Depuis le 23 avril, les régions du Littoral, Centre, Sud, Est, Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest connaissent des perturbations dans la fourniture de l’énergie électrique.
La distribution de l’énergie électrique reste fortement perturbée depuis le weekend dernier sur le Réseau interconnecté Sud (RIS) qui concerne les régions du Centre, Est, Sud, Littoral, Nord-Ouest, Sud-Ouest et Ouest. Une situation qui affecte de grandes villes, notamment à Douala où certains quartiers sont plongés dans le noir depuis plusieurs jours.
En cause, l’effondrement d’un pylône à Edea (Littoral) sur la ligne 225 KV Kribi-Mangombe, est survenu à la suite d’un orage avec pour conséquence l’interruption de l’électricité. Rendu ce 24 avril à Edea, le Directeur général de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel), Victor Mbemi Nyaknga, a assuré que des travaux de réhabilitation sont en cours pour un retour à la normale.
Selon le ministère de l’énergie, ces perturbations vont durer au moins jusqu’au 29 avril 2023, date probable du rétablissement de cette ligne par Sonatrel. Concrètement, des délestages rotatifs seront programmés dans les différentes régions connectées au RIS sauf à Kribi. La ville a pu être alimentée directement à partir de la centrale à grâce à une ligne alternative. Mais ces délestages ne seront pas à la hauteur du déficit de 175 MW causé par cet incident.
« En contribution à l’absorption, surtout en soirée, de l’important déficit qui découle de cette situation, Eneo Cameroon s’emploie à solliciter le maximum possible ses centrales thermiques à fuelet à mobiliser les clients industriels pour qu’ils renoncent à tout ou partie de leurs consommations. Ceci permettra de servir en priorité les ménages ».
L’incendie s’est déclaré le 20 septembre 2022 dans les installations de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) à Logbaba. Certains quartiers plongés dans le noir depuis hier soir sont encore sans électricité.
Tous les quartiers de la capitale économique ont sombré dans l’obscurité le mardi 20 septembre 2022 en début de soirée. En dehors de Bonabéri et de Bonanjo, le délestage a frappé tous les autres quartiers. L’incendie qui s’est déclaré à Logbaba a, selon Eneo Cameroun, concessionnaire en charge de la distribution de l’électricité, a eu l’impact sur le service d’approvisionnement.
« Eneo a été informé d’un incident d’incendie à la sous-station de transmission de Logbaba aujourd’hui mardi 20 septembre 2022, avec un impact sur le service électrique. La centrale électrique de Logbaba n’a pas été affectée. Cet incident limite l’approvisionnement en énergie dans plusieurs quartiers de de Douala Sauf à Bonabéri. La situation sera revenue à la normale dès que la Sonatrel aura confirmé la fin des travaux qu’ils effectuent », a informé l’entreprise hier.
Certains habitants de la ville affirment que le courant a été rétabli au cours de la nuit dans certains quartiers. Cependant, d’autres déclarent être encore sans électricité jusqu’en cette matinée du 21 septembre 2022. Hier en soirée, l’inquiétude s’est emparée de la plupart des 4 000 000 d’habitants redoutant la montée de l’insécurité avec le phénomène des « microbes », ces gangs de malfrats qui opèrent depuis un certain temps. L’inquiétude s’aggrave en raison de l’incertitude sur la reconnexion à la source d’approvisionnement.
A ce sujet, le gouverneur de la région du Littoral qui est descendu sur les lieux a déclaré que l’incendie « a été assez violent. Parce qu’il a tenu à peu près cinq heures de temps ». Pour éviter une catastrophe d’envergure, « les responsables de Sonatrel ont rapidement isolé la ligne 225. C’est pour cela que presque toute la ville était dans le noir », a expliqué Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.
Par ailleurs, le patron de la circonscription administrative régionale a rassuré. « Les responsables de la Sonatrel vont rapidement se mettre au travail pour qu’un nouveau transformateur arrive de Yaoundé. Cela permettra ainsi que toutes les lignes soient reconnectées », a-t-il précisé.
Il est question d’offrir une solution aux problèmes persistants de délestage et de la vétusté des installations des réseaux de transport et de distribution de l’électricité.
C’est le fruit d’un accord trouvé entre la Société nationale de transport de l’électricité, Sonatrel et le société nigériane MBH Power Limited. Cet accord octroi le marché de la rénovation du réseau électrique à Douala et Yaoundé à l’entreprisse nigériane. Cette rénovation va inclure la conception, la fourniture et le montage des postes hautes tension autour de Yaoundé et Douala.
