniquement porté sur le code électoral. Ainsi, le leader de l’Udc a par exemple plaidé pour un nouveau découpage électoral en plus d’un code électoral unique, tout en souhaitant que les consultations que mène le Premier ministre ne constituent pas un artifice pour valider un texte déjà existant. Le Jour indique que Philémon Yang a bouclé les consultations en vue de l’élaboration du code électoral unique. Mais l’opposition critique sa démarche. Plusieurs acteurs politiques qui ont été reçus ont noté des incohérences dans la démarche du gouvernement. Mais le Premier ministre a été clair. Que les uns et les autres ne se fatiguent pas à faire des propositions qui pourraient entraîner la modification éventuelle de la Constitution: l’âge électoral, le nombre de tours de la présidentielle, etc. Elles ne passeront pas.

Un cadre du ministère des Petites et moyennes entreprises se jette dans le lac municipal de Yaoundé. Le journal Le Jour titre Yaoundé: Le cadre du ministère des Pme disparu s’était jeté dans le Lac municipal. Le quotidien d’Haman Mana revient sur les faits: c’est aux premières heures du lundi 27 février que ce haut cadre s’est jeté dans les eaux, abandonnant au bord du lac son véhicule. Alain Abena a également laissé une lettre dans laquelle il accuse son épouse. «Virginie m’a tué», écrit le suicidé. Dans la lettre qu’il a laissée, Alain a prévenu qu’on ne pourra pas retrouver son cadavre. Certains collaborateurs affirment que dans la lettre, le disparu remercie tous ses camarades de classe du lycée général Leclerc. Il dit au revoir à ses trois enfants, en précisant que tôt ou tard, ils se reverront. «Je demande pardon à tout le monde parce que j’ai bâti ma vie sur le mensonge», précise la correspondance. Le messager déclare que Alain Mathieu Blaise Abena, 42 ans qui travaille au ministère des Petites et moyennes entreprises, se serait jeté dans le lac municipal pour mettre fin à ses jours suite à des problèmes encore mal élucidés. Il laisse une veuve et 3 enfants. La rumeur selon laquelle il aurait été tué avant d’être jeté dans le lac se répand. Cameroon Tribune annonce que le corps est enveloppé dans un sac approprié et placé dans un pick-up de la gendarmerie. Le cortège fend la foule en larmes et s’ébranle vers l’Hôpital central, «pour autopsie car un médecin légiste est déjà contacté», informe un gendarme. Le commandant Hadisson, de la Compagnie de gendarmerie d’Efoulan, dit que la lettre n’est pas déchiffrable.

Les titres de la presse au Cameroun
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Les Lions indomptables ont affronté mercredi dernier la Guinée Bissau.La Nouvelle expression trouve que Lors de la première journée des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2013, qui se déroule en Afrique du Sud, les Lions indomptables du Cameroun, sont venus difficilement à bout de la Guinée Bissau par 1 but à zéro hier.Le jour quant à lui, met en garde les Lions indomptables devront faire un match nul ou gagner lors de la rencontre retour contre la Guinée Bissau en juin prochain, s’ils veulent accéder au dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2013. Cameroon Tribune démontre que Les Lions indomptables ne sont pas guéris. Victorieuse de la Guinée Bissau mercredi dernier (1-0), l’équipe ne montre pas un visage séduisant. Denis Lavagne se retrouve dans la même situation que Javier Clemente en 2010. L’ancien sélectionneur des Lions indomptables avait été contraint de lancer la campagne des qualifications de la Can 2012 sans Alexandre Song, Achille Emana, Idriss Carlos Kameni, bannis alors par la Fécafoot. Le Messager revient sur le cde disciplinaire signé par les Lions avant la rencontre «Magnan» sort ses crocs. Pour sa première sortie, le nouveau team-manager de la sélection nationale fanion a préparé un document qu’il a intitulé «les 11 engagements du lion indomptable». Une espèce de code disciplinaire visant à conscientiser les joueurs sur la valeur de l’engagement sous le drapeau et la responsabilité qui est la défense des couleurs nationales.

