Cameroun-affaire Cynthia Atangana : sextape, chantage, prison…

La jeune prostituée dont les sextapes étaient devenues virales sur la toile a été placée en détention provisoire à la prison centrale de Kondengui ce 20 juillet.

A en croire le lanceur d’alerte David Eboutou, c’est exactement à 1h 20 au petit matin de mercredi 20 juillet 2022 que la jeune Christelle Atangana Biloa, plus connue sous le pseudonyme de Cynthia Fiangan est arrivée à la prison centrale de Kondengui. Elle a aussitôt été conduite au quartier 5 (féminin) après quelques brèves formalités d’identification. Elle y a passé sa première nuit de prison.

Le procureur a finalement décidé de placer en détention provisoire la pauvre fille après avoir jugé de la gravité des faits. Trois chefs d’accusations sont pour le moment portés contre elle. Il s’agit de l’outrage public à la pudeur, l’outrage public aux mœurs et de publications obscènes réprimées par les articles 263, 264 et 265 du nouveau Code de pénal.

Cynthia Atangana est poursuivie par le Ministère public suite à la publication par elle-même de ses vidéos la montrant en pleins ébats sexuels. Des captures d’écran de ces publications à caractère érotique circulent sur facebook. Ses nudes ont été mis à la disposition du procureur de la République. Elle devra alors se prononcer sur ses réelles motivations, faire des  révélations sur  d’éventuelles complicités et tous les autres dessous dont elle seule saura donner plus d’amples détails.

Dans un pays en manque de repère, elle était devenue la nouvelle influenceuse. Elle battait tous les records  de vues et de «likes» sur les réseaux sociaux. Profil filiforme, l’ancienne élève de Lycée municipal de Yaoundé, spécialité industrie d’habillement, bombe sa poitrine avec beaucoup de souffle, pour la mettre en valeur. Pour autant, elle ne maudit pas la nature.

Au contraire, c’est son «corps de rêve» qui est son fonds de commerce. « Chocolat de mer », son nom de scène, fortement inspiré d’une autre influenceuse «Biscuit de mer» dans le tournage des vidéos à caractère pornographique, fait le buzz. Elle choisit délibérément, malgré le démenti de sa mère sur Vision 4, de publier ses images en pleins ébats sexuels, et se moque de tous ceux qui osent lui faire une leçon de morale.

Pis, elle menace de publier la cinquantaine de vidéos qu’elle possède. Erreur! Dans un pays, où la justice est parfois à tête chercheuse, celle qui nourrit le rêve d’être une actrice porno médite désormais son sors dans les geôles de la prison Kondengui

Cameroun : une autre élève publie des sextapes d’elle et son prof

Une autre affaire de sextape défraie la chronique au Cameroun.  Il s’agit d’images choquantes d’une élève du collège Shakespeare de Yaoundé et de son professeur de mathématiques.

Pour la petite histoire, la jeune fille pensait entretenir une relation amoureuse avec son professeur qui lui aurait promis de faire d’elle sa seule et unique femme. Mais la pauvre élève finit par découvrir que son prof était marié.

« Une élève poste ses ébats sexuels avec son enseignant de mathématiques. Elle s’appelle Mbango Ayassa Jeanne Thérèse, élève en classe de première au collège Shakespeare de Yaoundé. Elle a décidé de poster ses ébats sexuels avec son professeur de mathématiques le nommé Tadefo Tchounko Boniface simplement parce que la femme de l’enseignant lui a adressé des menaces par téléphone », apprend-on d’une source.

Rappelons qu’une affaire de sextape a éclaté au Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang il y a quelques semaines seulement. L’affaire implique un enseignant accusé d’avoir entretenu des relations sexuelles avec son élève. Le Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang ayant appris la scène de la triste réputation, va prendre des décisions idoines et sévères à l’encontre du fautif.

Selon un communiqué du Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang, il s’agirait de Mvondo Ndjock Éric, professeur de mathématiques au sein de l’établissement. L’annonce de sa radiation a été rendue publique du côté de la communauté éducative. On en vient à souhaiter que les mêmes mesures soient prises à l’encontre du prof de mathématiques du Collège Shakespeare de Yaoundé.

