Samuel Umtiti passe d’indésirable à indispensable en équipe de France

Face à l’équipe d’Allemagne jeudi, le Camerounais s’est démarqué en jouant du bout du pied pour empêcher Thomas Müller de marquer

Irréprochable pour sa deuxième sélection lors de la demi-finale contre l’Allemagne (2-0), Samuel Umtiti est passé dans une autre dimension lors de cet Euro. Pourtant, en octobre dernier, Didier Deschamps ne le considérait pas au niveau pour intégrer les Bleus. Dix mois plus tard, Umtiti a gagné sa place de titulaire pour la finale.

Vous connaissez le dicton : « Le malheur des uns fait le bonheur des autres ». Et pourtant, ce dicton a failli ne jamais s’appliquer à Samuel Umtiti. Au mois de mai, lorsque la blessure de Raphäel Varane a été officielle, on pensait logiquement que le Lyonnais, prévu dans les réservistes, prendrait sa place. Finalement, c’est Adil Rami qui avait pris sa place dans les 23 et celle de titulaire pour une histoire de pied fort.

Rattrapé par le col pour l’Euro après le forfait de Jérémy Mathieu, le néo-Barcelonais a d’abord abordé la compétition comme un coiffeur. Et puis Rami a récolté le carton de trop. Et Umtiti entra en scène.

Müller n’a jamais vu le jour
Des doutes étaient apparus le concernant lorsque Didier Deschamps a privilégié son profil à celui d’Elaquim Mangala en quart de finale contre l’Islande (5-2). Et sa prestation, propre mais pas irréprochable, laissait penser qu’Adil Rami reprendrait sa place en charnière centrale contre l’Allemagne. Didier Deschamps en a décidé autrement. Et il a eu raison.

Aligné aux côtés d’un Laurent Koscielny encore impérial, le gaucher a eu tout bon. Des interventions pleines de sang-froid, des sauvetages du bout du pied pour empêcher Thomas Müller de scorer et un placement irréprochable sont venus mettre tout le monde d’accord. L’ancien Lyonnais s’est même permis le luxe d’apporter sa contribution sur les relances françaises, certaines aboutissant même sur des occasions franches.

En toute décontraction, le défenseur a sobrement commenté sa performance dans les travées du Vélodrome : « Je me suis bien senti tout simplement. J’ai essayé d’être serein encore une fois, de jouer sur mes qualités comme je sais le faire en club. Jouer à côté de ces joueurs, c’est pas très compliqué donc on s’adapte forcément. »

Un mois de juin rêvé
Sa complémentarité avec Koscielny a fait des merveilles et désormais, Umtiti semble être devenu indiscutable en vue de la finale. Sans qu’un quelconque marabout n’y soit pour quelque chose.

Qu’il est loin le temps où Didier Deschamps ne le voulait pas en bleu. C’était en octobre dernier et, auprès d’Eurosport.fr, DD s’était fendu d’un tacle les deux pieds décollés pour justifier la non-sélection du Lyonnais d’alors.

Umtiti n’a rien dit. Il s’est tut, a travaillé et a finalement décrocher son sésame sur le fil pour l’Euro. Puis, au mois de juin, le grand Barça est venu le chercher. La suite n’en est finalement que plus logique.

Prêt pour la finale
Même si cela très vite comme il l’a reconnu après coup : « C’est pas facile pour des débuts de jouer une demi-finale mais petit à petit je me sentais plus à l’aise. Pour moi, honnêtement c’est exceptionnel de jouer face à une telle équipe sans prendre de buts » Avant d’ajouter : « Je profite de ce qu’il se passe, parce qu’honnêtement, je ne pensais pas être présent aujourd’hui. C’est un sacré mois de juillet, j’espère que ça va continuer comme ça ».

La suite il la connaît. S’il veut connaître le plus bel été de sa jeune carrière, Umtiti sait ce qu’il lui reste à faire dimanche face aux Ronaldo, Nani ou Quaresma. D’ailleurs, il affirme d’ores et déjà « être prêt ». Histoire de continuer à grandir à vitesse grand V.


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Euro 2016 : la folle semaine de Samuel Umtiti en sélection française

Le natif de Yaoundé occupait le flanc gauche de la défense centrale aux côtés de Laurent Koscielny suite à Suite à la suspension d’Adil Rami pour le quart de finale face à l’Islande dimanche

Parfois, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Jamais sélectionné chez les Bleus, Samuel Umtiti, 22 ans, a longtemps été absent des plans de Didier Deschamps. Jusqu’à ce que les blessures et autres forfaits à répétition en décident autrement. La suspension pour dopage de Mamadou Sakho, le forfait de Jérémy Mathieu et la blessure de Raphaël Varane ont poussé le sélectionneur à intégrer le défenseur central dans les 23 sélectionnés. Malgré cela, il semblait condamné à jouer le rôle d’éternelle doublure figurant il y a encore quelques semaines au septième rang dans la hiérarchie des défenseurs centraux.
Mais les aléas de la compétition en ont décidé autrement. La suspension d’Adil Rami pour le quart de finale face à l’Islande, le 3 juillet, a précipité son destin en équipe de France : c’est lui qui occupait le flanc gauche de la défense centrale aux côtés de Laurent Koscielny. Une première sélection qui était le point d’orgue d’une folle semaine pour le jeune joueur : trois jours plus tôt, son arrivée au FC Barcelone était officialisée pour une trentaine de millions d’euros, primes comprises.