La période d’exécution a été plafonnée à 12 mois. Et le montant de l’enveloppe pour ce travail est élevé à 9,9 milliards de FCFA. C’est ce que révèle l’avis d’attribution signé du Directeur général de la Sonatrel, Mbemi Nyaknga. Le projet de réhabilitation et de rénovation du réseau électrique bénéficie d’un accompagnement de la Banque Mondiale.
La vétusté des réseaux de transport et de distribution selon Eneo occasionnent des pertes d’environ 40% de l’énergie produite au Cameroun. Le partenariat avec MBH Power Limited va alors assurer une bonne répartition de la fourniture d’électricité et permettre d’éviter les chutes de tension.
A Yaoundé comme à Douala, les travaux selon la Sonatrel vont s’atteler à stabiliser d’abord et renforcer dans un second temps le système de transportdel’électricité. Ce qui va permettre la production d’environ 225 Kilovolt pour la ville de Douala alors que ses environs vont profiter de 90KV.
Ce projet qui couvre les régions du Centre et du Littoral va permettre de créer une liaison d’interconnexion du côté Edéa-Nkolkoumou et une liaison Nkolkoumou-Nyom 2 par une ligne double de 400 kv et la construction d’une boucle de 225 kV et 90 kV.
Depuis 2004, la société MBH Power Limited fournie des services en solution énergétique. Elle a bâti sa réputation dans le domaine de la transmission, de la distribution, l’audit énergétique et la production d’électricité conventionnelle et non-conventionnelle. L’entreprise appartenant au groupe Tolaram est aujourd’hui répartie sur le Nigeria, le Ghana, l’Inde, la Tanzanie, les Emirats Arabes Unis et Singapour.
Samedi 25 et dimanche 26 septembre 2021 dès 6 heures du matin, plusieurs quartiers et localités vont connaitre une perturbation du service électrique.
En raison des travaux de plusieurs ouvrages dans les postes d’Ahala, Nsimalen, Mbalmayo et Ebolowa, plusieurs quartiers et localités vont connaitre une perturbation du service électrique. Dans un communiqué, la Société nationale de transport et d’électricité (Sonatrel), prévient Enéo, l’entreprise de distribution d’électricité, et les populations victimes.
Ce week-end, entre 6h00 et 17h30 à Yaoundé, les quartiers : Odza, Ahala, Mvan, Mehanda, Nkolnda, Efoulan et environ seront délestés de l’énergie électrique. Proche de la capitale, ce sont des quartiers de Mfou, du Nyong et So’o, de la Mefou et Akono, et de Makak qui connaitront des préjudices. Dans le Sud, il s’agira de plusieurs secteurs des départements de la Mvila et du Dja et Lobo.
Selon le communiqué, pendant les travaux, des dispositions sont prises pour permettre la continuité de l’alimentation en électricité de la station Camwater d’Akonolinga. La Sonatrel indique para ailleurs qu’elle va dans la mesure du possible, limiter l’ampleur et la durée des perturbations dans les localités concernées.
Victor Mbemi Nyaknga, manager de la Société nationale de transport de l’électricité dit ne pas être responsables des coupures intempestives et appelle Eneo à gérer l’énergie « à bon escient ».
Dans un entretien à la radio nationale ce 26 mars, le Directeur général de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) met à l’index Eneo, qui produit et distribue le courant, dans un contexte de coupures intempestives qui provoquent la colère des populations. « Quand vous voyez les petites coupures dans les quartiers et dans les villes. Cela ne concerne généralement pas la Sonatrel. Cela concerne le distributeur parce que nous ne travaillons pas avec les poteaux bois. Nous ne travaillons pas avec les lignes basses tensions. Nous travaillons avec la haute tension. Il faut que ce soit clair pour les consommateurs », a déclaré le DG de Sonatrel.
Une accusation qui arrive après une gigantesque panne de courant qui a privé la capitale Yaoundé d’électricité pendant deux jours. Tentant de dégager sa responsabilité, le Dg de la Sonatrel indique que la situation est revenue à la normale sur l’ensemble du réseau de distribution. « La ligne a été rétablie après intervention prompte de la Sonatrel. Nous sommes descendus, moi-même j’étais dans les marécages où l’arbre a été abattu. Avec nos équipes, nous avons pu rétablir la ligne. Le réseau de transport se porte bien. Il est stable sur l’ensemble du territoire national », s’est-il félicité.