Le fait de société est celui du quotidien Le Popoli qui dévoile Douala: un papa de 45 ans manque de dépuceler une fillette de 10 ans. Une histoire étrange dont la teneur est lundi 20 février dernier, à New Deïdo, une histoire de pédophile a secoué le quartier tout entier. En effet, «un ancien répé» de 45 ans habitant le quartier a été pris en flagrant «de lit». Le vieux clou était entrain de faire des attouchements à une petite fillette de 10 ans qui loge dans la même concession que lui et s’apprêtait à lui servir son mauvais «biberon». Papa Jeannot se morfond depuis la fin de la semaine dernière au commissariat du deuxième arrondissement de New-Bell. Il a tenté de violée sa voisine âgée de 10 ans. La scène se déroule dans la soirée. Rentrée de l’école, la petite fille va regarder la télévision chez papa Jeannot, le «teacher» du coin. Ce dernier est répétiteur, profitant du fait qu’il soit seul avec la petite et animé par des envies sexuelles démesurées, il va entreprendre le sale boulot. Malheureusement pour lui, la maman de la fille recherchant celle-ci, va se diriger chez lui. C’est ainsi qu’elle découvre que le bon monsieur est entrain de malaxer sa fille toute nue. Elle alerte rapidement la population par des cris stridents qu’elle lançait. Les garçons du quartier ont correctement tabassé le «teacher» avant de le conduire au commissariat. La maman de la fillette a amené la victime à l’hôpital pour un contrôle. Après prélèvement, le médecin a retrouvé de la salive sur le sexe de l’enfant. L’autre constat laisse savoir que le pédophile aurait introduit ses doigts dans le vagin de la fillette. La pauvre petite va surement trainer un traumatisme pendant un bon moment.

La presse sur le terrain
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La revue de la presse du vendredi 30 septembre

La campagne électorale, la construction de la nouvelle cimenterie, la convocation des Lions Indomptables et un fait de sorcellerie

La campagne pour la présidentielle est lancée. Les 23 candidats en lice ou leurs mandataires ont commencé à quadriller les dix régions du pays, avec pour objectif de conquérir le maximum de voix devant leur permettre d’accéder à la magistrature suprême. Cameroon Tribune titre alors: C’est parti pour la campagne électorale. Le quotidien bilingue relève un point positif qui est la signature par la plupart des candidats d’un code de bonne conduite et fait des échos de la campagne des candidats à travers les régions du Cameroun. Le quotidien Le Jour à sa une écrit un candidat chassé de Mvomeka’a. Il s’agit de Jean de Dieu Momo, candidat du Paddec (Patriote démocratique pour le développement du Cameroun). Il retrace comment s’est passé la triste aventure du candidat qui a voulu lancer sa candidature dans le village de son adversaire Paul Biya. Pendant que la campagne bat son plein, les recalés veulent s’y opposer par n’importe quels moyens d’où ce titre du quotidien Popoli: Des recalés veulent empêcher la présidentielle. Le journal satirique met un accent particulier sur deux partis politiques à savoir le Mcpsd de Vincent Sosthène et le Purs de Patrick Sapack. Il fait remarquer que les leaders de ces deux partis ne parlent pas de coalition pourtant, ils se connaissent depuis au moins un an. En plus, leurs parcours personnel laissent plus d’un perplexe. Le quotidien Le Messager va plus loin en titrant: promesse électorale: Les grandes ambitions du RDPC contre les générations futures. Le journal estime qu’en promettant aux Camerounais la poursuite des grandes ambitions, le président Biya mise sur l’extraction massives des matières premières et leur exportation. Le rédacteur de l’article rappelle que les matières premières sont épuisables et leur extraction et utilisation peuvent avoir des effets néfastes sur l’environnement: [i au lieu de nous vendre les grandes réalisations à partir de l’extraction polluante, [.] on attend de nos dirigeants qu’ils affirment de nouvelles valeurs économiques et sociales.] Le quotidien Mutations s’intéresse aux man uvres mises sur pied par les différentes formations politiques pour financer leur campagne. Selon ce journal, le RDPC mobilise ses militants tant à base qu’au sommet pour la collecte des fonds.

