Tous ensemble le grand défi 2012: Héros avec connaissance de leurs langues nationales

Par Lydie Seuleu


Puisque l’État a demandé à la jeunesse d’ OSER et qu’ensemble l’ HEURE est l’ ACTION, il faudrait que dès 2012 chaque Université d’État porte le nom d’un héros national et il faudrait absolument que les étudiant/e/s apprennent obligatoirement la/les langues nationales de l’Université d’État dans laquelle ils/elles sont inscrit/e/s.
Puisque l’État a demandé d’ OSER et que l’heure est à l’action, nous n’allons donc pas laisser notre patrimoine culturel et linguistique disparaître ainsi.. »L’heure est à l’action ».

Voici un modèle d’apprentissage rapide en finançant et équipant nos nobles, dignes et valeurs comités de langues nationales, langues de nos aïeux et valeureux héros et valeureuses héroïnes:
*Université Douala Manga Bell, langues nationales Douala et Bassa
Université de Buéa, langue nationale Bakweri
Université de Dschang, langue nationale Yemba
Université de Maroua, langues nationales Fulfuldé, Mafa, Toupouri, Moundang etc..
Université de Metet (ou Ebolowa) langues nationales Bulu et Ntumu
Université des Montagnes, langue nationale Medùmbà
Université de Ngaoundéré, langues nationales Gbaya, le Fulfulde et le Mbum
Université de Yaoundé I langues nationales Ewondo, Eton, ATI, Manguissa
Université de Yaoundé II, langues nationales Ewondo, Eton, ATI, Manguissa
Université de Bamenda, langues nationales Limbum, Aghem, Mbekum, Mmen, Lamso
Institut universitaire technologique de Bandjoun, ( IUT Fotso Victor ), Ghomala’a

N.B: En plus de ces langues nationales, que l’étudiant/e apprennent d’autres langues au choix et qu’il y ait certains cours de cultures générales nationales en langue(s) de cette aire culturelle géographique et historique. Voir l’article sur : L’apprentissage de nos Langues Nationales doit commencer au sommet de l’État : http://www.camer.be/index1.php?art=11160&rub=11:1

Quelques extraits pour appuyer le défi pour la maîtrise et la connaissance de nos langues nationales: Discours du Chef de l’État respectivement en date du 25 Octobre 2011 et du 03 Novembre 2011, tous les deux discours lus à Yaoundé, Capitale politique de l’Afrique en miniature:

[A] « Ensemble – Camerounais de toutes les régions, de toutes les religions, de toutes les langues, de différents statuts sociaux, de tous les secteurs d’activités, de toutes les générations -, nous allons transformer notre pays en un vaste chantier offrant des opportunités d’emplois aux jeunes, créant des richesses pouvant être redistribuées de manière équitable.  »
http://www.prc.cm/pdf/presi2011_remerciements_pr_a_la_nation.pdf

[B] « TOUS ENSEMBLE, nous pouvons, nous devons relever ce défi. Je m’y suis engagé. Vous vous y êtes engagés. Le peuple camerounais s’y est engagé. L’heure est à l’action.  »
http://www.prc.cm/pdf/discours_investiture_paulbiya_03.11.2011.pdf

Le défi est très possible parce que « impossible n’est pas camerounais » et parce qu’un/e pré-étudiant/e en Afrique en miniature prend en moyenne six(6) mois pour apprendre une langue étrangère, les plus lent/e/s prennent douze(12) mois, les plus rapides prennent trois (3) mois. Dans notre contexte et conquête de réappropriation de nos valeurs linguistiques et culturelles nationales, nos langues maternelles et nationales seront enseignées comme des langues étrangères dès 2012 dans nos universités d’État comme des matières obligatoires avec une note.

A chaque lecteur et lectrice de nommer un héros et l’attribuer à une des universités ou grandes écoles du triangle national.
Voir l’article : Appel aux Artistes pour une chanson en différentes langues nationales, http://www.camer.be/index1.php?art=15881&rub=30:27 sur quelques héros nationaux.

*Douala Manga Bell a été attribué à l’Université de Douala, parce que cette « langue est en perte de vitesse de façon spectaculaire », me relatait un enseignant de langue nationale en 2010.