Quelques jours plutôt, la Sonatrel avait informé qu’un arbre abattu par un paysan, à 40 km de Yaoundé, était tombé sur une ligne de transport, privant la ville d’énergie. « Il revient maintenant à Eneo, le distributeur et producteur d’utiliser cette énergie à bon escient pour la satisfaction des besoins de tous nos consommateurs », interpelle Victor Mbemi Nyaknga. Et de rappeler : « Le secteur électrique est constitué de trois parties essentielles, la production, la distribution et le transport. La Sonatrel s’occupe exclusivement du transport de l’énergie électrique ».
Un « accident majeur » a causé un blackout dans les deux principales villes du pays ce lundi 25 janvier.
C’est un peu plus de 12 h que la fourniture en énergie a été interrompue dans les villes de Douala et Yaoundé. Sans que la panne soit totale, de nombreux quartiers ont été privés de courant, certains pendant plus de deux heures. D’autres attendent encore le rétablissement de l’énergie.
Quelques minutes après la coupure, Eneo, le concessionnaire du réseau fourniture commet un communiqué pour expliquer les raisons de cette rupture. « La distribution de l’électricité est perturbée par un incident majeur survenu sur le réseau de transport. Merci de votre patience, le temps de la reprise progressive des ouvrages par SONATREL conjointement avec les équipes d’Eneo », peut-on y lire.
De son côté, la Société nationale de transport l’électricité (SONATREL) fait savoir que la panne a été causée par l’effondrement du Réseau interconnecté du Sud ( RIS ), survenu suite à l’effondrement de la ligne Songloulou-Logbaba et ensuite la ligne Songloulou-Mangonbe impactant Yaoundé actuellement et Douala entre autres ». Cet autre grand acteur du système fourniture de l’électricité ajoute : « les manœuvres du découplage de la centrale de Songloulou sont en cours. La centrale d’Edea a été mise en contribution pour la stabilisation de la tension ».
Cette panne géante fait peser des inquiétudes quant au déroulement des matches du championnat d’Afrique des nations (CHAN) que le Cameroun accueille depuis le 16 janvier. Il y a quelques jours, une panne de courant a affecté le stade de la Réunification à Douala, interrompant la partie pendant quelques minutes.
L’explication est d’Eneo, dans un communiqué publié le 15 octobre suite à la coupure d’énergie qui a paralysé la capitale hier.
Presque toute la capitale a été privée d’électricité le 15 octobre 2020. Eneo, la société responsable de la distribution de l’énergie explique que cela découle d’un incident sur le réseau de transport au poste de transformation de Ngousso, dans le 5e arrondissement.
« La Société Nationale du Transport de l’électricité (Sonatrel) a informé Eneo Cameroon S.A de la survenue tôt ce jeudi 15 Octobre 2020 d’un incident sur l’un de ses transformateurs dans le poste de transformation de Ngousso », communique Eneo.
Suite à cela, la société indique qu’elle a institué un programme de rotation de la fourniture de l’énergie électrique jusqu’à la fin des travaux. « Les équipes spécialisées de la Sonatrel, ainsi que celles d’Eneo Cameroon sont mobilisées pour le retour à la normale de l’alimentation électrique du poste 90/15 kV. Eneo informera sa clientèle impactée sur l’évolution de la situation », promet la filiale d’Actis, une société d’investissement britannique.
Ils seront installés à Douala pour augmenter la capacité de fourniture de l’énergie électrique dans la ville.
Trois transformateurs d’une puissance de 60 MVA ont été réceptionnés ce 8 octobre 2020 au port de Douala. Réception suivie par Victore Mbemi Nyaknga, Directeur général de la Société nationale de transport de l’électricité (SONATREL).
Ce matériel va être installé au poste d’interconnexion de Logbaba pour remplacer les trois autres transformateurs de 35 MVA chacun largement dépassés par la demande.
Les trois nouveaux transformateurs monophasés, avec une puissance totale de 180 MVA, vont permettre de rénover le réseau de transports de l’électricité.
« Nous avons réceptionné avant trois transformateurs d’une puissance de 50 MVA. Nous les avons installés respectivement à Limbe dans le Sud-ouest, à Kondengui et à Ahala dans le Centre », a expliqué le DG de SONATREL.
Il ajoute que « dans les jours à venir, nous allons poursuivre avec la construction des postes de transformations proprement dits. Nous allons commencer par la construction du poste de Nyom II à Yaoundé. C’est ce poste-là qui va accueillir l’énergie électrique qui viendra du barrage de Nachtigal en construction en ce moment ».
