Après la mort de sa première épouse, le révérend-pasteur Philémon Effaden a convolé en secondes noces avec sa fiancée Rose, le samedi 23 mars 2023.
L’adage est bien connu : l’amour n’a pas d’âge. Malgré ses 89 ans bien sonnés, le révérend pasteur Philémon Effaden, alias Habakuk âgé de 89 ans, n’a rien perdu de son élégance légendaire et de son verbe qui ont fait fondre le cœur de sa jeune petite Rose.
En croire les amoureux, il s’agit bien d’un mariage d’amour et non d’intérêt matériel. Petite curiosité, sa moitié avait reçu son baptême d’enfant à l’église à l’âge de 1 an des mains de celui qui est devenu aujourd’hui son époux.
Selon le récit Médard Evina, la localité de Mefoup par Ebolowa a été témoin d’un grand événement heureux samedi dernier. Après seize mois de fiançailles, deux amoureux se sont dit oui, pour le meilleur et pour le pire devant monsieur le maire sous les applaudissements des membres des deux familles et des invités.
Il faut rappeler que l’homme est un ancien directeur de l’école primaire de Londji à Kribi et pasteur de l’église presbytérienne camerounaise (EPC) ayant officié dans plusieurs paroisses parmi lesquelles Manoah à Douala, Zingui à Ebolowa et bien d’autres.
Après le passage du couple devant l’officier d’état civil et devant Dieu pour la bénédiction nuptiale, le gigantesque gâteau de mariage a été partagé dans une ambiance festive jusqu’au petit matin du dimanche. A l’issue de la cérémonie, le couple d’amoureux a reçu les félicitations du révérend pasteur Lucien Azombo Oyono, du révérend pasteur Dr Ebane Ango Samuel et du révérend pasteur Félicien Nzie qui a rappelé qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul pour le respect de la tradition évangélique tandis que Lydie Virginie Akamba a adressé aux élus des voeux pour un heureux mariage et beaucoup d’enfants.
De son vrai nom Ekosso Rose Téclaire Albertine, la jeune artiste vit depuis quelque temps au Canada
L’adage selon lequel «aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années» se vérifie parfaitement avec l’ascension fulgurante qu’a connu cette jeune artiste qui a commencé à chanter à l’âge de 5 ans et à écrire des chansons dès l’âge de 11 ans. Plus qu’une simple passion, elle en a fait un métier et elle aligne depuis lors des spectacles aussi bien au Canada qu’au Cameroun. Erta ne fait pas que des spectacles. Entre autres, elle a offert sa voix pour plusieurs spots publicitaires et collaboré avec plusieurs artistes en studio pour des albums ou des démos. Elle habite présentement à Ottawa où elle s’est impliquée avec passion dans la communauté. En plus d’avoir étudié les relations publiques au Canada, elle a fait partie de la troupe théâtrale Terre d’accueil du Théâtre du Trillium qui a fait une tournée à travers l’Ontario en 2007-2008.
En 1998, elle fait un album avec le groupe rap O’tentic clik. Elle a également accompagné ZPN en spectacle lors d’une de ses tournées. En 1999, après le décès de sa mère, elle a commencé à utiliser son talent musical comme gagne-pain. Dans son riche répertoire, figure en bonne place sa chanson dans la compilation »Nos artistes », une édition branchée produite par la FESFO. Erta a participé à plusieurs festivals dont le Massao (le festival international de voix de femme de Douala au Cameroun) en 2003, où elle s’est vue attribuer le prix de RFO. Elle a donné des concerts et participé à plusieurs concours de chant tels que le Concours de la chanson Mutzig (Cameroun) en 2002 où elle a remporté la 3ème place et le Canadian Idol en 2005-2006 où elle s’est placée dans le top 25. En 2009, lors du concours Ontario Pop, elle a remporté deux prix importants qui lui donneront accès au Festival international de la chanson de Granby. Gardez vos yeux et vos oreilles attentifs pour ne pas passer à côté de la sortie de son nouvel album, ni de manquer une occasion de voir Rose en spectacle!
