Cameroun-plantes médicinales : 100 tradipraticiens du Centre, Sud et Est outillés

Un atelier a eu lieu du lundi 25 juillet au mercredi 27 juillet 2022 à l’Institut de recherches médicales et d’études de plantes médicinales (IMPM) que dirige le professeur Essame Oyono Jean Louis, Directeur Général.

Une rencontre pour retirer le meilleur des plantes aux profit des populations. Cet atelier qui a réuni les tradipraticiens de 03 régions porte sur le renforcement des capacités des Tradipraticiens de santé des régions du Centre, Sud et Est, sur le thème : « Fabrication des médicaments traditionnels améliorés et administration des soins de santé primaire appropriés ».

« Notre mission fondamentale, c’est de pouvoir renforcer les capacités de cette médecine, qui est la richesse de notre pays et même de l’Afrique. Il faudrait l’excuser de ce qu’elle a, de superflus et de pouvoir retirer de ce qu’elle a, de capacitant pour pouvoir traiter les populations », a souligné le Professeur Jean-Louis Essame Oyono, Directeur général IMPM.

Le premier module qui a regroupé ces acteurs de la médecine traditionnelle portait sur la Physiologie générale du système humain. Cette session a permis aux participants d’acquérir des connaissances sur les généralités des systèmes respiratoire et hormonal, ainsi que les sites de métabolisme et d’excrétion des médicaments.

Le second module quant à lui, porte sur l’assurance qualité et pérennisation de la matière végétale. Ici, il est question de fabriquer du médicament traditionnel amélioré, en assurant le contrôle et la qualité.

L’objectif de ce module est d’utiliser les bonnes pratiques de collecte et des procédures standardisées de laboratoires pour la production des MTA de qualité tout en assurant la pérennisation de la matière première.

Les deux derniers modules ont porté sur : assainissement et hygiène & qualification and validation. L’objectif visé est d’améliorer les conditions de santé de l’environnement avec tous ses composants, la qualité et l’utilisation de la médecine traditionnelle afin d’instituer des méthodes appropriées d’évaluation pour faciliter la mise au point d’une réglementation et d’un système d’homologation pour la médecine traditionnelle.

Il vise aussi à sensibiliser les Naturopathes sur la nécessité de protéger les phytomédicaments et les procédés de leur fabrication ou les modes de traitement des maladies par les titres de propriété intellectuelle.

« Cette formation est utile au niveau de l’amélioration des produits que consomment les Camerounais. L’IMPM est venu aujourd’hui nous apprendre entre autres, les techniques d’amélioration, d’hygiène et salubrité, de conservation et d’extractions », a déclaré Anicet Rodolph Mbeyam, Président national de l’association des tradipraticiens de la santé publique, chef de la délégation de l’Est.

Le Cameroun dénombre 8 810 cas confirmés de choléra

Le chiffre est du ministre de la Santé publique (Minsanté) Malachie Manaouda qui précise que certaines régions continuent d’enregistrer des cas.

Au total, sept régions sur 10 au Cameroun sont affectées par le vibrion cholérique. Le pays enregistre au 22 juin 2022, 8810 cas confirmés de choléra dont 164 décès. L’épidémie apparue en fin octobre  2021 dans certaines régions, s’est répandue et plus d’un semestre après, elle continue de faire sa progression. Quatre des sept régions concernées continuent d’enregistrer de nouveaux malades. Il s’agit du Centre, du Littoral, de l’Ouest et du Sud-Ouest.

Selon le département ministériel en charge de la Santé, les investigations se poursuivent dans les localités touchées. L’objectif général est de réduire la prolifération de cette maladie contagieuse.

Ces précisions sont issues de l’exposé du ministre de la Santé publique Malachie Manaouda au cours du Conseil de Cabinet. Ce conclave mensuel du gouvernement a été présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute à l’auditorium de ses services mardi 28 juin 2022.

En dehors de l’intervention du Minsanté, le ministre des Finances Louis Paul Motaze et celui en charge de l’Economie Alamine Ousmane Mey ont aussi exposé. Le premier sur les grandes orientations et priorités budgétaires de l’Etat  pour la période 2023-2025. Le second à propos de l’hypothèse du cadre d’investissements à moyen terme de l’Etat.