La panne se trouve aux “alentours du tronçon Pouma-Edéa”, selon le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba
Les perturbations subies dans l’alimentation de l’électricité par plusieurs ménages de Yaoundé depuis la nuit du 29 au 30 avril ont été causées par “un incident” survenu sur le réseau de transport, sur le “corridor 225 kV Edéa-Yaoundé”, selon le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba.
Pour ce dernier, la panne a affecté 40% des ménages de Yaoundé.
L’incident est survenu “dans la nuit du 29 au 30 avril à 02h40”, indique le Minee. “La zone de l’incident a été circonscrite aux alentours du tronçon Pouma-Edéa”, précise-t-il.
Les techniciens de la Société nationale de transport de l’électricité (Sonatrel) ont été chargés d’assurer un retour normale de la continuité du service public de l’électricité ce 01er mai.
Au moment de la rédaction de cet article, JournalduCameroun.com a constaté que le courant n’était pas encore revenu dans certains quartiers de la capitale, privés d’électricité depuis la nuit du 29 au 30 avril avril.
Plus de la moitié du territoire a été privé d’énergie électrique suite à une à un problème sur le réseau interconnecté Sud qui dessert plusieurs grandes métropoles du pays.
La société Eneo qui produit et distribue l’énergie électrique a annoncé qu’une panne sur le réseau interconnecté Sud est responsable de la coupure qui a plongé la quasi-totalité du territoire dans le noir. Ainsi la soirée du 20 avril, les régions du Centre, Sud, Littoral, Ouest, Nord-Ouest et Sud-Ouest ont été privées d’électricité pendant une bonne partie de la nuit.
Le réseau interconnecté Sud (RIS) est en effet subdivisé en 3 grandes régions : le Centre (Régions Centre et Sud), le Littoral et l’Ouest (Régions Ouest, Sud-Ouest et Nord-Ouest). Il se compose de 480 kilomètres (Km) de lignes de 225 kilovolt (KV) et 870 km de lignes de 90 kV, et de 17 postes (4 postes dits d’interconnexion et 13 postes sources alimentant les réseaux de distribution).
Eneo a promis de donner les raisons exactes de cette coupure d’électricité. Quoi qu’il en soit, cet énième incident vient remettre sur la table la question de la fragilité de notre système électrique. En général, de pareils incidents ont été justifiés par de fortes pluies, des accidents sur la voie publique ayant affecté les infrastructures, la sécheresse dans les bassins de retenu d’eau. Parfois des arguments presque insolites ont été avancés. Une fois, un ministre a accusé les corbeaux qui se déposent sur les équipements de transport de l’énergie.
L’information a été confirmée le 1er mai dernier par Joël Nana Kontchou, directeur général d’Eneo.
Plusieurs centaines d’agents de la compagnie d’électricité Eneo seront bientôt reversés à la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel). Il s’agira de la matérialisation du protocole d’accord conclu en novembre 2017 entre les deux entreprises, sous les auspices du ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Elle consacrait alors le recrutement du personnel technique d’Eneo par la Sonatrel, spécifiquement celui de sa direction des transports.
Le transfert des employés d’Eneo a été confirmé par le directeur général de ladite compagnie lors des célébrations marquant la fête du travail. «Je pense notamment aux coéquipiers de la direction des transports, qui célèbrent cette fête avec nous pour la dernière fois. En effet, le contrat de concession de la Sonatrel a été signé vendredi dernier (le 27 avril 2018, Ndlr). Et conformément aux accords conclus en fin d’année dernière entre les différentes parties prenantes, les agents de cette direction seront transférés dans les prochains jours à cette société publique désormais en charge de la gestion du réseau de transport. Nous ferons dorénavant maison commune, chambres à part. Nous leur souhaitons à tous bon vent !», a déclaré Joël Nana Kontchou.
Selon le site Investir au Cameroun, 230 agents seraient concernées par ces mutations. Les syndicalistes auraient obtenu que leur ancien employeur paye aux partants une indemnité de départ, et qu’ils conservent le même niveau de rémunération et les mêmes avantages et acquis que chez Eneo.
La Sonatrel a été créée par un décret présidentiel le 08 Octobre 2015, et elle a officiellement commencé ses activités le 27 avril dernier. Selon des informations transmises par le ministère de l’Eau et de l’Energie, elle sera responsable de l’exploitation, de la maintenance, du développement des réseaux publics de transport de l’électricité sur l’ensemble du territoire camerounais, ainsi que de la gestion des flux d’énergie qui y transitent.