«Pas stressé»
«Il faut que je reste prêt car cela peut aller très vite. Je suis assez serein, pas trop stressé, donc je pense que ce sont des qualités pour entrer dans un groupe comme celui-là», confiait Umtiti, lors du stage de préparation.

Une chose est sûre : Umititi est patient. Né à Yaoundé, au Cameroun, il est rapidement sollicité pour rejoindre la sélection des Lions indomptables. Mais il ne se précipite pas, et préfère attendre d’avoir sa chance chez les Bleus, en progressant dans toutes les équipes de jeunes.

De même, le joueur formé à Lyon s’est imposé dans le groupe professionnel sans faire de bruit. Il grappille des titularisations et ne déçoit que rarement. Sa robustesse dans les duels, ainsi que sa qualité de relance font de lui un joueur complet, au physique impressionnant. Même s’il mesure 1,81 m sous la toise et pèse 75 kg, son jeu de tête est encore perfectible. «Il progresse régulièrement, analyse Pierre Mankowski. Cette saison, il est devenu le patron de la défense. Il est dur sur l’homme, avec un jeu de tête satisfaisant même s’il n’est pas très grand. Il sent bien le jeu et sa relance est bonne.» Umtiti se fait une spécialité de remonter le ballon depuis sa base arrière pour mieux lancer ses partenaires ou déclencher une frappe lourde dont il a le secret, avec son pied gauche.

Cette saison, après six premiers mois compliqués, il s’impose comme l’un des meilleurs défenseurs de Ligue 1 et compense très régulièrement les errements de ses coéquipiers en défense, notamment Mapou Yanga-Mbiwa, qui peine à s’imposer dans les duels.

Des qualités qui séduisent les nombreux entraîneurs qui l’ont eu dans leur effectif. Il intègre le groupe professionnel lyonnais sous la direction de Claude Puel, dénicheur de talents et est titularisé lors d’une rencontre de Coupe de France, dans le derby contre la Duchère, à 19 ans. Son premier match s’effectue donc dans un match à élimination directe, là encore, où il ne déçoit pas. Son entraîneur d’alors s’en étonne même : «Il a toujours très bien lu le jeu, mais de là à s’adapter de manière aussi impressionnante dans un match de ce niveau.»

Capitaine à 21 ans
A 21 ans, il revêt même le brassard de capitaine de l’Olympique lyonnais. Une récompense pour son calme, son importance dans le vestiaire ainsi que sa capacité à remonter les bretelles à des partenaires bien plus expérimentés que lui. Au total, il dispute 171 matchs avec les Gones. Un total très élevé pour un joueur aussi jeune.

Si Umtiti se fait discret au sein d’un groupe, il sait aussi parfois faire preuve d’ostentation à l’extérieur. Il avait fait jaser, en 2013, lorsqu’il avait fait livrer une Maserati flambant neuve au centre d’entraînement, sobrement immatriculée «Sam 23», en référence à son numéro de maillot. Un épisode qui, sous les yeux des supporteurs, lui avait valu les remontrances de Maxime Gonalons. «Je suis discret et ce n’est pas parce que j’ai une Maserati que je manque d’humilité. J’ai 19 ans et, si je ne me fais pas plaisir maintenant, ce ne sera pas à 60 ans. Même si, je le redis, je n’aurais jamais dû recevoir cette voiture au club», avait-il plaidé, dans un mea culpa orchestré par le club. Depuis cet épisode, celui que Patrice Evra surnomme « Big Sam » n’a plus jamais fait parler de lui. Sauf sur le marché des transferts.

Sa précocité a attiré l’ il des recruteurs des plus grandes formations d’Europe. Le jeune défenseur fera donc ses grands débuts avec le FC Barcelone à la fin d’août. Là encore, sans faire grand bruit, même si la presse espagnole a réalisé à plusieurs reprises son portrait, il rejoint l’un des plus grands clubs du monde. Son «club de c ur». Où il ne partira pas gagnant.


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Samuel Umtiti titularisé face à l’Islande

Amené à être titulaire dimanche prochain lors du quart de finale de l’Euro, le footballeur franco-camerounais s’est révélé au grand public. Coup de projecteur sur le défenseur lyonnais

Le fait en carrière : Son premier but sur la scène européenne. Après une phase de poules rondement menée, l’OL affronte Tottenham en seizièmes de finale de la Ligue Europa. Lors du match aller, Umtiti inscrit un but fantastique. Excentré, le latéral gauche d’un soir reprend en demi-volée un centre de Malbranque. Le ballon va se loger dans la lucarne opposée de Friedel. Splendide.

Le fait en Bleus : Le forfait de Jérémy Mathieu. Alors qu’Adil Rami lui avait été préféré à l’annonce du forfait de Raphael Varane, Umtiti intègre les 23 Bleus pour l’Euro 2016 à la suite du retrait du défenseur barcelonais, le 28 mai. Jamais sélectionné chez les A, le défenseur lyonnais est récompensé d’une saison aboutie avec son club.