Cameroun-Unfpa : des équipements de près de 200 millions de FCFA remis au ministre de la Santé

Le Fonds des nations unies pour la population a remis ces équipements de transfusion sanguine ce mardi 14 juin 2022 gouvernement camerounais. C’était au siège de la Croix rouge camerounaise à Yaoundé.

Le sang c’est la vie ! Donner du sang, est un acte de solidarité qui aboutit à sauver des vies. Car du sang à flot, il en faut dans des poches pour offrir en cas de nécessité. De ce fait, faire un don de sang est un acte capital au Cameroun, où les besoins sont estimés à  400 000 poches de sang par an. Surtout que, selon le directeur général du centre  national de transfusion sanguine, seules 140 207 poches de sang ont été collectées en 2021, soit 35% de la couverture des besoins, contre 10% en 2020.

Selon Dr Dora Mbaya, 10% seulement des donneurs sont volontaires. Aussi, les autorités sanitaires ont saisi l’occasion d’une journée, pour appeler d’une même voix le public à donner volontairement du sang. C’était ce mardi 14 juin, à l’occasion de la cérémonie commémorative de la journée mondiale des donneurs de sang présidée par le ministre de la Santé publique Malachie Manaouda. Le représentant-résident de l’Organisation mondiale de la Santé au Cameroun, Phanuel Habimana y était présent.

Mais, la volonté et l’acte de donner ne suffisent pas à disposer des stocks de sang de qualité. Encore faut-il pousser la générosité plus loin. C’est à juste titre que le Fonds des nations unies pour la population (Unfpa) a remis du matériel de transfusion sanguine au ministre de la Santé publique (Minsanté). Ce matériel acquis par le Minsanté sur financement de la Banque islamique de développement, représente un investissement de près de 200 millions de Francs CFA.

Le package remis de façon symbolique au Dr Malachie Manaouda par la représentante de l’Unfpa Dalmonte Noemi est constitué de divers appareils. Il contient quatre congélateurs qui assureront le stockage en continue des poches de plasma frais congelé, quatre dispositifs réfrigérés qui seront installés dans chaque hôpital régional pour séparer les différents constituants de sang, 34 réfrigérateurs pour assurer la conservation en permanence des poches de sang, 21 chaises de prélèvement sanguin.

Ces équipements vont permettre de lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Ils sont destinés à empêcher les hémorragies qui constituent l’une des principales causes de la mortalité chez les femmes lors de l’accouchement.

À l’occasion de cette journée célébrée sous le thème «Donner son sang : un acte de solidarité. Rejoignez le mouvement et sauvez des vies», chaque personne est invitée à s’engager.

Engageons-nous à donner du sang pour sauver des vies, invite le ministre de Santé publique. Suivant cet engagement, des dizaines de personnes ont donné de leur sang ce mardi au siège de la Croix rouge, un acte qu’il est conseillé de faire au moins quatre fois.

Cameroun : les défis qui interpellent le nouveau directeur de la Cename

Le docteur Salihou Sadou a été nommé à la tête de la Cename le 06 juin 2022 par décret du président de la République Paul Biya.

Un nouveau vent souffle à la tête de la Centrale nationale d’approvisionnement en médicament et en consommable essentiels du Cameroun. Dr Salihou Sadou en est le nouveau directeur nommé par décret N°2022/204 du 06 juin 2022. Le pharmacien est désormais à la tête de cet établissement public en remplacement de son prédécesseur Vandi Deli. Le professionnel de la santé arrive à ce poste sans doute en raison de l’expérience acquise en travaillant dans le circuit du système national d’approvisionnement des médicaments au Cameroun.

A cet effet, il a exercé pendant plusieurs années à l’inspection générale des services pharmaceutiques et des laboratoires au ministère de la Santé publique (Minsanté). Au moment de sa nomination à la tête de la Cename, il est directeur de la pharmacie et du médicament et des laboratoires au Minsanté. Des responsabilités et tant d’autres dont l’exercice a préparé l’élu à relever  les défis qui l’interpellent dès à présent.

