A Rio, Wilfried Seyi ambitionne d’«arriver en finale»

Vainqueur du Colombien Jorge Vivas Palacios en 16e de finale du tournoi de boxe, le porte-drapeau camerounais ne compte pas s’arrêter de sitôt

Le 9 août 2016, Dieudonné Wilfried Seyi s’est qualifié pour les 8es de finale, après avoir dominé par le colombien Jorge Vivas Palacios dans la catégorie des -75kg. Cette victoire, la première pour ce jeune pugiliste de 18 ans au niveau mondial, marque un grand moment dans sa vie. Un moment inoubliable qui mérite d’être célébré.

« Je suis très ému parce que je me suis ardemment préparé pour ce combat, j’ai étudié le rythme de combat de mon adversaire. C’est vrai qu’au début, j’ai eu des difficultés parce qu’il était présent physiquement et j’ai dû improviser et anticiper pour gagner ce combat », a déclaré Seyi à nos confrères de Radio France Internationale (RFI).

Dans une joie insoutenable, il a ajouté : « Cette victoire représente pour moi et toute la nation camerounaise une très grande joie, puisque je suis le porte-drapeau et j’avais intérêt à gagner pour motiver mes collègues ».

Mais Dieudonné Wilfried Seyi ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
« Je compte gagner tous mes combats successivement. Car, je suis venu ici pour gagner tous mes combats et arriver en finale », a lancé le jeune boxeur qui remonte sur le ring le vendredi 12 août prochain.

Cette fois-là, ce sera dans un combat 100% africain face à l’Egyptien Hussein Bakr Abdin Hossan, vainqueur du Mauricien Merven Clair en 16e de finale.

Dieudonné Wilfried Seyi, porte-drapeau du Cameroun à Rio.
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Deux Camerounais pour interpréter l’hymne de la francophonie aux JO 2016

Guy Nwogang et Manu Dibango vont jouer de leurs instruments vendredi, à Rio, pour accompagner Black M, Christophe Willem et Inna Modja dans le chant «Tu sais»

La Francophonie a prévu un hymne qui sera exécuté aux Jeux olympiques de Rio qui se tiendront du 05 au 21 août 2016. L’organisation, sur initiative du Camerounais Manu Dibango, a fait appel à plusieurs artistes pour l’interprétation du titre «Tu sais», dont la sortie numérique (ITunes, Spotify.) est prévue vendredi.

«Tu sais» est une composition de Lee James Edjouma, dit James BKS. Les paroles du chant ont été écrites par le chanteur, compositeur et rappeur franco-congolais, Passi.

Le percussionniste camerounais Guy Nwogang et le saxophoniste Manu Dibango ont été désignés pour accompagner, de leurs instruments Inna Modja, Black M et Christophe Willem.

A Rio, le premier concert est prévu au Club France, le samedi 06 août. Guy Nwogang jouera avec Manu Dibango et Black M du 13 au 19 août. Auparavant, à la Cité des Arts de la mégapole brésilienne, un grand concert aura lieu le 10 août avec l’Orchestre symphonique de Rio.

Guy Nwogang est installé dans le Franche-Comté, en France, depuis de nombreuses années. Il enseigne la percussion et la batterie à l’école départementale de musique de Vesoul.

S’agissant de Manu Dibango, il a été nommé grand témoin de la Francophonie pour les Jeux de Rio 2016 par Michaëlle Jean, la secrétaire générale de cette organisation. Il est le premier musicien africain à tenir ce rôle auprès du Comité d’organisation des JO sur le thème de la diversité.

Guy Nwogang dans son studio de Pusey
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Basketball: les Camerounaises n’iront pas à Rio

Elles ont été battues par les Turques mercredi, lors de leur deuxième et dernier match de poule du Tournoi de qualification olympique

Le Cameroun ne disputera pas le tournoi finale de basketball dames des Jeux olympiques prévu à Rio au Brésil dans deux mois. Les Camerounaises n’ont pas pu se qualifier lors du tournoi de rattrapage qui se dispute actuellement à Nantes en France.

Mercredi, 15 juin 2016, face à la Turquie, l’équipe conduite par l’Italien Stefano Bizzozi n’a pas pu faire le poids, concédant une lourde défaite (72-46) soit un écart de 26 points. Dans ce match contrôlé de bout en bout par les Européennes, les Camerounaises n’ont jamais vraiment existé, malgré les 25 points marqués par Ramses Lonlack et Monique Ngo Ndjock.

Les Lionnes ont rarement proposé du beau jeu, et sans surprise, elles terminent le match avec seulement 6 passes décisives, quand la Turquie termine à 22 passes décisives. Le Cameroun a tiré à seulement 3/15 à 3 points et finit à 25% aux tirs.

C’est la deuxième défaite du Cameroun dans le tournoi après celle face à l’Argentine (64-75). Après cette performance catastrophique au Tournoi de qualification olympique, les Camerounaises rentreront pour préparer le prochain championnat d’Afrique.