Un/e étudiant/e (« fer de lance de la nation »), un/e enseignant/e, un travailleur dans une Université d’État doit s’identifier à et communier avec cet héros national que porte son université afin d’être un modèle de la nation, de la société, du/d’une citoyen/ne lambda; Ainsi, il/elle s’abstiendra et refusera d’être un voleur ou de-tourneur de conscience intellectuelle ou financier.

Jeunesse africaine en miniature, battons-nous tous ensemble pour une visibilité de nos nobles et dignes comités de langues nationales voir même création des centres culturels en nos langues nationales sur tout l’entendu du triangle national comme quoi « Tout dépend de nous, de notre détermination à servir notre pays. » [Discours du Chef de l’État le 03 Novembre 2011 à Yaoundé]
L’heure est à l’action directe et sans hésitation pour la promotion du Multilinguisme en nos langues nationales!

La priorité urgente à cette heure du partage du budget national 2012, est la suivante :
Plaidoyer pour une création d’un département de comité de langues nationales au sein du Mincult avec un budget conséquent.
[1]+ http://www.camer.be/index1.php?art=12450&rub=6:1
[2]+ https://congobusinessworld.com/article.php?aid=7395

Comme l’heure est à l’action, que les Radios, Télévision nationales, africaines, panafricaines, communautaires(VoxAfrica, Africa24, CRTV, Equinoxe Tv/Radio (la chaîne du peuple), etc…) Journaux en ligne, journaux traditionnels, installé/e/s en Afrique en miniature, fassent des éditions spéciales voir quotidiennes pour nos nobles comités de langues nationales afin de motiver les parents, réveiller / motiver la jeunesse africaine en miniature; de même accorder des tranches d’antennes en nos langues nationales…Car le multilinguisme en langues nationales développera l’Afrique en miniature….

Vive nos nobles langues nationales!
Vive nos nobles et dignes comités de langues nationales!
Vive ANACLAC (Association Nationale des Comités de Langues Camerounaises)!
Vive le le département de langues et cultures camerounaises de l’ENS-Yaoundé!
Vive la jeunesse et les femmes Camerounaises debout pour la réappropriation de nos valeurs culturelles et linguistiques!
Vive la République du Cameroun promoteur du Multilinguisme en nos langues nationales!

Manifeste pour la Côte d’Ivoire

Par Lydie Seuleu

Manifeste pour la Côte d’Ivoire pour le respect du droit international, le respect de la souveraineté de la cote d’ivoire, de la constitution et des institutions ivoiriennes et pour une sortie de crise pacifique, honorable et équitable

Nous, intellectuels africains «non-alignés» et «non aliénés», ou «vrais amis» de l’Afrique Mère de l’Humanité et de la Civilisation, soussignés, tenons à interpeller la Communauté Internationale, en particulier les gouvernements de la France, des Etats-Unis, le Conseil de Sécurité de l’ONU, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, au sujet de la crise post électorale ivoirienne actuelle. Au nom des exigences de la rigueur et de l’honnêteté intellectuelle, de la justice et du droit, de la démocratie et de la paix, de la dignité de l’Afrique et des Africains, dont nous tenons à être des défenseurs, contrairement à beaucoup d’acteurs de cette crise préoccupés par des intérêts géopolitiques, des complexes de domination inavouables, et de préjugés anthropologiques, nous leur disons:

1) Nous ne trouvons «aucune base juridique recevable» à aucune des prises de position, de décisions, des sanctions et des menaces de la «Communauté Internationale» autoproclamée depuis le début de cette crise et nous les mettons au défi d’exposer une justification juridique qui ne soit pas une offense au droit international et une atteinte à la dignité de l’Afrique. Nous estimons notamment qu’aucun texte juridique ne fonde la «Communauté Internationale» à considérer les « résultats provisoires » proclamés par la «Commission Electorale Indépendante» ivoirienne comme les «résultats définitifs», à proclamer ces résultats définitifs» à la place de la Cour Constitutionnelle ivoirienne, à considérer un des candidats comme «le président élu» ou «le président légitime», à lui conférer des droits et des pouvoirs sur le plan international. Nous affirmons que conformément au droit, seules la Constitution et la Cour Constitutionnelle ivoiriennes sont habilitées à exercer ou conférer de tels droits et pouvoirs.