Le nouveau directeur Salihou Sadou est face à l’urgence de rétablir la notoriété de son établissement écornée. Ces dernières années, plusieurs faits irréguliers ont été constatés dans la distribution et l’approvisionnement des médicaments. Dans ce sens, il devrait revoir les rapports entre ses fournisseurs et ses clients. Les relations entre le président du Conseil d’administration et le désormais ex-directeur souffraient de quelques tensions. Le nouveau directeur a pour défis à ce niveau de réinstaurer un climat de paix et de sérénité.

Cameroun-Assemblée nationale : le ministre Manaouda Malachie interpellé sur le déficit en personnel de santé

L’honorable Salamana Amadou Ali II requiert un recrutement spécial du personnel de santé pour les formations sanitaires de la ville de Maroua.

Les membres de la Chambre basse du Parlement camerounais poursuivent le contrôle de l’action gouvernementale à l’hémicycle provisoire du Palais des Congrès de Yaoundé. Ce lundi 04 avril 2022, au moins deux membres du gouvernement ont sacrifié à ce rituel. Face à la représentation nationale, le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a répondu aux questions orales.

A cet effet, le député du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc) Salamana Amadou Ali II a exprimé sa préoccupation relative à la carence du personnel de santé dans l’Extrême-Nord Cameroun.

Les députés demandent un recrutement spécial du personnel de santé à Maroua
Honorable SALAMANA AMIDOU ALI II

« Monsieur le ministre, l’hôpital régional de Maroua rénové et équipé ne dispose dans ses effectifs ni d’un ophtalmologue, ni d’un neurologue. Tous les spécialistes affectés par vos soins dans cette  formation hospitalière n’y ont pas pris service, prétextant qu’il ferait très chaud et qu’il n’y aurait que du mil à manger», a déclaré le vice-président de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale.

Pour combler ce vide, le membre du Parlement originaire de la circonscription de Diamaré Centre avance une solution. Il propose « un recrutement spécial de sages-femmes, infirmiers et  médecins originaires de la région de l’Extrême-Nord ». Une demande que le ministre Manaouda  Malachie a promis d’examiner avec le plus grand intérêt.

Par ailleurs, l’Assemblée nationale a procédé ce lundi 04 avril 2022 à l’adoption du projet de loi sur la recherche médicale impliquant la personne humaine. C’était à l’occasion d’une séance plénière conduite par le président de la Chambre Cavaye Yeguie Djibril. Ce projet de loi a été défendu par le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie accompagné du ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées, François Bolvine Wakata.

Cameroun : un plaidoyer contre le paludisme

L’initiative du ministère de la Santé publique est une campagne nationale de santé placée sous le haut patronage de la première dame Chantal Biya, pour contrecarrer la maladie.

Les chiffres du ministère de la Santé publique sont assez alarmants. Ils révèlent par exemple que l’année dernière, 3.863 personnes sont mortes au Cameroun des suites de paludisme. Par ailleurs, le ministère fait savoir que le Cameroun figure parmi le top 11 des pays les plus touchés par la maladie potentiellement mortelle.

De quoi éveiller les consciences et pousser à prendre des mesures de solution. Et c’est fort de cela qu’est lancé ce jeudi 10 mars 2022 au Palais des Congrès de Yaoundé, la campagne nationale de lutte contre cette maladie dénommée Stop malaria.

La campagne de santé entend durer un an et va toucher l’ensemble des 10 régions du pays. Dans son déroulé, il est question de faire participer les autorités locales. Car, ces derniers sont des maillons essentiels pour toucher les populations des zones reculées vulnérables et donc susceptibles de contracter le paludisme.

Les autres acteurs intervenants à ce sujet sont les autorités administratives et religieuses. Ce sont ces batteries de mesures qui selon le ministre Malachie Manaouda pourront se concerter régulièrement pour tabler sur des idées permettant de barrer la voie au paludisme.

Par ailleurs, il est constaté que cette maladie touche en grande majorité les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. C’est face à cette situation que le ministre chargé de la promotion de la femme et de la famille se joint au combat. Par la voix du patron de ce département ministériel, le Pr Marie Thérèse Abena Ondoa, entend mettre à disposition une vaste équipe pour œuvrer à la sensibilisation autour du palu.