Cette information fait suite à la validation par la présidence de la République, du contrat de concession de ladite compagnie.
La cérémonie d’officialisation du mandat de la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) est annoncée pour ce vendredi, 27 avril 2018, à Yaoundé. Cette information a été rendue publique ce jour par le site d’informations Energies Media.
Ladite cérémonie portera sur la signature officielle du contrat de concession. Elle marquera en même temps le démarrage des activités de cette entreprise, dont la mission est de gérer le réseau de transport de l’énergie produite par les infrastructures mises en place par l’Etat camerounais.
Mais les activités de cette entreprise publique ont commencé bien avant cette officialisation. Sous l’égide de son directeur général Victor Mbemi Nyaknga, nommé en février 2016, la Sonatrel avait déjà entrepris des engagements dans le cadre de son fonctionnement. Elle a notamment signé un protocole d’accord avec Eneo pour le recrutement du personnel technique, délimité le périmètre de transport de l’électricité et voté un budget de 109 milliards de francs CFA pour l’année 2018.
En rappel, la Sonatrel a été créée par un décret présidentiel en date du 08 Octobre 2015. Elle est placée sous la tutelle du ministère de l’Eau et de l’Energie. De manière détaillée, elle est responsable de l’exploitation, de la maintenance, du développement des réseaux publics de transport de l’électricité sur l’ensemble du territoire camerounais, ainsi que de la gestion des flux d’énergie qui y transitent.
A ce titre, elle devra notamment : assurer la maintenance, le renouvellement et la mise en conformité des ouvrages de transport de l’électricité sur toute l’étendue du territoire national ; veiller à ce que le schéma de développement des ouvrages de transport soient cohérentes avec la programmation des investissements de production d’électricité ; assurer le raccordement et l’accès au réseau public de transport de l’électricité de toute personne habilitée qui en fait la demande, et enfin veiller à l’équilibre et à la stabilité du système électrique.
Lesdits fonds devraient servir à la remise à niveau des réseaux de transport d’élcticité durant les cinq prochaines années
Le Cameroun projette d’investir 800 milliards de FCFA au cours des cinq prochaines années pour renforcer son offre énergétique, notamment la remise à niveau des réseaux de transport d’électricité, a-t-on appris lundi auprès du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee).
L’aspect technique du projet a été confié à la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) créée en octobre 2015 pour apporter des solutions pérennes au problème de transport dont la vétusté des installations serait à l’origine de 40 pour cent des pertes de l’énergie produite au Cameroun.
Pour ce qui concerne le volet financier, le gouvernement, explique-t-on au Minee, a entrepris des démarches fructueuses auprès de certains bailleurs de fonds. Cela a notamment abouti à la décision de la Banque mondiale en décembre 2016, d’approuver un financement de 325 millions de dollars pour une partie du volet transport d’électricité.
A terme, près de 70 pour cent des Camerounais contre un peu moins de 50 pour cent, actuellement, auront accès à l’électricité.
La Sonatrel a obtenu ce financement auprès de la Banque mondiale pour la mise à niveau du réseau de transport de l’électricité et des autres réformes à mener dans le secteur
La Société nationale de transport d’électricité du Cameroun (Sonatrel) a obtenu auprès de la Banque mondiale un financement de 190 milliards de francs CFA qui devrait permettre la réalisation du projet de mise à niveau du réseau de transport de l’électricité et des autres réformes à mener dans le secteur.
Selon la direction générale de cette entreprise publique, « ces fonds permettront la mise à la réhabilitation, à la mise à niveau de l’ensemble du réseau de transport de l’électricité au Cameroun et à son extension ».
D’après la même source, « c’est un programme qui s’étend de 2016 à 2022, et qui va effectivement commencer l’année prochaine ».
La création de la Sonatrel l’année dernière par le gouvernement a pour but de renforcer le secteur de transport de l’électricité, puisque près de 40 pour cent de l’énergie électrique produite actuellement au Cameroun se perd dans le transport à cause de la vétusté et de l’insuffisance des installations.
Pour un meilleur fonctionnement de la Sonatrel, 600 milliards de francs CFA seront nécessaires d’après le gouvernement qui, en plus de la Banque mondiale, compte sur d’autres partenaires au développement pour l’aboutissement de ce programme.