Cameroun : Gaëlle Enganamouit au cœur d’un scandale homosexuel

Des vidéos montrant l’ex footballeuse en plein acte  homosexuel font le buzz sur la toile. Au lendemain de sa démission du poste de team manager de la sélection nationale féminine.

La nudité de Gaëlle Déborah Enganamouit enflamme le net et dans les chaumières ce 5 novembre 2021. Sa démission hier soir du poste de team manager de la sélection nationale féminine n’avait pas encore finie de faire jaser,  que des vidéos la montrant en plein ébat sexuel avec quelqu’un de même sexe sont apparues sur la troposphère des réseaux sociaux.

Des proches du ballon d’or africain 2015 parlent de la conséquence d’une dispute qui aurait mal tournée avec la jeune fille. Aboutissant à ce scandale sous fond de règlement de compte.

La vidéo de Gaëlle Enganamouit vient confirmer à ceux qui doutaient encore, la montée en puissance du phénomène de l’homosexualité dans notre société. Et sa popularité dans l’univers du football féminin, malgré le combat que mènent certains encadreurs techniques des clubs et sélections nationales.

 La vidéo manifeste une fois de plus  la forte propension qu’a une catégorie de personnes à filmer puis publier leurs ébats.  La dernière sextape ayant agité le landernau socio-politique est celle tournée dans le bureau du journaliste Martin Camus Mimb emprisonné ainsi que son coaccusé William Eteki, suite des révélations autour de cette affaire.

Hier c’était Martin, aujourd’hui Gaëlle. Deux carrières (presque) brisées à la suite des sextape divulguée. Qui d’autre utilisera sn téléphone à des fins pornographiques  ?

Cameroun –sextape : Camus Mimb et William Eteki plaident non coupables

Au tribunal de première instance de Bonanjo ce 21 juillet 2021, la première audience a eu lieu en l’absence de la jeune Malicka Bayemi dont les images en plein ébat sexuel dans le bureau journaliste Camus Mimb,  ont fait le tour de la toile.

L’audience de mercredi 21 juillet 2021 s’est déroulée en l’absence de Malicka Bayemi et de ses avocats, rapporte le site teleasu.tv. « La défense à travers Me Alice Nkom a essayé en vain de plaider la mise en liberté provisoire de ses clients. Rien n’y a fait. L’audience a été reportée au 4 août 2021. Les co accusés sont retournés à la prison de New bell où ils sont détenus depuis le 16 juillet », écrit le journal.

Le journaliste Martin Camus Mimb et son compagnon William Eteki  sont poursuivis pour des faits de : Publications obscènes ; Fausses nouvelles ; Proxénétisme ; Diffamation

Malgré leur demande de pardon à la jeune Malicka, leurs avocats clament leur innocence.   « Nous attendons patiemment les deux audiences, confiants que les éléments du dossier permettront de déterminer publiquement et contradictoirement l’innocence de Martin Camus Mimb et laver son honneur terni » ont-ils  écrit dans un  communiqué rendu public samedi 17 juillet dernier.

Martin Camus Mimb à genoux, demande pardon à Malicka et au peuple camerounais

Face à la presse en compagnie de son épouse ce 25 juin 2021, le  célèbre journaliste empêtré dans un scandale exprime tous ses regrets.

 

Déclaration de Martin Camus MIMB

Mesdames et Messieurs

Permettez-moi de vous remercier très sincèrement du fond du cœur d’être présents dans cette salle.

Le 16 Juin 2021 aux environs de 16h, les réseaux sociaux ont été inondés de photos et vidéos prises dans les locaux de notre entreprise. Submergé par la déferlante des messages, ai été troublé par cette situation inédite dans ma vie. Devant Dieu et les hommes je regrette cette situation malheureuse.

Permettez-moi de m’adresser à la victime que j’imagine durement éprouvée, Malika, toi dont la dignité et l’honneur ont été bafoués, je te demande pardon. En tant qu’homme, grand frère et père, je regrette tout ce qui s’est produit. Je prie le Seigneur de te fortifier et de te permettre de traverser cette étape tout en gardant foi et confiance en la vie.

Je voudrais à présent m’adresser à ta famille qui s’est brusquement retrouvée sur les feux des projecteurs sans son consentement, malgré elle. J’imagine votre colère et votre souffrance de voir l’intimité de votre enfant ainsi dévoilée et mise sur la place publique. Je ne sais pas si vous aurez la force de pardonner, mais je vous le demande humblement. Toute fois dans l’intérêt de Malika, je vous souhaite l’apaisement des cœurs. Permettons-lui de retrouver cet anonymat protecteur et cette tranquillité qui lui permettront de se reconstruire.