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Rio 2016: les Lionnes du volley qualifiées

Les Camerounaises se sont imposées face l’Egypte (3 -2), mardi en finale du tournoi préolympique zone Afrique, organisé à Yaoundé

C’est au bout de trois heures que les Lionnes sont venues à bout des volleyeuses égyptiennes. Sous le score de 3 sets à 2 (25-14, 25-27, 21-25, 25-23, 15-7). Les Camerounaises arrachent leur qualification pour les prochains Jeux Olympiques qui se tiendront à Rio au Brésil.

Une qualification historique pour la sélection camerounaise qui prendra part au tournoi olympique pour la première fois.

Face à une Egyptienne tenace, le staff technique camerounais a usé de techniques pour la faire tomber. Jean Réné Akono et ses assistants ont également fait roter un groupe. Une rotation qui a très souvent fait peur au cours de la rencontre.

Les Lionnes se sont données à fond pour cette victoire. À l’image de Christelle Nana Tchoudjang, la capitaine, Laetitia Moma (réceptionniste-attaquante), ou encore Tatiana Baran (passeuse).

Pour cette rencontre qui s’est tenue au palais polyvalent des sports de Yaoundé, elles n’étaient pas seules, le public a su faire bloc à des moments cruciaux. Ismaël Bidoung Mkpatt, ministre des Sports et de l’Education physique, Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieure étaient quelques fois tentés de bondir de leur fauteuil dans le carré VIP, tant la rencontre était trépidante.

C’est au tie-break que Christelle Nana et ses coéquipières se sont démarquées avec une avance de huit points. L’Egypte tente en vain de remonter, mais les Lionnes indomptables finissent par creuser l’écart.

Le chemin parcouru par les Lionnes pour atteindre les portes de Rio a été jalonné d’une mise au vert dès la fin du mois de décembre avec une partie du groupe, suivi de dix jours de stage avec le groupe intégral. Le bilan de ce tournoi de qualification affiche deux victoires contre la Tunisie (3-2) et l’Algérie (3-0), une défaite face au Kenya (1-3). Et la surprise du chef, la victoire finale contre l’Egypte (3-2).

Dernier pays à avoir représenter l’Afrique aux Jeux Olympiques en 2008 et 2012, l’Algérie regardera la compétition à la télévision.

Le pays a été battu par 3 sets à 0 (25-20, 25-221, 26-24) par le Kenya en match comptant pour la troisième place.

Les Kényanes (3e) et les Egyptiennes (2e) tenteront, une nouvelle fois, de décrocher leur ticket pour Rio lors d’un tournoi préolympique qui sera organisé en mai prochain.

Les Lionnes après la victoire face à l’Egypte à Yaoundé.
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Tournoi qualificatif volley-ball: sept prétendants en compétition au Cameroun

Le coup d’envoi du tournoi africain de volley-ball féminin, qualificatif aux Jeux olympiques (JO) 2016, est donné ce vendredi, 12 février, à Yaoundé

Le coup d’envoi du tournoi africain de volley-ball féminin, qualificatif aux Jeux olympiques (JO) 2016, sera donné ce vendredi au Palais des sports de Yaoundé, au Cameroun, avec sept pays en lice.

Le pays hôte, le Cameroun, le champion d’Afrique en titre, le Kenya, l’Algérie, l’Égypte, la Tunisie, l’Ouganda et le Botswana vont se disputer le seul ticket en jeu pour Rio. Car, seule l’équipe victorieuse se qualifiera directement aux JO 2016 alors que les deux suivantes (2e et 3e) au classement final auront une seconde chance, entre mai et juin, lors du tournoi de repêchage (tournoi intercontinental) qui regroupera aussi la Colombie (3e au tournoi de qualification sud-américain) et Porto Rico (3e au tournoi de qualification de la zone Amérique du Nord, centrale et les Caraïbes).

Les joutes s’annoncent ouvertes. Détenteur des six derniers titres continentaux, le Kenya fait figure de grand favori du tournoi.

Vice-championne d’Afrique, l’Algérie est en pleine mutation. Elle a considérablement rajeuni son effectif, ne gardant que deux joueuses (Nawel Mansouri et Lydia Oulmou) de l’ancienne génération qui a offert à l’Algérie deux qualifications de suite aux JO (2008 et 2012).

Le Cameroun, 3e au dernier championnat d’Afrique et qui s’est renforcé avec cinq joueuses professionnelles, est un sérieux outsider. Tout comme l’Egypte qui a bénéficié d’une longue préparation.

La compétition prend fin mardi prochain, 16 février 2016.


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Judo: 11 Camerounais annoncés en Tunisie

Ils vont prendre part à l’Open d’Afrique qualificatif pour les Jeux Olympiques de Rio

Onze athlètes de l’équipe nationale de judo accompagnés par deux formateurs vont quitter le Cameroun ce week-end pour Tunis, en Tunisie, où ils prendront part à l’Open d’Afrique, tournoi qui sert de qualification pour les Jeux olympiques à Rio de Janeiro au Brésil. L’équipe de judo quittera le Cameroun le 13 janvier prochain, soit environ quatre jours avant le début de la compétition prévu le 17 Janvier.