La déclaration : Convoité par la fédération camerounaise de football afin de jouer avec le maillot des Lions Indomptables, Samuel Umtiti a toujours écarté cette option en attendant un coup de fil de Didier Deschamps pour revêtir le maillot de l’équipe de France : [i« Le Cameroun, ce n’est pas une option. Ce n’est pas parce que je n’ai pas de sélection en Bleu que j’irai jouer avec les Lions Indomptables. J’assume mon choix jusqu’au bout »], déclarait le Lyonnais à Eurosport. Il avait ensuite enchaîné : « Je ne vais pas me cacher : participer à l’Euro, c’est un objectif que je me suis fixé cette saison », bien lui en a pris. Le défenseur disputera le championnat d’Europe en France.

La statistique : 70.4%. Solide comme un roc le Lyonnais. Samuel Umtiti, appelé de dernière minute en équipe de France, détient le meilleur pourcentage de duels gagnés parmi les Français des cinq grands championnats européens durant la saison 2015 – 2016. Le défenseur gagne sept duels sur dix, ce qui est colossal. Cependant, cela ne semble pas suffisant pour en faire un titulaire en charnière centrale aux yeux de Didier Deschamps.

L’anecdote : De l’attaque à la défense. Chez les jeunes, Samuel Umtiti a débuté en tant qu’ailier gauche. L’un de ses formateurs l’a ensuite replacé en tant que latéral gauche pour finalement finir défenseur central gauche. L’un de ses entraîneurs témoigne : « On était allé disputer le tournoi de foot de Senlis. Il me manquait un joueur en charnière centrale. Quand je l’ai eu, Umtiti jouait ailier gauche et je l’avais déjà fait reculer au poste d’arrière gauche. Stoppeur gauche ? Il a été une révélation. Déjà à l’époque il dégageait de la sérénité, il faisait des choses que les autres défenseurs ne savaient pas faire ».

Samuel Umtiti.
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Ces «Camerounais» qui joueront l’Euro 2016

Le Cameroun sera représenté à l’Euro de football, qui débute en France vendredi, 10 juin. Il s’agit de Breel-Donald Embolo, François Moubandje et Samuel Umtiti, qui évoluent sous d’autres couleurs

Le Cameroun sera représenté à l’Euro de football, qui débute en France, dans 1 jour, c’est à dire demain. Rassurez-vous, les Lions indomptables ne fouleront pas le Stade de France pour rencontrer la Suède, la Roumanie ou encore la France comme récemment à Nantes, au Stade de la Beaujoire mais, ils seront néanmoins présents.

Mais qui sont donc ces Camerounais?

Il s’agit de l’attaquant et prodige.suisse Breel-Donald Embolo, sociétaire du FC Bâle; du défenseur athlétique François Moubandje, joueur du Toulouse FC, et de Samuel Umtiti, défenseur évoluant à Lyon.

1- Breel-Donald Embolo
Breel-Donald Embolo a 19 ans. Le prodige suisse du FC Bâle, joue pour la Nati, l’équipe nationale suisse. Breel-Donald Embolo est né le 14 février 1997 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Arrivé en Suisse à l’âge de 6 ans, il a finalement préféré jouer avec la Suisse, au détriment des Lions Indomptables du Cameroun.

Breel-Donald Embolo
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2- François Moubandje
Jacques François Moubandje est né le 21 juin 1990 à Douala, capitale économique du Cameroun. Ce défenseur athlétique de 25 ans, évolue au poste d’arrière latéral gauche au Toulouse Football Club. Arrivé en Suisse à l’âge de 8 ans, ce joueur sera donc présent à l’Euro sous le maillot suisse.

François Moubandje
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3- Samuel Umtiti
Samuel Umtiti est né le 14 novembre 1993 à Yaoundé au Cameroun. Il débarque en France en 1995, quand sa famille déménage en Hexagone. Il a alors 2 ans. Il évolue au poste de défenseur central chez le vice-champion français, l’Olympique lyonnais. Il portera le maillot des Bleus de France. Arrivé dans les 23 de Deschamps le coach français après les forfaits de Kurt Happy Zouma (Chelsea), 21 ans, Raphaël Varane (Real Madrid), 23 ans, Mamadou Sakho (Liverpool), 26 ans, et Jérémie Matthieu, 32 ans, l’avenir en bleu de ce joueur de 22 ans, semble s’annoncer en pointillé.

Samuel Umtiti
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Le FC Barcelone s’active pour le Franco-camerounais Samuel Umtiti

Le joueur de l’Olympique Lyonnais pourrait bien être le remplaçant de Marc Bartra, alors que ce dernier a quitté le FC Barcelone pour le Borussia Dortmund

Samuel Umtiti pourrait bien être le remplaçant de Marc Bartra, alors que ce dernier a quitté le FC Barcelone pour le Borussia Dortmund.

Suivi par le club catalan depuis plusieurs mois, le défenseur franco-camerounais, actuellement en sélection avec l’équipe de France en vue de l’Euro 2016, serait devenu la priorité des dirigeants barcelonais.