Erta a sorti son nouvel album de 5 titresafroculture.ca)/n
Elle est excellente pour la santé, pour préserver sa beauté et on peut faire ses préparations personnelles
A chaque Saint-Valentin, la rose est la fleur à plus offerte aux dames comme preuve d’amour, mais aussi d’attachement et de ressentiment. Avec la révolution internet, des roses virtuelles aussi participeront de cet évènement. Mais en elle-même, la rose constitue tout un monde qui a existé bien avant notre ère et, ses vertus connues depuis l’antiquité sont loin d’avoir dévoilé leurs secrets. Il existe plus de 70 espèces de roses sauvages et des milliers de variétés cultivées.
La rose rouge est celle que l’on offre pour manifester sa passion envers l’être cher, c’est aussi celle dont les propriétés thérapeutiques sont les plus essentielles. Elle est aussi souvent appelée rose de Provins ou de Champagne. Le jour du 14 février, on la fait livrer ou on l’offre en pieds toute fraîche. On la retrouve aussi sous forme de poudre, d’eau, d’huile essentielle et d’onguent. La rose a un pouvoir. En plus éveiller les sens, elle est utilisée comme désinfectant, calmant, reconstituant et décongestionnant.
En infusion, elle agit contre les maux de gorge, les écoulements du nez, les troubles digestifs, la diarrhée, la dysenterie. La rose est unique pour rétablir la flore intestinale après un traitement sous antibiotiques. Pour une infusion, jeter une ½ poignée de pétales secs dans un litre d’eau bouillante. Laisser infuser quelques minutes.
En sirop, elle donne du tonus et est recommandée aux personnes âgées et aux adolescents. Pour fabriquer son sirop, mettre deux poignées de pétales secs dans un grand bol, versez un ½ litre d’eau bouillante dessus. On laisse infuser pendant 24h au chaud. Filtrer et faire cuire à feu doux avec 500g de sucre
En confiture, elle agit bénéfiquement sur le foie, les intestins et les nerfs. La confiture se confectionne en faisant cuire pendant 2 à 3 heures une part égale de pétales frais de rose et de sucre. On peut y ajouter du jus de citron.
En eau, et c’est la forme la plus connue sur le commerce (eau de rose), elle est très utilisée pour les soins du visage. L’eau de rose purifie la peau et agit contre l’acné, les points noirs et l’hypersécrétion. Elle atténue les rides. L’eau de rose est un collyre pour les yeux malades. On la recommande pour l’hygiène de la bouche et de l’arrière gorge. On utilise l’eau de rose pour guérir les petites plaies, les contusions, certaines entorses et foulures.
Faire des préparations à base de roses
L’on peut faire ses préparations soi-même avec des roses que l’on a cueillit et non acheté. Elles doivent être naturelles voire sauvages et pas être traitées avec les pesticides. Pour récolter les pétales, il est conseillé de cueillir les pétales en boutons lorsqu’il fait soleil. «Enlever les étamines; couper la partie inférieure jaunâtre; laisser sécher à l’ombre;» après mettre les pétales séchées dans un bocal en verre colorié et bien fermer. La conservation de pétales secs dure trois à quatre mois.
La marche vers la succession a viré à l’affrontement entre des manifestants et les forces de l’ordre
Deux mois seulement après la mort d’Omar Bongo, et trois semaines avant la présidentielle qui doit désigner son successeur le 30 août prochain, des premiers incidents notables ont eu lieu à Libreville. Dans la matinée de vendredi dernier, le face-à-face entre la centaine de policiers et les manifestants a duré plus de deux heures. Ces heurts ont éclaté après la dispersion par les forces de l’ordre d’un rassemblement de plusieurs centaines d’opposants qui demandaient la démission du gouvernement du ministre de la Défense Ali Ben Bongo, fils du défunt président Omar Bongo et candidat à la présidentielle. Jeudi soir, une coalition d’une dizaine de candidats à la présidentielle avait annoncé pour vendredi cette marche initiative que les autorités ont déclaré interdite.