L’économie a été dominée par la cimenterie en construction dans la région du Centre. Cette nouvelle cimenterie à Nomayos arrondissement de Mbankomo, sera livrée en Juin 2014. Mutations révèle: qu’il s’agit d’un investissement à hauteur de 50 milliards de FCFA pour une capacité de production annuelle de plus de 600.000 tonnes. cette cimenterie devra porter la production à 2,2 millions de tonnes de ciment en 2014. Le quotidien La Nouvelle Expression pense que Cimencam répond à Dangote cement car un jour seulement après la pose de première pierre de l’usine d’ensachage du milliardaire nigérian, les Cimenteries du Cameroun vont poser aussi la première pierre pour une nouvelle usine aux alentours de Yaoundé. Mutations pense que: Cimencam aurait préalablement versé 500 millions de FCFA aux populations de Nomayos, au titre des indemnisations. Toujours en économie, la troisième édition des états généraux de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf) s’est ouverte lundi dernier à Yaoundé. Selon Cameroon Tribune: [le Cameroun fait figure de recordman. En 2009, par exemple, plus de 1 400 personnes ont perdu la vie sur les routes du pays. La moyenne de décès par an étant de 1 200, selon Bello Bouba Maïgari, le ministre des Transports. Au bilan économique, les spécialistes situent autour de 100 milliards de francs CFA les pertes annuelles. Soit environ 2% du PIB.] Mutations sur la question titre: Insécurité routière: Le Cameroun dans le peloton de tête en Afrique. Il montre la gravité de la situation en statistiques: alors que 187 personnes mourraient des suites d’accidents de la circulation au Sénégal en 2009, les routes camerounaises, elles, fauchaient quelques.1450 vies humaines. Soit près de 10 fois plus qu’au Sénégal. Six fois plus qu’en Mauritanie (221 morts). Trois fois plus qu’au Burkina Faso (501 morts). Deux fois plus qu’en Côte d’Ivoire (616 morts) et au Niger (616 morts). La Nouvelle Expression quant à elle évoque les résolutions prises à la fermeture de ces échanges d’expériences: aux termes de leurs travaux, les assureurs ont ainsi recommandé la création, dans chaque pays membre de la Fanaf, d’une structure de prévention et de sécurité routières. Autonome, celle-ci serait dédiée à la lutte contre les accidents de la circulation et à l’amélioration des comportements des usagers de la route.

Dans le cadre de la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2012, le Cameroun jouera le vendredi 7 octobre prochain contre la RDC. Javier Clémente a reconduit le groupe qui a joué contre l’Ile Maurice à Yaoundé. D’où le titre de Mutations: Lions indomptables: Les mêmes contre la RDC. Selon lui: en RDC, il s’agira pour le capitaine Samuel Eto’o Fils, dont le club Fk Anzhi Makhachkala a été éliminé aux 16ème de finale de la coupe de Russie par le Dynamo de Moscou et ses coéquipiers de terminer ces éliminatoires sur une victoire, synonyme d’une modeste deuxième place du groupe E. La Nouvelle Expression pense que le coach a convoqué des joueurs indisponibles. Paul Alo’o Efoulou et Henri Bienvenu en sont écartés. Trois curiosités, dans la liste, les présences de Guy-Roland Ndy Assembe et Aurélien Chedjou, actuellement indisponibles pour cause de blessure. En outre, contre toute attente, le staff technique des Lions indomptables a fait envoyer une convocation à Ngako Duvalois alors que ses soucis d’ordre administratif du côté de l’Espagne n’ont visiblement pas encore été solutionnés.

La presse

Le fait de société cette semaine est publié par Mutations: Bafoussam: Il voulait vendre son fils au famla. Voici l’histoire: Michel Nkeng Matip, 35 ans, et son cousin, Georges Pegha, 21 ans, sont actuellement gardés à vue à la brigade territoriale de gendarmerie de Bafoussam. Ces derniers ont tenté de s’enrichir facilement en «vendant» un enfant au «famla» (appellation populaire de la sorcellerie), avant d’être rattrapés et gardés à vue à la brigade territoriale de Bafoussam I. D’après des recoupements, l’histoire insolite remonterait au mercredi 21 septembre 2011 lorsque les deux présumés sorciers débarquent à la gare routière de Bafoussam, en plein milieu de la nuit, en provenance de Douala. Ils y sont pour trouver celui qui «achètera» le fils aîné de Michel Nkeng Matip, âgé de 12 ans, apprend-on.

Le père «vendeur» est d’autant plus déterminé qu’il veut de l’argent pour sortir de la précarité financière. Dans la démarche de ce dernier, il saisit son cousin, Georges Pegha, proche d’un cercle ésotérique, à qui il propose 5% du montant de la vente au cas où l’opération est fructueuse. Les deux hommes empruntent le chemin de Bafoussam pour la première fois, puisqu’on leur indique que cette ville est propice à ce genre de transaction. A la gare routière, ils insistent pour qu’on leur indique le lieu dénommé Famla. Le lendemain, un interlocuteur croit pouvoir leur donner la bonne information, en les situant sur un motel où ils peuvent se reposer au quartier Famla. Cet interlocuteur n’a pas saisi l’objet de la conversation. Dans ce motel, Michel Nkeng Matip et Georges Pegha ne se retrouvent pas, notamment quand personne ne peut leur donner les renseignements souhaités. Le sujet de la conversation sort de l’ordinaire, au point où le promoteur dudit motel pense avoir affaire à des émissaires de son rival en affaires. Surtout que le titre de propriété du motel a fait l’objet d’une dispute auparavant, avant de revenir à l’actuel gérant. Ce dernier fait appel à des gendarmes qui vont mettre la main sur les deux individus.