D’après le journal El Mundo Deportivo, le transfert de Samuel Umtiti serait d’ailleurs sur le point d’être bouclé. Les discussions se poursuivent et les dirigeants de l’Olympique Lyonnais ne seraient pas contre le fait de laisser partir leur défenseur qui n’a jamais fermé la porte à un départ.

Alors qu’il avait des vues sur Marquinhos du PSG et John Stone d’Evertone, ces pistes se sont révélées trop onéreuses pour le champion d’Espagne. Les Blaugrana vont donc se contenter de recruter Umtiti.

Samuel Umtiti.
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Le Franco-camerounais Samuel Umtiti retenu pour l’Euro 2016

Le joueur de l’Olympique Lyonnais a intégré la liste des 23 Blus après le forfait de Jérémy Mathieu, qui n’est pas remis de sa blessure à un mollet

Les malheurs des Bleus se poursuivent à deux semaines de l’Euro: déjà privée en défense de Raphaël Varane et de Mamadou Sakho, l’équipe de France a enregistré samedi le forfait de Jérémy Mathieu, qui n’est pas remis de sa blessure à un mollet et est remplacé par Samuel Umtiti dans la liste des 23.

Entre affaires extra-sportives (Benzema, Sakho), pépins physiques (Varane) et polémiques (Cantona), la préparation pour le Championnat d’Europe continue d’être extrêmement chaotique pour le sélectionneur Didier Deschamps et ses troupes.

A moins de deux semaines du match d’ouverture contre la Roumanie, le 10 juin au Stade de France, c’est une véritable hémorragie qui touche la ligne arrière de l’équipe de France: après Varane, le pilier de la défense touché à la cuisse la semaine dernière, et Sakho, non convoqué en raison de sa suspension provisoire pour une infraction à la législation antidopage, voilà Deschamps privé du polyvalent Mathieu, capable d’évoluer à gauche et dans l’axe.

Dès le début du stage à Clairefontaine, le technicien français avait prévenu que le joueur du FC Barcelone ne pourrait pas disputer le premier amical de la préparation contre le Cameroun lundi à Nantes, tout en maintenant le flou sur sa capacité à être apte pour le début de l’Euro. Mais les examens complémentaires ont douché les derniers espoirs de Mathieu alors que Deschamps doit remettre sa liste dès 23 mardi à minuit à l’UEFA.

Pari perdu pour Mathieu
Le coup est rude pour l’ancien Sochalien (32 ans, 5 sélections), qui avait tout fait pour se remettre rapidement d’une grave blessure au genou pour ne pas rater le grand rendez-vous européen. Opéré en mars, il avait repris la compétition le 8 mai avec le Barça mais la finale de la Coupe du Roi contre le Séville FC lui aura été fatale, dimanche dernier.

Sa défection fait au moins un heureux en la personne d’Umtiti. Le Lyonnais avait eu la désagréable surprise de voir Adil Rami lui passer devant au moment du forfait de Varane, sans même passer par la case réserviste.

Gaucher comme Mathieu et capable également de jouer aussi bien au centre de la défense que sur un côté, Umtiti va découvrir à 22 ans sa première phase finale alors qu’il ne compte aucune sélection chez les A.

Champion du monde U20, il rejoint à l’étage supérieur deux autres membres de la « génération 93 » sacrée en 2013, Paul Pogba et Lucas Digne.

Ironie de l’histoire: au lieu de quitter les Bleus dès dimanche matin comme les autres réservistes (Ben Arfa, Lacazette, Areola, Rabiot, Sidibé, Gameiro, Schneiderlin), Umtiti se rendra à Nantes pour y affronter lundi le Cameroun, son pays de naissance, pour le premier amical de la préparation à l’Euro.

‘Une attaque minable’
Le forfait de Mathieu vient ternir une journée qui avait pourtant débuté de manière plus agréable pour Deschamps. Accusé de racisme par Eric Cantona jeudi pour ne pas avoir retenu Karim Benzema et Hatem Ben Arfa, le sélectionneur a reçu le soutien appuyé de Noël Le Graët et de la Fédération française (FFF) réunie en Assemblée Générale à Tours.

« Je trouve ça stupide. C’est une attaque minable. A la veille de l’Euro, c’est totalement déplacé », a déploré le président de la FFF, décrivant Deschamps comme quelqu’un de « rigoureux, franc, droit et honnête ».

« Tout homme à sa place aurait été contrarié. Toute sa carrière, il a eu une ligne de conduite morale incontestable. Je ne peux pas imaginer un seul instant que les sélections sont faites en raison de critère qui ne sont pas sportifs », a-t-il ajouté.

Pour défendre l' »intégrité » du sélectionneur, le président de la FFF a même demandé à l’ensemble des délégués de lui faire deux minutes d’applaudissements « parce qu’il ne mérite pas ce qui a été écrit ».

Par ailleurs, la suspension provisoire de Sakho pour infraction au code antidopage est arrivée à son terme ce samedi. « Elle n’a pas été prolongée car une décision de l’instance disciplinaire est attendue dans les prochains jours », a indiqué l’UEFA à l’AFP, précisant que cela ne préjugeait en rien du verdict.