Des affrontements violents
D’après un reportage de l’Agence France Presse, gaz lacrymogène, charges, coups de matraque, cailloux, bouteilles et autres projectiles étaient lancés. De sources indépendante, ces affrontements ont fait plusieurs blessés. Ils ne sont que quelques centaines, lorsque la police tire les premières grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. Etouffés par le gaz lacrymogène, les manifestants se replient derrière les maisons et les rues secondaires. Quelques jeunes vindicatifs se sont jetés sur les policiers qui ont répliqué à coups de matraque. Toujours d’après l’AFP, l’un d’eux, roué de coups, s’est évanoui. Les policiers l’ont placé dans leur camion. La foule le prenant pour mort s’est excitée davantage.
Une réaction démesurée de la police
Un peu après la bataille, Bruno Ben Moubamba un des candidats ayant appelé à la manifestation, est arrivé. Pierre Mamboundou, Zacharie Myboto et les autres leaders de l’opposition sont arrivés. Ils ont négocié la possibilité d’organiser la marche malgré son interdiction et ont obtenu satisfaction. Une nouvelle manifestation s’est ainsi déroulée dans l’après-midi. Ces affrontements sont les plus violentes depuis la bataille pour le multipartisme des années 90. Après les manifestations, les populations ont envahie les rues par milliers. Elles ont scandé leur ras le bol. Sur des images retransmises par de nombreuses chaine de télévision, on peut entendre : « Le Gabon n’est pas une monarchie. C’est le peuple qui doit décider. Ali va-t-en ». « La réaction de la police a été très violente, démesurée » souligne Bourdès Ogouliguendé, porte-parole des candidats présents, qui a notamment pu faire transporter à l’hôpital le blessé emporté par la police.
Revendications pour des élections transparentes
Ces opposants revendiquent tout simplement la démission d’Ali Bongo du gouvernement et la révision des listes électorales, pour une meilleure transparence. Au jour d’aujourd’hui, Ali Bongo est le seul candidat au scrutin présidentiel qui exerce toujours des fonctions ministérielles. Le ministre de l’Enseignement technique Maganga Moussavou a annoncé, jeudi, qu’il démissionnait du gouvernement pour se consacrer à la campagne électorale. Le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, avait fait savoir, fin juillet, qu' »aucune disposition ne disqualifie les candidats à l’élection présidentielle pour siéger au gouvernement ». Vingt-trois candidats, dont trois femmes, sont en course pour la présidentielle du 30 août, un scrutin à un seul tour. La campagne électorale doit s’ouvrir le 15 août prochain pour deux semaines. Selon certains analystes, ces élections seraient une formalité pour le candidats du PDG.
A Paris, près de 70 manifestants se sont également rassemblés près de l’ambassade de Gabon en France, pour demander un processus électoral « transparent » et la démission d’Ali Ben Bongo.
Ali Ben Bongo, candidat et toujours ministrejeuneafrique.com)/n
Quatre ministres candidats ont été remerciés à la suite d’un remaniement ministériel tandis que Ali Bongo demeure ministre de la Défense.
Alors que la chasse au pouvoir au Gabon bat son plein, le gouvernement a procédé à un remaniement ministériel le 22 juillet 2009. A la suite de ce remaniement, le gouvernement gabonais par intérim à écarté quatre ministres. Ce sont des ministres qui ont au même titre que Ali Ben Bongo présenté leur candidature à la présidence prévue au plus tard le 30 août prochain.
Ali Ben Bongo a en effet été choisi comme candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), l’ex-parti unique fondé par Omar Bongo Ondimba, au pouvoir de 1967 à son décès début juin dernier. Après la candidature de ce dernier, plusieurs autres membres du même parti politique ont présenté leurs candidatures, car ils se sont plaints qu’Ali Ben Bongo ait été imposé au parti au pouvoir. Ils se sont donc présentés au scrutin comme candidats indépendants.
Parmi ces candidats, ceux qui exerçaient comme ministre ont été remplacés au terme du remaniement ministériel du 22 juillet 2009. Il s’agit notamment Casimir Oyé Mba, précédemment ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures, qui a contesté le choix de Ali Bongo, fils du défunt président Omar Bongo Ondimba, au pouvoir de 1967 à son décès début juin dernier comme candidat du parti démocratique gabonais (PDG). Casimir Oyé Mba, ancien fidèle du Parti démocratique gabonais a été remplacé par Julien Onkogho Bekale. André Mba Obame chargé de la coordination gouvernementale a également été sorti du nouveau gouvernement. Ancien fidèle partisan du PDG, ce dernier a été remplacé par Josue Mbaeinga.