Geste commun avec celui de la Santé publique qui évoque la mise sur pied des campagnes digitales et de mass media pour des échanges éducatifs et la sensibilisation auprès de chaque camerounais afin d’aider à prévenir la maladie. La campagne nationale de santé, Stop malaria se donne pour défi l’éradication du palu d’ici 2030.

Le paludisme reste jusqu’à ce jour la principale cause de maladies au Cameroun.

Lutte contre le tabagisme : toujours pas de loi anti-tabac au Cameroun

Les statistiques de l’enquête globale sur le tabagisme chez les adultes réalisée en 2013, montrent qu’environ 9% de la population camerounaise âgée de plus de 15 ans utilisent le tabac.

La même enquête révèle que « près de 37% de la population sont des fumeurs passifs. Les jeunes de moins de 15 ans sont concernés à hauteur de 15,2% avec une prévalence plus élevée en milieu scolaire« .
Les données signalent qu’ils sont 44% parmi les élèves à avoir expérimenté le tabac, dont 5% à l’âge de 7 ans. En chiffre absolu, le Cameroun enregistrerait environ 66 000 décès chaque année, du fait du tabagisme ».
D’après le ministère de la Santé publique, ces données contrastent avec les efforts fournis par les pouvoirs publics à travers la mise en place du marquage sanitaire des paquets de cigarettes, la ratification par le Cameroun en 2006 la Convention cadre (CCLAT) de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte contre le tabac, et tout récemment en juillet 2020, le protocole pour l’élimination du commerce illicite des produits du tabac.
 Aussi, il reste attendu l’aboutissement du processus de promulgation d’une loi nationale de contrôle du tabac.
A noter que la mise en œuvre du projet Gates de l’OMS au Cameroun, qui prévoit réduire la consommation de 30% du tabac d’ici 2025, va permettre de disposer d’une politique fiscale efficace de lutte antitabac, intégrant à la fois l’augmentation du taux d’imposition des produits du tabac et la lutte contre le commerce illicite.

Cameroun : un plan de 114 milliards FCFA pour résorber le déficit d’oxygène dans les hôpitaux

Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a validé le 22 septembre à Yaoundé le PSNOM ( Plan  national de mise à disposition de l’oxygène médical).

Sur 27 hôpitaux de référence, seuls trois ( tous à Yaoundé ), possèdent une centrale d’oxygène, 42% et 51% des hôpitaux de district disposent d’une bouteille d’oxygène ou de concentrateurs. « Une situation qui inquiète surtout que le pays se prépare à une éventuelle troisième vague avec une probable circulation du variant Delta tant redouté , du fait de sa sévérité qui induit une consommation plus accrue de l’oxygène » , affirme Manaouda Malachie, le ministre de la Santé publique.
D’où la nécessité d’une action rapide et conjointe. Le PSNOM de 114 milliards FCFA, pilonné par le ministère de la Santé publique se donne donc pour mission de résorber ce manque d’oxygène au Cameroun, pour l’instant présent et à venir, afin de réduire le nombre de décès liés à l’hypoxémie ( diminution de la quantité d’oxygène dans le sang) et l’hypoxie(insuffisance d’oxygène dans les tissus pour assurer les fonctions corporelles ).
Élaboré par un groupe technique d’experts du corps médical avec les partenaires du ministère de la Santé publique, ce plan rentre dans le cadre de la volonté du gouvernement de renforcer le système sanitaire camerounais et d’offrir aux Camerounais des soins de santé de qualité.
Il se propose d’installer et mettre en service des réservoirs d’oxygène (onze dans les prochains jours) dans les dix régions du pays, des centrales de production dans dix hôpitaux régionaux, d’améliorer la production en quantité et en qualité d’oxygène médical et de consommables et d’améliorer  l’accessibilité financière de l’oxygène médical dans les hôpitaux de District.
Il est à noter que 183 concentrateurs d’oxygène issus d’un don de l’Union européenne et de l’Organisation mondiale de la Santé, destinés aux 10 régions du Cameroun ont été remis au ministère de la Santé publique en juillet 2020. Ajoutés à 6000 écouvillons remis la même année, l’ensemble acquis sous financement ECHO (service de protection civile et d’aide humanitaire), était évalué 78 millions FCFA.