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Samuel Umtiti présélectionné en équipe de France pour l’Euro 2016

Le footballeur d’origine camerounaise est parmi les réservistes de la liste des joueurs convoqués pour le stage qui débute à Biarritz le 17 mai

Le sélectionneur de l’équipe nationale de France, Didier Deschamps, a publié jeudi, 12 mai 2016, la liste des 23 joueurs convoqués en vue de l’Euro. La compétition se disputera en France du 10 juin au 10 juillet 2016. En plus des 23 joueurs, Didier Deschamps a également appelé huit réservistes parmi lesquels le footballeur d’origine camerounaise, Samuel Umtiti.

La convocation de Samuel Umtiti dans l’équipe de France comble les attentes du défenseur de l’Olympique de Marseille. Dans une récente interview accordée au Progrès, le champion du monde U20 de France avait réitéré sa volonté à rejoindre l’équipe de France au détriment de la sélection des Lions indomptables. «Même si je ne suis pas appelé en équipe de France, que ce soit cet été, dans un an, ou dans deux ans. Je connais mes qualités. Je sais où je peux aller. Je suis quand même un grand bosseur, et je me dis qu’avec le travail, ça va finir par payer. Avoir plus de chance d’être pris avec le Cameroun ? C’est la vérité. Mais, moi, ça ne m’intéresse pas», avait-il déclaré.

En vue de se préparer pour le championnat européen de football, les Bleus vont entrer en stage dès ce 17 mai à Biarritz avant d’affronter le Cameroun en amical, le 30 mai à Nantes.

En cas de défection de Eliaquim Mangala, régulièrement aligné cette saison avec Manchester city, Umtiti pourrait alors rejoindre le groupe et prendre ainsi part à cette rencontre amicale contre son pays d’origine.


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Samuel Umtiti, pas intéressé par le Cameroun!

Dans une interview accordée au Progrès, le Camerounais, champion du monde U20 avec l’équipe de France, réitère clairement son choix: le bleu-blanc-rouge

Champion du Monde U20 avec l’équipe de France, Samuel Umtiti sait que pour l’instant il n’est pas réellement crédible de le voir dans le groupe tricolore pour l’Euro 2016. Mais, quoi qu’il en soit, le défenseur de l’Olympique Lyonnais (OL) n’envisage pas le moins du monde de modifier son choix, même si le Cameroun peut lui ouvrir les portes de sa sélection. Dans Le Progrès, Samuel Umtiti répète qu’il a choisi l’équipe de France et qu’il a toujours le désir de briller en bleu-blanc-rouge.

« Si Le fait de ne pas être à l’Euro peut me faire reconsidérer ma position en faveur du Cameroun ? Non. Je suis comme ça. J’ai pris une décision. Elle est réfléchie et je ne changerai pas », a déclaré Umtiti.

« Même si je ne suis pas appelé en équipe de France, que ce soit cet été, dans un an, ou dans deux ans. Je connais mes qualités. Je sais où je peux aller. Je suis quand même un grand bosseur, et je me dis qu’avec le travail, ça va finir par payer. Avoir plus de chance d’être pris avec le Cameroun ? C’est la vérité. Mais, moi, ça ne m’intéresse pas », réitère très clairement le défenseur de l’OL, histoire de ne pas laisser planer le moindre doute sur ses intentions internationales. De quoi avoir l’esprit tranquille pour la suite.

Et pourtant, au mois de décembre 2015, alors que la presse camerounaise parlait d’un « non » définitif avancé par Samuel Umtiti, Roger Milla s’était fait moins catégorique. « Il ne nous a pas dit non. D’ailleurs, nous ne l’avons pas vu. On a rencontré sa maman et son grand frère. Le problème c’est qu’Umtiti pense encore qu’il peut jouer pour l’équipe de France », expliquait la légende camerounaise de retour de France où une délégation de la Fécafoot avait rencontré plusieurs binationaux afin de les convaincre de rejoindre les Lions Indomptables.

Samuel Umtiti.
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Samuel Umtiti préfère rester en équipe de France

« Ma position sur le sujet n’a pas changé », a assuré le défenseur de 21 ans en conférence de presse. Samuel Umtiti est convoité au Cameroun chez les Lions indomptables

A l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2015, nombreux sont les jeunes joueurs convoités par leur pays d’origine. C’est notamment le cas du Marseillais Mario Lemina avec le Gabon ou du Franco-Algérien Nabil Fekir à l’Olympique Lyonnais, où Samuel Umtiti est également confronté à ce dilemme. Car le natif de Yaoundé est courtisé par le Cameroun depuis plusieurs mois. Mais celui qui compte déjà sept sélections chez les Espoirs français a toujours été clair à ce sujet, son objectif est de percer avec le maillot bleu.

«Ma position sur le sujet n’a pas changé, a assuré le défenseur de 21 ans en conférence de presse. La suite logique, c’est d’aller voir plus haut en équipe de France. Je travaille pour cela. Je sais qu’il y a beaucoup de concurrence. Cette dernière me donne encore plus envie de travailler et d’y arriver.» A priori, Umtiti ne devrait donc pas rejoindre la sélection de ses coéquipiers Henri Bedimo et Clinton Njie.