2) Nous estimons que ce «déni du droit» et cet «abus de pouvoir» de la «Communauté Internationale» au nom de l’arbitraire et de «la raison du plus fort» ouvrent la porte à des dérives plus graves créant une «injustice internationale» et un «désordre international», mettant en danger l’équilibre et l’avenir de la paix dans le concert des nations, créant des précédents dangereux à des actes autoritaires et impérialistes des futures «hyper puissances mondiales» dont risque d’être victimes un jour les puissances mondiales actuelles usant de cet «abus du pouvoir». C’est la raison principale de notre présent «combat de la raison contre la raison du plus fort».

3) Compte tenu de la structure «partisane» et de «coalition» contre le pouvoir sortant de la Commission Electorale «prétendument» Indépendante, comportant 6 représentants de la rébellion armée et 12 représentants de la coalition politique contre le pouvoir sortant contre 2 seulement pour ce pouvoir sur un total de 20 représentants de partis politiques et groupes armés, sans compter les 11 représentants des corps constitués, le «dogme de l’infaillibilité» de cette commission dans sa proclamation non consensuelle comme le prévoit le code électoral des «résultats provisoires» et non «définitifs» dans les locaux du quartier général de campagne d’un des candidats, en violation des règles établies, et sur lequel s’appuie la «Communauté Internationale», nous paraît plus que suspect et témoigner d’une «anesthésie partielle et sélective» de l’esprit critique que la même communauté prétend appliquer avec toute sa rigueur à la Cour Constitutionnelle ivoirienne.

4) Compte tenu des graves accusations de complicité de fraudes massives portées contre l’ONU par son représentant spécial adjoint en Afghanistan, Monsieur Peter Galbraith, en octobre 2009 suite au premier tour le 20 août 2009 de la dernière élection présidentielle afghane, compte tenu du refus de désarmement et de cantonnement des rebelles ivoiriens par les forces de l’ONU en Côte d’Ivoire contrairement aux engagements formels de l’ONU de soutien à l’Accord de Ouagadougou de 2007, et compte tenu de la protection assurée par ces forces à l’un des candidats du second tour de la dernière élection présidentielle ivoirienne, bien avant la proclamation des résultats provisoires de ce second tour par la Commission Electorale Indépendante, nous estimons honnêtement que la «certification» de ces résultats provisoires par l’ONU ne saurait bénéficier du «dogme de l’infaillibilité», pas plus en Côte d’Ivoire qu’en Afghanistan.

5) Compte tenu de ce «parjure» de l’ONU concernant le désarmement et le cantonnement des rebelles ivoiriens, compte tenu de «l’injure à la démocratie» que constitue l’organisation de l’élection présidentielle supposée «libre et transparente», sous la menace des armes des rebelles ivoiriens sur 63 % du territoire ivoirien, et sur la pression de l’ONU, nous estimons que l’ONU porte la plus lourde responsabilité dans la crise ivoirienne actuelle et qu’il est indécent que l’ONU « verse de l’huile sur le feu » de la crise ivoirienne par des décisions partisanes et sans aucun fondement juridique recevable. De plus, pourquoi l’ONU n’avait-elle pas poussé les autorités légales afghanes, comme les autorités ivoiriennes, à étendre l’organisation de la dernière élection présidentielle afghane dans la majeure partie du territoire afghan sous le contrôle et la menace des rebelles armées «talibans»? Si par l’absurde elle l’avait fait comme en Côte d’Ivoire, que penserait l’opinion publique internationale de l’ONU si l’ONU avait exigé ensuite de la Cour Constitutionnelle afghane et les autres autorités légales afghanes d’accepter les résultats «entachés de fraudes massives» émanant de ces zones électorales sous le contrôle et la menaces de rebelles armées, après avoir exigé de son représentant spécial en Afghanistan de «certifier» ces résultats «frauduleux» comme en Côte d’Ivoire?