Covid-19 au Cameroun : désormais 56 cas, Douala second foyer de l’épidémie

Après de nouveaux tests, le ministre de la Santé publique a signalé ce lundi 16 nouveaux cas de Covid-19 au Cameroun dont 9 à Douala, 6 à Yaoundé et 1 à Bafoussam.

Ces nouveaux cas ont été détectés après des tests effectuées sur 26 échantillons, ceci portant à 56 le nombre de cas enregistrés à ce jour.

Toutes statistiques compilées, Yaoundé se présente depuis la survenue de cette épidémie comme le premier foyer de l’épidémie.

Douala vient en deuxième position avec plus de 10 cas désormais. Juste à côté, Bafoussam. La ville enregistre déjà près de cinq cas confirmés selon les sources officielles.

Malgré les 13 mesures adoptés par le gouvernement on note ces derniers jours une forte augmentation de patients atteints par la maladie au Covid-19 dans le pays.

Selon plusieurs épidémiologistes, de nombreux cas devront être enregistrés si un coup de boost n’est pas donné aux mesures prises par les populations.

Alors que l’OMS avait alerté sur une forte menace qui plane sur l’Afrique où peu de cas -comparé au reste du monde- ont été signalés, Devi shridar, enseignante de Santé publique  à l’université d’Oxford a prévenu dans une colonne sur le journal Washington Post que, les deux prochaines semaines seront capitales pour l’Afrique dans la lutte contre cette pandémie.

Manaouda Malachie suspend le directeur de l’hôpital de district de Kaélé

Le ministre camerounais de la Santé publique Manaouda Malachie vient d’infliger une suspension de 3 mois à Djongmo Daissala, directeur de l’hôpital de district de Kaélé.

Selon la décision du ministre, monsieur Djongmo Daissala est suspendu de ses fonctions pour manquement grave à la déontologie et à ses obligations professionnelles.

Le chef de district de santé de Kaélé assurera l’intérim de Djongmo Daissala -durant la période de cette suspension-  à la tête dudit hôpital.

Cette suspension fait suite au décès tragique de Widiba, une patiente en attente d’une césarienne décédée le 03 aout dernier au sein de cet hôpital. Au cours de l’admission de la patiente au sein de la formation hospitalière, aucun des deux médecins compétents dont le Dr Djongmo Daissala ne se trouvait à l’hôpital pour lui administrer les soins requis.

A la suite de cet incident, le ministre de la Santé avait prescrit une enquête qui a débouché sur cette décision.

 

Le Cameroun lance sa cinquième enquête démographique et de santé

Baptisée EDSC5, elle a été officiellement  lancée lundi à Yaoundé, par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. La délégation qui l’accompagnait était complétée par le secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Santé publique, Alim Hayatou, et son secrétaire général, Pr. Koulha Shiro Sinata.

L’objectif de cette enquête est de permettre au Cameroun de collecter des renseignements auprès de 13 200 ménages, dans l’optique de mettre à jour la base de données du pays en ce qui concerne les niveaux de fécondité, de mortalité (maternelle, infantile, juvénile et adulteà, de prévalence du VIH/sida, du paludisme et de l’anémie, du tabagisme, des maladies non transmissibles (diabètes, cancer…) etc.

Les résultats de cette enquête permettront au gouvernement d’évaluer et dans les prochains jours, de réajuster sa politique nationale en matière de santé.
Au cours du lancement de cette initiative, André Mama Fouda a adressé ses encouragements à toutes les équipes de son ministère qui seront déployées sur le terrain durant cette investigation. Aussi, il a invité les familles à réserver un accueil chaleureux à ces enquêteurs.

Sur le plan opérationnel, 170 personnes conduiront cette enquête prévue pour s’étendre jusqu’au mois de décembre prochain. Repartis en 17 équipes composées chacune de 10 personnes, les enquêteurs sillonneront toute l’étendue du territoire national.

Le Coût de global de cette opération est estimée à près de 4 milliards de FCFA. Plus de la moitié de ce montant sera fournie par le gouvernement camerounais. Le reste devra être financé par des bailleurs de fonds.