Selon le président de la Fédération camerounaise de judo, Alain Kingué, l’objectif du Cameroun est de prendre part au plus grand nombre de compétitions possibles de manière à améliorer la classification des athlètes camerounais puisque seuls les 30 premiers du classement se qualifier pour les jeux.

Les qualificatifs pour les Jeux Olympiques en judo s’achèveront le 30 mai prochain mais avant cette date, d’autres compétitions seront organisées, question de permettre aux athlètes d’engranger des points d’appui pour la qualification.

Parmi ces compétitions, on peut citer entre-autres : le Grand Prix de La Havane qui aura lieu à Cuba, le Grand Chelem de la France, le Test Event Aquece Rio tournoi international, le Tournoi de Casablanca (Maroc), sans oublier le championnat d’Afrique.


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Jeux Olympiques 2016: le Cameroun n’ira pas à Rio

Les Lionnes ont été éliminées, battues dimanche à Harare au Zimbabwe (0-1) en match retour

Pas de deuxième participation au tournoi de football féminin des Jeux olympiques pour le Cameroun. Les Lionnes indomptables ont en effet été défaites dimanche, 18 octobre 2015, à Harare, face au Zimbabwe (0-1), en match retour du dernier tour des éliminatoires des JO Rio 2016. Le but zimbabwéen a été inscrit à la 8e minute de jeu par Neshamba.

Au match aller disputé il y a deux semaines à Yaoundé, les Camerounaises s’étaient pourtant imposées sur le score de 2 buts à 1.

Mais, cela n’a pas été suffisant face à une surprenante équipe du Zimbabwe qui avait déjà mis en difficulté les Lionnes lors de cette première manche. Considéré aujourd’hui comme l’une des meilleures équipes de football féminin sur le continent africain, le Cameroun a enregistré dimanche sa deuxième défaite après le Mondial le mondial 2015 où il avait été éliminé en huitième de finale.

Les filles d’Enow Ngachu avaient déjà perdu la finale des jeux africains 2015 à Brazzaville au Congo, battues par le Ghana (0-1).

En 2012, les Lionnes avaient pris part aux Jeux olympiques pour la première fois. Pour cette grande première, elles avaient enregistré trois défaites en autant de match respectivement face au Brésil (5-0), la Grande Bretagne (3-0) et la Nouvelle Zélande (3-1).

Aujourd’hui, elles n’ont pas pu valider leur ticket pour une deuxième participation, éliminées par le Zimbabwe qui se qualifie pour la première fois de son histoire au tournoi de football féminin des jeux olympiques.


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Afrobasket dames 2015: le Cameroun vise une place aux Jeux Olympiques 2016

Les Jeux Olympiques de Rio de Janeiro 2016 sont à portée de mains pour le Cameroun, qui affronte le Nigéria en demi-finales de l’Afrobasket dames 2015 vendredi à Yaoundé

Seul le vainqueur du tournoi sera directement qualifié pour les Jeux de Rio, tandis que les équipes qui termineront deuxième et troisième participeront au Tournoi de qualification olympique féminin de la Fiba en juin 2016.

A l’exception du Nigéria, les trois autres demi-finalistes avaient atteint le carré d’As à l’Afrobasket dames 2013.

Le Cameroun et le Nigéria ne se sont pas encore rencontrés dans la compétition mais les deux équipes ont une histoire.

La dernière rencontre entre les deux équipes dans une compétition de FIBA Afrique, remonte à l’Afrobasket dames 2013 où le Cameroun avait surpris le Nigéria en phase de groupe.

Toutefois, le Nigéria détient un avantage de 4 victoires contre une défaite dans leurs confrontations directes depuis 2007.

Le Cameroun a atteint les demi-finales, invaincu en six matchs, mais faire face au Nigéria sera le vrai test de la compétition pour l’équipe d’Alain Zedong.

Le Nigéria a les meilleures statistiques de la compétition avec une moyenne de 78.8 points, 51.5 rebonds et une meilleure distribution de balle avec 19.2 passes décisives par match.

Si l’on s’en tient aux statistiques, alors le Nigéria est favori, surtout après avoir subi une défaite en début de compétition.

Mais jouer contre le Cameroun dans une salle archicomble semble être un défi pour l’équipe de Scott Nnaji.

«Jouer contre le Cameroun à domicile, lui donne une certaine confiance» a déclaré Nnaji à FIBA.com, «Nous devrons prendre nos dispositions pour faire les choses correctement».

Nnaji poursuit: «Nous les avons affronté à Brazzaville, mais il leur manquait quelques joueuses. Mais nous savons quoi faire car, elles sont physiques. Nous devons les empêcher d’attaquer le panier.»