6) Le respect des règles du jeu de football interdit à quiconque, même aux plus grandes puissances mondiales, de remettre en cause le verdict d’un penalty sifflé dans un match par l’arbitre, quel que soit le bien fondé des critiques qu’un tel verdict peut susciter. Le respect des lois de la constitution américaine a interdit à quiconque, même au malheureux candidat Al Gore, à son parti, et à toute nation étrangère aux Etats Unis, fût-elle une des plus grandes puissances du monde après les Etats Unis, de remettre en cause la décision de la Cour suprême des Etats Unis du 12 décembre 2000 en faveur de candidat George W. Bush à la suite des accusations de fraudes électorales dans l’Etat de Floride dont le gouverneur n’était autre que le frère de ce dernier candidat. De même, le respect des lois de la constitution ivoirienne interdit à quiconque, même au malheureux candidat Alassane Ouattara, à sa coalition ivoirienne et internationale, et à toute nation ou institution étrangère à la Côte d’Ivoire, fut-elle la plus grande puissance mondiale actuelle comme les Etat Unis, l’ancienne puissance colonisatrice de la Côte d’Ivoire comme la France, la plus puissante institution mondiale comme le Conseil de Sécurité de l’ONU, ou une des institutions africaines «instrumentalisées» comme l’Union Africaine, la CEDEAO, la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest, l’UEMOA, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, sous le contrôle total de la France propriétaire du franc CFA, de remettre en cause la décision en date du 3 décembre 2010 de la Cour Constitutionnelle Ivoirienne seule habilitée par la Constitution ivoirienne à proclamer les «résultats définitifs» et sans appel d’une élection en Côte d’Ivoire.

7) Dans le règlement des crises politiques en Afrique comme à Madagascar, en Guinée et au Niger, l’Union Africaine a toujours brandi comme règle inviolable la conformité à la constitution nationale, ce que le Président Laurent Gbagbo a parfaitement respecté tout le long de la dernière élection présidentielle ivoirienne, conformément aux recommandations formulées à Accra le 11 juillet 2009 par le Président Obama en faveur de la démocratie en Afrique: «L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, il a besoin d’institutions fortes». Le changement brusque et brutal de cette règle du jeu de la part de l’Union Africaine et de la CEDAO ne s’explique que par des pressions et des manipulations par les nations et des institutions étrangères à l’Afrique qui n’honorent ni ces deux institutions africaines, ni l’Afrique elle-même, d’autant plus que dans leurs nouveaux rôles, plusieurs chefs d’Etats africains ou chefs d’institutions africaines jouent le triste rôle de «bourreaux de leurs propres frères noirs» sur ordre de «commanditaires blancs ou jaunes».

8) A tous ces nouveaux «va-t-en-guerre» contre leurs frères africains sur ordre des nouveaux «commanditaires négriers» européens, américains et asiatiques, nous demandons: Qu’avez-vous fait quand la répression barbare des protestations contre les fraudes électorales massives au Togo en avril 2005 a fait au moins 500 morts, selon le rapport commandité par le Conseil de Sécurité de l’ONU, soit plus de victimes que les massacres de Soweto du 16 juin 1976, et plus de 3000 morts selon l’ancien ministre togolais de l’intérieur jusqu’à quelques jours du bain de sang au prix duquel la dictature togolaise est devenue héréditaire? Vous êtes-vous préoccupés jusqu’à ce jour des suites données par le Conseil de Sécurité de l’ONU à cette barbarie post électorale incomparablement plus meurtrière et plus inquiétante pour la démocratie en Afrique que la crise post électorale actuelle en Côte d’Ivoire? Le sang des victimes de cette dernière crise a-t-elle plus de valeur que celui des milliers de morts de la guerre civile ivoirienne dont la Communauté Internationale donne l’impression de protéger et de promouvoir de manière ostentatoire les commanditaires et les exécutants de basse besogne?