Samuel Umtiti: « voir plus haut en équipe de France »
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Lions indomptables: le cas des binationaux

Depuis que Volker Finke est à la tête des Lions, le Cameroun peine à récupérer ses binationaux. Pourtant, ce ne sont pas les talents qui manquent

Répondant à une question de journaliste, à la veille de la double confrontation face à la Sierra Leone, sur son incapacité à pouvoir attirer les binationaux Camerounais dans la tanière des Lions, Volker Finke s’est montré, comme d’habitude, flou sur le sujet: «Je suis en contact avec quelques binationaux, mais je garde ça pour moi. C’est très important. Il y a trois ou quatre joueurs qui sont très intéressants, il faut les convaincre, mais ils sont complètement au courant de tout ce qui se passait dans l’équipe du Cameroun durant les quatre dernières années. J’étais très étonné que des jeunes qui seront de très bons joueurs dans l’avenir soient au courant de ce qui se passait ici avec les Lions. C’est pourquoi il faut continuer avec cette reconstruction, il faut vraiment changer les choses. Si on fait ça, on peut vraiment convaincre les binationaux de jouer pour le Cameroun. Mais ça va prendre du temps».

Le patron des Lions a peut-être raison quand il parle de la refonde des mentalités. Dans une attitude pleine d’amateurisme, deux délégations initiées par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’avis du sélectionneur, se sont rendues en France pour séduire les binationaux, après la qualification du Cameroun pour le Mondial Brésilien. Les deux missions conduites en France par un nanbudoka au service du foot, David N’Hanack Tonyé, avaient laissé penser que tout était presqu’acquis: «Tous ont donné leur accord de principe. Les documents administratifs sont apprêtés. Nous les avons relancés il y a quelques jours pour avoir le oui qui devrait nous permettre de conclure la procédure. Ils nous ont encore demandé de patienter, qu’ils n’ont pas fini de réfléchir. Nous en sommes là, on attend». Jusqu’à présent, ces joueurs sont toujours en phase de réflexion ?

Breel Embolo
Après avoir pris l’habitude de récupérer un peu facilement ses joueurs binationaux (Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom.), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté immigrée en Europe. Ces derniers prennent, de plus en plus, des chemins déjà empruntés par les Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong. Outre les cas Umtiti (Lyon), Paul-Georges Ntep et Axel Ngando (Rennes), Jean-Christophe Bahebeck (PSG), qui avait été ciblé par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’accord de Volke Finke, le Cameroun n’a toujours pas avancé sur le dossier des autres binationaux. Nous pensons notamment à la nouvelle coqueluche du Fc Bâle, Breel Embolo, 17 ans, buteur ce mercredi en Ligue des champions et au jeune portier des Yong Boys de Berne, Mvogo.

Maintenant que l’équipe de France espoirs s’est fait éliminer de l’Euro U23 de 2015 et par conséquent des Jeux de Rio de 2016, avec trois Camerounais d’origine (Bahebeck, Umtiti et Ntep de Madiba), dans ses rangs, il est grand temps pour les autorités en charge du football camerounais d’entamer de nouveau une opération de séduction vers ces joueurs. Car le pays de Roger Milla, sur le plan sportif, peut encore offrir l’opportunité à ces joueurs de disputer les prochains Jeux olympiques. Mieux, ils viendront enrichir une équipe fanion du Cameroun, en route vers la Can 2015, qui a retrouvé une certaine sérénité et surtout le gout de la victoire.
Il faut donc anticiper, mais avec précision et concision dans les négociations, puisque trois de ces binationaux camerounais toquent déjà aux portes des sélections étrangères. C’est déjà trop tard pour François Moubandje de Toulouse, récemment convoqué avec la sélection de Suisse et ce sera bientôt le cas pour Paul-Georges Ntep, que Didier Deschamps va enrôler en équipe A, afin de le rendre non-sélectionnable au Cameroun.

Georges Ntep
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Breel Embolo
Après avoir pris l’habitude de récupérer un peu facilement ses joueurs binationaux (Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom.), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté immigrée en Europe. Ces derniers prennent, de plus en plus, des chemins déjà empruntés par les Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong. Outre les cas Umtiti (Lyon), Paul-Georges Ntep et Axel Ngando (Rennes), Jean-Christophe Bahebeck (PSG), qui avait été ciblé par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’accord de Volke Finke, le Cameroun n’a toujours pas avancé sur le dossier des autres binationaux. Nous pensons notamment à la nouvelle coqueluche du Fc Bâle, Breel Embolo, 17 ans, buteur ce mercredi en Ligue des champions et au jeune portier des Yong Boys de Berne, Mvogo.

