Cameroun-Douala: elle est accusée de pratique mystique sur ses voisins et clients

Après avoir longtemps nié, la dénommé Sarah N a avoué avoir fait recours à la sorcellerie pour résoudre son problème avec un de ses locataires.

 

Les habitants du quartier Nyalla à Douala ne cesseront jamais de remercier dame nature d’avoir envoyé la pluie le 19 novembre dernier. Cette dernière a occasionné un torrent ramassant tout sur son passage. Et l’amas de cadenas fermés, attachés avec du tissu rouge, des cauris enterré sous un morceau de parpaing n’a pas pu résister au fort torrent du weekend dernier.

Après cette découverte, les yeux se sont tournés vers la propriétaire de la concession où les cadenas étaient enterrés, Sarah N.

C’est ainsi qu’un des locataires de la dame va courir l’interpeller au marché où est installé son commerce. Lui expliquant la situation, elle nie toutes responsabilités soulignant que ces choses peuvent avoir été enterrées par n’importe qui.

Sauf que cette thèse ne convainc pas ses interlocuteurs. La tension monte d’un cran. Les menaces aussi. Sarah N décide de quitter son comptoir pour se rendre à son domicile. En chemin, elle confesse que c’est bien son œuvre qui a été déterrée par le torrent.

Et pour se justifier, elle explique qu’elle a fait cette pratique pour faire sortir un locataire insolvable. En réaction, on peut entendre, « tous ces cadenas pour un seul locataire?! ».

Muni de feuilles de macabo, les habitants du quartier vont fouetter leur voisine (traitement censé martyriser les sorciers). N’eut été l’intervention de la Police centrale N°2 et la GMI, le pire aurait pu se produire.

Certains vont décider de brûler son domicile mais c’est plutôt les effets de Sarah N qui seront incinérés. Lors des fouilles, d’autres jeux de cadenas-tissu rouge-cauris vont être découverts dans des sacs de riz et de sel; des denrées que Sarah N vend au détail.

 

Source : Cameroon Tribune