9) A tous les responsables de «la Communauté Internationale» qui actuellement «versent de l’huile sur le feu» de la crise ivoirienne au risque de revoir les flammes de la guerre civile embraser tout le pays, nous tenons à affirmer au nom de la raison, du droit, de la justice et de la paix, et du «combat de la raison contre la raison du plus fort», que toutes leurs initiatives dans la crise ivoirienne jusqu’à ce jour sont contraires aux principes sacrés du respect du droit international, et surtout du respect de la souveraineté de la Côte d’Ivoire et de l’autorité de la constitution et des institutions ivoiriennes. Plus particulièrement, à l’ancienne puissance colonisatrice de la Côte d’Ivoire, qu’il nous soit permis de rappeler le «devoir de réserve et de non ingérence» dont son propre Président a énoncé «le principe sacré» dans sa conférence de Presse à Paris le 24 janvier 2011 à l’occasion du début de la présidence française du G8 et du G20 en déclarant: «On ne peut pas parler d’un pays avec la même liberté quand il y a 50, 60, 70 ans, moins parfois, ce pays ressentait la colonisation française comme une souffrance. Je revendique une certaine réserve. Je ne veux pas que la France soit assimilée à un pays qui a gardé des réflexes coloniaux.Plus nous voudrions faire de l’ingérence et moins nous serons influents. La puissance coloniale est toujours illégitime à prononcer un jugement sur les affaires intérieures d’une ancienne colonie». Par cette déclaration publique, le président Français démontre brillamment que la France, les Etats-Unis et tous les pays qui s’autoproclament comme «la Communauté Internationale» «sont dans l’illégitimité» lorsque, comme ce président l’a «réitère» dans la même conférence de presse, ils accordent le soutien « aveugle et autiste » de cette «Communauté Internationale» au «seul gouvernement légitime de la Côte d’Ivoire, celui de Alassane Ouattara», dont le «dogme de la légitimité», pour les ivoiriens sous la menace des armes des rebelles «talibans ivoiriens» depuis huit ans, est plus que suspect et résonne plutôt comme «un blasphème de la démocratie».

10) La politique, c’est l’art de la négociation et du consensus, et non l’art de la guerre ou de la confrontation violente. Gouverner une nation suppose, non pas un consensus international suffisant, mais un consensus national suffisant. C’est pourquoi nous affirmons à la face du monde, notamment des «plus puissants de ce monde», des protagonistes majeurs de cette crise, de tous les ivoiriens, et de tous les Africains, que par amour de la Côte d’Ivoire et de sa souveraineté, une solution à la crise post électorale actuelle en Cote d’Ivoire ne peut pas être militaire, mais doit être politique et qu’elle suppose une «négociation directe» entre les deux protagonistes majeurs, pour s’accorder sur une telle solution, à faire entériner ensuite par l’Union Africaine et par le Conseil de Sécurité de l’ONU. Nous suggérons également que, la source principale de la crise post électorale actuelle étant selon nous le non respect par l’ONU de la clause de l’Accord de Ouagadougou de 2007 lui imposant la responsabilité de veiller au désarmement et au cantonnement des rebelles au plus tard deux mois avant le début de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, cette solution de sortie de crise puisse inclure entre autres que le Conseil de Sécurité de l’ONU s’engage de nouveau à honorer son engagement dans les meilleurs délais, plus précisément à désarmer et à dissoudre les «forces armées illégales» ivoiriennes, pour ouvrir la voie dans les meilleurs délais à une «élection présidentielle anticipée», «réellement libre et transparente», sans tricherie ni en amont ni en aval du processus électoral, et qui ne soit plus «une insulte à la démocratie» comme la dernière élection controversée. Etant donnés les soupçons d’impartialité qui pèsent sur les forces de l’ONU en Côte d’Ivoire, il est recommandable que ces opérations de désarmement et de dissolution puissent être effectuées sous le contrôle d’experts militaires africains mandatés par l’Union Africaine et ressortissants de pays africains non suspects de compromission avec le Conseil de Sécurité de l’ONU ou les puissances étrangères à l’Afrique non respectueuses de la souveraineté ivoirienne. Cette «élection présidentielle anticipée», ne serait pas un «troisième tour» de la dernière, mais un nouveau processus électoral «exceptionnel» que le Président Laurent Gbagbo pourrait librement décider de convoquer, par souci de la paix, du consensus et de la prospérité dans toute la Côte d’Ivoire, conformément aux pouvoirs que lui ont conférés à la faveur de la dernière élection, le peuple, la Constitution et la Cour Constitutionnelle ivoiriennes. La solution d’une telle sortie de crise pacifique, équitable et honorable pour tous les principaux protagonistes, et surtout respectueuse de la souveraineté ivoirienne et de l’autorité de la constitution et des institutions ivoiriennes, ainsi que de la dignité de l’Afrique, est donc entre les mains du Président Laurent Gbagbo et du Premier Ministre Alassane Ouattara. Telles sont nos critiques décapantes de « combattants de la justice contre l’injustice, du droit contre l’arbitraire, de la raison contre la raison du plus fort » et nos propositions concrètes «d’artisans de la Paix».