Il y a deux ans, le Cameroun s’était qualifié pour la demi-finale, mais a échoué de peu face au Mozambique le pays hôte.

Ainsi, perdre à domicile ne fait pas partie des plans de Zedong.
«Nous avons perdu face au Nigéria à Brazzaville, aux Jeux Africains le mois dernier parce que nous avions commis beaucoup d’erreurs», reconnait Zedong.

«Maintenant, nous avons étudié le jeu du Nigéria et nous avons identifié leurs forces et faiblesses. Je pense que mon équipe est prête à monter sur le parquet et battre le Nigéria pour une finale devant nos supporters».

Nicole Jamen l’As du Cameroun a abondé dans le même sens que Zedong, mais elle estime qu’il leur faudra travailler beaucoup plus.

[I «C’est la défense qui fait gagner un championnat. Je pense que la défense est la force de notre équipe. Nous faisons la différence dans nos matchs sur les contre-attaques. Ainsi, nous avons réellement besoin de retourner aux fondamentaux et vraiment nous concentrer sur notre défense.»]

Avec un effectif qui comprend Adaora Elonu, Ndidi Madu et Joyce Ekworomadu, le Nigéria est dans une position privilégiée pour atteindre la finale pour la première fois depuis 2005 lors de leur dernier sacre à domicile.

Toutefois, le Cameroun qui n’a jamais atteint la finale, a dans ses rangs, Ramses Lonlack, l’une des meilleures joueuses du championnat, et plus important, il y a un infatigable public acquis à sa cause.

L’on attend de voir si oui ou non le Cameroun peut éviter la pression et prendre le contrôle de la rencontre dès le début.

Les Lionnes après leur victoire face à l’Ouganda, samedi, 26 septembre, au Palais polyvalent des sports de Yaoundé.
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Manu Dibango, «Grand Témoin» de la Francophonie aux J.O et Paralympiques de Rio

Selon un communiqué de l’Organisation internationale de la Francophonie, cette mission lui a été confiée mardi par la secrétaire générale de l’institution, Michaëlle Jean

Le musicien camerounais de renommée mondiale, Manu Dibango, sera le «Grand Témoin» de la Francophonie pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio 2016, annonce l’Organisation internationale de la Francophonie dans un communiqué.

Cette mission, précise le communiqué, lui a été confiée mardi par Michaëlle Jean, Secrétaire générale de la Francophonie.

« Sensible à son immense créativité, à sa grande qualité d’écoute et à son engagement au service du dialogue des cultures, j’ai demandé à Manu Dibango de porter la voix des francophones afin de veiller au respect de la règle 23 de la Charte Olympique en vertu de laquelle la langue française est, avec l’anglais, la langue officielle des Jeux Olympiques », a déclaré Michaëlle Jean citée par le communiqué.

Dans le cadre de cette mission, Manu Dibango établira tous les contacts de haut niveau avec les autorités brésiliennes, le Comité international olympique (CIO), le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio (COJOR), et les représentants des États et gouvernements membres de la Francophonie, de ses opérateurs et du Mouvement olympique francophone, note le communiqué.

Le musicien camerounais veillera à s’assurer que les services linguistiques offerts aux athlètes, aux officiels, aux journalistes et au grand public le seront effectivement en français.

Une rencontre entre Manu Dibango, Michaëlle Jean et Thomas Bach, président du Comité International Olympique (CIO) est prévue le 09 septembre 2015, à Lausanne en Suisse.

Manu Dibango est attendu en novembre prochain au Brésil pour rencontrer Carlos Nuzman, Président du Comité d’organisation des Jeux de Rio 2016.

Manu Dibango.
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J.O 2016: Dilma Rousseff invite Paul Biya à Rio de Janeiro

L’invitation de la présidente de la République fédérative du Brésil a été remise lundi, au Premier ministre Philemon Yang, par le ministre brésilien chargé des affaires étrangères à Yaoundé

Le Premier ministre, Chef du gouvernement, Philemon Yang, a reçu, au nom du chef de l’Etat Paul Biya, lundi 31 juillet 2015, un émissaire de la présidente de la République fédérative du Brésil, Dilma Rousseff. Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Luiz Lecker Vieira, était porteur d’une invitation de Brasilia aux autorités camerounaises à prendre part aux jeux olympiques de Rio 2016.

L’envoyé spécial brésilien a partagé le désir de son gouvernement de voir le chef de l’Etat, ainsi que le Premier ministre, honorer de leur présence effective, le plus grand évènement sportif de la planète.

Après le mondial 2014, le cinquième plus grand pays au monde accueillera en effet du 05 au 21 aout 2016, les jeux de la 31e olympiade. Un rendez-vous qui promet d’être festif et sportif. L’organisation accorde chaque violon pour garantir le succès et la réussite de cet évènement multidisciplinaire.

Au-delà de la fête sportive en perspective, Mauro Luiz a dit avoir exprimé au chef du gouvernement, la volonté de Brasilia d’approfondir et de renforcer les liens d’amitié et de coopération avec Yaoundé.