Mes excuses les plus sincères, je les présente à toutes ces femmes et à tous ces hommes qui ont été choqués. Je pense particulièrement aux personnes fragiles que j’accompagne. A ces handicapés hommes et femmes, jeunes et vieux qui grâce à mes actions ont retrouvé un peu d’espoir et de confiance. J’imagine votre peine et votre souffrance. Vous m’avez porté dans vos cœur et prières depuis le début de mon handicap jusqu’à ce jour.

En ces moments douloureux que je traverse avec vous, j’ai également une pensée émue pour ma maison d’Edition, qui m’a fait confiance et s’est investie humainement, financièrement, et émotionnellement pour faire connaitre mon histoire au monde entier à travers l’édition de mon livre. Aujourd’hui elle se  retrouve dans une situation particulièrement embarrassante. J’en suis profondément désolé.

A vous mes amis qui m’avez soutenu de bonne foi et vous estimez trahis. Je regrette profondément et vous promets de faire des efforts pour mériter votre amitié précieuse.

Enfin, à ma femme ici présente et à mes enfants, je demande pardon. Pardon

d’avoir fait de votre vie un enfer. Milan Kundera disait   » Vivre dans un monde où nul n’est pardonné, ou rédemption est refusée, C’est comme vivre en enfer » Oui notre vie actuelle est devenue un enfer, je ne le souhaite à personne.

Mesdames, Messieurs,

A compté de ce jour, mes comptes sur les réseaux sociaux (Facebook; Instagram) resteront inactifs.

Je me tourne humblement vers le seigneur et lui dis: je viens vers toi Seigneur.

Dans ta miséricorde et ta bonté infinie, tu pardonnes toujours. Je me mets à genoux devant toi et je prie.

Je vous remercie.

 

* Le titre de l’article est de la rédaction.

Cameroun –Camusgate : la déclaration du ministre Abena Ondoa contre les abus fait aux enfants et adolescents

Le ministre de la Promotion de femme et de la famille était face à la presse ce 23 avril 2021 suite à l’affaire qui de mœurs qui défraie la chronique depuis une semaine. Ci-dessous le propos du membre du gouvernement.

 

« L’exploitation des jeunes filles et des enfants à des fins commerciales ou pornographique, la diffusion d’images pornographiques impliquant des enfants et des adolescents, l’inceste, le viol, l’enrôlement des jeunes dans des groupes WhatsApp ou des sites pornographiques, les mariages précoces et forcés, le harcèlement sexuel, la pédophilie, le tourisme sexuel impliquant les filles et les enfants, les mutilations génitales féminines, les crimes rituels commis sur les enfants et les jeunes filles et j’en passe. Des images indécentes et choquantes mettant en scène nos filles et nos enfants dans des séances de partouze et de sextape, inondent les réseaux sociaux depuis un certain temps.

Le cas le plus récent est celui d’une jeune fille de 18 ans, abusée par des bourreaux, filmés en plein ébat sexuel dont les images et la vidéo ont été balancées dans les réseaux sociaux. Ce triste évènement s’est  déroulé le mercredi 16 juin 2021, jour pourtant dédié à la célébration de l’Enfant africain. Quel message voulaient-ils passer ? Ces actes qui ôtent la dignité à nos enfants sont de plus en plus fréquents et font l’objet de commentaires d’une violence inqualifiable. Livrant les victimes à une sorte de vindicte populaire. Ils sont commis au sein des familles, des établissements scolaires, des domiciles privés, des lieux d’hébergement, des milieux professionnels, des bars dancing et cabarets et autres milieux ouverts.

Je voudrais rappeler que l’exploitation sexuelle des jeunes et des enfants, ainsi que tous les cas d’abus et de violence faits à leur encontre constituent des atteintes graves à leurs droits fondamentaux, proclamés par le préambule de notre loi fondamentale et contenus dans les instruments juridiques  de protection des droits de l’enfant ratifiés dans notre pays.