Premiers signataires
1) Professeur Molefi ASANTE, USA
2) Professeur Ama Mazama, USA-FRANCE
3) Professeur Martial Frindhetie, USA-COTE D’IVOIRE
4) Professeur Fanbo GNIVIH, FRANCE-TOGO
5) Professeur Koffi ABALO, COTE D’IVOIRE-TOGO
6) Docteur Nda Nguessan KOUADIO, TOGO-COTE D’IVOIRE
7) Docteur Guy ALOVOR, FRANCE-TOGO
8) Docteur Abdou MOUSSA, FRANCE-CENTRAFRIQUE
9) Jean-Paul FOUGAIN, Ingénieur, FRANCE-CAMEROUN
10) Honorine GANHOULE, Auditrice, FRANCE-COTE D’IVOIRE


Corbis images)/n

Des Camerounais lancent un concours panafricain de la littérature africaine pour promouvoir la diversité culturelle

Lydie Seuleu, coordinatrice du projet en donne les contours

Dites nous pourquoi un tel concours?
Au-delà de la promotion de la diversité culturelle et linguistique en Afrique, il est question à travers ce concours de langues de faire émerger les littératures en langues de l’Afrique aux problématiques de la littérature générale; développer au niveau local les capacités de création, d’une part de logiciels dans les langues locales, et d’autre part des contenus adaptés aux différentes catégories de populations, y compris les analphabètes, les handicapé(e)s, les groupes défavorisés ou vulnérables, etc. Mais aussi, de coopérer avec les peuples autochtones et les communautés traditionnelles en vue de leur donner les moyens d’utiliser leur savoir traditionnel de façon plus efficace et d’en faire bénéficier au plus grand nombre; d’encourager des centres d’apprentissage des langues maternelles africaines; voire d’organiser des séances de lecture en nos langues maternelles en Afrique et hors d’Afrique.

Quelle est la planification de ce concours?
Nous commençons cette année avec le Cameroun afin de faire émerger nos langues nationales parlées et écrites. Puis ce concours prendra une envergure régionale (Zone CEMAC). Ensuite une envergure continentale et enfin une envergure mondiale (Toutes les six régions de l’Union africaine)

Où se déroule exactement le concours?
Le concours a lieu en terre Camerounaise. Le management du concours a lieu en Allemagne en interaction avez les différents jurys présents au Cameroun.

Lydie Seuleu, promotrice du concours de langues
Journalducameroun.com)/n

Qui peut y participer?
Pour le prix national de littérature en langues nationales camerounaises avec une écriture existante: les élèves (primaire jusqu’au secondaire); les étudiant(e)s et toute autre personne s’intéressant aux langues nationales camerounaises

Quelles en sont les récompenses?
1) Pour chaque langue camerounaise avec une écriture existante, un jury.
2) Tous/toutes élèves envoient leur rédaction sous forme de manuscrit ou électronique au jury spécialisé
3a) Le meilleur texte des élèves (par langue) sera récompensé par un fort prix
3b) Les meilleurs textes des élèves, étudiant(e)s et autres personnes avec leurs auteurs et jurys figureront dans le livre d´or des langues camerounaises

Quelles autres exigences pour la rédaction du texte?
Des textes identiques seront d´office éliminés. Le texte doit remplir au minimum trois pages de format A4. Le thème de rédaction peut-être d’ordre social, économique, culturel, sanitaire, technologique, etc. Le texte doit être envoyé au plus tard le 31 juillet 2010. Le texte doit être numérique ou manuscrit (bien lisible): en cas de manuscrit, scanner et les envoyer en fichier joint; Faire preuve de créativité dans sa rédaction

Quelles sont les dates pour cette année?
01 mai 2010 – 31 mai 2010: Annonce et enregistrement
01 Juin 2010 – 30 juin 2010: Formation des jury par langue au Cameroun
31 Mai 2010 – 31 Juillet 2010 (voir jusqu’au 30 Septembre 2010): Envoi des textes en langue nationale à l’adresse (pplawr@googlemail.com)
19 Décembre 2010: Remise des prix au Cameroun par les différents Jurys

À qui s’adresser pour plus de renseignements?
Lydie Seuleu (LSEULEUN@yahoo.DE) et Edy Guevara Komgang: pplawr@googlemail.com

Affiche du concours
Lydie Seuleu et Wamy Francis)/n