Selon le ministre de l’Energie et de l’Eau, une partie du financement est en cours de finalisation à travers le guichet de la Banque mondiale, soit un prêt 180 milliards de FCFA
Le gouvernement camerounais a indiqué jeudi, 18 août 2016, que la Société nationale de transport de l’électricité du Cameroun (Sonatrel) avait besoin de 940 milliards de FCFA pour la réalisation du programme de renforcement et de mise à niveau du réseau national de transport de l’électricité.
Selon le ministre de l’Energie et de l’Eau (MINEE), Basile Atangana Kouna, sur un montant total de 940 milliards de FCFA une partie du financement est en cours de finalisation à travers le guichet de la Banque mondiale, soit un prêt 180 milliards de FCFA.
Par ailleurs, plusieurs autres bailleurs de fonds sont en lice pour le financement, entre autres : Exim Bank China, Société Générale, Exim Bank India, Banque africaine de développement (BAD), Banque de développement de l’Etat de l’Afrique centrale (BDEAC), Banque chinoise ICBC et Deutsch Bank d’Espagne.
Pour la réalisation de son programme de développement, la Sonatrel bénéficiera de l’expertise de la société française RTE.
Une étude de la société Energy of Cameroon (ENEO), le concessionnaire du service d’électricité dans le pays, révèle que près de 40 pour cent de l’énergie électrique produite au Cameroun se perd dans le transport, à cause de la vétusté du réseau.
Le consortium a été choisi pour accompagner la mise en place de la Société national de transport de l’électricité. Coût de la prestation, 2,9 milliards de FCFA
Un consortium, conduit par l’entreprise française RTE International a été choisi pour accompagner la mise en place de la Société nationale de transport de l’électricité (SONATREL) du Cameroun pour une prestation de 2,9 milliards FCFA.
Entreprise de patrimoine, cette structure créée octobre 2015 aura pour principales missions le transport de l’énergie électrique et la gestion du réseau de transport, pour le compte de l’Etat, des domaines jusque-là dévolus à la société de distribution.
La SONATREL sera notamment vouée à l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau public de transport d’énergie électrique et de ses interconnexions avec d’autres réseaux, la gestion des flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport, la planification, la réalisation des études et la maîtrise d’ouvrage des infrastructures et ouvrages de transport d’électricité ainsi que la recherche et la gestion de financements y relatifs.
Voici quelques mois, la Banque mondiale avait marqué sa disposition à appuyer le lancement de ses activités grâce à des financements à hauteur de quelque 660 milliards FCFA.
C’est le délai au cours duquel la Sonatrel pourrait avoir mis le réseau de transport en place au Cameroun
Les interruptions à répétition dans la fourniture de l’énergie électrique au Cameroun pourraient complètement être résolues dans une demi-dizaine d’années, selon les projections du directeur général de Electricity Development Corporation (EDC), Théodore Nsangou. «Nous pensons que les problèmes énergétiques ne vont trouver définitivement de solutions durables que d’ici cinq ans. Parce qu’on aura en principe le barrage hydro-électrique de Nachtigal qui va turbiner l’eau de Lom Pangar, et on aura le réseau de transport qui aura été mis en place parce que nous travaillons en tant qu’administrateur dans cette société», a déclaré ce mardi dans le quotidien gouvernemental Théodore Nsangou.
Le DG de la société à capitaux publics chargé de la gestion, pour le compte de l’Etat, du patrimoine public dans le secteur de l’électricité, explique que la situation actuelle n’est pas due à un manque d’eau dans les barrages mais plutôt à la saturation des transformateurs. «Les problèmes actuels ne sont pas liés à la production», affirme-t-il ; «tous les transformateurs sont surchargés».
D’après les détails présentés par le DG de EDC, les barrages de Song-Loulou et Edéa nécessitent 900 à 1000 mètres cubes d’eau par seconde. «Nous les avons aujourd’hui puisque nous lâchons 200 mètres cubes d’eau par seconde à Mbackou et plus de 300 mètres cubes d’eau par seconde à Mapé. Ajouté à cela, ce que nous appelons le bassin versant intermédiaire, c’est-à-dire le débit naturel de la Sanaga, nous atteignons les 1000 mètres cubes d’eau par seconde. Avec cela, si les machines de Song-Loulou et Edéa ne sont pas en panne, nous pouvons avoir plus de 800MW de puissance hydraulique garantie en pleine saison sèche. Les problèmes qu’il pourrait y avoir éventuellement ne sont pas liés à la production parce qu’il y a beaucoup d’eau comme vous le voyez au mois de mars et on n’a jamais vu ça pendant les années intérieures.», se félicite Théodore Nsangou.