L’acte en lui-même est déjà est ignoble, le publier l’est encore plus. Il s’agit là des faits réprimés par notre code pénal. Je saisi cette occasion pour dénoncer avec la dernière énergie, de tels actes odieux et malsains qui chosifient la jeune femme, en font un objet sexuel dénué de toute valeur. Dans ces rudes épreuves, les victimes ainsi que leurs familles peuvent compter sur le soutien aussi bien du gouvernement que de toutes les femmes et familles du Cameroun.

J’en appelle à une synergie d’actions de toutes les parties prenantes, à la lutte contre ces fléaux. Pouvoirs publics, autorités politiques, judiciaires, traditionnelles et religieuses, société civile,  pour qu’une lutte sans merci soit menée contre les auteurs. Les pouvoirs publics  à travers le ministère de la Promotion de la femme et de la famille et les autres administrations concernées,  poursuivront sans relâche les missions d’encadrement et de protection des enfants, des jeunes filles des familles, des communautés et des personnes vulnérables, conformément au cadre stratégique et à la vision de développement de notre pays.

J’exhorte les chefs de familles, les parents, et les communautés à redoubler de vigilance dans l’encadrement de leurs enfants, en leur inculquant des valeurs morales et éthiques, le culte du travail et de l’effort. Voici venues les vacances scolaires et universitaires, une attention soutenue doit être accordée aux enfants en leur trouvant des loisirs saints et instructifs, en leur évitant les activités qui les exposent aux maux que nous dénonçons. Les familles doivent par ailleurs veiller à ce que l’éducation transmise aux enfants prenne en compte la préservation et le renforcement des valeurs morales, et  traditionnelles et culturelles positives, comme le recommande la Charte africaine des droits et du bienêtre des enfants en son article 11.

Les adultes et leurs complices qui abusent de la vulnérabilité et de la fragilité des jeunes filles et des enfants doivent prendre conscience du péril et de la détresse morale et psychologique dans laquelle ils plongent les victimes, leurs familles ainsi que la société toute entière. Je les invite conscience de la dangerosité de tels actes qui sont hautement répréhensibles.

Vous conviendrez avec moi  que ne pas les dénoncer c’est se rendre complice de la compromission de l’avenir de nos enfants. A quelque niveau que ce soit, nous avons tous le devoir de briser le silence et de combattre ces actes qui frisent la barbarie.

A vous chers jeunes filles, chers enfants, je vous conseille le respect et l’obéissance des parents. Le goût du travail bien fait et la prudence dans vos actes. Je vous invite à tourner le dos à la recherche du gain facile, à l’utilisation irresponsable des réseaux sociaux, à la consommation de l’alcool, des drogues, et d’autres substances psychotropes ainsi qu’aux mauvaises compagnies. »

Cameroun : le soutien du gouvernement à Malicka Bayemi et toutes les victimes d’exploitation sexuelle

Face à la presse ce 23 juin 2021, la ministre de la Promotion de la femme et la famille a dénoncé les bourreaux de la jeune fille, couchée dans un bureau mercredi dernier, puis humiliée par la publication de ses photos et vidéos sur les réseaux sociaux.

La ministre de la Promotion de la Femme et de la famille (Minproff) n’est pas allée par quatre chemins pour présenter le contexte de sa déclaration. « Des images indécentes et choquantes mettant en scène nos filles et nos enfants dans des scènes de partouze et de sextape, inondent les réseaux sociaux depuis un certain temps. Le cas le plus récent est celui d’une jeune fille de 18 ans, abusée par des bourreaux, filmés en ébats sexuels dont les images et la vidéo ont été balancées dans les réseaux sociaux. Ces tristes évènements se sont déroulés le mercredi 16 juin 2021, jour pourtant dédié à la célébration de l’enfant africain « , a-t-elle souligné, regrettant en plus que « ces actes qui ôtent la dignité de nos enfants sont de plus en plus récurrents et font l’objet de commentaires d’une violence inqualifiable« .