«Nous avons d’excellentes relations au niveau politique, des consultations politiques régulières. Nous voulons aussi voir le commerce devenir plus représentatif, au niveau économique, en volume et en valeur, sans oublier les investissements», a-t-il déclaré.

S’exprimant sur les problèmes d’insécurité, le chef de la diplomatie brésilienne a garanti l’appui de son pays au Cameroun dans sa croisade contre le terrorisme et l’insécurité.


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Judo: Hélène Wezeu rêve des Jeux Olympiques de Rio

A 27 ans, la Camerounaise qui a déjà décroché une médaille de bronze continentale veut remporter l’an prochain une médaille olympique

Hélène Wezeu est une de ces judokates au parcours atypique. Rien ne prédestinait la petite fille de six ans poussée par son père à suivre ses grands frères au judo à une carrière internationale. Mais à force de travail et de sacrifices, son talent a commencé à se faire connaitre. Bien qu’elle donne sa priorité aux études, elle devient championne du Cameroun en seniors, et, en 2005, elle met le cap sur la France.

Pour rejoindre une structure? Pas du tout. Son bac en poche elle intègre une licence de mathématiques à l’Université de Montpellier. Nouvel environnement, mais même passion en dehors des cours: le judo. Six ans plus tard, en 2011, elle obtient sa première sélection en équipe nationale pour les championnats d’Afrique. Une première réussie qui se solde par une 7ème place en -70kg, et une médaille de bronze par équipes.

Médaille continentale et école d’ingénieurs
Au retour de Dakar, la judokate retourne à Angers pour sa dernière année de formation en école d’ingénieurs. Un diplôme qu’elle passe en quatre ans avec une année en Allemagne pour obtenir un Master en Informatique. «J’ai commencé à étudier l’informatique sans avoir de connaissances, je suis allée en Allemagne sans parler allemand. C’était dur, mais comme au judo, si le mental tient, au final, le travail paye» analyse-t-elle.

Son travail sur les tatamis, même s’il est secondaire, lui permet de remporter sa première médaille continentale individuelle, en terminant troisième des -63kg aux Championnats d’Afrique 2013. «J’ai toujours voulu allier les études et le judo. C’est une organisation et beaucoup de sacrifices, mais quand on veut quelque chose, il faut se donner les moyens de l’avoir» annonce la combattante.

Une nouvelle contrainte va apparaître en plus du parcours scolaire et du parcours sportif : la nécessité de travailler. Elle intègre alors SAP, une entreprise de conception de logiciel, mais continue de fouler les tatamis pendant son temps libre. «C’était dur physiquement et mentalement. Se lever à 5h du matin pour aller travailler, puis aller au dojo, ça use». Malgré la fatigue, la spécialiste de o-goshi s’illustre sur la scène internationale, avec notamment une finale aux Jeux du Commonwealth en 2014. «C’est ma plus grande fierté pour le moment» savoure-t-elle avant d’ajouter «cette performance m’a donné un regain de motivation. Je peux y arriver en travaillant à côté.. »

Rio 2016 dans le viseur
Janvier 2015. La combattante licenciée au Villemomble Sport s’est accomplie professionnellement en créant sa propre société de conseil en informatique, Dasawez Consulting. Elle décide alors de se concentrer sur le judo. «Je ne suis qu’à 50% de mes objectifs, je ne peux pas encore être satisfaite!» proclame-t-elle avec ambition.

L’objectif ? Une médaille à Rio, en 2016. «Il faut viser très haut, pour ne pas tomber très bas, non ?», annonce la 44ème mondiale. Et les résultats ne se font pas attendre. A Düsseldorf, après ses trois premières semaines de préparation au haut-niveau, l’internationale camerounaise maitrise sans soucis Isabelle Puche, 20ème mondiale. Désormais, l’élève d’Omar Gherram va chercher à grappiller tous les points possibles dans la course aux quotas olympiques. «Pour cela, gagner le titre continental dans deux semaines sera essentiel. Je suis sur la bonne voie», ambitionne la combattante qui s’entraîne également à Brême sous les ordres de Stefan Buben et à l’INEF. Un défi de taille vu la concurrence. Mais il en faudra plus pour l’impressionner.


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Rio+20: « Allo Terriens, ici planète en danger! »

Les dirigeants du monde entier sont réunis pour entériner (ou pas) les maigres avancées faites dans les discussions

Un petit rappel. La première conférence des Nations Unies sur l’environnement a eu lieu en 1972 à Stockholm. Pour la première fois, il y était question de l’avenir de la planète, de l’épuisement de ses ressources, de la pollution. Puis en 1992, la conférence de Rio a eu un effet fondateur : c’est à cette occasion que l’on a adopté le fameux « Agenda 21 », plan de développement durable pour le XXIe siècle, dans les domaines de la pauvreté, du logement, de la pollution, de la désertification, de l’agriculture, de la gestion des déchets, etc. 20 après la première conférence de Rio, ce nouveau rendez-vous se voulait celui de tous les défis. Si à peu près tout le monde reconnait qu’il « faut faire quelque chose », chacun se défile pour appliquer les remèdes.