Deux autres ministres appartenant à des formations politiques alliées au PDG, ont été remplacés après avoir annoncé qu’ils comptaient défier Ali Ben Bongo à l’élection. Paul Mba Abessolo, vice-premier ministre et ministre de la Culture et des droits de l’homme, a été remplacé par Philippe Nzengue Mayila après avoir déclaré que son parti le préférait au fils d’Omar Bongo. Pierre André Kombila, ministre des Ressources hydroélectriques et des énergies alternatives, a été remplacé par Sylvain Momoadjambo.
Avec ce remaniement ministériel, le nouveau gouvernement que conduit le nouveau Premier ministre du Gabon, Paul Biyoghé Mba, le gouvernement gabonais ne compte plus que 45 ministres au lieu de 49 comme par le passé.
Rose Francine Rogombé, président par intérim du Gabonwww.senatgabon.net)/n
Le parti Démocratique Gabonais cherche encore son candidat alors que l’opposition est en campagne
Si l’opposition Gabonaise commence déjà à dévoiler ses candidats à l’élection présidentielle prévue pour au plus tard le 06 septembre 2009, il faut dire qu’au sein du parti Démocratique Gabonais (PDG) au pouvoir l’on cherche toujours le candidat. Le bureau politique se réunit tous les jours, pour trouver un compromis dans le choix du futur candidat. Faustin Boukoubi, le secrétaire général du parti rassure toutefois que le nom de l’heureux élu sera connu bientôt. Des négociations en coulisses ont droit de cité dans certains milieux fermés et même dans les familles. Pour l’instant une dizaine de candidats sont en lice. Mais trois noms reviennent de plus en plus. Ali Ben Bongo, ministre de la Défense et fils et vice-président du parti au pouvoir, Casimir Oye Mba, ancien gouverneur de la BCEAC (Banque centrale des États d’Afrique centrale), ex-Premier ministre et actuel ministre des Mines du pétrole et hydrocarbure, et le Premier ministre Jean Eyéghé Ndong.
Pour Rose Francine Rogombé, Présidente par intérim du Gabon, pendant toute la durée de ses fonctions à la tête de l’État, son action se fera sous le triple sceau de la Constitution, de la concertation et du consensus. Dans son message à la nation Gabonaise diffusé à la télévision nationale le 20 juin 2009, elle a réaffirmé sa fidélité à la Constitution de son pays. La veille de son discours, le gouvernement avait démissionné, conformément à la loi, avant d’être aussitôt reconduit à l’identique, à l’exception du ministre de l’intérieur. La nouvelle équipe est à pied d’oeuvre pour organiser la prochaine élection présidentielle, prévue pour au plus tard le 06 septembre prochain. Quelque 500 000 électeurs devraient y participer. Le Gabon est en train de déjouer les pronostics qui envisageaient des scénarios à la togolaise ou à la guinéenne, pays où à la mort du président, les successeurs constitutionnels avaient été écartés.
Selon le politologue Gabonais Wenceslas Mamboundou, les Gabonais auraient fini par être imprégnés des valeurs de paix et de consensus chers, au président Bongo qui avait d’ailleurs participé à de multiples médiations en faveur de la paix sur le continent : Congo, Centrafrique, Tchad, Côte d’Ivoire etc. II y a donc un consensus indéniable pour la paix dans la classe politique gabonaise, conclut le politologue. C’est dans le souci de maintenir la stabilité que la famille Bongo, le gouvernement et les autres institutions de l’État auraient, selon lui, laissé jouer les mécanismes constitutionnels. Le leader de l’opposition gabonaise, Pierre Mamboundou estime que la bonne méthode consistera d’abord à procéder à la révision normale des listes électorales et ensuite tenir compte de la situation occasionnée par le décès du président de la République. Pierre Claver Mvelé, vice-président du RPG estimait déjà pour sa part qu’ en 45 jours, cela n’est pas possible.