Marie-Thérèse Abena Ondoa tend la main à la victime des évènements du 16 juin à Douala et à tous les enfants et filles victimes d’exploitation sexuelle à des commerciales ou pornographique. « Je saisi cette occasion pour dénoncer avec la dernière énergie, de tels actes odieux et malsains qui chosifient la jeune femme, en font un objet sexuel dénué de toute valeur. Dans ces rudes épreuves, les victimes ainsi que leurs familles peuvent compter sur le soutien aussi bien du gouvernement que de toutes les femmes et familles du Cameroun. »

La Minproff  exhorte les différents corps de la société d’unir leurs forces contre les acteurs d’exploitation sexuelle, inceste, viol, enrôlement des jeunes dans des groupes WhatsApp ou des sites pornographiques, mariages précoces et forcés, harcèlement sexuel, pédophilie, tourisme sexuel impliquant les filles et les enfants, mutilations génitales et  crimes rituels.

A noté que pour sa déclaration, elle était entourée de trois autres femmes, membres du gouvernement. A savoir : le ministre des Affaires sociales, le ministre des Ensaisinements secondaires, et le secrétaire d’Etat à la l’Education de base. Le seul homme sur le panel était le secrétaire général du ministère de la Communication.

 

Cameroun : l’affaire Martin Camus Mimb au cœur d’une communication gouvernementale ce 23 juin 2021

Le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille fait une Communication ce mercredi sur thématique sur le thème : l’exploitation Sexuelle des enfants, adolescents et adolescentes, et de leurs images dans les réseaux sociaux.

Tout laisse croire que la sortie du membre du gouvernement est motivée par ce qu’il convient désormais d’appeler le Camusgate. L’affaire des images de la jeune Malicka filmée dans un ébat sexuel  à l’intérieur du bureau du célèbre journaliste Martin Camus Mimb.

La sextape défraie la chronique, suscite de nombreux débats passionnés entre accusateurs, défenseurs et victimes d’outrage à la pudeur. Dans le lot des réactions, il a été noté celle du ministre délégué auprès du ministre de la Justice, Jean de Dieu Momo,  qui, sur les réseaux sociaux, semble banaliser la situation au motif que les acteurs sont des adultes consentants.

C’est dans ce contexte que Marie-Thérèse Abena Ondoa; le ministre de la Promotion de la femme et de la famille s’apprête à faire une communication dans les locaux de son département ministériel. La rencontre avec la presse s’annonce fort courue sur la thématique :  » l’exploitation Sexuelle des enfants, adolescents et adolescentes, et de leurs images dans les réseaux sociaux ».

Cameroun : le phénomène des sextapes « pimente » l’espace public

Les photos et la vidéo sorties du bureau du journaliste Mimb Hiol Fleur Martin tiennent l’opinion en haleine depuis le 17 juin dernier. Attirant l’attention sur la récurrence des ébats sexuels sous fond pornographique,  filmés et publiés sur la toile au mépris des bonnes mœurs.

Ce qu’il convient désormais d’appeler le Camusgate  alimente les discussions dans les chaumières entre accusateurs et défenseurs. Sans doute, la renommée du journaliste, commentateur de match et patron de Radio sport info (RSI) à Douala,  fait mousser l’affaire bien plus que d’autres connues des semaines plus tôt.

Le 1er mars 2021, une scène pornographique servie en plein jour par 14 élèves (10 filles et 4 garçons) dans une salle de classe du Lycée bilingue de Kribi,  avait choqué les sensibilités. Le 4 mars, une cinquantaine d’élèves ont été arrêtés à Kumba, dans la région du Sud-Ouest dans des ébats sexuels accompagnés de consommation de stupéfiants. Huit jours plus tard ce sont  huit filles du Lycée bilingue d’Ekounou, âgées de 13 à 16 ans, qui étaient surprises dans les mêmes conditions.   La plus populaire de ces scènes dans le pays est celle du footballeur Clinton Njié. En 2019, l’intimité de l’international camerounais s’était retrouvée sur la toile.

Analysant la récurrence de ce phénomène de sextape, le père jésuite Ludovic Lado pense dans une tribune publiée le 21 juin 2021, que sur les questions de mœurs, de sexualité et de pudeur « nous vivons au Cameroun comme en Afrique une transition générationnelle qu’on pourrait résumer en termes de banalisation de la pornographie ».

Le prélat catholique attribue tout cela aux technologies de l’information et de la communication qui font du téléphone androïde un centre multimédia capable en quelques clics de produire et de diffuser des contenus audiovisuels.