A quoi s’attendre ?
Depuis la première Conférence de Rio, les rapports du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), du WWF ou encore de l’Agence internationale de l’énergie se succèdent et se ressemblent tous. Ils dressent un bilan des plus pessimistes sur notre capacité à enrayer la dégradation de la planète (désertification des terres agricoles, chute de la biodiversité, réchauffement climatique…) Or, si l’on en croit les responsables de la société civile présents à Rio, les quelques 86 chefs d’Etats et de gouvernement présents vont avoir du pain sur la planche. Même si au cours des deux dernières semaines les négociateurs ont travaillé d’arrache-pied. C’est à présent aux dirigeants de conférence mettre la touche finale à un projet de déclaration qu’ils ratifieront vendredi à l’issue du sommet. L’accord sur l’accord à soumettre est intervenu à l’arraché, après des heures de négociations, d’allers-retours, de séances interrompues, de menaces feutrées et de discussions ardues. Il s’agissait de parvenir à un engagement de la communauté internationale en faveur d’un développement conciliant protection de l’environnement et éradication de la pauvreté , les négociations entre les différentes parties qui se déroulent depuis début juin à Rio sont extrêmement laborieuses.

Une cérémonie d’ouverture tout en symboles
Un petit film de trois minutes pour attirer l’attention, « L’état de la planète, bienvenue dans l’anthropocène », a montré les dégâts occasionnés par les hommes pendant cette période chronologique commençant à la révolution industrielle. Puis le vibrant plaidoyer d’une jeune étudiante néo-zélandaise de 17 ans, Brittany Trifold. Elle a interpellé les grands de ce monde : « J’ai du feu dans mon c ur, je suis en colère contre l’état du monde », a-t-elle lancé. « Etes-vous ici pour vous sauver la face, ou pour nous sauver ? ». Voilà le décor planté. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations Unies d’ajouter dans son discours que depuis le sommet de la Terre de 1992, « le progrès a été trop lent ». « Nous avons une deuxième chance », a-t-il ajouté, en appelant les leaders présents à ratifier le texte en 50 pages, durement négocié. Cet accord propose notamment un renforcement du Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), pour lui donner plus d’efficacité, et une définition d’ici trois ans d’objectifs du développement durable, du type des objectifs du Millénaire pour le développement, qui viennent à échéance en 2015. Ce à quoi s’oppose farouchement les Etats Unis et la Chine dont les modes de production et de consommation sont montrés du doigt par les autres pays, les européens et les africains en l’occurrence. On notera d’ailleurs que les chefs des grandes puissances économiques que sont le président américain Barack Obama, le Premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel, le président russe Vladimir Poutine sont absents de Rio. Ils n’entendront alors peut-être pas la planète en souffrance se rappeler aux bons souvenirs de ses habitants : allo terriens, ici la Terre !

Photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture, le 20 juin 2012
AFP/Evaristo Sa)/n

Dieudonné Essomba: «Pas de développement durable sans système productif performant»

Analyste en macroéconomie au ministère de la Planification, il apprécie les enjeux du concept de développement durable au Cameroun

Une délégation camerounaise est à Rio de Janeiro au Brésil, pour la tenue du forum sur le Développement durable. Sur un plan de politique économique, que peut-on attendre d’un tel évènement?
Il n’y a pas grand-chose à attendre d’un tel forum, il n’est pas le premier qui aborde cette question de développement durable. On aura quelques résolutions, que chacun va emporter dans son pays, la délégation camerounaise rapportera notre copie et peut-être qu’on communiquera dessus, mais au final, en terme d’impacts significatifs, on aura peu de choses. La vérité c’est que quelles que soient les résolutions qu’on prendra à Rio, elles ne s’attaqueront pas au problème de fond, du moins du peu que j’en fasse analyse. Le problème de fond dont il est question c’est celui du sous-développement qui est général pour notre pays, comme beaucoup d’autres en Afrique, et surtout qui s’accompagne d’une paupérisation des couches de la société, parmi celle qui sont des modèles de réussite de la politique d’assimilation. Il me souvient il y a 20 ans, les agents publics étaient logés à bonne enseigne côté revenus. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Vous rencontrez des gens qui ont un bon niveau académique et qui n’ont pas de ressources, alors ne leurs dites pas de préserver l’environnement, alors qu’ils sont dans une logique de survie.