Au début de la régularisation de la Sanaga en décembre 2015, le barrage-réservoir de Lom Pangar, à l’Est, a assuré la fourniture d’eau. Le barrage de retenue de Bamendjin, à l’Ouest, lâche 125 mètres cubes d’eau par seconde. «Le fait d’avoir construit cette fois-ci Lom Pangar nous a fait économiser à peu près trois milliards de mètres cubes d’eau et c’est trois mois de régularisation de la Sanaga », révèle M. Nsangou.
Le déficit de production énergétique, estimé à 100 MW, aurait été résolu à 70% avec la mise en eau partielle du barrage réservoir de Lom Pangar. «La mise en eau partielle permet d’avoir une puissance garantie hydraulique entre Song-Loulou et Edéa de près de 70 MW. Il reste donc 30% qui sont imputables aux problèmes de transport et de distribution. Le problème est tellement grave que le gouvernement a décidé de créer une société de transport et distribution : la Sonatrel, qui n’est pas encore opérationnelle», rappelle le DG.
En attendant donc l’opérationnalisation de la Sonatrel, l’énergie électrique ne pourra pas être fournie sans interruptions aux populations.
Eneo, le concessionnaire du service public de l’électricité a aussi engagé des chantiers dans le cens de l’amélioration des infrastructures de transport de l’énergie. «Le directeur général d’Eneo m’a affirmé qu’il est en train de régler les problèmes de distribution en renforçant les poteaux-bois de gauche à droite. Il a un programme de près de 400 000 poteaux-bois à remplacer et chaque année, il ne peut en remplacer que 50 000. Il va donc falloir du temps. Il faut donc du côté d’Eneo une accélération dans le remplacement des poteaux défectueux en même temps que le règlement des problèmes de transport», admet le DG de EDC.
La Société nationale de transport d’électricité nouvellement créée est une entité qui vient récupérer les énergies électriques perdues lors du transport
Plus de 40% d’énergie électrique produite dans les barrages hydroélectriques et les centrales à gaz s’échappent lors du transport avant la distribution. Conscient de cet enjeu, le Chef de l’Etat a eu l’idée de créer une société chargée uniquement du transport de l’énergie électrique au Cameroun.
La Sonatrel est née. Cette société va dans les prochaines semaines toiletter les branchements électriques et les câbles des pylônes électriques défaillants. Objectif, plus de 40% d’énergies électriques seront récupérées. Toutes choses susceptibles de mettre fin aux délestages encore présentes dans les villes camerounaises.
Le tout premier Conseil d’administration de la Sonatrel, a eu lieu hier, le 9 février 2016. Monsieur Mbemi Nyankga, jusque la préfet du département de la Mefou et Afamba, a été nommé au poste de directeur général. D’une manière concrète, cette société a pour mission l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau public de transport d’énergie électrique et de ses interconnexions avec d’autres réseaux ; la gestion des flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport; la planification, la réalisation des études et la maîtrise d’ouvrage des infrastructures et ouvrages de transport d’électricité, ainsi que la recherche et la gestion de financements y relatifs.
La Banque mondiale, compte appuyer la mise en place de la Sonatrel, à hauteur d’un montant d’environ 660 milliards de francs Cfa.
Le préfet de la Mefou et Afamba, Mbemi Nyaknga, a été nommé mardi à Yaoundé, au terme de la 1e session du conseil d’administration de la structure
L’administrateur civil Mbemi Nyankga a été nommé directeur général de la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel, société de patrimoine) du Cameroun, à l’issue de la première session ordinaire du conseil d’administration de la nouvelle entreprise tenue mardi à Yaoundé, a -t-on appris de source officielle.
Jusqu’ici préfet du département de la Mefou et Afamba (Centre), il aura pour adjoint Ruben Minla’a Mengue, désigné par la même occasion.
La promotion de ces deux responsables intervient au lendemain de la désignation, par décret présidentiel, du ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, comme président du conseil d’administration de cette entreprise publique.
Mise sur pied en début octobre 2015, la Sonatrel aura pour principales missions le transport de l’énergie électrique et la gestion du réseau de transport, pour le compte de l’Etat, des domaines jusque-là dévolus à la société de distribution.