Maintenant que l’équipe de France espoirs s’est fait éliminer de l’Euro U23 de 2015 et par conséquent des Jeux de Rio de 2016, avec trois Camerounais d’origine (Bahebeck, Umtiti et Ntep de Madiba), dans ses rangs, il est grand temps pour les autorités en charge du football camerounais d’entamer de nouveau une opération de séduction vers ces joueurs. Car le pays de Roger Milla, sur le plan sportif, peut encore offrir l’opportunité à ces joueurs de disputer les prochains Jeux olympiques. Mieux, ils viendront enrichir une équipe fanion du Cameroun, en route vers la Can 2015, qui a retrouvé une certaine sérénité et surtout le gout de la victoire.
Il faut donc anticiper, mais avec précision et concision dans les négociations, puisque trois de ces binationaux camerounais toquent déjà aux portes des sélections étrangères. C’est déjà trop tard pour François Moubandje de Toulouse, récemment convoqué avec la sélection de Suisse et ce sera bientôt le cas pour Paul-Georges Ntep, que Didier Deschamps va enrôler en équipe A, afin de le rendre non-sélectionnable au Cameroun.

Samuel Umtiti
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Le Cameroun court toujours après les binationaux

A l’opposé du choix de Volker Finke, deux délégations du Comité de normalisation de la Fecafoot sont allées en mission convaincre des Franco-camerounais démotivés pour la sélection nationale

Dans une interview accordée le 4 mai dernier au quotidien sportif l’Equipe, le défenseur de Lyon, Samuel Umtiti, a clairement indiqué qu’il n’avait aucune chance de disputer la prochaine Coupe du monde. «Il faut être réaliste et lucide, j’ai zéro chance. (.). J’espère y être en équipe de France après le Mondial. La sélection du Cameroun est toujours intéressée. Mais ma décision est prise, je suis en équipe de France Espoirs», déclarait-il. Né à Yaoundé le 14 novembre 1993, le footballeur est soumis à un sacré dilemme : répondre favorablement à l’appel du Cameroun, le pays de ses parents, et avoir ainsi l’opportunité inouïe de disputer une Coupe du monde au Brésil ? Ou attendre patiemment une chance qui ne viendra peut-être jamais avec l’équipe de France, la sélection du pays où il a grandi ?

Pour influencer le choix du Franco-camerounais, son coach, Rémi Garde, qui l’a lancé chez les professionnels à Lyon il y a deux ans, l’invite à jouer la montre : «Samuel est en France depuis son plus jeune âge, il est parfaitement intégré à la vie française. Je comprendrais que ses origines refassent surface un jour, je comprends la Fédération camerounaise car il a du talent et de l’ambition, mais je pense que ce serait agir dans la précipitation que de prendre une décision aujourd’hui.» Ecrasés lors de leur dernière sortie en amical 5-1 par le Portugal, les Lions indomptables ont sans aucun doute besoin de ce jeune défenseur, excellent dans l’anticipation et doté d’une très belle qualité de relance grâce à un pied gauche particulièrement précis. Dans l’axe, si la titularisation de la paire Nicolas Nkoulou (Marseille) – Aurélien Chedjou (Galatasaray) est presqu’indiscutable, le Lyonnais n’a en revanche rien à envier à leurs remplaçants, Jean Armel Kana-Biyik (Rennes) et Dany Nounkeu (Besiktas).

Après avoir pris l’habitude de récupérer facilement ses joueurs binationaux (Franck Songo’o, Gaétan Bong, Sébastien Bassong, Jean Armel Kana Biyik, Eric Maxim Choupo-Moting, Charles Itandje, William Overtoom.), le Cameroun fait désormais face à la difficulté de conquérir les enfants issus de sa communauté immigrée en Europe. Ces derniers prennent, de plus en plus, des chemins déjà empruntés par les Samuel Lobé, Bruno Ngotty, Pascal Nouma et Jean Alain Boumsong. Outre le cas Umtiti, le Cameroun n’a toujours pas avancé sur le dossier des autres binationaux : Paul-Georges Ntep (Rennes), Axel Ngando (Auxerre) et Jean-Christophe Bahebeck (Valenciennes), qui avaient été ciblés par le Comité de normalisation de la Fecafoot, sans l’accord de Volke Finke. Du coup, les démarches du sélectionneur camerounais ont été très timides, pour le dire le moins.

A un peu plus d’un mois du coup d’envoi de la phase finale de la Coupe du monde 2014 au Brésil, les joueurs sollicités par les autorités sportives camerounaises, n’ont toujours pas rejoint la tanière des Lions indomptables. Qu’est ce qui bloque l’arrivée de ces internationaux Espoirs français qui auraient accepté de changer de nationalité sportive au profit de l’équipe A du Cameroun?

Samuel Umtiti, Lyon
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Le doute pour la sélection
La première raison semble sportive. Trois des quatre joueurs sollicités par le Cameroun (Umtiti, Ngando et Bayebeck) sont champions du monde junior avec la France et disputent en ce moment les éliminatoires du prochain championnat d’Europe des Espoirs. Une compétition qualificative pour les JO de Rio en 2016.