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Cameroun: Voici le tour des titres dans la presse au 22 juillet 2011

Le voyage de Paul Biya en Chine, le congrès du RDPC, la présidentielle de 2011, le combat de l’épilepsie constituent le menu cette semaine

Paul Biya fait l’actualité cette semaine parce qu’il effectue une visite officielle en Chine. Le quotidien Cameroon Tribune titre: «La communauté camerounaise de Chine fait un triomphe au couple présidentiel». Paul et Chantal Biya ont dû avoir chaud au c ur mercredi à leur arrivée à la Résidence des hôtes de Beijing. Le journal continue par: «Sept accords signés au premier jour de la visite de Paul Biya en Chine». Il explique que: la première journée de la visite d’Etat du chef de l’Etat, qu’accompagne son épouse, a été marquée mercredi par trois temps forts: L’accueil solennel au Grand palais du Peuple, la séance de travail suivie de la signature de sept accords et le banquet d’accueil. Le quotidien Mutations révèle: «Positionnement: Paul Biya remercie la Chine pour sa non ingérence». Selon lui: Paul Biya a indiqué que la Chine fait partie des plus sûrs et des plus fidèles de ses partenaires extérieurs. Le quotidien Le Jour dans a rubrique «Chronique» titre: «Chine, Chine, Cameroun, Cameroun.». Pour lui: Popaul, lui, a toujours pris tout son temps pour faire les choses: en son temps et en son heure. Et çà, les militants du Rdpc, plus que tout autre, le savent. De la base au sommet, depuis bientôt 30 ans, on sait qu’avec Popaul, c’est comme çà! Il fixe une date, on investit des millions pour faire ce qui a été prévu, mais à la dernière minute, le président annule tout. Et il ne s’explique jamais sur ces contretemps, laissant le soin à ceux qui militent pour le casse-pipe ou le suicide d’aller essayer de bégayer à sa place, de plates et incoercibles explications. Mutations pour sortir du sujet écrit: «Beijing: Paul Biya accueilli par des militants fantômes du Rdpc».

Le congrès du parti au pouvoir le RDPC fait couler beau d’encre dans la presse. Cameroon Tribune annonce: «Le RDPC annonce le Congrès du parti». Le Jour précise que: «Ce sera un congrès ordinaire». Car: si la date exacte n’est pas encore connue, un communiqué de René Sadi publié le 15 juillet indique que ce congrès aura lieu avant l’élection présidentielle. Mutations parle alors de: «Programme: Un congrès aux dossiers brûlants». Puisque:le renouvellement du comité central et du bureau politique constitue une forte attente dans les rangs du Rdpc. Sur le même sujet, Mutations continue: «Rdpc: Un concurrent de Paul Biya sanctionné». Le journal révèle que: le secrétaire de la section du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) pour le Mfoundi VI et conseiller municipal dans la commune d’arrondissement de Yaoundé 6, Saint Eloi Bidoung, a écopé d’un blâme pour indiscipline notoire et caractérisée. Et le conseil de discipline, qui l’a longuement entendu, ne semble pas se satisfaire de cette sanction. Il a transmis son dossier au comité central pour aggravation de la sanction. Qui, selon la nomenclature, peut aller jusqu’à l’exclusion. La Nouvelle Expression est sûr que: «Congrès: Paul Biya dribble le Rdpc». Selon elle: l’agitation des militants qui espéraient un congrès du RDPC cette mi-juillet, n’a pas souillé le flegme légendaire de Paul Biya qui s’envole pour la Chine sans rien dire du calendrier politique du parti. Saint Eloi Bidoung et Louis Tobie Ndi, les deux militants du RDPC, challengers qui disaient vouloir déloger Paul Biya de la présidence du RDPC vont devoir aller se rhabiller, et attendre une autre saison. De toute façon selon Mutations, il y a une sorte de: «Rdpc: Vide juridique sur la durée du mandat de Paul Biya».