Justement, un des points de discussions à Rio c’est celui de la lutte contre la pauvreté, mais tout en prenant en compte, la nécessité de rendre cet objectif durable. Quel est le problème que vous posez?
Je partage l’objectif qu’il y a de protéger l’environnement, ou plus exactement d’exploiter les ressources du sol et du sous-sol de manière intelligente. Cela n’est pas négociable, c’est une question de survie. Mais pour y arriver il y a des bases. Vous ne pouvez pas demander à des gens qui n’ont presque plus rien, parce qu’il n’y a pas d’emploi, de ne pas accéder à la seule chance de survie qui leur reste ou d’y accéder modérément. Vous demandez aux gens de garder leurs faunes et leurs forêts, comment-vont-ils vivre ? C’est cela la question de fond. Lorsque les européens parlent d’environnement, ils ont raison. Leur système de production est tellement puisant qu’il permet de satisfaire leurs besoins en quantité voulue, qu’ils n’ont pas besoin de détruire les ressources chez eux pour manger. Ce n’est pas le cas pour nos pays africains, dont le Cameroun. Nous ne produisons pratiquement rien. Et le système économique mondial est configuré de manière que nos économies ne peuvent pas fonctionner. Donc de quoi va-t-on discuter à Rio si on ne pose pas ces préalables ? La seule chose de faisable pour les économies africaines, dont celles du Cameroun, c’est d’exploiter les ressources naturelles. Vous leur demandez d’en sortir, pour quelle alternative, en l’absence d’un tissu industriel performant?

Sur cette base un problème se pose, la pression démographique (2,5% de croissance au Cameroun) fait que dans tous les cas, ce problème de durabilité des ressources naturelles se posera, tissu industriel ou pas. Dans ce cas est-ce que la durabilité ne prend pas tout son sens?
C’est ce que j’ai appelé dans mes analyses l’impasse économique. La vérité est que le système mondial est tombé dans l’impasse qu’il a lui-même généré. Effectivement la croissance démographique est une menace sérieuse en ce qu’elle est susceptible de déborder la capacité de la nature à produire des ressources, c’est un constat évident. Mais ce que je dis c’est que cette solution ne se trouve pas dans le respect mécanique de l’environnement, il faut pouvoir trouver la bonne alternative. Pour ma part, j’aurai suggéré aux africains et donc aux camerounais, de sortir d’abord de ce système économique mondial dit moderne, mais qui en réalité est un système agressif, qu’ils ne peuvent suivre pour le moment. Parce que ce système là aujourd’hui permet à certains pays considérés comme grands pôles internationaux de renforcer leur appareil productif, en confinant les autres à des activités périphériques d’exploitation de matières premières, à faible valeur ajoutée. Pendant qu’eux prospèrent, les autres sont étouffés et n’ont d’autres recours que de se tourner vers la solution la plus généreuse, la nature. Depuis qu’on parle de tous ces sommets, cela fait 20 ans au moins que j’en entends parler, qu’est ce qui a changé ? Rien ; les experts le savent et tous les débats de fonds sont évités.

Ce ne sont quand même pas les autres qui trouveront des solutions à nos problèmes face à ces défis, est qu’on n’a pas l’impression que la force de proposition des camerounais, comme d’ailleurs de nombreux pays dans la même situation a trouvé ses limites ?
Les camerounais sont sans ignorer mes propositions sur la question du développement, qui avant tout est une question de monnaie. Nous devons avoir un système monétaire qui puisse permettre de protéger et de renforcer la production locale. Ce n’est pas le cas pour le Cameroun. Je rappelle qu’il y a des pays qui n’ont pas la moitié de nos ressources, mais qui s’en sortent mieux que nous. Le développement pour qu’il puisse être durable, c’est d’abord l’autonomie de sa monnaie. J’aime aussi à rappeler le combat de Monsieur Djonga pour stopper l’importation des poulets, cela a développé bon gré malgré, une filière avicole, qui aujourd’hui est très prospère. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour toutes les filières au Cameroun ? Et là on assisterait vraiment à un développement inclusif pouvant permettre d’en contrôler et garantir la durabilité.

Au final on tourne autour d’une impasse, puisque relancer le système productif national c’est aussi trouver et mobiliser les capitaux qui vont avec, capitaux que le pays ne peut générer qu’en vendant des ressources naturelles, que faut-il donc faire ?
Je vous concède le fait qu’il existe des difficultés avec la gouvernance pour déjà optimiser les ressources qui sont actuellement disponibles. De même je concède aussi qu’il y a des problèmes d’opérationnalité des responsables de la gestion des choses publiques, ce n’est pas moi qui le dit, il faut voir tout le monde aujourd’hui en détention. Mais en réalité, les capitaux dont vous parlez, sont créés par le système. Ce n’est pas Dieu qui a donné les capitaux aux occidentaux. Nous partons nous les africains de la base qu’il faut qu’on ait de l’argent mais ce qu’on oublie c’est que si notre système produisait, le problème ne se poserait pas. Maintenant pour produire, il faut faire face au défi de la compétitivité. En l’état actuel de l’économie où on attend les capitaux des autres pour nous développer, il y a des chances que le développement ne soit pas durable dans notre pays, vous pouvez vous-même en faire le constat.

