Les terroristes de la secte terroriste nigériane ont tué trois soldats dimanche et emporté du matériel militaire de guerre.
Une escouade de militaires de l’armée marine est tombée dimanche, 12 mai, dans une embuscade tendue par Boko Haram à Sakmé (dans le Logone et Chari à l’Extrême-Nord). Trois militaires ont succombé sous les balles des terroristes dont un Premier maitre (équivalent du grade Adjudant dans l’armée de terre). Des armes individuelles et des véhicules de guerre ont été emportés par les assaillants, a-t-on appris de sources sécuritaires.
L’attaque a eu lieu non loin du marché de Sakmé. Les militaires camerounais se sont rendus sur place, après renseignement, pour empêcher l’entrée de Boko Haram dans la ville. Ils ont été stoppés par des tirs des éléments de la secte déjà installés. Le nombre important de terroristes qui a de ce fait eu l’avantage sur les soldats, précisent les sources. Les militaires, mis en difficulté, ont dû battre en retraite.
Plusieurs membres de Boko Haram ont été tués lors des mêmes affrontements.
Des individus armés ont attaqué le poste avancé de l’armée de terre de Sagmé, dans la région de l’Extrême-Nord, lundi. Ils ont emporté des armes trouvés sur place.
Six éléments du 42e Bataillon d’infanterie motorisé (Bim) de Mora ont été tués dans la nuit de lundi, dans une attaque attribuée à Boko Haram. Un Lieutenant a également été blessé lors dudit évènement.
Les militaires du poste avancé de Sagmé ont été attaqués alors qu’ils revenaient juste d’une battue pour retrouver un soldat porté disparu depuis quelques jours. C’est de retour de ces opérations de recherche, qui se sont avérés vaines, que leur poste a été pris d’assaut.
Les terroristes présumés sont repartis avec des armes de guerre pris sur place.
Selon des sources sécuritaires, il s’agit de deux bergers qui ont été attaqués alors qu’ils conduisaient leurs troupeaux de b ufs au pâturage
Deux éleveurs ont été tués par des hommes armés affiliés à Boko Haram samedi soir à Sakmé, dans l’Extrême-Nord du Cameroun, selon des sources sécuritaires et communautaires pour qui 35 corps de pêcheurs ont aussi été repêchés après une attaque précédente dans le lac Tchad.
« Il s’agit de deux bergers qui ont été attaqués alors qu’ils conduisaient leurs troupeaux de b ufs au pâturage. Les assaillants armés de fusils ont voulu arracher leurs bêtes et comme ils ont tenté de s’y opposer ils ont été tués », a affirmé un membre des services de sécurité.
Sakmé est un village reculé de la région l’Extrême-Nord du Cameroun proche de la frontière avec le Nigeria. Hors des principales zones sous surveillance de l’armée, il a déjà été le théâtre de plusieurs incursions meurtrières de Boko Haram.
Ces violences ont poussé une partie de la population à s’enfuir pour se réfugier dans d’autres localités plus ou moins sécurisées de la région.
Par ailleurs, 35 corps de pêcheurs tués lors d’une attaque de la secte islamiste nigériane mercredi à Toumbo Mali dans le lac Tchad, ont été repêchés, a-t-on appris auprès d’une autre source sécuritaire.
Ce sont des victimes de nationalités camerounaises, tchadiennes et nigérianes. « La majorité d’entre elles sont des Camerounais », a cependant précisé cette source sous couvert d’anonymat.
L’on annonce en outre un nombre de 55 autres pêcheurs enlevés lors de cette attaque.
D’après des sources communautaires, Toumbo Mali est une île du lac Tchad dont les eaux sont réputées poissonneuses. Les autorités avaient demandé à la population qui y habite de se déplacer pour d’autres sites de relocalisation.
A cause d’un état de pauvreté aggravé par les violences commises par Boko Haram, cette population n’hésite pas à y retourner pour des activités de pêche en l’occurrence, en dépit de l’insécurité.
« Les gens sont pris au piège. Ils sont tellement démunis que certains sont parfois obligés de vendre leurs vêtements pour pouvoir se nourrir », a témoigné une source communautaire.