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La présidentielle de 2011 est très attendue au pays. Mutations annonce que: «Présidentielle 2011: Les caïmans ne tombent pas les masques». Car: à trois mois du scrutin, Paul Biya, Bello Bouba, Ndam Njoya et Fru Ndi n’ont toujours pas été investis par leurs formations politiques. Le Jour sur la question parle de «Fonkam Azu’u contre les man uvres du Rdpc». Le journal explique que: Fonkam Azu’u, le président du conseil électoral dénonce les inscriptions faites par les responsables du Rdpc à l’Est. A quelques mois de l’élection présidentielle au Cameroun, Elecam doit gagner la confiance des Camerounais, notamment grâce à sa neutralité et à sa capacité d’organiser des élections transparentes au Cameroun. Cameroon Tribune précise bien que: «Listes électorales: Seul Elecam doit inscrire!». Le rappel est du président du Conseil électoral d’Elecam, Fonkam Samuel Azu’u, qui a rencontré avant-hier les leaders des partis politiques et acteurs électoraux à Bertoua a continué le journal. La Nouvelle Expression a accordé une interview à Grégoire Owona qui affirme: «Nous ne sommes pas aux ordres du Sdf.» Pour ce haut cadre du parti au pouvoir à la question de savoir pourquoi cette convivialité entre leaders de vos partis ne débouche-t-elle pas sur des compromis au sujet des exigences du SDF en matière électorale? Il répond: Il faut laisser le temps au temps. On ne construit pas un pays en un jour. Il y a des exigences qui peuvent être satisfaites sur le moment et d’autres qui se doivent d’attendre, pour être profondément et longuement étudiées.


En santé cette semaine, l’attention a été focalisée sur la maladie de l’épilepsie. Cameroon Tribune parle de: «La lutte contre l’épilepsie prend une nouvelle dimension». Le journal dit: le Pr. Fru Angwafor III a fustigé les clichés sur cette maladie neurologique, encore mal connue. D’où, cette autre réalité: Les parents de plusieurs patients choisissent souvent de les amener chez le prêtre plutôt qu’à l’hôpital. Le porte-parole de l’Association des épileptiques, placée sous l’égide de l’église catholique via le diocèse de Bafia, a d’ailleurs rappelé que cette uvre sociale a été créée après les multiples cas conduits à l’église pour traitement. Et dont des études établiront plus tard qu’il s’agit en fait de personnes atteintes d’épilepsie. Le Jour parle alors de: «6 000 malades d’épilepsie à Ntui». Pour lui: avec un seul cas d’épilepsie dans sa famille, Mme Essa peut s’estimer heureuse, parce qu’elle est considérée à Ntui comme une chanceuse. André Ambasindé, chef traditionnel dans le Mbam et Kim, n’a pas eu la même veine. Avec quatre enfants qui vivent avec l’épilepsie, le quotidien de ce père de famille est un véritable calvaire. On ne maîtrise pas le moment de la survenue des crises. Il faut toujours les garder tout près et veiller aussi sur ceux qui ne font pas encore la maladie, étant donné que, parfois, les premières crises sont très violentes, explique-t-il. Il signale aussi que ses enfants atteints d’épilepsie se battent très souvent. Il faut être toujours là, pour les séparer. L’histoire singulière de ces deux familles, au-delà de l’anecdote, traduit l’étendue de la maladie dans la localité de Ntui, en particulier et dans l’ensemble du département du Mbam et Kim, en général. Le nombre grandissant de malades, ici comme dans d’autres localités telles Batibo dans le Nord Ouest, Banganté et Bafoussam dans l’ouest, a érigé cette affection en véritable pandémie, faisant d’elle un grave problème de santé publique au Cameroun.