Il  invite les uns et les autres à la maitrise de soi. «  Beaucoup de nos ancêtres marchaient nus mais la maîtrise de soi était de mise. Il nous faut réapprendre qu’on ne couche pas avec n’importe qui, n’importe où, n’importe comment et pour n’importe quelle raison. Et qu’en fin de compte, le sexe doit toujours être l’affaire des adultes consentants en toute liberté ».

Cameroun : le journaliste Martin Camus Mimb voit tout s’écrouler sous ses pieds

Suite à l’affaire de mœurs qui implique le journaliste, la  maison d’édition CAD Publishing suspend la promotion de son  livre « Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé ». Entre temps,  le patron de la chaine Radio sport info est désormais persona non grata  auprès de la Société les Brasseries du Cameroun.

Le scandale sexuel filmé dans le bureau du patron de Radio sport international et publié sur les réseaux sociaux prend des proportions insoupçonnées. La maison d’édition CAD Publishing suspend la promotion de son  livre « Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé ».

« Au vu de l’actualité qui implique malheureusement Monsieur Mimb Hiol Fleur Martin, auteur que nous éditons, la direction de CAD Publishing informe le public qu’elle a décidé de suspendre toute vente et publicité du livre « Debout ! L’histoire vraie d’un miraculé », en attendant que les instances juridictionnelles saisies du dossier rendent un verdict pour élucider la situation », écrit  Carine Mambou, fondatrice et directrice générale de CAD Publishing.

Plusieurs autres contrats du commentateur sportif seraient en cours de suspension. La journaliste Mimi Méfo indique par exemple que la Société les Brasseries du Cameroun  a retiré Martin Cams Mimb de sa liste de partenaires pour l’édition du concours de musique dénommé Mutzig Star. D’ailleurs, la plateforme Médiatude, spécialisée dans l’information des médias et des hommes de médias, révèle que les passages de Martin Camus Mimb ont été supprimés lors de la diffusion d’une émission spéciale Mützig Star diffusée le 21  juin sur les télévisions Canal 2, Crtv sports and Entertainment et Equinoxe TV. Le programme consistait à faire chanter des artistes et stars des médias et du Showbizz.

Depuis la publication hier du texte du lanceur d’alerte Boris Bertolt, relatant avec des détails heurtant le déroulement de la sextape, Les réactions indignées se multiplient autour de cette affaire, tandis que les soutiens au journaliste se sont rares. Martin Camus Mimb et son compagnon William Eteki, celui qui a publié la vidéo, passent un sale temps avec ce scandale qui enflamme la toile depuis le 17 juin dernier.

Cameroun : 14 élèves renvoyés du lycée de Kribi après tournage d’une Sextape

10 filles et 4 garçons, tous élèves en classe de Terminale, ont été exclus sur décision d’un conseil de discipline spécial le 3 mars 2021. A l’origine, le tournage d’une vidéo quasi pornographique qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.

14 élèves exclus suite à une Sextape tournée en pleine salle de classe du lycée bilingue de Kribi. Le conseil de discipline convoqué en urgence en présence du  préfet de l’Océan, Nouhou Bello, a abouti à leur exclusion pure et simple de cet établissement scolaire secondaire.

La vidéo présente des élèves (filles) qui exhibent leur corps, laissant découvrir des parties intimes. Avec l’aide d’autres camarades qui filment la scène, on aperçoit certains s’embrasser sans pudeur.

Leur exclusion définitive laisse cependant s’interroger sur leur avenir hors du lycée de Kribi. La sanction est certes interpellatrice pour ces derniers, mais la question de savoir si des dispositions morales et éthiques  ont été envisagées afin que ces enfants en pubescence n’aillent reproduire ce même scénario ailleurs où ils seront admis. Quand on sait que certains seront reversés dans d’autres établissements scolaires de la vile ou d’ailleurs.

La sextape publiée le 1er mars dernier vient à nouveau posée le problème du déficit  d’encadrement des jeunes tant au niveau scolaire que familial. Il y a sans doute  urgence à s’interroger sur le devenir des enfants dans notre pays.

Une sextape de Clinton Njié fuite et défraie la chronique

Une vidéo du footballeur camerounais en plein ébats sexuels fait sensation sur les réseaux sociaux. Le joueur qui vient de s’engager pour quatre ans au Dynamo Moscou, un club russe y est aperçu avec une belle de nuit dont l’identité n’a pas encore été réellement dévoilée.

 

Affaire à suivre …