Elle sera, entre autres, dédiée à l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau public de transport d’énergie électrique et de ses interconnexions avec d’autres réseaux, la gestion des flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport, la planification, la réalisation des études et la maîtrise d’ouvrage des infrastructures et ouvrages de transport d’électricité ainsi que la recherche et la gestion de financements y relatifs
Pour ses premières missions, la Sonatrel pourra déjà bénéficier d’un apport financier de l’ordre de 660 milliards FCFA, objet d’un accord de principe conclu avec la Banque mondiale.
La Sonatrel est spécialisée dans le transport de l’énergie électriqueDroits réservés)/n
Le lancement des activités de la Société nationale de transport d’électricité est prévu pour la fin du premier semestre 2016 avec la nomination des membres du conseil d’administration
La Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) pourrait commencer ses activités avant la fin du premier trimestre de l’année en cours avec la nomination des membres du conseil d’administration, a-t-on appris mardi auprès du ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE).
Aux termes d’un décret, le ministre de l’Eau et de l’Energie Basile Atangana Kouna a été porté à la présidence du conseil d’administration de la Sonatrel. La nomination du conseil délibérant doit être suivie par celle de l’organe exécutif, en l’occurrence le directeur général qui sera nommé lors du premier conseil d’administration prévu courant février.
Le choix des responsables de la Sonatrel intervient quelque temps après l’annonce faite par le ministre de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) Louis-Paul Motaze, de la disponibilité de bailleurs des fonds, au rang desquels la Banque mondiale, de mobiliser 600 milliards de FCFA pour le fonctionnement de cette entreprise publique.
Créée en octobre 2015, la Sonatrel a, entre autres, pour mission d’assurer le transport d’électricité afin d’améliorer les conditions de vie des populations, en ce sens que 40 pour cent de l’énergie électrique produit se perd dans le transport à cause de la vétusté des installations, indique-t-on à Energy of Cameroon (Eneo), le concessionnaire du service public de l’électricité.
La création de la Sonatrel répond aux nouvelles dispositions sur le secteur de l’électricité qui prévoient l’existence de plusieurs entités dans la production, le transport, la distribution et la commercialisation de l’électricité au Cameroun.
La Société national de transport d’électricité a été créée jeudi par décret présidentiel. La structure s’occupera notamment de l’exploitation et de la maintenance du réseau électrique
«Il est créé, pour compter de la date de signature du présent décret, une société à capital public dénommée Société nationale de transport d’électricité, ci-après désignée « Sonatrel »». Cette phrase constitue l’article 1er du décret N°2015/454/ du 08 octobre 2015, portant création de ladite structure.
Selon le texte du chef de l’Etat publié jeudi, la Sonatrel vient donner une nouvelle impulsion dans le secteur de l’électricité au Cameroun, puisqu’elle a pour objet «le transport de l’énergie électrique et la gestion du réseau de transport, pour le compte de l’Etat».
Dans cet objet, plusieurs missions détaillées dans l’article 2 du décret. Entre autres, «l’exploitation, la maintenance et le développement du réseau public de transport d’énergie électrique et de ses interconnexions avec d’autres réseaux; la gestion des flux d’énergie électrique transitant par le réseau public de transport; la planification, la réalisation des études et la maîtrise d’ouvrage des infrastructures et ouvrages de transport d’électricité, ainsi que la recherche et la gestion de financements y relatifs; etc.»
L’article 4 du texte précise néanmoins que la nouvelle Sonatrel est placée sous la tutelle technique du ministère chargé de l’électricité (ministère de l’Eau et de l’Energie, ndlr) et sous tutelle financière du ministère chargée des finances (ministère des Finances, ndlr).
La création de cette société de patrimoine apporte des changements dans le secteur de l’électricité au Cameroun, puisque désormais, les activités seront dévolues à deux structures distinctes. Il reviendra à l’entreprise concessionnaire, en l’occurrence, le Fonds britannique Actis, propriété d’Energy of Cameroon (Eneo), les activités liées à la production et à la commercialisation de l’électricité, tandis que la Sonatrel s’occupera du transport et de la distribution.
Ce changement est conforme aux dispositions réglementaires depuis la libéralisation intervenue dans secteur de l’électricité au Cameroun il y a une quinzaine d’années qui a vu la privatisation de l’ex entreprise de patrimoine, la Société nationale d’électricité du Cameroun (Sonel).
Chez les consommateurs, l’on espère l’amélioration des prestations, notamment la réduction des délestages pendant la période d’étiage.