La deuxième raison est liée aux défaillances administratives du Cameroun. Le Cameroun est certes qualifié pour le Mondial brésilien, mais les nouvelles sur le football camerounais sont généralement classées dans la rubrique fait divers, de nature à dissuader les binationaux. Des 32 pays qualifiés pour le prochain Mondial, la sélection camerounaise est la seule à ne pas posséder son propre terrain d’entraînement. Pis, pour n’avoir pas organisé de championnat de football jeune pendant deux ans, 2011-2013, le Cameroun est réduit aujourd’hui à courir auprès des joueurs de niveau moyen, comme Jean Christophe Bayebeck, auteur de deux buts en 19 matches cette saison avec Valenciennes.

Les deux missions conduites en France par un « nanbudoka » au service du foot, David N’Hanack Tonyé, avait laissé penser que tout était presqu’acquis. « Tous ont donné leur accord de principe. Les documents administratifs sont apprêtés. Nous les avons relancés il y a quelques jours pour avoir « le oui » qui devrait nous permettre de conclure la procédure. Ils nous ont encore demandé de patienter, parce qu’ils n’ont pas fini de réfléchir. Nous en sommes là, on attend » explique-t-il.

Axel Ngando, Auxerre
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La question du changement d’équipe nationale n’est pas nouvelle et date du congrès de la Fifa à Doha au Qatar en 2003. « Si un joueur possède plusieurs nationalités, en reçoit une nouvelle ou est autorisé à jouer pour plusieurs équipes représentatives en raison de sa nationalité, il peut, jusqu’à 21 ans révolus et une seule fois, obtenir le droit de jouer en match international pour une autre association dont il a la nationalité », stipule l’extrait de Règlement d’application des Statuts de la Fifa, chapitre VII, article 18. Depuis 2009, la procédure de changement de nationalité sportive a été allégée par l’instance faitière du football mondial, c’est désormais sans limitation d’âge qu’un joueur possédant une double nationalité établie peut choisir de changer de maillot tant qu’il n’a pas encore joué avec une équipe A. C’est ainsi que le Cameroun a par exemple récupéré Charles Itandjé en 2011, alors qu’il avait déjà 29 ans à l’époque.

Pour Michel Kaham, membre du Comité de normalisation de la Fecafoot, il faut tourner cette page : « Je ne sais pas si la procédure adoptée a été la meilleure ou non, mais toujours est-il qu’on n’a pas pu les convaincre. C’est une grosse déception. Sincèrement, il y en a deux ou trois dedans qui auraient pu nous aider. Mais, il ne faut pas se distraire au dernier moment. S’il fallait à tout prix les avoir, c’était avant le match amical du 5 mars dernier conte le Portugal. Il fallait que ces binationaux assistent à ce match amical. Maintenant, c’est trop tard pour qu’ils viennent. Parce que, s’ils débarquent aujourd’hui, il faudra qu’ils s’intègrent au groupe. Le groupe commence à se réformer, toutes choses qui peuvent perturber la préparation de notre équipe. Actuellement, il faut plutôt chercher à renforcer dans les secteurs qui nous semblent défaillants avec des nationaux qui ont la volonté de sa battre. Pour jouer dans une équipe nationale, il faut avoir une âme, une volonté et l’envie de réussir. Il y a une question de patriotisme à un moment donnée. A mon avis, ce dossier des binationaux est à mettre entre parenthèse parce qu’il est trop tard pour les ajuster. Les intégrer à un mois du mondial, serait suicidaire pour l’ensemble du groupe».

Toutefois, des binationaux ont déjà eu à rejoindre et à s’intégrer parfaitement au sein de l’équipe nationale à la veille d’une compétition. En rappel, lors d’un ultime stage en Autriche, en mai 2010, en vue du Mondial Sud-africain, Choupo-Moting et Gaétan Bong avaient rejoint la tanière des Lions, sans problème majeur.

Paul-Georges Ntep, Rennes
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Samuel Umtiti ne veut pas jouer avec les Lions indomptables

Le champion du monde des moins de 20 ans avec les espoirs français a abandonné la proposition de jouer avec l’équipe du Cameroun

Longtemps courtisé par les autorités camerounaises qui souhaitaient le voir revêtir le maillot du Cameroun, pays dont il est originaire, afin de renforcer le groupe des Lion indomptables qui ira au Brésil pour la prochaine coupe du monde, Samuel Umtiti a rompu le silence en donnant sa position.

On le savait depuis, Umtiti avait été rencontré par des émissaires de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot) et du ministère des Sports afin de le convaincre à porter le maillot du Cameroun. Mais seulement, le champion du monde -20, avait entretenu le flou sur sa réponse. Son coéquipier en club Henri Bédimo laissait, lors de ses prises de paroles, présager un possible retour à la nation pour Umtiti.

Cependant, C’est dans une interview accordée au site internet du quotidien l’Equipe, que le joueur âgé de 20 ans a brisé l’omerta. Il a d’abord reconnu que le pays de Samuel Eto’o le courtise toujours, avant de confirmer que sa décision est prise. « La sélection du Cameroun est toujours intéressée. Mais ma décision est prise, je suis en équipe de France Espoirs.» Samuel Umtiti a même déclaré sa flamme ardente pour les bleus dont il n’espère pas une convocation pour le prochain mondial mais rêve d’être de ceux qui représenteront la France à l’Euro 2016. Une compétition qui sera organisée en France, il y a de quoi le motiver.

Samuel Umtiti
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