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La revue de la presse du jeudi 23 juin 2011

La session de juin des députés, la fête de la musique au Cameroun, les Ecrans noirs constituent le menu de cette semaine

La session ordinaire de l’Assemblée nationale en cours fait couler beaucoup d’encre. Le quotidien Mutations titre: «Crise: Le Parlement et le gouvernement filent du mauvais coton». Selon le journal: Les députés n’ont pas digéré la sortie de Jean Nkuété sur la Sodecoton et exigent une commission d’enquête parlementaire. Selon le quotidien bilingue national Cameroon Tribune: «Les députés ciblent les Violences faites aux femmes». Car: harcèlement sexuel, mutilations génitales, mariage précoce, maltraitance des veuves, etc. Ces exemples de violences faites aux femmes ont été mis en scène, sous la forme de mini-sketchs, devant les députés à l’Assemblée nationale. Pour marquer l’ouverture du séminaire sur le thème Mettre fin aux violences faites aux femmes: Le rôle des parlementaires. Le quotidien Le Jour annonce que: «Les députés boudent la session». Il explique que: [i Le président de l’Assemblée nationale s’appuyait sur le fait que l’hémicycle ait été à moitié vide, puisque beaucoup de députés avaient remis des procurations. Ce jour, plus de la moitié du groupe parlementaire Sdf était absente, seuls deux députés Udc et un député Undp assistaient à la séance, tandis que plus de 30 députés du Rdpc étaient absents.

La fête de la musique s’est célébrée au Cameroun comme partout dans le monde. Mutations plante le décor: «Célébration: 30 ans de musique mondiale». Pour le journal: Plusieurs plateaux sont annoncés au Cameroun le soir pour la fête. Cameroon Trinbune annonce alors en grande pompe: «Un méga concert pour Paul Biya». Puisqu’un grand spectacle d’appel à la candidature du chef de l’Etat organisé mardi à Meyomessala en présence de la Première dame, Chantal Biya. Mutations pense alors que: «Présidentielle 2011: Des musiciens souhaitent la candidature de Paul Biya». Car: A l’occasion de la Fête de la musique, ils ont présenté à Mvomeka’a un mémorandum au président de la République. Le quotidien Le Jour révèle: «Des journalistes refoulés» à Mvomeka’a. Ils accompagnaient une délégation d’artistes à la résidence du chef de l’Etat. L’artiste Roméo Dika tente de calmer les journalistes agglutinés devant la résidence du président de la République à Mvomeka’a: On avait prévu 110 places, nous sommes 192. Même si vous n’entrez pas, n’ayez pas peur, c’est le concert que vous êtes venus couvrir. De toute façon pour La Nouvelle Expression, la fête était belle avec: «La résurrection des anciennes gloires du Makossa». Présents dans les quatre grands podiums organisés à Douala à cette occasion, ils ont permis aux populations venues nombreuses de revivre le passé. Ils étaient tous debout et chantaient avec eux. Les pas, les rythmes de danse, ils les exécutaient sans effort. Il s’en est fallu de peu pour qu’ils leur arrachent le micro pendant leurs différentes prestations scéniques. Car, le désir était grand. Ils connaissaient les chansons par c ur.


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«Revoici les Ecrans Noirs» annonce Cameroon Tribune, pour parler de l’évènement qui en est à sa 15e édition à Yaoundé. La majorité des quotidiens ont pour la circonstance réservé de larges espaces. Le supplément des Ecrans noirs de Mutations met en exergue: «Sylvestre Amoussou: Redonner à l’Afrique sa dignité est sa motivation». Le journal explique que: Le réalisateur béninois à travers ses uvres veut projeter une meilleure image du continent Africain. Dans le supplément de Le Jour, on peut lire: «Débat sur le documentaire africain». Car: Des cinéastes discutent des contraintes de réalisation du genre documentaire en Afrique. Comment le film documentaire peut-il constituer un outil de réhabilitation de la mémoire collective? Comment éviter l’instrumentalisation du film documentaire à des fins politiques? Quelles sont les contraintes qui pèsent sur la réalisation de films documentaires en Afrique? Toutes ces questions ont constitué l’objet des échanges lors de la première série des rencontres professionnelles organisées en marge du festival Ecrans noirs 2011. La Nouvelle Expression vient avec des perspectives meilleures: «Ecrans Noirs: Sept salles de cinéma en projet à Yaoundé». Selon le journal: C’est ce qui ressort du forum organisé au village du festival Ecrans Noirs par les professionnels du métier. Forum sur la création d’une salle de cinéma dans la cité capitale. C’est un projet d’environ sept salles de cinéma dans la ville de Yaoundé. Nous voyons cela comme un centre commercial, avec un ou deux restaurants. Nous voulons que ce soit sur un terrain aménagé en plein centre ville, peut être au bord du lac municipal. Voilà en quelques mots comment Basseck Ba Khobio, initiateur du projet présente ce qui sera, selon lui, dans un avenir incertain, des salles de cinéma. Il ajoute: Ce sera un espace où tout le monde pourra venir. Femmes, enfants et autres. Pour le moment nous avons présenté ce projet au gouvernement et nous attendons son accord. Et pour Cameroon Tribune cette perspective se résume en cette phrase: «SOS pour la résurrection des salles obscures».

