C’est le constat qui se dégage à l’issue de la visite effectuée à Douala par le ministre des transports Robert Nkili
Le secteur du transport va mal, c’est le constat global que l’on peut faire après la visite du ministre des transports à Douala. Près de deux semaines durant Robert Nkili a visité l’essentiel des entreprises placées sous sa tutelle. A chaque étape, un chapelet de problèmes a été énoncé. C’était le cas au Port Autonome de Douala où le ministre des transports a d’abord interpellé les dirigeants nous sommes venus au Port dire aux responsables que le nouveau ministre des transports a sa façon de voir, il veut les résultats. Lors de cette 1ère sortie Robert Nkili a vertement dit qu’il est venu décider et non échanger. C’était juste avant de repréciser les mesures à prendre au sein de cette entreprise nous devons moderniser le dragage du chenal du Port de Douala, pour l’instant il coûte très cher et nous devons diminuer le coût, nous devons régler le problème de la sécurité au Port de Douala, il y a un radar qui n’est pas fonctionnel, nous devons voir ce qui se passe en pleine mer, nous verrons comment rassurer tous ceux qui gravitent dans l’espace portuaire a-t-il martelé. Bien sûr les questions sociales ont fait partie des préoccupations il faut moderniser l’environnement social, on ne peut pas avoir une structure comme celle-ci si les gens sont inquiets, a ajouté le ministre. Une visite marquée par la grève des marins qui exigent un meilleur traitement. Au Chantier naval et industriel du Cameroun (Cnic), structure qui a également traversé une période pénible, le Pr. Robert Nkili a demandé aux dirigeants de s’entendre, eux qui s’opposent sur la gestion de la boite nous souhaitons qu’entre le Conseil d’administration et la Direction générale qu’il y ait un accord, une approche consensuelle même si ce n’est pas un accord parfait s’est-il prononcé sur le conflit plombe la marche du Cnic. Depuis plus de 3 ans le Yard pétrolier annoncé à Limbé est toujours attendu, une situation dénoncée par le gouvernement.
A l’aéroport international de Douala c’est la vente de l’espace aéroportuaire qui a sorti le ministre des transports de sa réserve, mais dans l’ensemble le secteur des transports va mal, que ce soit au Guichet unique des opérations du commerce extérieur (GUCE), au Conseil national des chargeurs (Cncc), au Bureau de gestion du fret terrestre (Bgft), aux Aéroports du Cameroun (Adc), les problèmes sont légions. Même la rencontre avec les opérateurs du secteur des mototaxis a montré plusieurs failles dans le fonctionnement. Petit bémol, pour sa 7e journée de visite de travail à Douala, le ministre des transports s’est rendu au siège de Camrail, l’entreprise de transport de voyageurs et de marchandises. Le tour du propriétaire lui a permis de découvrir les ateliers de Bassa’a qui assurent l’essentiel des travaux de rénovation et d’entretien. La séance de travail avec le personnel et les dirigeants a permis de débattre des sujets internes, mais dans l’ensemble le Pr. Robert Nkili a dit apprécié les efforts fournis par Camrail je suis satisfait parce que voici une entreprise qui a été concédée à des partenaires internationaux et qui se développe à vue d’ il a dit le ministre des transports à l’endroit de Camrail mais, il faut se rendre à l’évidence le secteur du transport est malade.