Si vous aviez un message à passer aux participants de ce forum de Rio, que leur diriez-vous ?
Je ne vois pas quel message je peux passer à un forum de ce type. Habituellement, chacun vient à ce type de rencontre avec ses problèmes et il repart comme il est venu. La vérité c’est que finalement j’ai l’impression que ce genre de rencontre est une nouvelle forme d’influence. L’Europe par exemple qui est menacée aujourd’hui par la Chine, y est représentée fortement. Derrière ce genre de fixation comme l’environnement ou encore la durabilité, il y a des risques que subsiste une volonté d’empêcher la croissance de certains autres pays, qu’on souhaite maintenir sous son joug, c’est le cas de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Lorsqu’on parle d’environnement à des pays comme la Chine ou l’Inde, ils rigolent, parce que justement, leur système productif ne peut s’arrêter compte tenu du poids de leurs populations.

Dieudonné Essomba, Igénieur Principal de la Statistique
journalducameroun.com)/n

Rio+20: Le sommet a lieu du 20 au 22 juin 2012

Dès ce mercredi et jusqu’à vendredi, les Etats, sociétés civiles et Ong vont discuter de l’économie verte et du cadre institutionnel du développement durable

Les dirigeants de la planète et de nombreuses délégations venues de plusieurs pays dont le Cameroun, vont tenter à partir de ce mercredi 20 juin 2012, d’apporter des réponses face aux risques qui pèsent sur les écosystèmes dans le monde. Ce grand rendez-vous mondial sur le développement durable sera donc une occasion de recréer l’élan civique et l’engagement politique suscité par le Sommet de la Terre en 1992. Pour cela le Cameroun s’est mobilisé à travers plusieurs acteurs : publics et société civile, mais aussi à travers la position africaine commune. Pour l’heure, les négociations piétinent. En cause notamment, le fait que de nombreux sujets au programme de Rio+20 réveillent des clivages de longue date entre les différentes forces en présence. Le principal thème au menu de Rio+20 porte sur la promotion de l’économie verte. Mais, l’idée d’un tel modèle de croissance, mettant en avant le critère de durabilité et tenant compte du fait que les ressources naturelles sont épuisables, fait l’objet de nombreuses définitions et le sujet est matière à polémiques. Les occidentaux voient dans le concept une solution à la crise économique. Pour de nombreux pays en développement dont le Cameroun, ces ressources représentent une chance de relancer la croissance et sortir de la pauvreté. Autre point d’achoppement et qui concerne le Cameroun, c’est la question de la contribution à la réduction des gaz à effet de serre, notamment par la préservation des forêts. Il est d’autant plus difficile pour les pays développés de demander aux pays du Sud de s’engager dans des efforts contraignants de réduction d’émissions de CO2 quand 1,3 milliard de personnes restent à ce jour dépourvus d’électricité et que presque autant vivent avec moins de 1,25 dollar par jour.

Ces différents enjeux font annoncer un échec par de nombreux observateurs, avant même que le sommet n’ait commencé. Les négociateurs n’ont pas pu convaincre l’ensemble des parties prenantes jusqu’ici, à se mettre d’accord sur la moitié des points à l’ordre du jour. Au sein de la délégation camerounaise, on devrait retrouver des responsables du ministère de l’environnement et de nombreux acteurs de la société civile. L’Afrique une fois encore arrive à ce sommet en rangs dispersés. Une partie de ses Etats ont donné le droit formel à Denis Sassou Nguesso, d’être le porte-parole du continent. Dans un discours prononcé le 05 juin dernier à Brazzaville, il a reprécisé les priorités qu’il défendra en son nom. Sa position devrait notamment être l’idée soutenue par la France de mettre un accent sur une meilleure gouvernance mondiale, mais aussi il devrait pouvoir défendre l’idée d’une plus grande coopération entre pays du sud dans le cadre de grand regroupement climatique. Toutefois, L’Afrique du sud préfère défendre ses intérêts aujourd’hui dans le cadre des BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), le Maghreb lui se positionne dans le cadre d’une union méditerranéenne, et certains pays contestent la légitimité de Sassou Nguesso. Le Cameroun placé au c ur du continent Africain, vit au quotidien les altérations progressives en rapport avec la terre et le climat. Dans sa partie septentrionale, la poussée désertique est un problème majeur et un risque pour les millions de personnes qui y vivent. Dans sa partie sud, la déforestation est une autre préoccupation qui prive de nombreuses populations autochtones de leur habitat naturel, autant qu’elle participe à l’augmentation de l’effet de serre. Pourtant on n’aura pas particulièrement ressenti un vrai débat national autour de cette participation au Sommet de Rio+20. Preuve comme le disais Jacques Chirac ancien président français lors d’un sommet analogue il y a 20 ans. « Notre maison la terre brûle, et nous regardons ailleurs »

Rio+20: Le sommet a lieu du 20 au 22 juin 2012 au Brésil
monbresil.net)/n