Donc il faut le démontrer à la Cour constitutionnelle pour que la Cour puisse se décider en conséquence de cause. Marc Ona Essangui, président de l’ONG Brainforest et coordonnateur de la coalition Publiez ce que vous payez au Gabon, redoute qu’Ali Ben Bongo, ministre de la Défense, vice-président du PDG et fils aîné, n’utilise sa position pour prendre la relève paternelle. Mais si tel est le cas il nous rencontrera sur son chemin, nous acteurs de la société civile.prévient-il Car en se faisant investir par le PDG parti, Ali Ben Bongo pourrait gagner cette élection présidentielle Gabonaise. Surtout qu’au nom des enfants Bongo, le ministre de la Défense, Ali Ben Bongo, fils aîné du défunt président Omar Bongo Ondimba, avait pris l’engagement lors des obsèques de son défunt père, de garder allumée la flamme sacrée de l’harmonie familiale, de la concorde républicaine et de l’unité nationale.
Rose Francine Rogombé, président par intérim du Gabonwww.senatgabon.net)/n
Rose Francine Rogombé, 66 ans, prête serment ce mercredi, 10 juin. Portrait
Née à Etomba au Gabon, Rose Francine Rogombé est depuis ce mercredi, 10 juin 2009, la première femme à occuper, même si c’est à titre provisoire, la fonction de chef d’Etat dans ce pays francophone. Première magistrate du Gabon, elle est montée en grade au fil des années. Après de brillantes études en France, elle retourne au pays natal et intègre le corps de la magistrature en tant que juge d’instruction. Elle devient substitut du procureur, vice-présidente du tribunal de grande instance de Libreville, puis procureur. Elle occupe ensuite le poste de conseillère à la fois à la chambre judiciaire de la cour suprême, et à la chambre administrative de Libreville. Dès lors, les portes du gouvernement lui tendent les bras, compte tenu de ses compétences. Elle est nommée secrétaire d’Etat à la promotion féminine et aux droits Humains. A côté de sa fonction, Rose Francine Rogombé n’hésite pas à tendre les bras au ciel pour remercier Dieu des merveilles accomplies dans sa vie. Elle obtient d’ailleurs en 2007, une licence en théologie. Elle conjugue aisément religion et politique puisqu’en 2008, elle occupe la première place à l’issue des élections locales de Lambaréné. Elle devient conseiller municipal avant d’accéder au poste de sénateur de cette commune le 18 janvier de la même année. C’est la première fois qu’une femme occupe cette fonction au Gabon.
16 février 2009, Rose Francine Rogombé devient la toute première femme également, à occuper le poste de présidente du sénat. Une ascension largement applaudie par les gabonais et gabonaises, puisque sa confirmation à ce poste a été interprétée comme un exemple pratique de l’accession des femmes à des grands postes de responsabilité au Gabon. Les exemples qui traduisent justement l’accession des femmes aux postes de décisions sont nombreux : Marie – Madeleine Mborantsouo est à la tête de la cour constitutionnelle, Yolande Biké est au secrétariat national du Parti Démocratique du Gabon (PDG), .
Une femme assez effacée dans le paysage politique gabonais
Influencée par ses pères spirituels Omar Bongo et Georges Rawiri, l’ex président du sénat, cette juriste bien que réputée, n’a pas joué de rôle majeur sur la scène politique gabonaise ces dernières années, préférant la discrétion. Son regard franc et direct, c’est une femme d’expérience qui derrière ses lunettes, est appelée à scruter le pays depuis le sommet, comme lui confère son actuel poste de présidente pas intérim, après la vacance du pouvoir constaté par le premier ministre, Jean Eyeghé Ndong suite au décès le 8 juin 2009, du président gabonais, Omar Bongo en Espagne. Rose Francine Rogombé lors de sa prestation de serment, la main droite levée, a juré de respecter la constitution (.) d’être juste envers tous.
Rose Francine Rogombé, président par intérim du Gabonwww.senatgabon.net)/n