La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre: «Le directeur de cabinet de M. Iya claque la porte» annonce Le Jour. Abdouraman Hamadou n’est plus le directeur de cabinet du président de la Fédération camerounaise de football, Iya Mohammed a-t-il continué. Mutations explique alors que:L’ancien directeur de cabinet de Iya Mohamed considère que la suppression de son poste est la preuve d’une rupture de confiance. Le Jour va dans le même sens:En poste depuis le 31 juillet 2009, il a claqué la porte à travers une lettre de démission qu’il a adressé au président de la Fécafoot. Dans sa correspondance, Abdouraman Hamadou dit partager avec Iya Mohammed, de profondes divergences concernant la gestion et le fonctionnement de la Fécafoot depuis le début de (son) mandat en cours. Pour La Nouvelle Expression: Il était jusque-là directeur du cabinet du président de la fédération camerounaise de football (Fécafoot). La nouvelle n’est pas encore officielle, mais on a appris des sources suffisamment crédibles, qu’Abdouraman Amadou, qui était jusque-là directeur du cabinet du président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a démissionné de ses fonctions. D’après les informations en notre possession, tout est parti d’une décision du président de la Fécafoot prise le 21 juin 2011, réorganisant son cabinet. Lequel supprime le poste de directeur de cabinet, pour créer celui d’attaché de cabinet. Dans cette nouvelle organisation, Abdouraman est mis à la disposition du secrétariat général de la Fécafoot. C’est ce qui serait la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Celui que l’on a toujours considéré comme un des lieutenants du président de la Fécafoot n’a pas attendu plus tard que le lendemain pour laisser exploser sa bile, à en croire sa lettre de démission. Dans la même correspondance, il indique avoir pensé à la démission au lendemain de la réélection de son ancien protégé en mai 2009, mais y avoir finalement renoncé sur insistance de Iya Mohamed. Aujourd’hui, la pression a dû être plus forte pour qu’il en arrive là.


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Cameroun: Voici notre revue de la presse du 13 au 17 juin 2011

La présidentielle 2011, les expulsions du Gabon, la célébration de la journée de l’enfant africain, et le décès du célèbre médecin Victor Anomah Ngu constituent le menu

Chaque média trouve son angle de traitement sur la question de la présidentielle de cette année: «Présidentielle 2011: L’Onu souhaite une élection transparente» titre le quotidien Mutations. La directrice du Centre des Nations Unies pour les droits de l’Homme et la démocratie l’a réitéré à Yaoundé a continué le journal d’Alain Blaise Batongué. Le quotidien La Nouvelle Expression parle de: «Présidentielle 2011: Quand l’occident fait paniquer Etoudi». Le journal explique que: depuis quelques jours, les cadres du Rdpc, des plus illustres aux plus modestes, multiplient des sorties médiatiques pour exiger que les puissances étrangères laissent le Cameroun aux Camerounais. Signes d’une véritable fébrilité au sommet. Alors que le quotidien Cameroon Tribune révèle que: «Présidentielle 2011: Songmbengue réclame Paul Biya». Car: près de 1000 femmes de la Sanaga Maritime Nord se sont retrouvées à Songmbengue pour un meeting et une marche de soutien à la candidature de Paul Biya. Le quotidien Le Jour lui se penche sur une: «Consultation juridique ouverte sur la question de la ré-égibilité de Paul Biya». Pour ce journal qui a donné la parole au Maître Christian Ntimbane Bomo qui s’interroge si: le Président Paul BIYA peut-il se représenter à l’élection présidentielle de 2011? Sa probable candidature à l’élection présidentielle serait-elle anticonstitutionnelle? La conclusion de l’avocat International au Barreau de Paris est qu’en l’état actuel du droit camerounais rien n’interdit au Président Paul BIYA de se représenter à l’élection présidentielle de 2011.

