Cameroun: signature d’une convention collective dans le secteur maritime

Elle s’est faite à Douala, mercredi 27 avril 2016, après des négociations et échanges entre syndicalistes et patronat au sujet de l’amélioration des conditions de travail

Les échanges tenus à Douala le 27 avril 2016, entre travailleurs et employés au sujet de l’amélioration de leurs situations de travail ont conduit à la signature d’une convention collective nationale des transporteurs maritimes, transitaires et auxiliaires de transports.

Par le biais de ses 11 syndicats, le personnel transitaire a soumis les difficultés rencontrées sur le terrain. Ces derniers réclamaient la révision de la convention collective, notamment la modification de 46 articles sur 66, pour l’amélioration de leurs conditions. A cet effet, sur 46 articles, seulement 21 ont pu connaitre un changement. De quoi inciter les syndicalistes à espérer qu’à la prochaine négociation, l’environnement macro-économique mènera à plus de concessions.

Pour le patronat constitué de trois parties dont le Groupement Professionnel des Acconiers du Cameroun (GPAC), une avancée a été faite pour satisfaire les doléances des travailleurs, malgré les difficultés.

Occasion pour le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, d’insister sur l’importance de l’amélioration des conditions de vies de l’employé impliquant par ricochet le bien-être de l’entreprise.


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Yaoundé: des experts pensent un nouveau système de sécurité en mer

Réunis depuis lundi dans la capitale camerounaise, ils réfléchissent sur les moyens d’organiser une nouvelle stratégie de protection des biens et personnes, face aux catastrophes naturelles

La double cérémonie officielle, du lancement des activités du Comité d’élaboration de la Stratégie de mise en place de la composante nationale du système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM) et l’installation du comité ad hoc chargé de la mise en place de ce dispositif, s’est tenue mardi, 22 septembre 2015.

En présidant la rencontre de Yaoundé, le ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), Jean-Pierre Biyiti bi Essam, a indiqué qu’il s’agissait de s’engager dans un vaste chantier de modernisation, de développement des infrastructures portuaires et de sécurisation du secteur maritime. Pour le Minpostel, le Cameroun a plus que besoin de ses installations nationales, afin que ses ports soient plus compétitifs.

Le Minpostel explique que le secours à apporter à un navire ayant à bord des passagers ne saurait être le même qu’à un bateau transportant du pétrole ou à une embarcation transportant du poisson.

Durant trois jours, il est donc question pour les experts de la communauté internationale de réfléchir aux moyens de communication à mettre sur pied et à une organisation avec des missions biens définies pour la mise en place d’un nouveau dispositif de sécurité «plus fiable et efficace» pouvant faire face à des catastrophes.

Le coordonnateur du comité ad hoc, François Kamgam, conseiller technique n°3 à l’Agence de régulation des Télécommunications (ART), a tenu à préciser de quel type de catastrophe il s’agit. «Ce n’est pas un problème d’agression de pirates en mer, mais de catastrophes naturelles. Il est question ici, d’un bateau qui coule et qui a perdu tous ces moteurs», explique-t-il.


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