L’expulsion récente des autres Africains au Gabon continue de défrayer la chronique. Mutations a annoncé: «Cameroun-Gabon: Quatre morts dans les expulsions massives à Minkebe». Il a alors ajouté: le gouvernement gabonais a chassé sur son territoire des milliers d’orpailleurs qui ont rallié le Cameroun par Djoum depuis le 02 juin 2011 dernier. La Nouvelle Expression a alors titré: «Entre front et misère». Ce qui signifie selon le journal que:par milliers, les Camerounais pourchassés de Minkebe au nord-est du Gabon ont rejoint Djoum, le sud du Cameroun en désespoir de cause. Il s’agirait, pour la plupart, de jeunes Camerounais qui ont cru bon de s’établir sous le ciel gabonais qui apparaissait plus clément. La survie passe par plusieurs métiers qui malheureusement foulent au pied la règlementation en vigueur au Gabon.

Ces Camerounais et autres sont présentés aujourd’hui comme des trafiquants du sous-sol gabonais, notamment l’exploitation artisanale de l’or. Mutations revient encore en annonçant que: «Expulsions de Minkébé: Michel Madoungou contredit Philemon Yang». Car:l’ambassade du Gabon au Cameroun tient à démentir de manière forte et précise qu’il n’y a jamais eu d’expulsion des Camerounais du Gabon, ni de crise diplomatique entre les deux pays. Cameroon-Tribune calme aussi le jeu en annonçant: «Ça se décante à Djoum, après le refoulement d’étrangers des mines d’or du Gabon». Puisque: sur près de 3000 personnes expulsées des mines d’or de Minkébé, au nord du Gabon, et arrivées à Djoum, il ne restait plus que 61 jeudi dernier. Les autres, affirment les autorités locales, avaient déjà rejoint leur famille, pour ce qui est des Camerounais, ou leurs représentations diplomatiques, pour ce qui est des étrangers. Pour Le Jour: ils se livraient à des trafics de tout genre. Des autorités locales s’en sont plaintes, des missions officielles d’inspection ont constaté l’existence d’actes de braconnage et d’exploitation massive des ressources minières, l’or en particulier. Ces immigrés se servaient d’armes de guerre pour abattre les éléphants et utilisaient même des tronçonneuses. Face à cette situation, le conseil des ministres a interdit l’exploitation forestière dans tous les parcs nationaux et a sensibilisé les missions diplomatiques et postes consulaires sur les agissements de leurs ressortissants. En dépit de nombreux appels à l’ordre, ils ont pourtant continué à défier l’ordre public. D’où certainement leur expulsion.


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Un évènement ne pouvant en cacher un autre, le Cameroun de concert avec l’Afrique a célébré le jeudi 16 juin, la journée de l’enfant africain. Pour La Nouvelle Expression: «Journée de l’enfant africain: Les enfants dans la rue, n’en savent rien». La 21ème édition de la journée de l’enfant africain place les enfants de la rue au centre des préoccupations. Pendant que ceux-ci restent souffrir dans la rue, en toute ignorance de cela. Cameroon Tribune s’intéresse aux actions bienfaitrices en leur faveur: «Le CERAC au foyer de l’espérance». L’association caritative de la première dame a apporté de l’assistance à cette structure d’accueil des enfants en difficulté. Et La Nouvelle Expression revient cette fois-ci sur un côté obscur de ces enfants: «Insécurité: Un journaliste agressé par les enfants de la rue». Elle explique qu’: alors qu’il était en reportage au stade Mbappé Lépé de Douala, Hervé Villard Njiélé, en service à La Nouvelle Expression, a été copieusement tabassé par ces enfants qui détiennent encore son portable.

Le Cameroun perd un éminent médecin. «Le Pr. Victor Anomah Ngu est mort» annonce Le Jour. Mutations révèle alors que:lorsqu’on évoque le nom Victor Anomah Ngu, le commun des mortels n’associe ce nom qu’à la médecine et à la recherche scientifique. Pourtant, Victor Anomah Ngu aura effectué un passage éclair dans l’univers de la politique, du 4 février 1984 au 26 avril 1991 comme ministre de la Santé. L’une des conditions qu’il posa au président lorsque celui-ci l’invita à entrer au gouvernement, c’était que le président ne l’oblige pas à se séparer de ses malades atteints de cancer et internés à l’Hôpital Central de Yaoundé. La Nouvelle Expression qui lui rend aussi hommage explique qu’ il fait certainement partie des plaisirs qu’il n’a pas eus: La reconnaissance par la communauté des scientifiques de son vaccin thérapeutique Vanhivax. Cameroon Tribune pense que même sur son lit de mort, le professeur Anomah Ngu ne serait pas revenu sur l’efficacité de son vaccin. Qui sait? Cela peut-être le plus grand héritage qu’il laisse à l’humanité. Le temps va certainement dire qui avait raison.


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